Lundi 20 janvier 2020 - La CFDT à nouveau prise pour cible :
Une intrusion et une coupure d'électricité pour dénoncer la position de la CFDT sur la réforme des retraites. Lundi, selon l'AFP, «une quinzaine de personnes encagoulées» ont coupé l'alimentation électrique au siège de la confédération. L'action hostile a été revendiquée par la CGT Energie d'Île-de-France. Dans un communiqué, publié notamment sur Facebook, le syndicat indique : «Berger négocie la couleur et la forme de nos futures chaînes et celles de nos enfants, sans jamais avoir participé à la grève reconductible contre la retraite à points. Ce matin, lundi 20 janvier 2020, le siège confédéral de la CFDT à Paris a perdu l'électricité et c'est la collaboration de classe qui a été plongée dans l'obscurité.»
Dans un communiqué de presse, la CFDT indique avoir «une nouvelle fois» été «victime d’une intrusion ce lundi matin». «Une quinzaine d’individus cagoulés se sont introduits dans le bâtiment dans le but de couper l’électricité générale. Cette nouvelle attaque, revendiquée sur les réseaux sociaux par plusieurs syndicats CGT énergie, est inacceptable. La CFDT poursuivra son combat pour plus de justice sociale et de solidarité entre les travailleurs sans jamais se laisser dicter ses positions par des actes de violence ou d’intimidation», est-il indiqué dans ce texte.
Lundi 20 janvier 2020 - Présidentielle 2022 : Dupont-Aignan veut une "primaire" à droite de la droite :
L'ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle en 2017 Nicolas Dupont-Aignan a appelé lundi à l'organisation en 2021 d'une "grande primaire" dans le camp de la droite conservatrice, souverainiste et de l'extrême droite pour la présidentielle de 2022. "Je lance aujourd'hui un appel à toutes les personnalités politiques de l'opposition républicaine et patriote pour organiser en 2021 une grande primaire pour la France", a déclaré le président de Debout la France lors de ses vœux à la presse.
L'ancien allié de Marine Le Pen invite à cette primaire la présidente du Rassemblement national, les partisans d’une sortie de la France de l'Union européenne Florian Philippot et François Asselineau, et les Républicains qui "ne rejoindront jamais Emmanuel Macron", tels que les députés LR Julien Aubert et Guillaume Larrivé et le patron du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau. Il y convie aussi des personnalités de la société civile comme le polémiste Éric Zemmour, proche de l'ancienne députée FN (devenu RN) Marion Maréchal, le général Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major, et la journaliste Natacha Polony.
Cet homme est un doux rêveur !...
Lundi 20 janvier 2020 - Netflix, Coca Cola, MSC... A Versailles, ils multiplient les promesses :
A la veille du forum de Davos, la troisième édition du sommet «Choose France» a eu lieu à Versailles lundi, en présence de plus de 150 chefs d'entreprises étrangères.
Quatre milliards d’euros, voire même huit milliards si l’armateur italo-suisse MSC confirme des commandes de paquebots supplémentaires aux chantiers de l’Atlantique pour lesquelles des protocoles d’accord ont été signés aujourd’hui. La moisson des promesses d’investissements d’entreprises étrangères en France pour cette édition du sommet Choose France, organisée pour la troisième année consécutive à la veille du sommet de Davos, a été bonne. La première édition avait cumulé trois milliards d’euros de promesses et la deuxième, l’an dernier, quatre milliards.
Plus de 180 P-DG, dont 150 chefs d’entreprise étrangers et une trentaine de Français, ont passé leur après-midi à Versailles. Pour les accueillir, pas moins de 19 ministres ainsi que le Premier ministre et le président de la République, qui devait les rejoindre avant le dîner. Au total, quelque 400 réunions en bilatérales étaient prévues. Plusieurs de ces grands patrons étaient venus avec des annonces dans leurs bagages. Outre MSC, Netflix a profité de la venue du P-DG Reed Hastings pour inaugurer ses bureaux parisiens et annoncer une vingtaine de projets de production de séries et de films en France pour l’année 2020. Coca Cola a dévoilé sa décision d’investir, avec son embouteilleur, un milliard d’euros sur cinq ans dans le pays pour développer son réseau de production et de distribution, ou lancer de nouveaux produits. L’usine pharmaceutique d’AstraZeneca à Dunkerque va, elle, s’agrandir (plus de 200 millions d’euros). Emmanuel Macron l’a visitée lundi matin avant de se rendre à Versailles.
