20 octobre 2017 - Marine Le Pen fait un flop sur France 2 :
Jeudi soir sur France 2, Marine Le Pen a été suivie par 1,74 million de téléspectateurs, soit l'une des pires audiences de «L'Emission politique».
Marine Le Pen, très discrète depuis l'élection présidentielle, faisait son grand retour jeudi soir dans «L’Emission politique» sur France 2. Mais la leader frontiste a été peu suivie. France 2 se place ainsi quatrième des audiences avec 1,74 million de téléspectateurs soit 7,7% de PDA, précise «Puremédias».
L'ex-candidate à la présidentielle réalise là l'une des plus mauvaises audiences de l'émission, à l'antenne depuis septembre 2016. En décembre 2016, Benoît Hamon avait séduit 1,72 millions de téléspectateurs, tandis que Bruno Le Maire, en octobre de la même année, avait été suivi par 1,84 millions de curieux. Arnaud Montebourg (1,93 millions, en septembre 2016) et Manuel Valls (1,90 millions, en janvier 2017) sont également dans le bas du tableau.
La dernière fois qu'elle était invitée, en février 2017, au coeur de la campagne présidentielle, Marine Le Pen avait toutefois été suivie par 3,48 millions de téléspectateurs.
A titre de comparaison, en septembre, pour le premier numéro de rentrée de l'émission, 3,2 millions de téléspectateurs avaient suivi la prestation du premier ministre Edouard Philippe.
20 octobre 2017 - Donald Trump et les fake news : les Américains le croient :
Selon un sondage publié par Politico, 46% des personnes interrogées aux Etats-Unis pensent que les médias inventent bien de fausses informations à propos du président américain Donald Trump.
Un sondage alarmant pour les médias. Mercredi, Politico a publié une étude réalisée avec Morning Poll révélant que 46% des personnes sondées pensent que les médias inventent bien de fausses informations à propos du président américain Donald Trump. Seul 37% de l'échantillon interrogé est persuadé du contraire et 17% des personnes interrogées ne sont pas décidées. Parmi les républicains, les chiffres sont encore plus impressionnants : 76% des électeurs du Grand Old Party croient à la fabrication d'informations pour nuire à l'administration Trump -ça monte à 85% parmi les soutiens de l'administration Trump-, contre 11% de personnes convaincues du contraire. Naturellement, c'est l'inverse chez les électeurs démocrates : 20% croient aux fausses informations contre 65%.
L'étude a conforté le président américain dans sa chasse aux «fake news», ces médias dont il estime qu'ils se sont ligués contre lui notamment en rapportant de fausses informations. Il a écrit sur son compte Twitter, qu'il utilise comme un canal de communication pour contourner les médias «traditionnels» : «"46% des Américains pensent que les médias inventent des informations à propos de Trump et son administration". @FoxNews C'est en réalité bien pire que ça!» Il a cité la chaîne de télévision conservatrice Fox News, qu'il a l'habitude de regarder et d'où il pioche de nombreuses informations ensuite partagées avec ses plus de 40 millions d'abonnés.
20 octobre 2017 - Barack Obama de retour sur la scène politique :
L'ancien président Barack Obama a fait sa première apparition officiellement politique : il a assisté aux meetings de deux candidats démocrates dans le New Jersey et en Virginie.
Barack Obama est de retour en terrain connu. L'ancien président américain a assisté, jeudi, aux meetings de deux candidats démocrates : celui de Jim Murphy à Newark, dans le New Jersey, puis celui de Ralph Northam à Richmond, en Virginie. Deux Etats où la victoire est cruciale pour les démocrates, à un an des élections de mi-mandat de 2018, qui leur permettrait peut-être d'empêcher Donald Trump de faire voter son programme -bien que pour l'instant, les discordes entre républicains ont bloqué le remplacement de l'Obamacare.
Dans le New Jersey, où Jim Murphy brigue le poste de gouverneur, le démocrate a déclaré : «La politique actuelle... on croyait en avoir fini il y a longtemps... Les gens ont 50 ans de retard ! On est au 21e siècle, pas au 19e...» Face au public du second démocrate, lui aussi candidat au poste de gouverneur, Barack Obama a appelé à «envoyer un message résonnant dans tout ce beau pays et dans le monde». Puis, dans une allusion à peine voilée à son successeur : «Si pour remporter une campagne on doit diviser la population, alors on ne sera pas capable de la gouverner. Notre valeur est au plus haut non pas quand nous rabaissons les gens mais quand nous essayons d'élever tout le monde ensemble.» Une phrase prononcée en écho de celle de sa femme Michelle Obama, martelée durant la campagne présidentielle : «Quand ils s'enfoncent, nous nous élevons» («Whenthey go low, we go high»).
20 octobre 2017 - Hamon attaque Hulot : "A quoi sers-tu?"
Alors qu'un plan social menace 345 postes chez GE Hydro/Alstom à Grenoble, Benoît Hamon a interpellé le ministre de la Transition écologique.
Benoît Hamon, ancien candidat socialiste à la présidentielle avec le soutien des écologistes, a interpellé Nicolas Hulot vendredi à Grenoble à propos du plan social chez GE Hydro/Alstom, dossier sur lequel le ministre de la Transition écologique est resté muet. «Je veux m'adresser très simplement à Nicolas Hulot: sur ce dossier, à quoi sers-tu? A quoi sers-tu si dans les faits c'est Bercy qui parle, si (...) les choix qui sont faits c'est un meccano industriel qui remet en cause l'évolution du mix énergétique?», a déclaré M. Hamon devant des salariés.
Le site grenoblois de conception et fabrication de turbines de pointe pour barrages est menacé de perdre 345 de ses 800 postes, à l'issue du plan social qui s'achève légalement le 19 novembre. «Un ministre de l'Écologie pour ne pas faire d'écologie, ça ne sert à rien!», a poursuivi l'ancien responsable socialiste qui était au gouvernement au moment du rachat de Alstom Energies par le conglomérat américain General Electric en 2014.
Si Nicolas Hulot «ne voit pas qu'il dispose d'une carte évidente (...) qui est celle de faire un peu de politique, d'utiliser du rapport de force, de mettre son image au service d'une cause comme la vôtre et pas simplement que Macron utilise la marque "Hulot" pour faire croire qu'il y a de l'écologie à ce gouvernement, qu'il bouge sur ce dossier!», a insisté Benoît Hamon.
20 octobre 2017 - Emmanuel Macron envisage de commémorer les 50 ans de mai 68 :
Emmanuel Macron envisage l'an prochain de commémorer les événements qui ont eu lieu en mai 68 en France et dans le monde, "le temps des utopies et des désillusions", a indiqué son entourage, confirmant une information du journal "L'Opinion". L'Elysée souhaite "réfléchir sur ce moment et en tirer des leçons qui ne soient pas 'anti' ou 'pro' mais tiennent compte de ces événements dans les mentalités actuelles", ajoute-t-on de même source, "car 68 fut le temps des utopies et des désillusions et nous n'avons plus vraiment d'utopies et vécu trop de désillusions". Emmanuel Macron, né 9 ans après 68, peut y revenir "sans dogmes ni préjugés", selon la même source.
Le chef de l'Etat prendrait ainsi le contre-pied de Nicolas Sarkozy qui avait appelé pendant sa campagne électorale en 2007 à "liquider une bonne fois pour toutes l'héritage de mai 68", qui selon lui avait imposé un "relativisme intellectuel et moral" et détruit les valeurs morales et la hiérarchie, notamment à l'école. En revanche, François Hollande pendant sa campagne fin 2011 avait défendu le mouvement, qui selon lui exprimait "les aspirations de la jeunesse" qui "déjà en ce temps-là croyait qu'un autre monde était possible".
