Les Primaires sont commencées depuis quelques mois déjà mais le camp Républicain est à la peine. Après la défection de Herman Cain samedi 3 décembre dernier, aucun leader ne s’impose chez les républicains. La voie semble donc être dégagée pour la candidature de Barack Obama pour un second mandat alors même que sa cote de popularité dans les sondages est assez faible.
Il n’y a qu’un seul homme à abattre : Barack Obama. Et pourtant. Parmi les huit candidats qui se présentent à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2012, pas un ne semble capable de défaire le président sortant. Favori des sondages il y a peu, Herman Cain, plombé par des accusations de harcèlement sexuel et d’adultère, a annoncé samedi 3 décembre dernier qu’il se retirait de la course à la Maison-Blanche. "Je suspends ma campagne à cause des incessantes diversions qui ne cessent de me blesser ainsi que ma famille", a-t-il déclaré à Atlanta. En tête des intentions de vote, Mitt Romney est désormais talonné, depuis quelques jours, par un vieux briscard de la politique, Newt Gingrich, 68 ans, ex-président de la Chambre des représentants. Ce qui n’est pas pour déplaire aux caciques du parti, qui ne ressentent aucun enthousiasme délirant pour le candidat mormon.
Quarts d’heure "warholiens"
« Les républicains se trouvent dans une situation très difficile », explique William B. Allen, professeur de sciences politiques à l’université du Michigan. « L’establishment demeure très frileux à l’idée de booster un candidat inconnu, mais dans le même temps, il a énormément de mal à faire émerger une candidature connue et crédible. Et cette valse incessante de candidats potentiels a développé un schéma perturbant qui fait qu’en général, au lieu de consolider leurs assises, ils explosent en l’air immédiatement."
Il est vrai que depuis quelques mois, certains candidats ont connu leur quart d’heure "warholien". Michele Bachmann, très en haut dans les sondages cet été mais qui dévisse sévèrement depuis; un autre évangéliste, le Texan Rick Perry, qui devait crucifier la pauvre Michele avant qu’il ne s’écrase lamentablement à son tour. Suivit Herman Cain… Et enfin, Newt Gingrich, dont l’engouement qu’il suscite à nouveau depuis peu, relève toujours selon Willam B. Allen "plutôt du caractère désordonné de la procédure de nomination plutôt que d’un réel regain de popularité pour le candidat". Le vote lors du premier caucus (assemblées d’électeurs), organisé dans l’Iowa le 3 janvier, devrait permettre d’y voir plus clair. Du moins pour certains candidats.
Sources : leJDD.fr 04-12-2011
Informations MONTESQUIEU-VOLVESTRE, FRANCE, MONDE : Vous souhaitez être informé régulièrement sur les nouveautés mise en ligne sur ce Blog, inscrivez vous à la Newsletter (voir dans la colonne ci-contre)