Mardi 16 juin – point sur le Coronavirus le 15 Juin au soir :
La France a enregistré 29 décès supplémentaires liés au Covid-19 dans les hôpitaux, portant à 29 436 le nombre total de morts depuis le début de l'épidémie, selon un bilan mis en ligne lundi par Santé Publique France.
Le nombre de cas graves du Covid-19 nécessitant une hospitalisation en réanimation continue de baisser, avec 846 malades, soit 23 de moins que la veille.
Ces données confirment la courbe descendante pour les cas les plus sévères depuis le pic atteint début avril (avec plus de 7000 malades alors en réanimation en raison du coronavirus).
«Le gros de l'épidémie est derrière nous», a déclaré lundi le ministre de la Santé Olivier Véran, tout en soulignant que la lutte contre le coronavirus n'était pas pour autant terminée.
Au total, 10 752 personnes sont hospitalisées pour une infection Covid-19, soit 129 personnes de moins que la veille.
Les données des décès en établissements sociaux et médico-sociaux (10 384 à ce jour) seront actualisées mardi par Santé publique France.
Mardi 16 juin – Un foyer repéré à Pékin :
Une centaine de nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés à Pékin depuis que la maladie a fait sa réapparition dans la ville chinoise, a annoncé lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Alors que plusieurs pays européens ont rouvert leurs frontières lundi, l'OMS a mis en garde contre une «résurgence» du coronavirus à l'origne de la pandémie.
«Même les pays qui ont démontré leur capacité à supprimer la transmission du Covid-19 doivent rester attentifs à la possibilité d'une résurgence» du virus, a averti le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse virtuelle. «La semaine dernière, la Chine a fait état d'un nouveau foyer à Pékin, après plus de 50 jours sans aucun cas dans cette ville. Plus de 100 cas ont maintenant été confirmés. L'origine et l'étendue de l'épidémie font l'objet d'une enquête», a-t-il ajouté. Haute responsable de l'OMS, Maria Van Kerkhove, a précisé : «Je crois comprendre qu'il n'y a pas eu de mort associé jusqu'à présent» à ce nouveau foyer.
Le nouveau coronavirus semblait presque éradiqué en Chine, où il est apparu fin 2019 à Wuhan, dans le centre du pays. Jusqu'à ce qu'un foyer soit repéré dans la capitale la semaine dernière. Ce rebond de la maladie à Pékin, où de nouveaux cas sont liés à un marché géant de Xinfadi dans le Sud de la ville, a entraîné de nouveaux confinements de zones résidentielles et des dépistages supplémentaires. Sites sportifs et culturels ont aussi été refermés.
Mardi 16 juin – L'autorisation pour la chloroquine et l'hydroxychloroquine retirée aux Etats-Unis :
Les autorités sanitaires américaines ont retiré lundi l'autorisation d'utiliser en urgence deux traitements contre le Covid-19, la chloroquine et l'hydroxychloroquine, un temps défendus par le président Donald Trump. «Il n'est plus raisonnable de croire que l'administration par voie orale d'hydroxychloroquine et de chloroquine soit efficace dans le traitement du Covid-19», a déclaré dans un courrier la responsable scientifique de l'Agence américaine du médicament (FDA) Denise Hinton.
«Il n'est pas non plus raisonnable de croire que les bénéfices connus et potentiels de ces produits dépassent leur risque connu et potentiel», a-t-elle précisé en annonçant la fin de leur utilisation en urgence.
La FDA avait donné le 28 mars son feu vert pour que ces traitements antipaludéens soient prescrits, uniquement à l'hôpital, à des patients contaminés par le nouveau coronavirus. Donald Trump fondait alors de grands espoirs sur l'hydroxychloroquine, dont l'efficacité contre le Covid-19 n'a jamais été démontrée rigoureusement. «Il y a de bonnes chances que cela puisse avoir un énorme impact. Ce serait un don du ciel si cela marchait», avait-il notamment déclaré. Le président républicain a lui-même reçu plus tard un traitement d'hydroxychloroquine à titre préventif pendant deux semaines.
