21 avril 2017 - Attentat des Champs-Elysées : il s'appelait Xavier Jugelé :
Il s'appelait Xavier Jugelé, il avait 37 ans, était membre de la 32e compagnie de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris. Jeudi soir, il était de faction sur les Champs-Elysées, à Paris, quand un homme, Karim C., l'a pris pour cible, lui et les autres policiers qui avaient pris place dans un car de police garé dans le haut de l'avenue. Mortellement touché par les balles de l'arme automatique utilisée par le terroriste, il est mort sur le coup.
Policier au parcours exemplaire, il devait rejoindre début mai la police judiciaire et le service de coopération technique internationale de police (SCOPOL). «C'était un policier de plusieurs années d'expérience. Il a été tué dans sa mission hier et toutes nos pensées vont à ses collègues et à sa famille, que la communauté policière a essayé d'entourer le plus largement possible tout au cours de la nuit», a expliqué Cécile Berthon, secrétaire générale du Syndicat des commissaires de la police nationale sur Europe 1. Le syndicat Alternative-Police a appelé «au dépôt symbolique d'une fleur sur le lieu de l'attentat», en sa mémoire et un hommage national lui sera rendu, a annoncé François Hollande. Pacsé, sans enfant, indique Marianne, il avait accompli deux missions en Grèce auprès des migrants et était apprécié de tous pour son côté «bon vivant».
21 avril 2017 - Bernard Cazeneuve fustige Marine Le Pen et François Fillon :
Bernard Cazeneuve a accusé vendredi Marine Le Pen et François Fillon d'avoir choisi "l'outrance et la division", accusant notamment la candidate du FN à la présidentielle de chercher à "exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes", après l'attentat de jeudi soir à Paris. Marine Le Pen "cherche comme après chaque drame à en profiter pour instrumentaliser et diviser, elle cherche à exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes", a accusé le Premier ministre lors d'une déclaration sur le perron de Matignon.
Quant à François Fillon, il "préconise la création de 10.000 postes de policiers. Comment croire sur ce sujet un candidat qui lorsqu'il était Premier ministre en avait supprimé 13.000 dans les forces de sécurité intérieure ?", a-t-il dit, rappelant que le candidat de droite propose de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires. Le Front national a immédiatement répliqué, par la voix de son numéro deux Florian Philippot: "Pour son inconséquence et sa légèreté, Cazeneuve depuis longtemps aurait dû démissionner", a lâché le bras droit de Marine Le Pen sur Twitter.
Au lendemain de l'attaque contre des policiers sur les Champs-Elysées, la candidate FN a estimé que "depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a(vait) été fait pour que nous perdions" la "guerre" contre le terrorisme. Visant le plus longuement la candidate du Front national, dont le parti n'a voté aucune des lois antiterroristes du quinquennat, M. Cazeneuve a cherché à lui répondre point par point en défendant le bilan de l'exécutif Hollande. Quand Mme Le Pen "demande la restauration immédiate de nos frontières nationales", "elle fait mine d'ignorer que c'est ce gouvernement qui a rétabli le contrôle aux frontières", avec depuis le 13 novembre 2015 "105 millions de personnes contrôlées" et "80.000" refoulées de l'entrée en France.
21 avril 2017 - "L'émotion" et "la colère" des syndicats de police après l'attentat des Champs-Elysées :
Plusieurs syndicats de police ont exprimé vendredi leur "émotion" mais aussi "leur colère", au lendemain du "lâche" assassinat d'un policier sur les Champs-Elysées à Paris. "Toute la police nationale est dans l'émotion mais aussi la colère", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du syndicat Alliance, Jean-Claude Delage. "Les fanatiques avaient annoncé depuis fort longtemps que les policiers seraient des cibles. Une nouvelle fois, un policier paye de sa vie son engagement", a-t-il ajouté.
Alliance a appelé vendredi "les policiers, gendarmes et personnels administratifs" à se "rassembler au sein des services", massivement, lors de la cérémonie d'hommage national au policier tué, qui doit avoir lieu entre les deux tours de l'élection présidentielle. A trois jours du premier tour d'un scrutin placé sous haute surveillance en raison de la menace jihadiste, un policier a été tué et deux autres grièvement blessés par les coups de feu tirés par un assaillant qui a ensuite été tué par les forces de l'ordre. L'attentat a été revendiqué dans un communiqué par l'organisation jihadiste État Islamique (EI).
