
Une séance "post-traumatique". C'est ainsi qu'un témoin qualifie le secrétariat national du PS, ce matin 26 mars rue de Solférino. Le rassemblement du Zénith, où le Parti socialiste a organisé dimanche son Printemps des libertés, a occupé l'essentiel de la réunion. Dans une séance savoureuse de règlements de comptes, chaque camp s'est renvoyé la responsabilité de l'échec du Zénith , qui n'a réuni, au plus fort de la journée, qu'environ 1.500 militants.
Les fabiusiens ont reproché à Benoît Hamon de n'avoir pas su remplir la salle (le porte-parole du parti reste influent auprès du Mouvement des jeunes socialistes, dont les troupes sont souvent appelées à la rescousse pour faire la claque) ; ce même Hamon a stigmatisé les frondeurs du PS qui, tels Manuel Valls , François Rebsamen et Malek Boutih, ne cessent de torpiller les initiatives de la direction ; David Assouline, proche de Ségolène Royal, a pris la parole pour donner des leçons d'organisation...
Afin "d'effacer l'échec" du Zénith, Benoît Hamon a suggéré d'organiser une nouvelle manifestation qui, cette fois, serait un succès. L'idée n'a visiblement pas soulevé l'enthousiasme. Au PS, on a surtout envie de tourner la page...
Source : lepoint.fr 26-03-2009