Mais la FDA avait mis en garde le 25 avril contre l'usage des deux antipaludéens «en dehors d'un milieu hospitalier ou d'essais cliniques en raison du risque de troubles du rythme cardiaque».
La France, où un médecin controversé, le Pr Didier Raoult, a défendu et braqué les projecteurs sur l'hydroxychloroquine, en a banni l'usage le 28 mai contre le Covid-19.
Mardi 16 juin – L'hommage de Le Pen à De Gaulle sur l'île de Sein fait polémique :
Marine Le Pen doit se rendre jeudi sur l'île de Sein pour commémorer l'appel du 18 juin du général de Gaulle, pourtant longtemps combattu par son parti, une visite qui provoque l'indignation du maire et des habitants contraints d'abréger les célébrations prévues.
La présidente du Rassemblement national, accompagnée de parlementaires, vient sur cette île du Finistère y commémorer le 80e anniversaire de l'appel du général de Gaulle à combattre l'Allemagne nazie. La dirigeante d'extrême droite, qui prononcera un discours devant le monument des Forces navales Françaises Libres de l'île, affirme que le RN est la «continuité» des idées du général de Gaulle sur l'indépendance et la souveraineté.
En 1940, plus d'une centaine de Sénans se sont rendus par bateaux, y compris de pêche, en Grande-Bretagne après avoir entendu le 22 juin l'appel de Londres puis appris l'ordre des Allemands sur le continent de se rendre. Ils y formeront les premières unités des Forces navales libres. Le général de Gaulle est venu lui-même sur l'Ile de Sein leur rendre hommage en août 1946 puis en tant que président en septembre 1960 pour inaugurer le monument des FFL.
La venue de Marine Le Pen a perturbé la cérémonie officielle initialement prévue sur l'île, qui aura lieu le matin «en comité restreint», a regretté lundi le maire de Sein, Didier Fouquet (sans étiquette), alors que des célébrations plus larges devaient avoir lieu, selon lui, «toute la journée avec un bagad, une goélette de la marine et un certain nombre d'officiels». «On nous vole un peu la cérémonie», a-t-il déploré auprès de l'AFP, tandis qu'un autre hommage aura lieu, toujours selon lui, à la pointe continentale de Pen-Hir, haut-lieu de la Résistance sur la presqu'île de Crozon, en présence du préfet du département et du préfet maritime.
L'édile s'est dit «choqué» par le déplacement de Marine Le Pen, qui vise à «récupérer des images, des symboles», alors que le général de Gaulle a longtemps été détesté au FN (devenu RN), fondé en 1972 notamment par d'anciens collaborateurs et d'anciens partisans de l'Algérie française.
Mardi 16 juin – Edouard Philippe restera à Matignon même élu au Havre, confirme-t-il :
Edouard Philippe privilégiera bien son poste de Premier ministre à celui de maire du Havre s'il est élu le 28 juin, tout en admettant qu'il pourrait être de retour dans son fief "beaucoup plus tôt" que la fin du quinquennat, a-t-il déclaré mardi à "Paris Normandie". "J'entends bien redevenir maire dès lors que je ne serai plus Premier ministre", a confirmé M. Philippe, à 12 jours du second tour des élections municipales. Si Emmanuel Macron pense "que je dois continuer ma mission à Matignon, j’assumerai mes responsabilités", a-t-il poursuivi, alors que se profile un important remaniement gouvernemental qui semble mettre en balance le sort de M. Philippe après trois ans aux fonctions.
