Dimanche 29 mars 2020 – point sur le Coronavirus le 28 mars au soir :
Le nouveau coronavirus a causé 319 nouveaux décès enregistrés à l'hôpital en 24 heures en France, portant le bilan à 2.314 morts depuis le début de l'épidémie, selon les chiffres publiés samedi sur le site du gouvernement.
Selon ce dernier bilan qui porte à 37.575 le nombre de cas confirmés dans le pays, 17.620 patients sont hospitalisés (+ 1.888) dont 4.273 en réanimation, soit un nouvel afflux de 486 personnes en une seule journée. Et 6.624 ont pu rentrer chez eux, dont 926 ces dernières 24 heures. Le nombre de morts annoncé ne concerne que les patients décédés dans les hôpitaux et les véritables chiffres de mortalité ne sont pour l'instant pas connus.
Grâce à un nouveau système de surveillance mis en place ce week-end, les autorités devraient pouvoir la semaine prochaine donner des chiffres de mortalité dans les établissements pour personnes âgées. Les déclarations de décès à l'état-civil permettront également d'évaluer la surmortalité, avec un décalage.
Selon les chiffres publiés samedi, les régions qui comptent le plus d'hospitalisations sont l'Ile-de-France (6.523, dont 1.570 en réanimation), le Grand Est (3.525, dont 756 en réanimation) et Auvergne-Rhône-Alpes (1.904, dont 432 en réanimation).
Dimanche 29 mars 2020 – Masques, confinement, réanimation, Ehpad... les annonces d'Edouard Philippe et Olivier Véran :
"Je veux vous dire les choses avec clarté et franchise: le combat ne fait que commencer, les 15 premiers jours d'avril seront encore plus difficiles que les 15 jours qui viennent de s'écouler", a déclaré le Premier ministre Edouard Philippe lors d'un point d'information aux Français tenu avec le ministre de la Santé Olivier Véran et le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Le Premier ministre s'est félicité d'"un effort collectif", "d'abord celui des soignants, admirables, courageux, engagés", "mais aussi l'effort remarquable de ceux qui, en deuxième ligne, assurent la continuité de la vie de la nation", comme les forces de l'ordre, les pompiers ou encore les employés de la grande distribution.
14 000 lits en réanimation
Edouard Philippe a rappelé les deux grands axes de la stratégie du gouvernement: "augmenter notre capacité d'accueil dans les services de réanimation" et "aplatir la courbe" de propagation du virus et de cas graves avec le confinement à domicile.
Le chef du gouvernement et son ministre ont annoncé que le nombre de lits en réanimation allait passer à 14.000 lits, contre 5.000 au début de la crise, et que la capacité de tester la population allait être multipliée jusqu'à atteindre 80.000 tests par jour fin avril.
Pas de retard sur le confinement
"Je ne laisserai personne dire qu'il y a eu du retard sur la prise de décision du confinement" à partir du 17 mars, et qui a été prolongé jusqu'au 15 avril, a affirmé le chef du gouvernement, rappelant le côté "inédit depuis plus d'un siècle" de cette "épidémie mondiale". "Au moment où on a pris cette décision de confinement, il y avait moins de 8000 cas sur le territoire national et moins de 200 morts de la maladie. Chacun pourra apprécier les moments où les gouvernements (étrangers) ont pris cette décision. Mais je ne laisserai personne dire qu'il y a eu du retard sur la prise de décision s'agissant du confinement", a-t-il insisté.
Face aux critiques en provenance de l'opposition et d'une partie du corps médical, le Premier ministre a lancé: "le moment venu, nous tirerons ensemble les leçons de la crise. Je ne suis pas de ceux qui se défaussent face à leurs responsabilités. Certains pensent savoir parfaitement ce qu'il faudrait faire et n'hésitent pas à formuler des critiques a posteriori. Je leur laisse ce luxe".
La France a commandé "plus d'un milliard" de masques
"Plus d'un milliard de masques ont été commandés depuis la France et l'étranger pour les semaines et mois à venir", a a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran. "Un pont aérien étroit et intensif entre la France et la Chine a été mis en place de manière à faciliter les entrées des masques sur notre territoire", a-t-il ajouté en rappelant que la France a besoin de 40 millions de masques par semaine.
La France, a précisé le ministre, produit 8 millions de masques par semaine. "Nos réserves ne sont pas infinies", a-t-il souligné. "Il y a une autre façon de répondre à cette demande importante (de masques), c'est d'essayer de créer de nouveaux produits, d'utiliser la richesse, l'innovation des entreprises françaises en matière de textile et de papier, pour faire en sorte de créer de nouveaux masques répondant à des usages bien spécifiques", a affirmé de son côté le Premier ministre Edouard Philippe.
