Pendant que François Hollande, à Bruxelles, tente de recoller les morceaux avec le Président de la Commission européenne, les socialistes français continuent à charger Barroso. Quelques jours après la sortie du ministre Arnaud Montebourg accusant José Manuel Barroso d’être le "le carburant" de l'extrême droite, les socialistes français multiplient les critiques contre le président conservateur de la Commission européenne. Et ce, malgré les appels à l'apaisement de François Hollande. Il y a probablement beaucoup d’hypocrisie dans tout cela car le Président de la République qui veut « réorienter » l’Europe ne peut qu’être en désaccord avec la Commission. Encore quelques mois avant les élections européennes qui devraient rebattre les cartes…
José Manuel Barroso est en passe de devenir la cible préférée des socialistes français. La déclaration d’Arnaud Montebourg décrivant le président de la Commission européenne comme "le carburant" de l'extrême droite semble avoir ouvert les vannes des critiques.
Une « commission qui a nui à l’esprit européen »
La commission Barroso est le "contraire du rêve européen, une commission libérale qui a nui à l'esprit européen", a ainsi estimé vendredi 28 juin dernier le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, sur i>TELE. "C'est le contraire du rêve européen, c'est une commission libérale qui a nui à l'esprit européen, l'esprit de solidarité face à la crise, l'esprit de régulation des marchés, qui a été une commission (ayant) ajouté l'austérité à la crise et donc la récession", a précisé le responsable socialiste. Une sortie qui intervient au lendemain des efforts entrepris par le président François Hollande pour apaiser les récentes tensions entre Paris et Bruxelles. "Les questions de personnes sont secondaires", avait-il affirmé.
Barroso, n'a "rien fait de son mandat"
La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a elle aussi critiqué vendredi 28 juin dernier le président de la Commission européenne. A la question de savoir si José Manuel Barroso avait été un mauvais choix pour l'Union européenne, la ministre a répondu, sur LCI : "Je pense, oui. Je pense qu'il n'a rien fait de son mandat." "C'est une commission finissante qui n'a pas fait grand-chose de son mandat mais si Monsieur Barroso était là c'est parce que les Etats avaient accepté qu'il le fût", a ajouté la ministre.
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