Lundi 15 juin – point sur le Coronavirus le 14 Juin au soir :
La France a enregistré 28 décès supplémentaires liés au Covid-19 dans les hôpitaux, portant à 29 374 le nombre total de morts depuis le début de l'épidémie, selon un bilan communiqué par la Direction générale de la Santé (DGS).
Le président de la République Emmanuel Macron a expliqué lors d'une allocution dimanche soir qu'à partir de demain, lundi 15 juin, tout le territoire à l’exception de la Guyane et de Mayotte, passera en zone verte, ce qui signifie notamment la réouverture de tous les bars et restaurants. Dès le 22 juin, les crèches, écoles et collèges se prépareront à accueillir tous les élèves, a-t-il ajouté, «de manière obligatoire et selon les règles de présence normales». Le second tour des élections municipales se déroulera quant à lui comme prévu le 28 juin. Les visites seront «autorisées» dans les maisons de retraites et les Ehpad dès le 15 juin. «Nous allons donc pouvoir retrouver le plaisir d’être ensemble, de reprendre pleinement le travail.», a-t-il déclaré. «Cela ne signifie pas que le virus a disparu et que vous pouvons baisser la garde. L’été 2020 ne sera pas un été comme les autres et (il faudra) veiller à l’évolution de l’épidémie.»
Lundi 15 juin – Emmanuel Macron : "Nous avons devant nous des défis historiques" :
C’est la quatrième fois que le président de la République s’exprime depuis mars dernier. Emmanuel Macron a défini pendant près de vingt minutes les trois axes de la nouvelle étape de son quinquennat. Il a d'abord expliqué qu'à partir de demain, lundi 15 juin, tout le territoire à l’exception de la Guyane et de Mayotte, passera en zone verte, ce qui signifie notamment la réouverture de tous les bars et restaurants. Dès le 22 juin, les crèches, écoles et collèges se prépareront à accueillir tous les élèves, a-t-il ajouté, «de manière obligatoire et selon les règles de présence normales». Le second tour des élections municipales se déroulera quant à lui comme prévu le 28 juin. Les visites seront «autorisées» dans les maisons de retraites et les Ehpad dès le 15 juin. «Nous allons donc pouvoir retrouver le plaisir d’être ensemble, de reprendre pleinement le travail.», a-t-il déclaré. «Cela ne signifie pas que le virus a disparu et que vous pouvons baisser la garde. L’été 2020 ne sera pas un été comme les autres et (il faudra) veiller à l’évolution de l’épidémie.»
«Je suis heureux, avec vous, de cette première victoire contre le virus», a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a ensuite exprimé une pensée pour les victimes du Covid-19. «Grâce à l'engagement exceptionnel de nos soignants, l’ensemble des malades ont pu être pris en charge», a-t-il rappelé. «Nous n’avons pas à rougir de notre bilan. Des dizaines de milliers de vie ont été sauvés, par nos choix. La période a montré que nous avons des ressorts, de la ressource. Nous pouvons être fier de notre pays.» De fait, le président de la République veut «ouvrir une nouvelle étape». «La priorité des deux années à venir sera de retrouver notre indépendance pour vivre heureux et mieux».
Lundi 15 juin – Crèches, écoles et collèges rouvriront pour tous à partir du 22 juin :
Crèches, écoles et collèges rouvriront pour tous à partir du 22 juin, avec une présence "obligatoire", a annoncé dimanche le président de la République Emmanuel Macron lors d'une allocution faisant le point sur le déconfinement.
"Dès demain en Hexagone comme en Outre-mer, les crèches, les écoles, les collèges se prépareront à accueillir à partir du 22 juin tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de présence normale", a-t-il déclaré.
Depuis le début du déconfinement, le protocole sanitaire très strict imposé aux établissements scolaires ne permettait d'accueillir que 15 élèves maximum par classe en primaire. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer estimait à "plus de 50%" la proportion d'élèves qui avaient pu retourner à l'école - mais parfois une seule journée par semaine, un chiffre tombant à 30% pour les collégiens qui ont repris le plus souvent partiellement.
Ces derniers jours, de nombreux parents d'élèves ont fait part de leur impatience et épuisement, du fait du nécessaire suivi scolaire de leurs enfants alors que leur activité professionnelle reprenait de manière plus soutenue.
Les directeurs et directrices d'écoles, en première ligne de la gestion du retour à l'école, se disaient "fatigués" d'être pris en étau entre les directives gouvernementales d'accueillir un maximum d'élèves, un protocole sanitaire qui les en empêche et la pression des parents. "Si le protocole sanitaire s'assouplit, on fera tout pour accueillir immédiatement plus d'élèves. Nous sommes là, nous avons envie de les accueillir, mais s'il faut encore 4m2 par enfant, on ne peut pas pousser les murs pour avoir l'espace nécessaire", avait déclaré vendredi soir à l'AFP le directeur d'une école de l'est de Paris.