Véran demande aux Ehpad "un isolement individuel" des pensionnaires
"Je demanderai aux établissements de type Ehpad de se préparer à aller vers un isolement individuel de chaque résident dans les chambres", a indiqué le ministre. Car, après le plan bleu, "nous devons aller plus loin pour protéger ces personnes âgées particulièrement fragiles et prendre des décisions encore plus difficiles". Déjà, "certains établissements" pratiquent cet isolement en chambre individuelle pour "protéger les personnes résidentes des Ehpad de la dissémination du virus", a-t-il indiqué. Et "partout où ce sera possible, j'encouragerai toute démarche pour que le personnel qui travaille sans relâche déjà au sein des Ehpad puisse le moins possible sortir de ces établissements pour prendre le moins de risques qu'il revienne avec le virus", a-t-il ajouté.
Philippe ne veut réquisitionner qu'"avec prudence"
Interrogé sur la réquisition des moyens de production de masques, médicaments, respirateurs et autres matériels, Edouard Philippe a déclaré que "la gamme totale des mesures est envisageable". "La réquisition, nous l'avons fait s'agissant des masques pour préserver la production nationale, pour faire en sorte qu'aucun masque produit ou stocké sur le territoire national puisse en sortir", a-t-il rappelé.
Mais ce "n'est pas une baguette magique", a prévenu le chef du gouvernement. "Il est parfois contre-productif de procéder à des réquisitions lorsque les chaînes de production sont éclatées, et lorsqu'en réquisitionnant vous venez fracturer une chaîne de production qui fonctionne encore", a-t-il expliqué. L'outil de la réquisition est donc à "utiliser avec prudence, avec fermeté quand c'est nécessaire, mais avec beaucoup d'intelligence du système économique dans son ensemble", a insisté M. Philippe.
La France va autoriser le recours de médecins hors UE en Outre-mer (Philippe)
Un décret, publié la semaine prochaine, permettra de recourir à des médecins ayant des diplômes hors Union européenne pour venir en aide aux territoires d'outre-mer dans la lutte contre le coronavirus, a annoncé le Premier ministre. Plusieurs élus d'Outre-mer réclamaient l'arrivée de médecins cubains. Un amendement en ce sens, porté par la sénatrice Catherine Conconne et le sénateur de Guadeloupe Dominique Théophile, avait été adopté en juin dernier. Il attend toujours un décret d'application. Les Outre-mer, moins touchés pour l'instant que l'hexagone, avec au total près de 550 cas et trois décès, disposent de systèmes de santé plus fragiles, qui font craindre une catastrophe sanitaire dans ces territoires.
Le Premier ministre a annoncé que le gouvernement allait "augmenter la capacité de réanimation des services hospitaliers" dans ces territoires. "Les Antilles vont passer de 81 lits en temps normal à 169 lits", avec "l'apport la semaine prochaine de 32 respirateurs (...). Mayotte qui compte actuellement seulement 16 lits, va passer à 50 lits et se verra apporter sept respirateurs", a-t-il précisé. La Guyane passera "de 29 à 40 lits de réanimation, La Réunion de 111 à 161 lits", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a aussi rappelé que l'envoi des deux porte-hélicoptères de l'armée, dans la zone Antilles/Guyane et dans l'océan indien, visait à "accueillir des patients, décharger les hôpitaux sur place, mais aussi à assurer des flux logistiques indispensables".
Dimanche 29 mars 2020 – Patrick Devedjian est mort :
président du conseil départemental des Hauts-de-Seine et ancien ministre de Nicolas Sarkozy, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche des suites du coronavirus.
Hospitalisé en milieu de semaine après avoir été testé positif au coronavirus, l'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy Patrick Devedjian, 75 ans, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Diagnostiqué positif au Covid-19, cette figure de la droite, qui était depuis 2007 président du conseil général des Hauts-de-Seine, avait été placé en observation mercredi dans un hôpital du département. Encore stable vendredi, selon son entourage, son état s'est rapidement dégradé samedi. Jeudi, il indiquait dans un tweet être "touché par l'épidémie, donc à même de témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous les personnels soignants". "Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide constante à tous les malades", ajoutait-il. Rapidement dimanche matin, l'annonce de sa mort a suscité de nombreuses réactions dans le monde politique, où l'on saluait la personnalité et la culture de cet ancien ministre. Gérard Larcher, président du Sénat a fait part de sa "grande tristesse" d'apprendre la mort d'un "homme courageux et totalement dévoué à sa ville d'Antony et aux Hauts-de-Seine".
Dimanche 29 mars 2020 – Des soignants dénoncent les pressions des voisins et les cambriolages :
Le Premier ministre a critiqué "ces mots scandaleux" de gens qui s'inquiètent de la présence à côté de chez eux d'infirmières, d'aides-soignants ou de médecins parce qu'ils seraient exposés plus que d'autres au virus.
