Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:00

Thierry-Peugeot-siege-ejectable.jpg

 

 

L'entrée du chinois Dongfeng et de l'État au capital du constructeur deviennent de plus en plus probable depuis le retrait de General Motors. Mais ce changement menace la présidence du groupe, occupée par Thierry Peugeot (photo). Un écueil dans les négociations actuelles.

Un mariage est toujours plus simple à deux qu'à trois. L'annonce brutale du retrait de General Motors de son alliance avec PSA, jeudi 12 décembre dernier, ouvre un boulevard à l'entrée de Dongfeng au capital du français. L'horizon n'est pas encore totalement dégagé. Les contours définitifs de l'opération ne devraient être connus qu'en janvier, voire à la veille de l'annonce des résultats annuels du constructeur, en février. Selon les dernières informations, les participations du chinois et de l'État français pourraient grimper à 50%, soit plus que les 30% jusque-là envisagés. Un scénario inflationniste qui soulève à nouveau la question de la participation future de la famille Peugeot.

La famille Peugeot devrait mettre la main à la poche

Les héritiers détiennent à ce jour 25% des titres et 38% des droits de vote. Au terme du nouveau tour de table, ils devraient se contenter de 12 à 15% des parts, mais ne seraient pas dispensés d'une nouvelle injection de capitaux dans le groupe, comme lors de l'entrée de GM au printemps 2012. L'État pousserait dans ce sens et verrait bien 100 à 250 millions d'euros sortir des caisses de la famille, dont le patrimoine est estimé à 1,31 milliard, pour finir dans celles de PSA. Un appel aux marchés n'est pas exclu pour ficeler l'opération, si tant est que le cours du constructeur le permette. Il a dévissé de 18% en 36 heures pour finir à 9 euros, entre l'annonce du retrait de GM et la clôture de la Bourse vendredi soir.

Plus de 420 millions de pertes au premier semestre

Les marchés sanctionnent le divorce franco-américain mais surtout les ratés du groupe. La santé des marques Peugeot et Citroën reste fragile. Les pertes cumulées sur le premier semestre atteignent 426 millions d'euros, et jeudi 12 décembre dernier, le groupe annonçait des dépréciations d'actifs d'un montant de 1,1 milliard sur l'année pour compte de mauvaises ventes en Amérique latine et en Russie. Le juste prix à payer par les nouveaux actionnaires, et les Peugeot s'ils remettent au pot, reste donc à trancher : entre 7 et 10 euros par action, la fourchette jugée "raisonnable". Les négociations se poursuivent entre Paris et Wuhan, fief de Dongfeng.

Répartition des places stratégiques

Autre sujet sensible, les Peugeot ne veulent pas lâcher sur les fauteuils qui seront réservés à la famille lors de la redistribution des rôles. La présidence du conseil de surveillance ne leur reviendrait plus de droit et les meilleures places dans les comités stratégiques seront à négocier. Ces sujets s'invitent régulièrement dans les rencontres entre cousins, qui n'ont jamais été franchement amicales. Les positions s'échangent par conseillers interposés : ceux de Thierry, le président du conseil de surveillance, et ceux de Robert, à la tête de la holding familiale. Carlos Tavares, le futur patron de PSA en remplacement de Philippe Varin, serait favorable à une position forte de la famille. Du côté de l'État, sont aussi à la manœuvre Arnaud Montebourg, au Redressement productif, et Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et député du Doubs, bastion des Peugeot.

 

Source : leJDD.fr  15-12-2013

 

 

 

 

 

Informations  MONTESQUIEU-VOLVESTRE, FRANCE, MONDE : Vous souhaitez être informé régulièrement sur les nouveautés mise en ligne sur ce Blog, inscrivez vous à la Newsletter (voir dans la colonne ci-contre)

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens