1137 voitures brûlées durant la dernière nuit de la Saint-Sylvestre, contre 1147 un an plus tôt : faut-il se réjouir ?

Vendredi 1er janvier, le Parti Socialiste, par la voix de Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS à la sécurité, avait qualifié de «mauvais» ce bilan, «malgré les communiqués triomphants du ministère de l'Intérieur».

Il estimait qu'en dépit d'une mobilisation policière supérieure et d'une hausse du nombre des gardes à vue, «simplement 10 voitures incendiées en moins» conduit à un «constat profondément inquiétant». D'autant qu'il y a un an, le chiffre avait fait un bond de 30% par rapport à l'année précédente.

«Un signal positif», estime Hortefeux

Réplique samedi matin du ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, sur RTL : la mobilisation accrue des forces de l'ordre a permis de permettre aux Français de passer la soirée de «manière tranquille» et de limiter les exactions. «La tendance à la hausse» observée les années précédentes du nombre des feux de voiture «a été enrayée», a-t-il argué, évoquant «une légère diminution» au plan national et un recul significatif dans la région parisienne, soit «un signal positif».

Le ministre a estimé que «là où il y avait les signaux les plus préoccupants, la nouvelle organisation mise en place le 14 septembre, c'est-à-dire la police d'agglomération pour les trois départements de la petite couronne et Paris, a donné des résultats» et permis d'«inverser massivement la tendance». «A l'évidence, il y aura des leçons à en tirer pour d'autres secteurs, d'autres territoires de notre pays», a-t-il reconnu.

Source :  leparisien.fr  03-01-2010

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