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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 19:00



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Réunis jeudi 25 mars à Bruxelles, les pays de la zone euro ont validé le plan franco-allemand de soutien à la Grèce, rapportent des sources diplomatiques européennes. Lors d'un long tête à tête, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy avaient trouvé, quelques heures plus tôt, un compromis, consistant notamment à accorder des prêts bilatéraux à Athènes.

 

 

 

La zone euro tient enfin son plan pour la Grèce. Jeudi soir à Bruxelles, les seize Etats membres de la zone euro ont adopté le plan franco-allemand, négocié quelques heures plus tôt par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. "Le texte n'a pas changé. C'est le même texte. Personne ne s'y est opposé", a ainsi confirmé un diplomate à l'agence de presse Reuters. Ce plan consiste en des prêts bilatéraux des pays de la zone euro, auxquels viendra s'ajouter la participation du Fonds monétaire international (FMI).

 

"Ce cadre européen serait complété par des prêts du FMI avec la claire mention du fait que le financement européen devrait être majoritaire", a précisé l'Elysée, après l'annonce d'un accord entre Paris et Berlin. Par ailleurs, ce mécanisme ne sera utilisé qu'en cas de besoin et sa mise en oeuvre devra être approuvée par tous les pays membres de la zone euro. Des gardes-fous voulu par l'Allemagne, qui craignait qu'un tel plan d'aide n'encourage certains Etats membres à accroître leurs déficits publics.

 

La Grèce, elle, n'a pas attendu l'accord final pour donner son avis: un porte-parole du gouvernement a jugé ce plan totalement acceptable, estimant qu'il constituait un message de stabilité et qu'il aurait un impact positif sur l'économie grecque. A l'annonce de l'accord final, le Premier ministre grec, George Papandréou, s'est félicité de la décision "très satisfaisante" de la zone euro. Pour l'heure, aucun chiffre officiel n'est disponible sur le montant alloué à la Grèce. Des sources "haut placées" avaient toutefois avancé la semaine dernière le chiffre de 22 milliards d'euros.

 

"Un gouvernement économique" en Europe


Paris et Berlin entendent profiter de cette occasion pour engager une réflexion sur la gouvernance économique européenne. Le président français et la chancelière allemande "souhaitent que l'Eurogroupe appelle au renforcement de la gouvernance conduisant à un gouvernement économique", précise ainsi l'Elysée, avant de conclure: "Ils souhaitent que ce gouvernement économique réfléchisse à tous les instruments pour prévenir les risques économiques, les risques budgétaires qui peuvent conduire à des situation telles que celle-ci."

 

Ces dernières semaines, la crise grecque avait conduit à des tensions entre les deux côtés du Rhin. Berlin estimait notamment que l'Europe devrait avoir la possibilité d'exclure en dernier recours un pays de la zone Euro qui ne remplirait pas les conditions en matière de déficit budgétaire. Et l'opposition entre les deux capitales était allée au-delà du dossier grec. Le ministre de l'Economie, Christine Lagarde, avait provoqué la colère de Berlin en remettant en cause le modèle économique allemand, tourné vers l'export. "Là où sont nos forces, nous n'allons pas abandonner nos atouts juste parce notre export est préféré à celui d'autres pays", lui avait répondu Angela Merkel. Jeudi, à Bruxelles, le ton a semble-t-il changé.

 



Source : lejdd.fr  25-03-2010



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