
La reprise économique est encore loin et il n'est pas temps de relâcher nos efforts en réduisant nos plans de relance, a déclaré vendredi 10 juillet dernier le président américain Barack Obama devant la presse, à l'issue d'un sommet du G8 à L'Aquila.
"Nous sommes mis d'accord pour dire que la reprise est encore loin. Qu'il serait prématuré de commencer à réduire nos plans de relance et que nous devons maintenir notre effort vis-à-vis de ces plans afin d'assurer les fondations d'une reprise forte et durable", a déclaré M. Obama.
Les huit pays les plus riches de la planète ont reconnu dans une déclaration commune que la situation restait "incertaine" et que "des risques importants continuent de peser sur la stabilité économique et financière", tout en relevant "des signes de stabilisation, et notamment une reprise des marchés boursiers".
Mais "les effets de la crise économique sur les marchés du travail peuvent remettre en cause la stabilité sociale", ont-ils toutefois mis en garde.
Les pays du G8 ont aussi promis de réfléchir à des "stratégies de sortie" de leurs politiques de relance budgétaire, une formulation prudente qui masque de profondes divergences.
Certains pays, comme la Russie et aussi l'Allemagne, pressent de revenir le plus vite possible à une certaine discipline budgétaire, sous peine de faire flamber l'inflation.
D'autres pays, menés par les Etats-Unis, insistent au contraire sur la nécessité de soutenir encore une conjoncture chancelante en augmentant les dépenses publiques.
Source : actualite.aol.fr 10-07-2009