Lundi 15 juin – Coronavirus : la Russie enterre ses morts et compte double :
Les chiffres officiels indiquaient jusqu'à présent que 1.152 personnes étaient décédées en Russie du coronavirus en avril. Mais le Covid-19 a en réalité fait 2.712 morts ce mois ci.
La Russie a enregistré 2.712 morts liées au coronavirus en avril, soit plus du double des décès recensés auparavant, selon des statistiques basées sur une nouvelle méthode de comptage et publiées samedi par l'agence publique Rosstat. Les chiffres officiels indiquaient jusqu'à présent que 1.152 personnes étaient décédées en Russie du coronavirus en avril. Les autorités russes avaient précisé que ce bilan ne prenait en compte que les cas où le coronavirus était établi comme cause principale du décès. Mais le ministère russe de la Santé a annoncé fin mai qu'il allait revoir ses méthodes de comptage en suivant les recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé, qui plaide pour une comptabilisation des causes annexes ou des cas suspects.
Des critiques ont mis en doute la mortalité officielle, accusant Moscou de sciemment la sous-estimer. La Russie a expliqué ses chiffres plus faibles, comparés aux pays occidentaux, par le fait qu’elle ne comptait en premier lieu que les décès dont la cause première, après autopsie, est le coronavirus, quand d'autres pays recensent la quasi-totalité des morts de patients testés positifs.
Lundi 15 juin – Pour Emmanuel Macron, les policiers et gendarmes "méritent la reconnaissance de la Nation" :
"Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité, ni liberté", a déclaré le président de la République lors de son allocution du 14 juin, "cet ordre ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l'assurent".
Emmanuel Macron affirme que les policiers et gendarmes "méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation", répondant à la colère des forces de l'ordre, accusées de racisme et de violences.
"Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité, ni liberté", a déclaré le président de la République, "cet ordre ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l'assurent". "Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom", a-t-il ajouté, lors d'une allocution dimanche soir. "Engagés pour préserver l'ordre républicain, policiers et gendarmes sont aussi les garants de nos libertés et notre sécurité", a tweeté le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à l'issue de l'allocution présidentielle.
"Par la voix d'Emmanuel Macron, c'est toute la nation qui rend hommage à leur dévouement. Gratitude et confiance aux forces de l'ordre", a ajouté le ministre, fortement critiqué par les policiers depuis sa remise en cause lundi des techniques d'interpellation.
Depuis lundi les policiers ont multiplié les mouvements et manifestations de mécontentement. Vendredi, quatre syndicats de police - Alliance, Synergie, SCIP et Unsa - ont descendu les Champs-Elysées et notamment demandé à être reçus par Emmanuel Macron.
Lundi 15 juin – Premier week-end de baignade depuis le confinement pour les Barcelonais :
A Barcelone, les habitants ont profité des éclaircies pour se ruer sur les plages, contrôlées par les autorités de la ville catalane.
Le mauvais temps du début de semaine a laissé place à un grand soleil, ce week-end, dans la capitale catalane. Inévitablement, les plages de la ville ont commencé à se noircir de monde, mettant en péril le bon respect des distanciations physiques, encore en vigueur. La police locale a dû intervenir pour empêcher davantage de baigneurs d'accéder au littoral. D’après le quotidien «El País», des agents utilisaient des mégaphones pour demander aux baigneurs de partir vers dans d'autres plages moins fréquentées.
Selon la mairie de Barcelone, il ne peut y avoir qu'entre 25 000 et 38 000 personnes réparties sur les 10 plages de la ville.
La Galice sera lundi la première des régions espagnoles à avoir achevé son déconfinement, une semaine avant le reste du pays, a annoncé vendredi le gouvernement. Toutes les restrictions seront donc levées dans cette région du nord-ouest du pays qui n'a plus aucun malade du coronavirus en soins intensifs et n'a connu aucun décès lié au Covid-19 au cours des sept derniers jours, selon le dernier bilan du ministère de la Santé. Elle rentrera dans ce que le gouvernement a baptisé la «nouvelle normalité», où le port du masque restera obligatoire jusqu'à ce qu'un traitement contre le coronavirus ou un vaccin soit trouvé.
L'Espagne, l'un des pays les plus endeuillés du monde par la pandémie avec plus de 27.000 morts, a entamé en mai un prudent déconfinement en trois phases après avoir imposé un des confinements les plus stricts du monde. Lundi, plus de 70% de la population sera au dernier stade de ce déconfinement progressif qui doit s'achever le 21 juin. «Trois citoyens sur quatre pourront reprendre lundi les activités permises en phase 3», comme aller en discothèque par exemple, a annoncé le ministre de la Santé, Salvador Illa.
