Jean-Louis Borloo souhaite s’engager auprès de Macron : "Je suis prêt à me retrousser les manches deux ou trois ans pour donner un coup de main". Sortant de son long silence Jean-Louis Borloo a donné une interview à Anna Cabana, Hervé Gattegno et Christine Ollivier du « Journal du Dimanche ». Il ne revendique aucun poste il propose simplement sa bonne volonté et ses compétences…
Appelez-vous à battre le FN au second tour?
« Oui clairement, c’est maintenant, c’est crucial, mais ce n’est pas suffisant. On ne construit pas un pays sur un barrage. Il faut tout reconstruire avec cœur, méthode et détermination. J’ai quitté mes responsabilités politiques, il y a trois ans après vingt ans au service des Valenciennois et au gouvernement pour servir une cause : l’Afrique. Je me suis tu jusqu’à présent, aujourd’hui j’ai décidé de parler car la situation est grave et le vote de dimanche engagera les Français sur un chemin irréversible pour une génération. J’ai longuement réfléchi et je fais le pari d’Emmanuel Macron. »
Le pari?
« Le pari de l’audace, de la modernité, du renouvellement, et de l’action positive. Emmanuel Macron entend fédérer les forces vives, se moderniser, faire évoluer le projet européen quand Marine Le Pen, elle, veut diviser, se barricader derrière une ligne Maginot, se séparer de nos voisins européens, sortir d’une monnaie stable et protectrice et proposer un projet économique digne du Parti communiste des années 1960. Le seul catalyseur du choix de l’avenir, c’est Emmanuel. »
Ce projet, il faut quelqu’un pour le porter à Matignon… Vous?
« Nous en sommes au choix crucial et irréversible dimanche prochain et uniquement dans ce temps-là. Pour être très clair, je ne suis candidat à rien, je ne suis pas en train de passer un entretien d‘embauche. Je parle aux Français. Ma responsabilité est de leur dire ce que je crois en conscience : il faut jouer ce pari de l’avenir. Cela demande du courage, d’affronter quelques incompréhensions, mais au point où nous en sommes, c’est le seul chemin positif possible pour notre pays. »
Jusqu’à quel point êtes-vous prêt à vous impliquer pour défendre cette démarche?
« Je m’engage à fond. Je veux aider Emmanuel Macron. Je n’ai ni ego, ni conditions, ni prétentions. Si on a besoin de moi, je réponds avec mon cœur, ma détermination, mon expérience. J’étais en retrait total de la vie politique, ma vie avait changé. L’édifice s’écroule, et moi je laisserais faire ? Alors je suis prêt à me retrousser les manches deux ou trois ans pour donner un coup de main. »
Source : leJDD.fr 29-04-2017
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