Lundi 20 janvier 2020 - Donald Trump "n'a rien fait de mal", assurent ses avocats :
Les avocats de Donald Trump ont appelé lundi le Sénat américain à «acquitter immédiatement» le président des Etats-Unis, à la veille de l'ouverture des débats à son procès historique en destitution. Le milliardaire républicain, qui n'est pas personnellement appelé à comparaître, devait lui s'envoler dans la soirée pour Davos, en Suisse, où il pourra se montrer au travail avec l'élite économique mondiale au moment où les sénateurs auront son destin en main.
Lundi, il a de nouveau accusé sur Twitter les démocrates d'avoir fait preuve de «ZERO impartialité» dans l'enquête de la Chambre des représentants, où ils sont majoritaires. Cette enquête a abouti en décembre, avec les seules voix démocrates, à la mise en accusation pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès du 45e président des Etats-Unis -le troisième seulement à subir l'affront d'un procès en destitution, après Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1999.
Donald Trump est accusé d'avoir demandé à l'Ukraine d'enquêter sur son potentiel adversaire à la présidentielle américaine de novembre, Joe Biden. Et d'avoir fait pression sur Kiev en conditionnant notamment une aide militaire cruciale à l'annonce d'une telle enquête.
Lundi 20 janvier 2020 - Le virus en provenance de Chine serait transmissible entre humains :
Le coronavirus qui s'est répandu à partir d'un marché de la ville de Wuhan, en Chine, est transmissible entre humains, selon un expert chinois cité lundi par l'AFP. Zhong Nanshan s'est exprimé à la télévision d'Etat CCTV. Scientifique membre de la Commission nationale de la santé, il indiqué que la contagion entre personnes était «avérée». Selon l'AFP, ce chercheur avait contribué à évaluer l'impact de l'épidémie du Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), qui avait tué 774 malades sur 8096 cas en 2002-2003, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour l'heure, 218 cas du nouveau coronavirus ont été répertoriés, dont trois mortels. Lundi, un cas -une femme de 56 ans- a été identifié à Shanghai. Dimanche, le virus avait été détecté en Corée du Sud, chez une femme de 35 ans qui arrivait de Wuhan. C'est de cette ville du centre de la Chine que la maladie s'est répandue. Le nombre de cas a fortement augmenté ces derniers jours, avec 140 nouveaux malades identifiés. Neuf patients sont dans un état critique, souligne l'AFP.
Le président chinois Xi Jinping est sorti de son silence, exigeant que «la propagation de l'épidémie soit résolument enrayée». Aux yeux de Xi Jinping, il est «absolument crucial de faire un bon travail en matière de prévention et de contrôle épidémiologiques».
Alors qu'approchent les festivités du Nouvel An chinois, des centaines de millions de personnes doivent se déplacer d'ici à samedi, augmentant les risques d'une large propagation du virus. Dans un éditorial, le quotidien chinois «Global Times», qui suit la même ligne que le «Quotidien du Peuple» contrôlé par le pouvoir mais publie en anglais, appelle à la «vigilance» face au virus. «Le gouvernement et l'opinion publique doivent entendre les conclusions des experts de la lutte contre les épidémies», écrit le journal, qui entend toutefois écarter les suspicions qui pèsent sur le gouvernement chinois : «Certains soupçonnent le gouvernement de n'avoir pas révélé à temps toutes les informations utiles, comme à l'occasion du développement de l'épidémie de Sras en 2003. (...) Mais cette situation n'est pas celle des débuts du Sras.»