Le chef de l'Etat "sait qui je suis, ce que j'incarne, ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. S'il pense que quelqu'un d'autre est plus utile, je respecterai son choix en toute loyauté", a encore assuré M. Philippe. "Donc, je vous le dis: si les électeurs me font confiance, je serai de retour au Havre. Au plus tard en mai 2022, mais peut-être beaucoup plus tôt", a-t-il résumé dans un entretien au quotidien normand. M. Philippe n'a donc pas dévié de la ligne qu'il avait édictée il y a quatre mois et demi, en se déclarant candidat tête de liste dans son port d'attache où il avait été élu au premier tour en 2014. Arrivé en tête du premier tour le 15 mars dernier avec 43,6% des voix, devant son concurrent communiste Jean-Paul Lecoq (35,88%), M. Philippe a depuis été à la manœuvre dans la crise épidémique, engrangeant au passage une forte hausse de sa popularité au niveau national.
Mardi 16 juin – Police : La technique controversée dite de "l'étranglement" "continuera d'être mise en oeuvre" :
La technique controversée dite de "l'étranglement", dont l'abandon annoncé par Christophe Castaner a suscité la colère des policiers, "continuera d'être mise en oeuvre" jusqu'à ce qu'un nouveau mode d'interpellation soit défini, a indiqué lundi le chef de la police nationale.
"Dans l'attente de la définition d'un nouveau cadre et dans la mesure où les circonstances l'exigent, la technique dite de l'étranglement continuera d'être mise en oeuvre avec mesure et discernement et sera remplacée au fur et à mesure de la formation individuelle dispensée ", écrit le directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Veaux, dans une note de service consultée par l'AFP. Une personne qui résiste physiquement à l'interpellation, menace des policiers ou des tiers pourra encore faire l'objet d'une clé d'étrangement, précise la note.
Le patron de la police nationale précise qu'un groupe de travail sera installé mercredi "pour définir une technique de substitution". Il devra rendre ses conclusions "avant le 1er septembre". M. Veaux rappelle par ailleurs que "la +prise arrière+ pour immobiliser la personne debout ou l'entraîner au sol afin de la menotter est toujours enseignée et appliquée".
Mardi 16 juin – Trois soldats indiens tués dans une confrontation militaire avec la Chine :
Au moins trois soldats indiens ont péri dans une "confrontation violente" avec l'armée chinoise sur la frontière disputée au Ladakh (nord de l'Inde), source de vives tensions militaires depuis mai entre les deux géants asiatiques, a annoncé mardi l'armée indienne.
La Chine a accusé l'Inde d'être responsable de l'incident en ayant franchi à deux reprises la frontière contestée, mais n'a pas publiquement fait état de morts de son côté. Des troupes des deux puissances sont engagées depuis début mai dans plusieurs face-à-face tendus le long de leur frontière commune, principalement dans la région en haute altitude du Ladakh. Une crise que les deux parties affirment vouloir "résoudre pacifiquement" par la voie diplomatique.
"Durant le processus de désescalade en cours dans la vallée de Galwan, une confrontation violente s'est produite la nuit dernière et a fait des victimes des deux côtés. Les pertes de vie du côté indien comptent un officier et deux soldats", a déclaré un porte-parole de l'armée indienne.
Pour sa part, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijia, a déclaré à la presse que "des troupes indiennes ont gravement violé le 15 juin le consensus bilatéral et franchi la frontière à deux reprises, avant de se livrer à des activités illégales et de provoquer et d'attaquer des soldats chinois, avec pour résultat une grave confrontation physique".
Des hauts gradés des deux bords s'entretiennent actuellement sur place pour désamorcer la situation, selon le communiqué de l'armée indienne. Suite à des pourparlers entre des généraux des deux armées il y a une dizaine de jours, un processus de désengagement militaire avait été convenu dans certaines des zones disputées au Ladakh. "La Chine et l'Inde sont d'accord pour continuer à résoudre les problèmes bilatéraux par le dialogue et la consultation", a affirmé pour sa part le porte-parole chinois.
