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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 08:00

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L’Union européenne (UE) a décidé d’aggraver les sanctions économiques contre Téhéran, accusé de poursuivre son programme nucléaire militaire. Un embargo graduel sur les hydrocarbures iraniens a été adopté lundi 23 janvier dernier. "Nous n’accepterons pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire", ont justifié les dirigeants Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et David Cameron, dans un communiqué commun publié par l'Élysée. Une décision saluée par les États-Unis et qualifiée de "guerre psychologique" par l'Iran.

Un accord de principe pour un embargo pétrolier contre l'Iran a été formellement entériné lundi à l'occasion d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères. Le compromis prévoit une interdiction immédiate de tout nouveau contrat dans le secteur pétrolier avec l'Iran pour les pays européens. Une phase de transition est prévue pour l'annulation des contrats existant qui n'interviendra que le 1er juillet. D’autres sanctions porteront sur un gel des avoirs de la banque centrale iranienne.

Le programme nucléaire en ligne de mire

Des discussions intenses se sont déroulées entre Européens, en raison des réticences de la Grèce très dépendante des approvisionnements iraniens. Il est d’ailleurs prévu que des pays producteurs, comme l’Arabie Saoudite, prennent le relais de l'Iran pour maintenir l'approvisionnement du continent européen. "Les Etats Unis et les pays européens doivent éviter de jouer les aventuriers sur le marché mondial du pétrole", avait pourtant prévenu mardi le gouverneur iranien de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), Mohammad-Ali Khatibi. Un embargo de l'UE sur les exportations de brut iranien serait un "suicide économique" pour l'Europe, avait-il ajouté.

L'objectif poursuivi par l'UE est d'intensifier la pression sur l'Iran afin qu'il accepte de revoir son programme nucléaire controversé, visant, selon les Occidentaux, à doter le pays de la bombe atomique alors que Téhéran assure n'avoir que des visées civiles. "Nous allons finaliser des sanctions qui se concentrent sur la banque centrale et les exportations pétrolières" afin "de faire en sorte que l'Iran prenne au sérieux notre offre de revenir à la table des négociations" sur son programme nucléaire, a dit lundi matin la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

Réactions partagées

"Nous n’accepterons pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Jusqu’à présent, l’Iran n’a pas respecté ses obligations internationales, il exporte déjà la violence et menace l’ensemble de sa région", ont justifié lundi Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et David Cameron, dans une déclaration commune. "Nous demandons aux dirigeants iraniens de suspendre immédiatement leurs activités nucléaires sensibles et de se conformer totalement à leurs obligations internationales", ont-ils ajouté. Le département d'État américain a aussitôt "salué" le nouvel embargo européen. Tout comme l'État hébreu, menacé de destruction par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. "L'Iran doit comprendre qu'il y a une détermination à l'empêcher de parvenir au nucléaire militaire", avait réagi plus tôt le ministre israélien chargé des services de renseignements.

De leur côté, la Chine et la Russie s'opposent à des sanctions supplémentaires aux Nations unies. "Les sanctions unilatérales ne font pas avancer les choses", a objecté lundi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. "Les sanctions de l'Union européenne contre le pétrole iranien constituent une guerre psychologique", a même dénoncé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast. Notre programme nucléaire est "pacifique et transparent" et Téhéran maintient une coopération rapprochée avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), avait-il réaffirmé dimanche. Un rapport de l'AIEA, publié en novembre dernier, accusait pourtant l’Iran de poursuivre son programme nucléaire à visée militaire. En rétorsion, le régime des Mollahs menace depuis un mois de fermer le détroit d'Ormuz, par où transite 40% du trafic pétrolier mondial.

 

Source : leJDD.fr 23-01-2012 

 

 

 

 

 

 

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