Lundi 20 janvier 2020 - Pendant ce temps en Australie...pluies de grêle et tempête de sable monstreuses :
Des orages accompagnés de grêlons se sont abattus lundi sur certaines régions de l'est de l'Australie après des tempêtes de sable et de poussière "apocalyptiques" sur d'autres zones déjà sinistrées par les incendies qui ravagent le pays depuis plusieurs mois. Canberra a été lundi le théâtre d'une violente averse de grêle qui a arraché des branches d'arbres.
Les services d'urgence ont demandé aux gens de mettre leurs voitures à l'abri et de ne pas les laisser sous les arbres ou les lignes électriques.
Le Bureau de météorologie a exhorté les habitants de la Nouvelle-Galles du Sud, y compris ceux de Sydney, à se préparer à l'arrivée de la tempête. "De violents orages risquent de faire des dégâts, de générer des vents destructeurs, peut-être d'énormes grêlons et de fortes précipitations susceptibles d'entraîner des crues soudaines dans les prochaines heures", a indiqué le Bureau.
Lundi 20 janvier 2020 - Un navire de la Première Guerre mondiale sort des profondeurs :
C’est un vestige de la Première Guerre mondiale qui a fait son apparition sur une plage des Cornouailles. Les restes d’un navire allemand ont été mis au jour à marée basse après que de violentes tempêtes se sont déferlées sur ce comté situé à l’extrême sud-ouest de l’Angleterre. D’après le journal local Cornwall Live, il s’agirait du voilier SV Carl, construit dans la ville anglaise de Maryport en 1883 puis mis en fourrière au début de la guerre en 1914, car il était immatriculé à Hambourg et se trouvait à Cardiff au moment des hostilités.
C’est lors de son remorquage en 1917 que le navire s’est échoué alors qu’il devait rejoindre Londres pour être mis au rebut. 102 ans plus tard, des morceaux du SV Carl sont sortis du sable à Booby's Bay. Les hivers, lorsque dame nature se déchaîne sur cette plage, l’épave se révèle au grand jour jusqu’à ce que le sable ne la recouvre à nouveau. D’après le Daily Mail, les habitants disent qu'ils voient, chaque année, des parties exposées lors des tempêtes. Avec un littoral s'étendant sur environ 400 kilomètres, on estime qu'il y a eu plus de 6 000 navires échoués au large des côtes des Cornouailles.
Mardi 21 janvier 2020 - Bernard Tapie fera son retour sur scène début mai :
C’est avec la voix éraillée -un effet de son nouveau traitement contre le cancer– que Bernard Tapie est intervenu lundi soir sur BFMTV pendant plus d’une heure. L’ex-homme d’affaires réagissait point par point à un documentaire que lui consacrait la chaîne ce soir-là et qu'il n'a visiblement pas apprécié. L’occasion aussi pour Bernard Tapie de donner des nouvelles de ses projets et de sa santé, alors qu’il lutte contre un double cancer depuis plus de deux ans.
«Ça va», «ça suit son cours», répond-t-il quand on lui demande des nouvelles de sa santé. Il confie avoir arrêté les soins depuis juillet, sur les conseils de ses médecins. Six mois sans traitement qui lui ont valu d’autres métastases au poumon ou dans le cou. «Ça galope », explique-t-il confiant qu’il est désormais «en cours d’expérimentation». «Je suis un cobaye. Il y a trois stades, j’en suis au deuxième. Quand le troisième réunit des résultats suffisants, le produit arrive sur le marché», explique-t-il à Bruce Toussaint.
L’éternel battant, qui est revenu au cours de cette longue interview sur sa carrière politique, ses affaires judiciaires, ses exploits sportifs ou encore son séjour en prison, confie tenir grâce à ses projets au théâtre. Il projette en effet de remonter sur scène. Le rendez-vous est pris le 9 mai, au théâtre des Folies Bergères à Paris.«Je connaissais bien Johnny et il a gagné plus d’un an grâce à ses concerts (La tournée des Vieilles Canailles, Ndlr). Personne ne comprenait comment», explique-t-il.