Mardi 16 juin – La Corée du Nord démolit le bureau de liaison avec le Sud :
Les médias nord-coréens avaient prévenu, quelques minutes auparavant : l'armée nord-coréenne est «totalement prête» à agir contre le Sud. Mardi, la Corée du Nord a démoli le bureau de liaison situé à Kaesong, à la frontière avec la Corée du Sud, fermé à la fin janvier par mesure de précaution face à la propagation du nouveau coronavirus, rapporte NK News. La conséquence directe de la colère des autorités nord-coréennes après que des tracts critiquant Kim Jong-Un ont été acheminés sur son territoire, envoyés grâce à des ballons ou des bouteilles jetées dans le fleuve frontalier, destinés à faire parvenir de véritables informations aux Nord-Coréens. Le ministre sud-coréen chargé des relations entre les deux pays a rapidement confirmé l'information, après que des médias locaux ont fait part d'une explosion et de la présence d'une importante colonne de fumée.
Samedi, la soeur de Kim Jong-Un, Kim Yo-Jong, avait prévenu : «Dans peu de temps, l'inutile bureau de liaison entre le Nord et le Sud sera complètement détruit au cours d'une scène tragique», avait déclaré celle qui prend une importance grandissante auprès de son frère, disparu des radars pendant trois semaines en avril pour une raison toujours inconnue.
Il s'agit de la dernière étape en date de l'effondrement du rapprochement entre les deux Corées, initié par le président sud-coréen Moon Jae-In peu après son arrivée au pouvoir. Le réchauffement sur la péninsule coréenne avait été rapide, permettant des rencontres entre les deux dirigeants et des discussions à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang. Deux sommets avaient même été organisés entre Kim Jong-Un et Donald Trump, ce dernier se vantant de maintenir de très bonnes relations personnelles avec le dictateur -y compris quand des signes de distance ont été émis.
Mardi 16 juin – Quatrième soirée de tensions à Dijon :
Dijon a été de nouveau la proie de tensions lundi soir, les forces de l'ordre ayant dû disperser un attroupement d'hommes cagoulés et armés voulant défendre leur quartier après trois expéditions punitives menées par des membres de la communauté tchétchène au cours du week-end. Pour la quatrième soirée consécutive, dans une ville peu habituée à ce genre de trouble, des dizaines de personnes armées de barres de fer et d'armes de poing, dont on ne sait si elles sont factices ou non, se sont rassemblées lundi dans le quartier sensible des Grésilles. Ces hommes cagoulés pour la plupart ont tiré en l'air, détruit des caméras de vidéo-protection et incendié poubelles et véhicules, ont indiqué à l'AFP des sources policières.
Une équipe de journalistes de France 3 «a été prise à partie et son véhicule caillassé» et un conducteur a été «agressé et son véhicule projeté contre un barricade enflammée», selon la préfecture. Vers 20h30, 60 gendarmes mobiles, une quarantaine de CRS et des renforts de la brigade anticriminalité (BAC), ainsi que du RAID, sont intervenus afin de mettre fin aux violences. «Une centaine d'opposants» se trouvaient alors face aux forces de l'ordre, a indiqué à l'AFP le préfet de Côte d'Or Bernard Schmeltz.
L'intervention s'est terminée vers 22h00, ne laissant que quelques carcasses calcinées de poubelles et de véhicules dans le quartier redevenu calme, a constaté un journaliste de l'AFP. Quatre personnes ont été interpellées, selon la préfecture. Selon le préfet Schmeltz, les personnes incriminées n'appartenaient pas à la communauté tchétchène, contrairement à ces trois derniers jours où plusieurs dizaines voire centaines d'entre eux s'étaient rassemblées dans le centre-ville de Dijon puis aux Grésilles pour y mener des attaques ciblées dans le cadre d'un apparent règlement de comptes. «Nous n'avons identifié aucune présence extérieure, ce sont des personnes originaires de Dijon», a assuré Bernard Schmeltz au sujet des personnes rassemblées lundi soir.
