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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 12:00










Les deux puissances ont fait vœu d'efforts en matière climatique, mais les résistances sont fortes.

 

L'information provient de la Maison-Blanche: Barack Obama et son homologue chinois, Hu Jintao, se sont engagés, lors d’une récente conversation téléphonique, à œuvrer pour que le sommet de Copenhague soit un succès. Si les deux plus gros pollueurs de la planète (40 % des émissions totales de gaz à effet de serre) n’ont pas l’intention d’adhérer à un accord international global et juridiquement contraignant, ils semblent néanmoins décidés à lutter contre le changement climatique. La question sera d’ailleurs au menu du sommet sino-américain de Pékin, le 17 novembre prochain. Mais de quelles marges de manœuvre disposent les deux chefs d’Etat et quelles sont leurs intentions réelles  

Toute la difficulté, pour le président américain, est de convaincre les sénateurs démocrates de voter une ambitieuse loi de lutte contre le réchauffement. Alors que le débat sur l’assurance santé monopolise les discussions aux Etats-Unis, Barack Obama redouble d’efforts sur le dossier climatique. John Holdren, le patron de la cellule scientifique de la Maison-Blanche, a ainsi rappelé cette semaine que cette loi sur le climat ("climate bill") restait "une priorité de premier plan".

 

Obama menace


Le groupe chargé du dossier à Washington a vu ses effectifs doubler depuis la rentrée de septembre. Et les sénateurs démocrates sont courtisés, un par un. Il s’agit notamment de convaincre les élus des Etats charbonniers, comme la Virginie- Occidentale ou l’Ohio, de se rallier à la cause de la planète propre et de l’économie verte. Mais le soutien attendu n’est toujours pas au rendez-vous. D’où l’activisme de Carol Browner, conseillère d’Obama pour les questions climatiques, qui vient de passer au cran supérieur en menaçant de réglementer les émissions de carbone par le biais de l’Agence fédérale de protection de l’environnement au cas où le Congrès n’accélérerait pas ses travaux. Avec ce message très clair à la clé: si une loi n’est pas votée d’ici à la réunion de Copenhague, le président ne se rendra pas dans la capitale danoise.
  

La situation à Pékin est, elle aussi, complexe. Premier pays frappé par la crise écologique (pollution atmosphérique dans les villes, désertification…), la Chine, qui a déjà signé plus de cinquante conventions et traités internationaux liés à la protection de l’environnement et des ressources naturelles, entend bel et bien devenir une puissance "responsable". Les nouvelles élites chinoises, formées dans les grandes universités anglo-saxonnes, misent sur la croissance verte et plébiscitent les énergies solaires et éoliennes.

"Il y a en Chine une réelle volonté de résoudre la crise climatique", assure Benoît Faraco, coordinateur chargé du changement climatique à la Fondation Nicolas Hulot. Les autorités chinoises font néanmoins preuve d’une grande prudence. Elles rechignent à s’engager sur le long terme, de peur de se voir imposer l’abandon rapide du modèle énergétique national qui repose encore très largement sur le charbon. "Les Chinois et les Américains détiennent la clef du sommet de Copenhague, commente un expert. Mais c’est un couple infernal."

 

Souce : lejdd.fr   01-11-2009

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