Mardi 21 janvier 2020 - Incendies en Australie :
bilan catastrophique pour les animaux et les plantes : Les feux en Australie ont brûlé plus de la moitié de l'habitat connu de 100 plantes et animaux menacés, dont 32 espèces en danger critique d'extinction, a annoncé lundi le gouvernement. Plus d'un milliard d'animaux ont péri dans la vague sans précédent d'incendies qui a ravagé l'est et le sud de l'île pendant des mois, brûlant une étendue plus grande que celle du Portugal. Un bilan précis pour la faune et la flore ne sera établi que dans plusieurs semaines, car il reste des feux et certaines zones brûlées sont encore trop dangereuses à explorer, selon les autorités.
Mais le ministère de l'Environnement et de l'Energie a d'ores et déjà publié une liste préliminaire des espèces menacées de plantes, animaux et insectes qui ont perdu plus de 10% de leur habitat répertorié. Plus de 80% des habitats connus ou probables de 49 espèces ont subi les flammes, tandis que 65 autres espèces ont vu 50 à 80% de leurs aires de peuplement affectées. «Certaines espèces sont plus vulnérables au feu que d'autres et certaines zones ont été plus gravement brûlées que d'autres, donc une analyse plus approfondie sera nécessaire avant de pouvoir évaluer pleinement l'incidence des incendies sur le terrain», a déclaré Sally Box, commissaire aux Espèces menacées.
Mardi 21 janvier 2020 - Le Pen contre l'idée d'une "primaire" à droite de la droite, proposée par Dupont-Aignan :
Marine Le Pen a opposé mardi une fin de non-recevoir à la proposition de Nicolas Dupont-Aignan d'organiser une primaire à la droite de la droite en vue de la présidentielle, tout en souhaitant "travailler ensemble" en vue de cette échéance. Le président de Debout la France, qui avait rallié Marine Le Pen au second tour de la présidentielle en 2017, "avait dit sur les primaires il y a deux ans ce que je pense moi-même en réalité: la primaire c'est le premier tour de l'élection présidentielle", a fait valoir sur Radio Classique la présidente du Rassemblement national, qui s'est dite "étonnée du revirement" de son ancien allié sur ce sujet.
Nicolas Dupont-Aignan "avait aussi dit que la primaire c'est un dîner de cons donc je suis un peu dubitative sur l'invitation", a ajouté en riant Marine Le Pen, qui doit déjeuner mardi midi avec Nicolas Dupont-Aignan. "Il faut être sérieux, on n'est pas dans un jeu de téléréalité. Nous sommes dans la préparation d'une élection qui est fondamentale (...). Commençons à travailler ensemble avec ceux qui ont envie de participer à cela", a poursuivi la finaliste de la présidentielle 2017. "Il faut qu'on commence à travailler le fond ensemble, commencer à rassembler aujourd'hui".
Mardi 21 janvier 2020 - Retraites : la CGT a coupé le courant à Orly et Rungis :
La CGT Energie a revendiqué une importante coupure de courant sur la zone d'Orly et de Rungis tôt mardi matin, "dans le but de cibler l'économie et de montrer la mobilisation contre la réforme des retraites", a indiqué à l'AFP le secrétaire général de la FNME CGT.
"L'objectif est de monter d'un cran depuis la mobilisation du 9 janvier, et d'aller crescendo jusqu'au 24 janvier" date de la présentation du projet au conseil des ministres, a expliqué Sébastien Menesplier. "La lutte ne s'affaiblit pas dans le secteur de l'énergie, nous recensons 30.000 grévistes, contre 60.000 au plus fort de la mobilisation le 5 et le 9 décembre", a-t-il assuré. "Nous assumons les coupures et leurs conséquences, les plaintes de la direction d'Enedis", a-t-il ajouté. La coupure a affecté la navette OrlyVal mais "pas la tour de contrôle d'Orly" assure M. Menesplier. Plusieurs communes (Orly, Rungis, Thiais, Wissous, Antony...) ont été touchées. Pour sa part, Enedis a indiqué à l'AFP avoir "eu connaissance de cette coupure un peu avant 6H00 du matin".
