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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 07:00

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Comme attendu, Barack Obama a annoncé son plan de relance de l'emploi, jeudi 8 septembre dernier au soir. Face au chômage, le président américain a débloqué 447 milliards de dollars pour donner un "choc électrique" à l'économie, exhortant le Congrès, où ses adversaires républicains sont en position de force, à l'adopter "immédiatement". Barack Obama a fait de la lutte contre le chômage sa priorité. En effet, jamais les Etats-Unis n’ont connu un taux de chômage aussi élevé. Reste à voir si l’opposition républicaine va laisser les mains libres au Président démocrate et si l’opinion publique va croire à ce deuxième plan alors que le premier n’a pas marché !...

Sauver l'emploi, pour sauver la face.  A un peu plus d'un an de l'élection présidentielle, Barack Obama doit reconquérir l'opinion publique américaine. Selon une enquête réalisée pour le compte du Washington Post et d'ABC News, 77% de ses concitoyens estiment que le pays "n'est pas sur les bons rails". Donc Barack Obama jouait gros.

 "Soyons à la hauteur des circonstances", a-t-il lancé en dévoilant "l'American jobs act" (proposition de loi pour l'emploi américain), un plan proposant 240 milliards de dollars d'allègements d'impôts et de charges sociales pour les PME, des mesures en faveur des chômeurs ainsi que des investissements dans les infrastructures afin de relancer l'activité. Le but de ce texte "est simple", a-t-il poursuivi : « remettre davantage de gens au travail et mettre davantage d'argent dans les poches de ceux qui travaillent », a déclaré un président dont le pays fait face à un taux de chômage de 9,1%, héritage de la récession de 2007-2009 qui a détruit plus de huit millions d'emplois.

"Le premier plan de relance n'a pas marché. Pourquoi un deuxième marcherait-il?"

Particulièrement pugnace, Barack Obama s'est ensuite lancé dans un panégyrique de ce plan de relance de l'emploi, un plan qui "donnera un choc électrique à une économie qui a calé, donnera confiance aux entreprises sur le fait que si elles investissent et embauchent, il y aura des clients pour leurs produits et leurs services". Et ce n'est pas tout : ce dispositif "créera davantage d'emplois dans le bâtiment, dans l'enseignement, davantage d'emplois pour les anciens combattants, davantage d'emplois pour les chômeurs de longue durée" Reste à convaincre les républicains.

Barack Obama - qui n'a pas oublié combien il a dû ferrailler avec acharnement avec les élus républicains au début de l'été pour obtenir un accord sur le relèvement du plafond de la dette et la réduction du déficit – s'est d'ailleurs déjà adressé à eux, sans le dire. "Les habitants de notre pays travaillent dur pour faire face à leurs responsabilités. La question est de savoir si nous ferons face aux nôtres. La question est de savoir si nous pouvons mettre un terme au cirque politique et faire quelque chose de concret pour aider l'économie", a-t-il lancé, exhortant le Congrès à adopter "immédiatement" son plan.

Avant même le discours d'Obama, les républicains avaient déjà réagi aux mesures qui avaient filtré dans la presse américaine. "Ce qui est surprenant, c'est la détermination visible du président à appliquer les mêmes politiques qui ont déjà été tentées et ont échoué", a indiqué jeudi le chef de la minorité au Sénat, Mitch McConnell. "La définition de la folie, comme Albert Einstein l'a dit, c'est de faire la même chose plusieurs fois et d'espérer un résultat différent", a-t-il ironisé. "Le premier plan de relance n'a pas marché. Pourquoi un deuxième marcherait-il?" Et Obama a annoncé qu'il dévoilerait le 19 septembre "un plan de réduction de déficit plus ambitieux".

 

Source : leJDD.fr  9-09-2011 

 

 

 

 

 

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commentaires

S
<br /> La droite,de part et d'autre de l'Atlantique,ne souhaite pas seulement que les économies du monde occidental perpétuent la récession mais aussi qu'elles plongent dans la dépression qui les guette<br /> désormais.Une irresponsabilité qui risque de coûter fort cher sur le long terme.Seules des politiques de relance s'inspirant du plan Obama(dont je pense qu'il constitue à ce jour la mesure phare de<br /> son mandat électif)menées de part et d'autre de l'Atlantique,c'est-à-dire d'une certaine façon coordonnées,sont à même de juguler la crise et d'éloigner le spectre de la DEPRESSION.C'est tout le<br /> contraire qui est réalisé en Europe où les Etats s'adonnent à un concours de plans de rigueur qui ne font qu'accentuer la récession et augmentent les risques d'une sévère dépression.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Vous avez entièrement raison. Le fait que la crise que nous vivons corresponde à la campagne électorale ici comme aux Etats-Unis ne facilite pas les choses. Obama va avoir beaucoup de mal à faire<br /> passer son projet et pourtant tout esprit ayant un peu de bon sens comprend qu'il a raison. Nous aurions, nous européens, tout intérêt à ce qu'il réussisse !.. Côté Europe ce sont les égoîsmes<br /> qui triomphent. On fait l'inverse de ce qu'il faudrait faire la Grèce étant le meilleur exemple, mais chacun ne voit que ses intérêts particuliers et il manque une gouvernance crédible. On peut<br /> espérer que cette crise nous permettra de trouver les bonnes solutions pour l'avenir. je ne suis pas très optimiste !...<br /> <br /> <br /> J.P. Echavidre<br /> <br /> <br /> <br />

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