L’instauration d’un jour de carence, pour une brève période avait eu un effet bénéfique sur l’absentéisme dans la fonction publique. Certaines études, comme celle de Sofaxis, avaient indiqué que les arrêts d’une journée avaient diminué de 43 % sur un an dans la fonction publique territoriale et de 40 % dans les hôpitaux pour l’année 2012. Depuis sa suppression en 2013 par le gouvernement Ayrault, les taux repartent à la hausse.
Dans le classement réalisé par L’IFRAP, la Haute-Garonne occupe la 4e plus mauvaise place, ex-aquo avec la Haute-Corse avec 26,26 jours d’absence par an et par agent en 2014. À l’autre bout du classement, on trouve la Meuse avec 9,15 jours et le Cantal avec 10,38 jours. Le fossé est énorme et cache, en plus, de grosses disparités.
Les agents titulaires sont, au minimum, 2 fois plus absents que les agents non-titulaires. Pour la ville de Toulouse, le rapport est de quasiment 3 (35,9 jours pour les titulaires en moyenne contre 12,4 jours pour les non-titulaires). Certes, le rapport du nombre d’agents de chaque catégorie est également très différent.
Le coût du « manque à travailler », comme l’explique Sofaxis, est estimé à 1 800 € par agent et par an. Avec ses 119.410 fonctionnaires recensés en 2011 (chiffres INSEE), le coût global pour la Haute-Garonne pourrait se situer autour des 215 millions d’euros, toutes fonctions publiques confondues.
Source données : IFRAP
Infographie : Sudtoulousain.fr