Mardi 21 janvier 2020 - L'arrivée digne de James Bond de Donald Trump à Davos :
Loin de son procès en destitution qui débute ce mardi devant le Sénat, à Washington - en son absence -, Donald Trump a atterri ce lundi à Davos, en Suisse, pour participer au Forum économique mondial - sa deuxième participation à ce sommet après 2018. Le président des Etats-Unis n'a pas manqué son arrivée - un impressionnant ballet d'hélicoptères accompagnait l'hélicoptère Marine One - alors que les snipers veillaient au grain.
Bien sûr, Donald Trump n'a pas manqué de mentionner son arrivée sur Twitter, proclamant que «nous (Les Etats-Unis) sommes maintenant les NUMERO UN de l'univers et expliquant qu'il allait ramener des centaines de millions de dollars aux Etats-Unis».
Donald Trump délivrera un discours très attendu devant l'élite politique et économique mondiale, avant une série d'entretiens bilatéraux avec notamment le président irakien, la présidente de la Commission européenne et le Premier ministre pakistanais.
Mardi 21 janvier 2020 - A Davos, Donald Trump s'attaque aux prophètes de malheur devant Greta Thunberg :
La passe d'armes était annoncée et elle a eu lieu, par discours interposés: le président américain Donald Trump a fustigé mardi à Davos les "prophètes de malheur" du climat, sous les yeux de la jeune militante Greta Thunberg. "Nous devons rejeter les éternels prophètes de malheur et leurs prédictions d'apocalypse", a martelé Donald Trump devant l'élite économique et politique du globe, réunie dans la douillette station de ski des Grisons (Suisse) au premier jour du 50e Forum économique mondial (WEF).
Devant le président américain ouvertement climato-sceptique, un auditoire de grands patrons et de responsables politiques mais aussi la jeune militante suédoise, invitée pour la seconde année consécutive à Davos. Greta Thunberg doit d'ailleurs ouvrir dans l'après-midi une session au titre sans équivoque: "Eviter l'apocalypse climatique". Quelques heures plus tôt, elle avait rappelé à l'ordre les grands patrons et autres responsables politiques: "Le climat et l'environnement sont un sujet d'actualité aujourd'hui", mais "en pratique, rien n'a été fait (...) les émissions de CO2 n'ont pas diminué", avait-elle martelé.
Donald Trump, lui, dans un discours clairement destiné à son électorat, a vanté l'abondante production d'hydrocarbures et l'indépendance énergétique des Etats-Unis, mais sans jamais évoquer les énergies renouvelables.
Mardi 21 janvier 2020 - Un loup filmé près d’un petit village en Charente :
Un grand canidé a été aperçu, lundi en Charente, et authentifié comme un loup, première apparition de l'animal dans ce département depuis près d'un siècle, selon l'Office français de la biodiversité, pour qui cette présence d'individus "dispersés" n'a rien d'étonnant.
L'animal a été filmé et pris en photo lundi matin, trottant sur la route et une parcelle agricole près de Gurat, dans le sud-est de la Charente, à la limite de la Dordogne, et authentifié comme spécimen de loup gris (canis lupus lupus) par les agents spécialisés de l'OFB, ont indiqué mardi l'Office et la préfecture de Charente.
Depuis l'éradication du loup en France dans les années 30, et sa réapparition naturelle au début des années 1990, via l'Italie et les Alpes du Sud, c'est le premier signalement de loup en Charente. En Nouvelle Aquitaine, sa présence est "occasionnelle" et "a été avérée en Dordogne en 2015, dans les Pyrénées-Atlantiques en 2018 et 2019, et récemment mi-novembre, dans le sud-ouest de la Charente-Maritme, rappelle l'OFB.