Lundi 15 juin – Dans la cathédrale de Lima, les portraits des victimes du covid-19 :
Après l’Asie et l’Europe, l’Amérique Latine est le nouvel épicentre de la pandémie de covid-19. Alors que le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé du monde après les Etats-Unis, le Pérou compte lui aussi ses morts. Au total, plus de 6 600 personnes ont perdu la vie, faisant du pays le deuxième le plus touché sur le continent après le Brésil.
Pour rendre hommage aux victimes de la maladie mais également dénoncer un système de santé «basé sur le business et pas la solidarité et la compassion», l'archevêque de Lima, Carlos Castillo, a célébré sa messe dimanche devant les portraits des personnes décédées. Plus de 5000 photos ont été affichées à l’intérieur de la cathédrale de Lima. Citée par le «Guardian» Carlos Castillo explique dénoncé l’égoïsme du pays alors que des centaines de personnes ont perdu la vie sans avoir pu être prises en charge ou que des familles se sont ruinées pour pouvoir payer les soins.
Dans un premier temps, le gouvernement péruvien avait pourtant été félicité pour sa réaction rapide face au virus. Il avait été le premier en Amérique du sud à mettre en place des mesures de confinement et avait promis une aide économique. Mais il est aujourd’hui accusé par ses opposants de corruption et d’accentuer les inégalités dans le pays.
Lundi 15 juin – 23,6 millions de Français ont suivi l'allocution d'Emmanuel Macron :
Un total de 23,6 millions de téléspectateurs a regardé dimanche soir l'allocution du président Emmanuel Macron, sur l'ensemble des chaînes qui la retransmettaient, représentant une part d'audience cumulée de 85,6%, selon des données de Médiamétrie diffusées lundi. Cette allocution, d'un peu moins de 20 minutes, était retransmise par plusieurs chaînes historiques (TF1, France 2, France 3, M6 et par les chaînes d'info).
TF1 s'est taillé la part du lion durant cette allocution avec 10,4 millions de téléspectateurs (soit une part d'audience de 37,7%), devant France 2 (6,8 millions de téléspectateurs et 24,5% de pda), M6 (2,8 millions/10,3%) et France 3 (1,7 million/6,3%). Le détail pour les chaînes d'info sera connu en fin de matinée.
Ce score, bien que très élevé, est loin du record d'audience absolu établi par le président durant le confinement : son allocution du 13 avril avait été suivie par 36,7 millions de téléspectateurs. Auparavant, 35,4 millions de spectateurs avaient regardé l'allocution du 16 mars.
Lundi 15 juin – Nouvelle manifestation nocturne de policiers à Paris :
Gyrophares bleus allumés, sirènes hurlantes: quelques centaines de policiers se sont rassemblés dimanche soir à Paris sur l'esplanade du Trocadéro pour protester contre les dernières annonces gouvernementales quelques heures après l'allocution d'Emmanuel Macron. "Nous ne sommes pas du tout rassurés par le discours de ce soir, au contraire. Nous, ce que l'on veut c'est du concret et surtout on veut que le ministre de l'Intérieur fasse machine arrière" sur les annonces de lundi, a expliqué à l'AFP un policier venu avec deux coéquipiers mais qui tient à rester anonyme. "Se faire lâcher par son patron, c'est quand même terrible! On a l'impression que c'est la rue qui commande et nous on se sent complètement abandonnés", a renchéri une autre policière en uniforme qui a souhaité, elle aussi, garder l'anonymat. Elle se dit prête à revenir tous les soirs "s'il le faut".
Plusieurs policiers ont déposé leurs menottes à terre en signe de protestation malgré les déclarations quelques heures plus tôt du président de la République qui a assuré que les policiers et gendarmes "méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation". "Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité, ni liberté", a déclaré le président de la République, "cet ordre ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l'assurent". "Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom", a-t-il dit.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, a reçu vendredi les syndicats policiers très remontés depuis ses annonces lundi, notamment sur la fin de l'utilisation de la technique d'interpellation dite "d'étranglement". Devant les syndicalistes, Christophe Castaner avait reconnu en outre "une connerie", "une maladresse" de langage quand il a annoncé lundi la suspension de tout fonctionnaire en cas de "soupçon avéré" de racisme selon les syndicalistes. Le syndicat Alliance demande à être reçu par le président de la République et attend "des actes fort", assurant "maintenir les mobilisations".
Lundi 15 juin – Élection présidentielle 2022 : Jean-Marie Bigard rétropédale :
«Oui, ça pourrait me tenter». C'est par ces mots que Jean-Marie Bigard avait fait savoir sur BFMTV qu'il n'excluait pas de se lancer en politique et de se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2022. Entre temps, l'humoriste a changé d'avis et n'envisage pas «pour l'instant» d'être candidat comme il l'a confié à nos confrères de «Society». «J'y connais rien en politique. J’ai jamais voulu en faire. Je me ferais déchiqueter si je rentrais sur le terrain. Je préfère gueuler en tribune», a-t-il fait savoir.