La France les applaudit chaque soir aux fenêtres, mais le lendemain, ils découvrent une lettre anonyme leur suggérant de déménager, ou leur voiture forcée pour voler des masques : en pleine épidémie de coronavirus, certains soignants prennent "un coup au moral". Plusieurs situations similaires ont suscité l'indignation sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Assez pour que le Premier ministre Edouard Philippe dénonce samedi ces "mots scandaleux" laissés aux soignants.
Mercredi, la consternation a envahi Lucille, qui ne souhaite pas donner son nom complet, comme d'autres soignants joints par l'AFP. Dans sa boîte aux lettres, un courrier lui demande de quitter son logement de Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne). Non signée, la lettre lui suggère également de faire ses courses "en dehors de la ville" et lui reproche de promener son chien : probablement un voisin, donc. "Je suis en colère", confie à l'AFP cette infirmière d'un hôpital de banlieue parisienne. "On met déjà notre vie de côté pour s'occuper des autres, alors qu'on nous traite comme des pestiférés, ça ne passe pas." La trentenaire, qui porte masque, gants, lunettes et surblouse de protection au travail et a les "mains défoncées" par le double lavage - savon, puis gel hydroalcoolique - imposé entre chaque patient, enrage de la bêtise de ce corbeau.
Dimanche 29 mars 2020 – "La solidarité ne s'instrumentalise pas", dit la France à la Chine et la Russie :
"C'est parfois plus simple de faire de la propagande, des belles images et parfois d'instrumentaliser ce qui se passe", a déclaré la secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Amélie de Montchalin, évoquant "la Chine, de la Russie qui mettent en scène des choses".
La Chine et la Russie ne doivent pas "instrumentaliser" l'aide qu'elles apportent à d'autres dans la crise sanitaire du Covid-19, a déclaré dimanche une ministre française, déplorant des mises "en scène" à des fins de "propagande".
"La solidarité, ça ne s'instrumentalise pas", a lancé la secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Amélie de Montchalin dans l'émission "Questions politiques" de la radio France Inter, du journal Le Monde et de France Télévisions. "C'est parfois plus simple de faire de la propagande, des belles images et parfois d'instrumentaliser ce qui se passe", a-t-elle relevé. "Je vous parle de la Chine, de la Russie qui mettent en scène des choses", a-t-elle souligné.
Dimanche 29 mars 2020 – Coronavirus : Nouveau transfert de patients en TGV :
Les deux TGV médicalisés partis dimanche matin du Grand Est pour évacuer 36 malades du Covid-19 vers la Nouvelle-Aquitaine sont arrivés en milieu d'après-midi, l'un à Poitiers et l'autre à Bordeaux, ont constaté des journalistes de l'AFP. Ces évacuations, les plus importantes jamais conduites depuis le début de l'épidémie en France, visaient à désengorger les hôpitaux du Grand Est, l'une des régions les plus lourdement touchées par l'épidémie qui comptait samedi 3.777 personnes hospitalisées, dont 786 en réanimation, et 757 décès.
Les deux TGV avaient quitté quasi simultanément vers 10H45 les gares de Mulhouse et de Nancy avec 36 malades à leur bord. L'embarquement de ces patients en réanimation avait débuté aux premières heures du jour dans les deux gares où des norias d'ambulances se sont succédé. Puis, des dizaines de membres du personnel soignant ont hissé à bout de bras les civières dans les trains, protégés de pied en cap par des combinaisons, des sur-blouses, des masques et des charlottes.
A bord des TGV, - baptisés "Chardon 2" et "Chardon 3" et aménagés en hôpital roulant-, quatre patients étaient installés dans chaque voiture avec pour chacune d'entre elles un anesthésiste-réanimateur ou un urgentiste senior, un interne, une infirmière anesthésiste, trois infirmières et éventuellement un logisticien, a indiqué à l'AFP le ministère des Solidarités et de la Santé. Il s'agit de patients, positifs au coronavirus, atteints d'un "syndrome de détresse respiratoire modéré à sévère, (...) qui ne sont pas dans la phase la plus aiguë, qui viennent juste d'arriver en réanimation" et sont âgés de "60 ans en moyenne voire un peu moins", a précisé le Dr Lionel Lamhaut, du Samu de Paris, qui coordonnait les opérations à Nancy.
Dimanche 29 mars 2020 – Coronavirus : chômage partiel demandé pour 2,2 millions de salariés :
Le recours au dispositif du chômage partiel avait été demandé vendredi soir par 220.000 entreprises pour 2,2 millions de salariés au total, a annoncé la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, dimanche au «Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI». «A la date de vendredi soir, nous avions 220.000 entreprises qui avaient demandé le chômage partiel pour tout ou partie de leurs salariés. C'est 65.000 de plus que la veille», a indiqué Mme Pénicaud.
