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10 janvier 2024 3 10 /01 /janvier /2024 08:00
C’EST (FINALEMENT)  GABRIEL ATTAL QUI SUCCEDE A ELISABETH BORNE

Il était depuis ce lundi le favori pour succéder à Élisabeth Borne. Après de longues heures d’attente, Gabriel Attal a été officiellement investi à Matignon. Durant la passation de pouvoir, celle qui va reprendre son siège de députée du Calvados s’est adressée à son successeur : «Tu as la détermination et l'énergie pour mener une équipe et porter les projets nécessaires pour notre pays». Sur les réseaux sociaux, la classe politique n’a pas tardé à réagir à la nomination du 25 ème premier ministre de la Ve République.

Après avoir annoncé la veille sur X (ex-Twitter) la démission d’Élisabeth Borne, Emmanuel Macron a officialisé sur le même réseau la promotion du ministre de l’Éducation : «Cher Gabriel Attal, je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre engagement pour mettre en œuvre le projet de réarmement et de régénération que j'ai annoncé. Dans la fidélité à l'esprit de 2017 : dépassement et audace. Au service de la Nation et des Français.»

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet lui a rapidement adressé ses «vœux de succès» : «Je sais que nous pourrons travailler ensemble en confiance afin de poursuivre à l'Assemblée nationale les réformes économiques et sociales engagées au service des Français». Le président de la région PACA Renaud Muselier s’est quant à lui félicité dans un communiqué du «choix de l'énergie, de la jeunesse, mais aussi de l'expérience et de l'optimisme !»

 

L’opposition ironise

Cette nomination n’est toutefois pas du goût de l’opposition. À gauche, Jean-Luc Mélenchon a raillé la promotion du benjamin du gouvernement, fustigeant ce qu’il considère comme la disparition de la fonction de premier ministre : « Attal retrouve son poste de porte-parole. La fonction de premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants.» Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure s’est contenté d’un commentaire lapidaire : «Emmanuel Macron se succède donc à lui-même. Il faut que tout change pour que rien ne change… »

Dans le camp nationaliste, Jordan Bardella a également critiqué le choix d’Emmanuel Macron, guidé selon lui par la popularité de Gabriel Attal dans l’opinion : «En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron veut se raccrocher à sa popularité sondagière pour atténuer la douleur d'une interminable fin de règne. Il risque plutôt d'emporter dans sa chute l'éphémère ministre de l'Éducation nationale...» En décembre, le nouveau premier ministre s'est en effet hissé à la première place du baromètre Ipsos-Le Point de la personnalité politique préférée des Français. Marine Le Pen a quant à elle qualifié la succession de premier ministre de «ballet puéril» et donné rendez-vous aux Français pour les élections européennes : «Que peuvent espérer les Français de ce 4e Premier ministre et de ce 5e gouvernement en sept ans ? Rien. Lassés de ce ballet puéril des ambitions et des egos, ils attendent un projet qui les remette au cœur des priorités publiques. Ce chemin vers l'alternance commence le 9 juin».

Dans un communiqué, le président des Républicains Éric Ciotti s’est montré plus conciliant formant « des souhaits de sincères réussites à l’intention du nouveau premier ministre» et poursuivant : «Comme nous l'avons fait sur la loi Immigration, et comme nous l'avons toujours fait, Les Républicains s'inscriront dans une opposition responsable et rigoureuse au service d'une alternative crédible capable d'engager l'indispensable sursaut français».

 

Une mission difficile

Chouchou du public, enfant prodige de la macronie, Gabriel Attal doit maintenant former un gouvernement. Rude tâche quand on sait par les fuites de ces derniers jours que pas mal de ministre en place, et pas des moindres, ont tout fait pour qu’il n’arrive pas à Matignon. Il a probablement pour mission de faire du nouveau mais il devra tenir compte des contraintes qui sont encore plus fortes pour lui que pour ses prédécesseurs : sécurité des JO, élections européennes, poursuite des réformes, etc..

 

 

Source : LeFigaro.fr  09-01-2024

 

« GabrielAttal  « ElisabethBorne  #PremierMinistre  #Gouvernement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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