Alors que Najat Vallaud-Belkacem avait annoncé, mercredi 23 mai, que le décret permettant le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant commencé à travailler tôt prendrait en compte les périodes de chômage, elle a dû se corriger quelques heures plus tard. C'est désormais un des enjeux de la concertation avec les syndicats. "C'est la concertation qui devra définir ce qui sera pris en compte" parmi les périodes de congés maladie, de chômage, a déclaré à l'AFP la porte-parole du gouvernement. En fait, il est vrai que la concertation demandée par le Premier Ministre n’a pas encore eu lieu mais c’est surtout une affaire de gros sous dont il s’agit. Le nombre d’assujettis, si l’on comptabilise les périodes de chômage est évidemment beaucoup plus important et la facture risque d’être beaucoup plus « salée » que prévue !..

La ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, avait de son côté expliqué le 18 mai que "les congés maternité [seraient] évidemment comptabilisés dans cette période-là, de même que les périodes de service militaire" et "les périodes de maladie, dans certaines limites". Elle n'avait par contre pas précisé que les périodes de chômage seraient prises en compte.

Les syndicats souhaitent quant à eux que soient prises en compte les périodes dites "validées" de chômage et les majorations de trimestres pour enfant.

Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault a "souhaité" mercredi matin que le décret permettant le retour à la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler tôt soit pris "dans les trois semaines". Et ce malgré les protestations de Bernard Accoyer, Président (UMP) de l'Assemblée Nationale qui demande, évidemment que le Parlement soit saisi de la question !..

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