21 octobre 2017 - Kaboul : le sang et la colère dans la mosquée visée par l’EI :
Devant la mosquée chiite de l'ouest de Kaboul dévastée vendredi soir par un attentat du groupe jihadiste Etat islamique qui a provoqué la mort d'au moins 56 fidèles en prière, les habitants et les proches viennent aux nouvelles samedi et une nouvelle fois condamnent l’impéritie du gouvernement afghan. Le lieu reste empreint d'une forte odeur de sang séché et de corps déchiquetés. Les murs maculés sont éclaboussés de sang jusqu'à plus de deux mètres de hauteur, les vitres brisées, les tapis rouges jonchés d'éclats, de vêtements, de chaussures.
Cinquante personnes au moins ont été blessées dans cette opération revendiquée samedi matin par l'EI qui précise, s'il en était besoin, que l'assaillant, un «Turkmène», a «fait exploser sa ceinture au milieu de la foule». L'homme, qui a pu entrer déguisé en femme, selon un responsable de quartier, a d'abord ouvert le feu sur l'assemblée avant de se faire exploser, quand la prière du soir touchait à sa fin. Selon un témoin direct de la scène, «il portait des grenades tout autour de la taille».
21 octobre 2017 - L’Académie mobilise les écrivains contre l’illettrisme :
18 ans après la création de son association Lire et Faire lire, Alexandre Jardin reçoit le soutien du ministre de l’Education et de la plus prestigieuse des institutions.
Le 12 octobre, dans la bibliothèque de l’Institut de France, ils représentent les 17 262 bénévoles qui s’engagent pour aider près de 660 000 enfants en difficulté. Au premier rang, autour du ministre Jean-Michel Blanquer (4), les académiciens Andreï Makine (1), Michael Edwards (2), Danièle Sallenave (3), Hélène Carrère d’Encausse (5), Erik Orsenna (6), Jean-Luc Marion (7), Jean-Marie Rouart (8), Florence Delay (9), Yves Pouliquin (10) et l’ancien ministre de l’Education nationale Xavier Darcos (11), assis devant six élus locaux. Derrière, de g. à dr., les écrivains Irène Frain (12), Christine Orban (13), François de Closets (14), Agnès Martin-Lugand (15), Alexandre Jardin (16), Daniel Picouly (17), Noëlle Châtelet (18) et Philippe Le Guillou (19). Derrière, l’éditeur Michel Lafon (20).
21 octobre 2017 - Le plus grand aquarium d’eau douce d’Europe ouvre ses portes :
A Lausanne, un monstre de 3500 mètres carrés ouvre ses portes. Bienvenue à Aquatis, le plus grand aquarium-vivarium d’eau douce d’Europe.
C’est un voyage à travers les cinq continents que nous propose Aquatis, le nouvel aquarium de Lausanne, qui a ouvert ses portes samedi. Cet établissement de 3500 mètres carrés, encore en chantier trois jours avant son ouverture, peut se vanter d’être le plus grand aquarium-vivarium d’eau douce de toute l’Europe. 10 000 poissons venus d’Afrique, d’Europe, d’Océanie, d’Amérique et d’Asie se partagent 46 aquariums dans lesquels deux millions de litres d’eau douce ont été versés. Ce projet n’aura pas été rendu possible sans le biologiste Frédéric Ravatin, qui a imaginé l’intégralité de la scénographie de l’aquarium. Grâce à des jeux de miroirs, écrans, projections et superbes maquettes, cet artiste-scientifique nous en apprend davantage sur les différences espèces exposées. A tel point que les animaux pourraient passer en second plan…
On découvre ainsi dans un sublime décor de glaciers des populations de poissons vivants dans les cours d'eau des Alpes, puis des bassins de poissons originaires du lac Léman, situé au pied même de la ville de Lausanne. Loches, gardons, lottes et perches s’entremêlent le long d’un cours d’eau projeté sur un miroir au sol, comme si on était à bord du bateau qui le traverse. Grâce aux dons du vivarium de Lausanne, de nombreuses espèces locales comme le silure, qui peut atteindre 2,50 mètres de long, ont pu rejoindre Aquatis, créant ainsi un espace centré autour de la région du Rhône. Un autre espace nommé «Evolution» traverse les différents niveaux pour permettre aux visiteurs de découvrir des espèces qui ont peuplées nos lacs et mers il y a des millions d’années. Saviez-vous que les baleines étaient des mammifères terrestres autrefois ? Vous croiserez aussi l’Arapaïma, un poisson d’Amazonie menacé d’extinction qui peut vivre dans des eaux peu oxygénés et qui développer des aptitudes humaines, tout le bossu de Malawi, un poisson qui protège ses bébés dans sa bouche. Puis dans les espaces «Afrique», «Asie» ou «Océanie», les crocodiles sacrés du nord de l’Afrique, les vipères du Gabon de l’Ouest, le dragon de Komodo, les raies d’eau douce de Leopolde ou les piranhas à ventre rouge feront frémir les plus petits.