21 avril 2017 - Sarah Palin en visite à la Maison Blanche :
Une visite de courtoisie pour l’ancienne candidate à la vice-présidence. Mercredi, Sarah Palin s’est rendue à la Maison Blanche, où elle a rencontré Donald Trump. Il a invité Sarah Palin pour la remercier du soutien qu’elle lui a apporté durant la campagne, et lui a proposé de venir avec des amis, ce qu’elle a fait. Elle a choisi ses «copains» musiciens, «des types braves, courageux, 100% Américains dont je savais qu’ils auraient une bonne conversation avec le président et pourraient lui parler de sujets biens, chers à la classe moyenne et des propositions politiques qui les concernent, et c’est exactement ce qui s’est passé au dîner», a-t-elle expliqué à CNN. Le choix de Sarah Palin s’est donc porté sur le chanteur Kid Rock et le guitariste Ted Nugent, tous deux des conservateurs revendiqués, a-t-elle assuré, «parce que Jésus était occupé».
21 avril 2017 - Le Venezuela au bord du gouffre :
La situation politique est en train de dégénérer à Caracas avec une septième manifestation massive ce jeudi des opposants au président Nicolas Maduro. Et à chacune de ces démonstrations de force, l’usage de la violence qui pose le problème de la fuite en avant…
La fuite en avant, c’est tout à la fois le problème du président vénézuélien Nicolas Maduro, successeur d’Hugo Chavez en 2013 mais qui a perdu les législatives deux ans plus tard et qui se refuse à depuis à cohabiter avec l’opposition ou à organiser une présidentielle anticipée, y compris par le biais d’un référendum révocatoire. Maduro s’accroche donc en s’appuyant sur l’armée, qui jusqu’à présent lui est loyale ; sur les forces de police qui répriment, parfois avec zèle, les manifestations ; sur la Cour Suprême, qui a malgré tout été obligée de reculer lorsqu’elle a tenté le mois dernier de s’octroyer les compétences du Parlement et de confier au président des pouvoirs d’exception. Bref, avec huit morts et plus de cinq cent arrestations depuis le début du mois, on n’est peut-être pas encore au paroxysme de cette crise majeure mais la situation n’a jamais été aussi grave.
D’autant plus que l’opposition a pris le risque de s’engager, elle aussi, dans une fuite en avant qu’elle ne maîtrise plus forcément. La fait qu’un policier ait été tué mercredi dans la banlieue de Caracas, sans qu’on sache s’il s’agit d’une manipulation ou pas, pourrait donner au pouvoir le prétexte de réprimer davantage une opposition au sein de laquelle l’envie d’en découdre n’a jamais été aussi forte.
21 avril 2017 - Dernier sondage présidentielle : Macron en favori :
Le candidat d'En Marche Emmanuel Macron aborde le premier tour de la présidentielle dans la peau du favori avec 24,5% des intentions de vote si l'on en croit le dernier sondage de la présidentielle en temps réel.
Le vote utile va-t-il déterminer le sort de cette élection présidentielle indécise? Dans lee dernier sondage de la présidentielle en temps réel réalisé par l'Ifop pour Paris Match, Fiducial, CNews et Sud Radio, le candidat d'En Marche! Emmanuel Macron est toujours en tête. Mieux, il progresse de 0,5 point pour rassembler sur son nom 24,5% des intentions de vote au premier tour. L'ancien ministre de l'Economie est donc le légitime favori pour une qualification pour le second tour, dimanche soir. La sûreté du choix en sa faveur a également progressé de deux points (70% ce vendredi). Pour mémoire, Emmanuel Macron est monté jusqu'à 26% des intentions de vote début avril et n'est jamais descendu sous la barre des 22,5% des intentions de vote depuis le ralliement de François Bayrou à sa candidature.
Derrière le candidat d'En Marche, on retrouve Marine Le Pen, stable à 22,5% des intentions de vote. Elle aussi n'est jamais descendue sous cette barre, montant même jusqu'à 27% des intentions de vote. Mais sa fin de campagne est difficile, avec une vraie érosion des intentions de vote en sa faveur. Alors qu'elle est la candidate qui a le plus martelé la question du terrorisme, peut-elle bénéficier du climat anxiogène après l'attentat de jeudi aux Champs-Elysées? Le président des Etats-Unis Donald Trump lui-même a annoncé que «cela aura un gros effet sur l'élection présidentielle». Troisième de notre sondage, et donc dans la peau du premier éliminé, François Fillon est également stable à 19,5% des intentions de vote. S'il avait atteint 21% des intentions de vote début mars, il reste depuis sous la barre des 20%.