Ces demandes concernaient «2,2 millions de salariés» vendredi soir, soit «600.000 de plus» que jeudi, a-t-elle ajouté. «On est à plusieurs milliers de demandes par minute», a-t-elle dit. «Les principaux domaines» concernés sont «l'industrie, l'hébergement et restauration, la construction et le commerce non alimentaire», comme «les garages, qui sont très touchés en ce moment», a précisé la ministre.
«Le but du chômage partiel, qu'on utilise massivement, c'est d'éviter les licenciements. Mon premier objectif, c'est qu'on évite les licenciements», afin d'«éviter la casse sociale et aussi permettre aux entreprises, demain, de repartir avec leurs compétences», a-t-elle souligné. Ce dispositif «remplit son objectif puisqu'on a très peu d'augmentation pour l'instant - j'espère que ça va durer - du chômage».
Dimanche 29 mars 2020 – Coronavirus: les élèves des écoles de police et de gendarmerie en renfort de leurs aînés :
Face à l’épidémie qui ronge leurs effectifs depuis plus de 15 jours, les forces de l’ordre mobilisent leurs plus jeunes bataillons sur le point de finir leur formation. Dans la police, où l’on comptait vendredi plus de 250 contaminés et au moins 10.000 confinés, près de 1500 élèves gardiens de la paix renforcent les effectifs.
«Ceux de la 253e promotion, qui devaient sortir le 29 mai, restent affectés jusqu’à nouvel ordre dans le lieu où ils effectuaient leur dernier stage», précise-t-on à la direction générale qui fait aussi appel aux recrues de la 254e, entrées en septembre 2019. Habilités à porter une arme sur la voie publique et ayant les mêmes prérogatives que leurs aînés, hormis celle de faire des PV d’interpellations, ils patrouillent aux côtés des titulaires et reçoivent les appels au 17 (police-secours). Lesquels ont bondi de plus de 100% par endroits, en raison des demandes de renseignements de confinés inquiets.
Dimanche 29 mars 2020 – Coronavirus : cinq évacuations de patients par hélicoptère militaire depuis samedi :
Un hélicoptère de l'armée française a de nouveau transféré dimanche deux malades du coronavirus de Metz vers un hôpital en Allemagne, portant à cinq le nombre d'évacuations depuis l'est de la France par des hélicoptères militaires ce week-end, a-t-on appris de sources concordantes. Deux patients ont été installés par des équipes de soignants en blouses ou combinaisons blanches dans un NH90 Caïman, posé sur un parking, en contrebas du centre hospitalier régional (CHR) de Metz, ont constaté des journalistes de l'AFP.
L'appareil, du 1er régiment d'hélicoptères de combat de Phalsbourg (Moselle), a décollé à 13H45 pour rejoindre l'hôpital d'Essen (ouest de l'Allemagne). Une première évacuation avait déjà été effectuée dans les mêmes conditions la veille. Selon le CHR de Metz, d'autres transferts seront "fort probablement" organisés par des moyens militaires dans les prochains jours. "Les NH90 continuent leurs rotations entre les hôpitaux du Grand Est et des zones moins touchées par le #Covid19. Ce matin, c'est en direction de Grenoble que deux patients en réanimation ont été évacués", a twitté l'état-major des Armées. Selon son porte-parole, le colonel Frédéric Barbry, l'appareil était en provenance de Besançon.
Dimanche 29 mars 2020 – Onze ans après le H1N1, Roselyne Bachelot se voit réhabilitée :
Hier détestée, aujourd’hui adorée. D’une épidémie à l’autre, de la grippe A au coronavirus, Roselyne Bachelot a changé de statut. «Je suis au cœur de l’actualité…», sourit-elle sans vouloir pour autant céder à quelque forme de satisfaction ni au «sentiment que les Allemands appellent “schadenfreude”, qu’on pourrait traduire par joie maligne».
Moquée hier pour l’application du principe de prévention, avec des stocks de masques et des millions de vaccins commandés, l’ex-ministre de la Santé est aujourd’hui érigée en modèle à suivre en temps de crise. Les messages d’excuses et de remerciements lui arrivent en nombre. Politiques, proches, anonymes… tous font leur mea culpa. «Je me souviens en 2009, alors qu’avec Manuel Valls, la ville d’Évry s’était mobilisée pour répondre aux consignes de Roselyne Bachelot, je m’étais quelque peu gaussé d’elle», a été parmi les premiers à réagir Francis Chouat, député de l’Essonne ex-PS et apparenté LREM.