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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 05:05











Une seule classe de seconde générale et technologique, des "sas de rattrapage" l'été pour éviter de redoubler, un baccalauréat plus "resserré", 35 heures par semaine : telles sont les mesures phares de la mission parlementaire sur la réforme du lycée publiées mercredi. La mission, présidée par le député PS Yves Durand et dont le rapporteur UMP est Benoist Apparu, avait été mise en place après le retrait en décembre de la réforme Darcos. Ses membres ont toutefois échoué à se mettre d'accord : élus UMP et PS présentent donc chacun leurs préconisations.

 

Lors d'une conférence de presse mercredi, Benoist Apparu a détaillé sept mesures phares, parmi 30 propositions. Il prône une classe de seconde générale et technologique, indifférenciée, avec deux modules obligatoires pour tous, de la technologie et de l'économie. Puis deux classes de première, une générale et une technologique, pour ne créer qu'en terminale de véritables filières (littéraire, scientifique et économique pour le bac général et gestion, industrie, santé pour le bac technologique). Avec cette spécialisation plus tardive, "la série S (scientifique) ne serait plus la plus généraliste et élitiste du lycée".

 

Le député préconise aussi une semaine hebdomadaire du lycéen de 35 heures. Elle comporterait 30 heures de "temps scolaire" (contre 35 à 38 actuellement selon lui), organisées autour d'un triptyque d'enseignements de culture générale/approfondissement/accompagnement (soutien). Les cinq heures restantes seraient consacrées aux devoirs, faits au lycée. La conséquence de la réduction du temps disciplinaire, n'est pas, selon Apparu, un "lycée light" si, dans le même temps, on regroupe les "points de convergence à deux disciplines". Par exemple, trouver des points communs à des programmes de géologie et de géographie.

 

"C'est ce qu'il faut faire d'ici 5 ans"

 

Pour éviter le redoublement, le rapporteur prône des sessions de remise à niveau pendant l'été suivant la seconde. Des sas de "réorientation" seraient aussi possibles en milieu et fin de première. Il entend par ailleurs "resserrer" le baccalauréat, avec en fin de terminale, quatre épreuves (histoire-géographie, philosophie et deux épreuves spécialisées). Les autres cours "feraient l'objet d'un contrôle en cours de formation", dans l'année, sur le modèle des partiels à l'université. S'ajouterait une "épreuve sur projet personnalisé". Autre mesure : instituer un quota de 50 % de bacheliers technologiques dans les Instituts universitaires technologiques (IUT).

 

Benoist Apparu a reconnu que sa classe de seconde "ressemblait" au schéma présenté par le ministre de l'Education à l'automne, mais "pas le reste" de sa réforme. Celle-ci est-elle applicable ? "Si demain un ministre reprend ça de A à Z, il peut avoir quelques difficultés, concède-t-il. Mais c'est ce qu'il faut faire d'ici 5 ans." La mission sur le lycée que mène parallèlement Richard Descoings, directeur de Science-Po Paris, ne répond pas à la même "commande", selon lui. Il "doit faire quelque chose d'applicable en 2010, pas une bombe qui mette tout le monde dans la rue".

De son côté, le groupe socialiste a déclaré n'avoir pu "valider" le fait que ne soit pas concerné le lycée professionnel. Il réclame "une concertation avec tous les acteurs". Chez les syndicats enseignants, le Sgen-CFDT et le SE-Unsa estiment que le rapport est une "occasion manquée", qu'il "reste au milieu du gué". Le Snalc-Csen y voit des "propositions nocives". Le syndicat lycéen UNL réclame lui "une concertation".




Source : lepoint.fr  27-05-2009

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