Mardi 21 janvier 2020 - Nicolas Sarkozy s'inquiète des "scènes de violence" de ces derniers mois :
Nicolas Sarkozy s'est inquiété lundi des "scènes de violence" qui "abiment" la République et a plaidé pour la "concorde", lors d'un rare discours à Romorantin où un millier de personnes étaient venues l'applaudir. "La République française ce n'est pas les scènes de violence auxquelles nous assistons depuis des mois", a-t-il lancé lors d'une cérémonie de voeux du numéro 2 des Républicains, Guillaume Peltier.
Devant des spectateurs arrivés pour certains plus d'une heure en avance dans la commune du Loir-et-Cher, il a averti: "Ce qui ne s'exprime plus dans le cadre républicain tourne nécessairement au soulèvement partisan et à la violence sociale". Avant de vilipender "ceux qui abiment" l'idée de République "en essayant d'allumer partout des feux de haine et de discorde". L'ancien chef de l'Etat s'est également dit "inquiet de voir l'indifférence" gagner du terrain ainsi que "l'abstention, l'antiparlementarisme et la haine de l'autre", ces "quatre cavaliers de l'apocalypse républicaine" qui "sont toujours annonciateurs en France des pires troubles politiques".
Rejetant la "tyrannie des minorités", il a jugé que "l'identité de la nation doit l'emporter sur les mémoires identitaires". "Le communautarisme et l'esprit de clan sont nuisibles à la France et dire cela, c'est aimer la France", a-t-il lancé sous les applaudissements.
Mardi 21 janvier 2020 - Avant les primaires démocrates, Hillary Clinton flingue Bernie Sanders :
A moins d'un mois des primaires démocrates dans l'Iowa, Hillary Clinton sort de sa réserve. Dans un grand entretien au «Hollywood Reporter», l'ancienne secrétaire d'Etat revient sur un documentaire, «Hillary», qui sera prochainement diffusé sur le service de streaming Hulu. Si elle ne se prononce pour aucun des candidats en lice, elle ne se prive pas de critiquer Bernie Sanders, l'un des favoris, avec des mots très durs. Dans le film, elle déclare : «Il a été au congrès pendant des années. Personne ne l'apprécie, personne ne veut travailler avec lui, il n'a rien accompli. C'était un politicien de carrière. Tout ça, ce sont des balivernes et je suis triste que les gens se soient laissés prendre.» Un propos sans ambiguïté qu'elle assume auprès du «Hollywood Reporter».
Elle refuse de dire si, malgré cette critique, elle soutiendra Sanders face à Trump s'il remporte la primaire de 2020. «Je n'en suis pas encore là», balaie-t-elle, avant de détailler ses reproches : «Ce n'est pas seulement lui, il y a une culture autour de lui. Son équipe. Ses soutiens. Ses "Bernie Bros" sur Internet qui passent leur temps à attaquer les autres candidats, en particulier les femmes. Et j'espère vraiment que les gens font attention à ça parce que c'est inquiétant que [Bernie Sanders] ait laissé s'installer cette culture -il ne l'a pas pas seulement laissé s'installer, il semble vraiment la soutenir», dénonce Hillary Clinton.
La candidate malheureuse à la présidentielle de 2016 voit dans les tensions entre Bernie Sanders et Elizabeth Warren, les deux candidats les plus à gauche, une résurgence des critiques formulées contre elle il y a quatre ans. Warren accuse Sanders de lui avoir confié qu'il ne croyait pas possible la victoire d'une femme. Sanders nie avoir tenu de tels propos. Pour Hillary Clinton, pas de doute : Bernie Sanders est bien adepte d'une forme de sexisme, même si elle ne prononce pas le mot. «Ça fait partie d'un motif récurrent. Si ça ne s'était produit qu'une fois, vous pourriez vous dire : "Ok, ça va". Mais il a dit que je n'étais pas qualifiée. J'avais bien plus d'expérience que lui, et j'avais accompli bien plus que lui, et pourtant, telle était son attaque contre moi.»