21 avril 2017 - François Hollande : l'attente du successeur :
Hollande est l'homme le plus connu de France, le plus scruté ; celui dont on ne cesse depuis cinq ans de commenter l'action, d'analyser le comportement, d'ausculter les motivations. Personne n'a été l'objet d'une telle attention, d'un examen aussi attentif. Comme si en permanence on l'observait dans le palais de l'Elysée à la manière d'une de ces stars d'un jour de la télé-réalité enfermées dans une cage aux parois de verre qui livrent au regard du public leurs faits et gestes. On a disséqué ses propos privés et ses discours. Sa vie sentimentale a été largement mise à nu. On sait tout de lui, on est même encombré d'informations à son sujet.
Après avoir eu les confidences intimes de sa compagne en forme de règlement de comptes sentimental, on a eu le propre aveu de ses secrets. Devenu le journaliste de lui-même, il a livré à des journalistes un récit incroyablement précis de ses hésitations, de ses drames de conscience, comme aucun président ne l'avait fait avant lui. Personne n'a parlé autant que lui. En dépit de ce déshabillage, on n'est pas plus avancé. On ne sait rien. Sous son apparence bonhomme, il reste une énigme. Comme si l'essentiel échappait toujours. Pour ses familiers, pour ses compagnes, peut-être pour lui-même, il est l'objet d'une question sans réponse. Il y a un mystère Hollande. Une nuée opaque qu'il laisse derrière lui comme la sépia qu'abandonne la seiche dans sa fuite. Car il a fui, jusqu'au verdict final pour éviter la sanction d'un désaveu, éludant ainsi dans sa casuistique personnelle le terme humiliant d'échec.
21 avril 2017 - Attentat : le tueur "n'était pas fiché S et n'avait pas montré de signes de radicalisation" :
L'assaillant qui a tué jeudi un policier sur les Champs-Élysées à Paris avait un lourd passé judiciaire, mais n'avait "pas présenté de signes de radicalisation" pendant ses 14 années en prison, a déclaré vendredi le procureur de la République, François Molins. "Karim Cheurfi n'était pas fiché S (sûreté de l'Etat, ndlr) et n'avait pas présenté tout au long de sa période d'incarcération, donc pendant une période de quasiment 14 ans, (...) de signes de radicalisation ou de signes de prosélytisme", a expliqué M. Molins lors d'une conférence de presse. L'attentat de jeudi soir a été revendiqué par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI).
Karim Cheurfi avait été condamné notamment pour une affaire de vol avec effraction et était à ce titre sous le coup d'un sursis avec mise à l'épreuve. Convoqué par le juge d'application des peines de Meaux, il "se présentait devant son juge le 7 avril 2017" qui lui "rappelait ses obligations" "sans procéder à la révocation" de ce sursis, a indiqué le procureur. Le parquet de Meaux avait en effet saisi le juge "dès lors qu'il était apparu que l'interessé était parti en Algérie du 15 janvier au 14 février 2017", "pour s'y marier" selon les explications de Karim Cheurfi. Le sursis avec mise à l'épreuve est un régime plus sévère que le sursis simple, puisqu'il est accompagné de mesures de contrôle, notamment l'obligation d'avertir "préalablement" le juge d'application des peines pour aller à l'étranger.
21 avril 2017 - Fin du conflit en Guyane après plus d'un mois de blocage :
Voilà un dossier réglé in extremis, près de vingt-quatre heures avant le premier tour de l'élection présidentielle. Vendredi soir, "l'Accord de Guyane" a été signé à Cayenne entre l'Etat, les élus et le collectif qui pilotait la mobilisation, mettant fin aux barrages routiers, à l'exception pour l'instant de celui bloquant la fusée Ariane à Kourou. La fin d'une crise de plus d'un mois qui a révélé la profonde fracture entre le département d'Outre-mer et la métropole.
Dans ce texte qui engage l'exécutif désigné après l'élection, le gouvernement "acte" notamment les 2,1 milliards supplémentaires que réclamait le collectif "Pou la Gwiyann dékolé" ("pour que la Guyane décolle"), arguant que le plan d'urgence d'un peu plus d'un milliard d'euros validé par Matignon n'était pas suffisant. Le collectif, représentant diverses composantes de la société guyanaise (socio-professionnels, associations, peuples autochtones, syndicats, etc.) réclamait notamment des mesures pour renforcer les moyens de lutte contre l'insécurité, désenclaver les communes dont certaines n'ont toujours ni eau ni électricité, mieux reconnaître les peuples autochtones, améliorer les services de santé défaillants et le système scolaire inadapté à une démographie galopante.
22 avril 2017 - "Touche pas à mon flic": manif d'épouses de policiers en colère :
Les femmes des forces de police se sont rassemblées pour faire entendre leur colère suite à l'attentat du 20 avril 2017 par un membre de Daech, ayant tué un jeune policier. Elles dénoncent ainsi «les conditions de travail, le manque de considération et de moyens». Paris, France - 22 avril 2017. Les femmes des forces de police se sont rassemblées pour faire entendre leur colère suite à l'attentat du 20 avril 2017 par un membre de Daech, ayant tué un jeune policier. Elles dénoncent ainsi «les conditions de travail, le manque de considération et de moyens».