21 octobre 2017 - Au moins 358 morts dans l’attentat de Mogadiscio en Somalie :
L'attentat au camion piégé mené le 14 octobre dans le centre de Mogadiscio, le plus meurtrier de l'histoire de la Somalie, a fait au moins 358 morts et 228 blessés, a annoncé vendredi soir le gouvernement somalien. «Le dernier nombre de victimes 642 (358 morts, 228 blessés, 56 disparus). 122 personnes blessées envoyées par avion en Turquie, au Soudan et au Kenya», a indiqué sur son compte Twitter le ministre somalien de l'Information, Abdirahman Osman.
Cet attentat au camion piégé était survenu au carrefour K5, dans le district de Hodan, un quartier commerçant très animé de Mogadiscio. Des bâtiments et véhicules avaient été fortement endommagés sur des centaines de mètres par la très forte explosion, qui avait laissé de nombreux corps brûlés ou déchiquetés. Le précédent attentat le plus meurtrier en Somalie avait fait 82 morts et 120 blessés en octobre 2011.
21 octobre 2017 - La momie du pont de Bristol : A Bristol, une curieuse momie fait planer le mystère sur la ville anglaise.
La momie du pont de Bristol n’est pas le titre de la dernière enquête d’Adèle Blanc-Sec imaginée par Tardi mais un inquiétant mannequin retrouvé sous un vieux pont de la ville anglaise. Fort bien réalisée, la silhouette n’a pas manqué d’attirer l’attention des badauds qui ont craint de découvrir un cadavre. Heureusement, la figure affaissée dans l’angle d’un mur couvert de graffitis, semblable à un noyé tiré trop tard des eaux troubles de l'Avon, n’est composée que de cordes de tailles diverses. La qualité de la fabrication de cette sculpture sauvage et sa position étudiée laisse à penser qu’il s’agit sans doute d’une performance artistique plutôt que de la blague d’un mauvais plaisant.
22 octobre 2017 - Vent de colère à Barcelone :
Des centaines de milliers d'indépendantistes catalans, le leader séparatiste Carles Puigdemont en tête, ont envahi le centre de Barcelone samedi pour réclamer l'indépendance après que le gouvernement central a demandé la destitution de l'exécutif catalan. La manifestation, qui a rassemblé 450 000 personnes selon la police locale, était prévue à l'origine pour réclamer la libération de deux leaders séparatistes, Jordi Cuixart, de Omnium Cultural, et Jordi Sánchez, de l'Assemblée nationale catalane (ANC), emprisonnés pour sédition, mais elle a pris une toute autre tournure après les annonces de Madrid.
Le chef du gouvernement Mariano Rajoy a demandé au Sénat la destitution de l'exécutif indépendantiste pour pouvoir organiser des élections régionales dans les six mois. Carles Puigdemont est arrivé sous les acclamations de «Président ! Président !», avec d'autres membres du gouvernement catalan à ses côtés, eux aussi menacés de destitution. «Nous nous sentons catalans, le sentiment espagnol a disparu. Le peuple catalan est complètement déconnecté des institutions espagnoles, et surtout de l'Etat espagnol», a expliqué Ramon Millol, un mécanicien de 45 ans.
«Je suis totalement indignée et extrêmement triste, parce que je sens qu'ils piétinent nos droits et nos idées, en tant que Catalans», a déploré Meritxell Agut, 22 ans, employée dans une banque. «Ils peuvent détruire le gouvernement, ils peuvent détruire tout ce qu'ils veulent, nous continuerons à nous battre», assure Meritxell. La société catalane est profondément divisée sur la question de l'indépendance mais l'intervention du gouvernement espagnol dans l'administration catalane pourrait se retourner contre lui.