Réaffirmant son souhait de «rendre service au peuple», il a expliqué vouloir laisser «chauffer la cocotte-minute à feu doux pour savoir combien de gens seraient derrière moi si ça arrivait, mais pour l’instant ce n’est pas au goût du jour». Fin mai sur la chaîne d'information en continu, Jean-Marie Bigard avait déclaré qu'il pourrait être «intéressé» par la présidentielle 2022 pour «représenter le peuple» hors des partis politiques. Au sujet de son échange téléphonique avec Emmanuel Macron, qu'il avait interpellé dans une vidéo sur la réouverture des restaurants et des bars fermés à cause de la pandémie du coronavirus, il avait commenté : «Comme il (le président) a un peu de mal à s'adresser directement au peuple, il s'adresse à moi, et par moi en fait il s'adresse au peuple (...) Quand un mec représente le peuple, le peuple un peu en colère, eh ben on l'appelle». Il affirmait aussi être «sollicité» par les Gilets jeunes. «Ils se disent 'Qui va prendre notre défense le mieux?'. Très souvent, c'est mon nom qui arrive.»
Lundi 15 juin – Affaire Karachi : prison ferme pour d'anciens proches d'Edouard Balladur :
Le tribunal correctionnel de Paris a durement sanctionné les anciens proches de l'ex-Premier ministre Edouard Balladur, dont certains ne pouvaient ignorer «l'origine douteuse» des fonds versés sur le compte de la campagne présidentielle de 1995 et issus de rétrocommissions illégales.
Ce premier jugement sonne comme un avertissement pour l'ancien Premier ministre et son ministre de la Défense François Léotard, dont le procès aura lieu dans les prochains mois devant la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les ministres pour des infractions commises au cours de leur mandat.
La justice a sanctionné «une atteinte d'une exceptionnelle gravité à l'ordre public économique et en la confiance dans le fonctionnement de la vie publique», a fortiori de la part de hauts fonctionnaires et personnalités proches du gouvernement, desquels sont attendus une probité «exemplaire».
En cause, les pots-de-vin, alors légaux, versés à des intermédiaires pour des contrats d'armement signés en 1994 avec l'Arabie Saoudite (Sawari II) et le Pakistan (Agosta) et ayant donné lieu à des rétrocommissions illégales: une petite partie de ces rétrocommissions ont, selon le tribunal, non seulement enrichi les prévenus mais aussi contribué à financer la campagne présidentielle malheureuse d'Edouard Balladur.
La plus lourde peine, 5 ans de prison, a été infligée aux intermédiaires du «réseau K», l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine et son ancien associé Abdul Rahman Al Assir. Tous deux étaient absents au délibéré et des mandats d'arrêt ont été émis à leur encontre. Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet et chef de campagne d'Edouard Balladur, et Renaud Donnedieu de Vabres, alors proche collaborateur du ministre de la Défense François Léotard, ont été condamnés à cinq ans de prison dont deux avec sursis et à de lourdes amendes. Le premier avait une «parfaite connaissance» de l'arrivée de 10,25 millions de francs sur le compte de campagne, et le second pour avoir imposé le «réseau K».
Thierry Gaubert, alors au ministère du Budget et impliqué dans la campagne, a été condamné à quatre ans dont deux avec sursis, et à une amende. Enfin, Dominique Castellan, alors patron de la DCNI, a été condamné à trois ans dont un avec sursis.
Lundi 15 juin – Un buste du général de Gaulle vandalisé dans le Nord :
Un buste du général de Gaulle a été vandalisé dans la commune d'Hautmont (Nord), la tête recouverte de peinture fluo orange et le piédestal tagué au dos d'un «esclavagiste» également inscrit en orange, a-t-on appris lundi auprès du maire.
Ce sont des élus du conseil municipal qui ont été alertés dans la matinée, a rapporté à l'AFP Joël Wilmotte, maire et candidat à sa succession au second tour des élections municipales, le 28 juin. Les services techniques de la mairie ont depuis nettoyé la statue, qui figure à cet emplacement depuis une «vingtaine d'années».
«C'est tout à fait scandaleux», a réagi M. Wilmotte, dénonçant un «comportement inadmissible» et un «amalgame» dans le cadre du «débat médiatique» autour du racisme et des statues dégradées. La mairie a porté plainte. «Quelques jours avant les commémorations de l’appel du 18 juin, à l’heure où nous devons nous souvenir que le général de Gaulle a fait vivre la flamme de la Résistance, la vandalisation de cette statue à Hautmont est scandaleuse», a tweeté le président du Conseil régional Xavier Bertrand (ex-LR). «Cela appelle des sanctions fortes !»