L’opposition et les syndicats salariés reprochaient à François Hollande que sont « Pacte de responsabilité » ne soit pas clair mais du côté du Medef il n’y a plus aucune ambigüité : il n’y aura « pas de contreparties »
"Il n'y a pas de contreparties" au pacte de responsabilité. C'est la phrase qu'a lâché le patron du Medef, Pierre Gattaz, à des journalistes alors qu'il se trouvait dans l'avion de la délégation qui accompagne le président de la République pour son voyage aux Etats-Unis, selon Le Figaro. "Il faut surtout arrêter de gérer par la contrainte. Quand j'entends parler de contreparties dans ce pacte, j'entends aussi des gens qui me disent : 'On va vous contraindre, on va vous obliger, si vous n'y arrivez pas vous allez être punis, on va vous mettre des pénalités'", a-t-il ajouté. Pierre Gattaz a reçu mardi 11 février un soutien surprenant en la personne du patron des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé. "Il y a une contradiction à vouloir faire un socialisme de l'offre et à demander des contreparties (...) Les contreparties au pacte, c'est presque soviétique", a-t-il expliqué sur i-Télé.
Les prochaines réunions de négociations risquent d’être assez houleuses car pour certains députés de la gauche du Parti socialiste ces contreparties en matière d’embauches de qualité du travail .. Sont non seulement indispensables mais elles doivent être chiffrées et vérifiables. Ce que refuse clairement le Medef.
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