Mardi 16 juin – Le FN condamné à 18.750 euros d'amende pour "recel d'abus de biens sociaux" :
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi l'ex-Front national à une amende de 18.750 euros pour "recel d'abus de biens sociaux" dans l'affaire des kits de campagne des législatives de 2012.
Le tribunal a en revanche relaxé le parti de la principale accusation dans ce dossier, celle d'avoir mis en place une escroquerie de surfacturation des kits de campagne de ses candidats remboursés par l'Etat. Il a toutefois condamné un proche de Marine Le Pen et un député européen pour une escroquerie aux prêts fictifs réalisée en marge de ce système.
Mardi 16 juin – "Blouses blanches, colère noire" : Les soignants de retour dans la rue :
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées mardi à la mi-journée devant le ministère de la Santé à Paris, pour réclamer davantage de moyens en faveur de l'hôpital public et plus largement de l'ensemble du système de santé. De nombreux infirmiers, aides-soignants, médecins, brancardiers, aides à domicile, mais aussi quelques gilets jaunes, étaient rassemblés derrière une banderole «Il est urgent d'agir ».
Certains portaient des pancartes «Hôpital asphyxié / I can't breathe», en référence au mouvement «Black lives matter», mais aussi «Ségur = imposture», pour dénoncer les concertations en cours sur les salaires et l'organisation du système de santé, et «Blouses blanches, colère noire».
Lancé fin mai, le «Ségur de la santé» (du nom d'une des avenues bordant le ministère) doit concrétiser d'ici début juillet le «plan massif d'investissement et de revalorisation» promis par Emmanuel Macron. Une dizaine de syndicats et collectifs de soignants ont cependant appelé à une journée de mobilisation ce mardi, avec plus de 220 rassemblements dans toute la France. «Une négociation, c'est toujours en termes de résultats le produit d'un rapport de force», a expliqué Yves Veyrier, présent dans la manifestation parisienne.
Le secrétaire général de Force ouvrière a ajouté qu'«il faut absolument que les réponses soient à la hauteur des attentes» et concernent «l'ensemble des personnels», y compris les non soignants. A ses côtés, le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, a rappelé ses revendications : «On attend une revalorisation des salaires et la reconnaissance des qualifications. On attend l'ouverture de lits, l'embauche de personnels. Et puis ne pas considérer que l'argent qu'on met à l'hôpital c'est une dette. Au contraire, c'est un investissement».
Mardi 16 juin – Violences à Dijon : Laurent Nuñez promet "une réponse extrêmement ferme" :
Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a promis mardi "une réponse extrêmement ferme" aux incidents qui ont secoué Dijon ces derniers jours et annoncé un nouveau renforcement du dispositif avec plus de 150 policiers ou gendarmes mobilisés pour la nuit à venir. "Je veux passer un message très clair aux voyous que nous avons vu exhiber des armes, aux individus qui sont venus commettre ici des violences à Dijon: notre réponse sera extrêmement ferme", a-t-il dit à sa sortie du commissariat.
Mardi soir, "il y aura à Dijon deux unités de forces mobiles", soit près de 150 fonctionnaires ou militaires de la gendarmerie en plus des effectifs locaux, a-t-il ajouté, précisant qu'"ils seront présents autant de fois qu'il le faudra". Le secrétaire d'Etat s'est par ailleurs dit "très fier" de l'action des forces de l'ordre depuis vendredi, saluant leur "courage" et leur "détermination". "Les forces de l'ordre ne sont pas restées en retrait; c'est complètement inexact !".
Dans le droit fil du discours d'Emmanuel Macron dimanche soir, M. Nuñez a réaffirmé que les forces de l'ordre étaient pour lui "les garantes de notre ordre républicain", dans un contexte de défiance et de manifestations en France et dans le monde contre les violences policières.