22 octobre 2017 - Obama, Clinton, Bush, Carter... des présidents réunis pour les victimes des ouragans
Jimmy Carter, George H.W. Bush, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama réunis au Texas pour un concert caritatif le 21 octobre 2017. Dans une rare démonstration d'unité, les cinq derniers présidents des Etats-Unis sont montés côte à côte samedi sur scène au Texas pour un concert destiné à lever des fonds pour les victimes des ouragans qui ont ravagé le sud du pays et les Caraïbes. Barack Obama, George W. Bush, Bill Clinton, George H.W. Bush et Jimmy Carter ont chanté ensemble l'hymne national avant de s'asseoir au premier rang pour écouter le concert, intitulé «Du fond du cœur : l'appel d'une Amérique unie».
La démarche des trois anciens présidents démocrates et des deux républicains a permis de récolter plus de 31 millions de dollars auprès de 80 000 donateurs, une somme qui ira aux victimes des récents ouragans Harvey, Irma and Maria, a fait savoir le secrétariat de George H.W. Bush. Le président Donald Trump n'y assistait pas mais avait fait parvenir auparavant un message vidéo dans lequel il qualifiait l'événement de «magnifique» et d'«effort vital».
22 octobre 2017 - Une adolescente de 14 ans radicalisée arrêtée en Turquie avec son bébé :
Une adolescente belge de 14 ans, portée disparue depuis fin mai, suspectée d'avoir rejoint un groupe jihadiste en Syrie, a été arrêtée en Turquie avec son bébé qui venait de naître, a annoncé samedi le parquet de Bruxelles. La jeune fille, arrêtée le 10 octobre en Turquie, «est à nouveau sur le territoire belge depuis ce matin», a précisé dans un communiqué Ine Van Wymersch, premier substitut du procureur du Roi et porte-parole du parquet.
Selon les médias belges, cette adolescente originaire d'Uccle, dans l'agglomération bruxelloise, avait quitté la Belgique fin mai, déjà enceinte, pour rejoindre la Syrie en compagnie d'un homme radicalisé et de la fillette de ce dernier, âgée de 3 ans, emmenée à l'insu de sa mère. La jeune fille a vraisemblablement été influencée par sa sœur aînée ayant combattu en Syrie dans les rangs du groupe Etat islamique avant de revenir en Belgique où elle a été arrêtée.
L'adolescente, dénommée «Firdaous S.» selon les médias, a accouché début octobre en Turquie, où elle a été interpellée. «Elle revient [en Belgique] avec son jeune enfant de quelques jours. Pour le nourrisson des mesures protectionnelles ont été requises auprès du juge de la jeunesse», a souligné le parquet dans son communiqué. «F. et son bébé se trouvent actuellement à l’hôpital. Vu les circonstances, l’enfant est en bonne santé. F se fait toujours soigner et ne peut pas quitter l’hôpital», est-il ajouté.
22 octobre 2017 - Manifestations à Berlin pour protester contre l’extrême droite au Parlement allemand :
Des milliers de manifestants ont défilé dimanche à Berlin pour protester contre les débuts au Parlement cette semaine du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD). Brandissant des pancartes avec des slogans comme «Stop à l'AfD» ou «Mon cœur bat pour la diversité», les manifestants ont défilé deux jours avant que les députés de l'AfD ne participent à la première séance du Bundestag, le Parlement fédéral issu des législatives du 24 septembre.
Ce mouvement anti-islam et anti-migrants a obtenu 12,6% des suffrages à ces élections, devenant le troisième parti du pays. Une percée électorale historique pour un tel mouvement, brisant un tabou dans le pays, après une campagne lors de laquelle il a radicalisé sa rhétorique. L'arrivée à la chambre des députés de l'AfD, qui était resté sous la barre des 5% en 2013, constitue un tournant dans l'histoire allemande d'après-guerre.