"Montrons-leur que tout le monde ne déteste pas la police, non!" Environ 200 épouses de membres des forces de l'ordre, "en colère", ont manifesté samedi autour du Champ-de-Mars à Paris, deux jours après l'attentat qui a coûté la vie à un policier sur les Champs-Elysées. A plusieurs reprises, le cortège s'est arrêté pour entonner la Marseillaise, écouter le chant de la maréchaussée ou l'hymne des pompiers, distribuer des fleurs aux gendarmes et policiers qui encadraient la manifestation et leur faire la bise. La chanson de Renaud "j'ai embrassé un flic", écrite après les attentats jihadistes de janvier 2015 visant notamment Charlie Hebdo, a aussi résonné dans les rangs des manifestantes.
22 avril 2017 - Trafic d’explosifs: l’alerte des services turcs :
C’est lors de l’opération « Bouclier de l’Euphrate », ici le 4 janvier 2017 à Al Raï en Syrie, que l’armée turque a recueilli ces informations Selon les autorités turques, Daech aurait récemment cherché à trafiquer une importante quantité d’explosifs pour une opération d’envergure sur le territoire français
Des membres de l’Etat islamique se seraient activés ces dernières semaines pour faire transiter 820 kilos d’explosifs depuis la Turquie vers la France. C’est ce que prétend une note adressée par les autorités turques à leurs homologues européens, que Paris Match a pu consulter. Issu d’un service antiterroriste italien, le document explique que l’information a été recueillie en marge de l’opération "Bouclier de l’Euphrate" menée par l’armée turque le long de sa frontière syrienne entre août 2016 et mars 2017. Le déploiement militaire visait alors les éléments de Daech et les Forces démocratiques syriennes (FDS). Ces dernières sont suspectées par Ankara d’être des alliés du PKK, l’organisation autonomiste kurde classée groupe terroriste par l’Union européenne et les Etats-Unis.
22 avril 2017 - Panique gare du Nord à Paris, un homme arrêté avec un couteau :
Un homme "couteau à la main" a été arrêté samedi gare du Nord à Paris, sans se montrer menaçant, mais provoquant un "mouvement de panique" deux jours après l'attentat qui a coûté la vie à un policier sur les Champs-Elysées, a-t-on appris de sources policières. "Un individu porteur d'un couteau est rentré dans la gare et a été signalé à une patrouille de gendarmes, qui a procédé immédiatement à son interpellation", selon une de ces sources, confirmant une information de BFMTV. Selon une autre source policière, ce sont "des voyageurs" qui ont aperçu le jeune homme, un Malien âgé de 20 ans inconnu des services de police, "couteau à la main, à l'intérieur de la gare". Ils ont alors prévenu une patrouille de trois gendarmes mobiles, qui sont intervenus "arme au poing" pour l'interpeller, vers 15H20, a ajouté cette source. Il n'a pas opposé de résistance et aucun blessé n'est à déplorer.
23 avril 2017 - New York, Londres, Hong Kong... les Français de l'étranger se rendent massivement aux urnes :
De l'Europe au continent américain, les Français de l'étranger se sont massivement rendus aux urnes, à commencer par ceux vivant aux Etats-Unis, qui ont voté 24 heures avant la métropole pour le premier tour de la présidentielle, endeuillée par l'attentat des Champs-Elysées. Aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique du Sud, les centaines de milliers de ressortissants français étaient appelés aux urnes dès samedi, décalage horaire oblige, pour départager les onze candidats d'une élection dominée par l'indécision massive des électeurs. "C'est notre devoir de citoyen qu'on continue ici", estime Adrien Gontier, flanqué d'un béret noir, à la sortie de l'ambassade de France à Washington, transformée en bureau de vote.
23 avril 2017 - Ce sera un deuxième tour Macron-Le Pen :
Désormais, les regards se tournent vers le second tour de la présidentielle, le 7 mai. D'ici là, les équipes d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen doivent organiser leur agenda.
C'est une nouvelle bataille qui débute pour les deux qualifiés au second tour de la présidentielle. Emmanuel Macron comme Marine Le Pen doivent tenter de rassembler plus largement. Sur la base du projet, "il s'agit d'être d'accord sur le fond", dit-on chez le candidat d'En Marche. Au Front national, on espère pouvoir compter sur des ralliements à droite et sur des insoumis qui les rejoindraient sur la question européenne. En attendant, il faut s'organiser et arpenter le terrain.
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