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15 mars 2023 3 15 /03 /mars /2023 08:00
Yaël-Braun-Pivet-Présidente-Assemblée-Nationale-retraites

Yaël-Braun-Pivet-Présidente-Assemblée-Nationale-retraites

Mardi 14 Mars 2023 - Réforme des retraites : Yaël Braun-Pivet refuse la retransmission de la commission mixte paritaire

La demande de certains membres de la Nupes, que de la commission mixte paritaire (CMP) soit rendue publique, a été refusée par Yaël Braun-Pivet. Elle a ainsi indiqué que conformément au règlement de l’Assemblée nationale, « la publicité des travaux de la commission est assurée seulement par un compte-rendu écrit qui fait état des travaux et des votes de la commission, ainsi que des interventions prononcées devant elle, à l’exclusion de tout autre procédé ».

Ce lundi, le patron des députés PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, avait écrit une lettre à la présidente de l’Assemblée. Une demande soutenue par Mathilde Panot, chef de file LFI, qui a menacé de divulguer en direct les propos tenus pendant cette CMP, dont elle fait partie. Ce mardi, c’est Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise qui avait appuyé la requête de Boris Vallaud, pour éviter « un huis clos secret avec des arrangements, des combines et des magouilles ».

 

« RDV demain sur nos réseaux »

Sept députés et sept sénateurs, et autant de suppléants, négocieront à partir de 9 heures au Palais Bourbon, ce mercredi, avant un potentiel vote de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale et au Sénat jeudi. Et le compte-rendu sera donc publié sur le site de l’Assemblée avec plusieurs heures, voire quelques jours de décalage.

Aussitôt après la réponse de la présidente de l’Assemblée, le député LFI Hadrien Clouet, membre suppléant de cette CMP, a écrit sur Twitter : « Et bien on va se charger du compte-rendu écrit, pour satisfaire la Présidente. RDV demain sur nos réseaux ! »

 

 

 

 

 

Marine-Le-Pen-motion-censure-retraites-assemblée-nationale-RN

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Mardi 14 Mars 2023 - Réforme des retraites : en cas de 49-3, Marine Le Pen promet de voter « l’intégralité » des motions de censure

Alors que le gouvernement espère encore trouver une majorité sur la réforme des retraites avant le scrutin final à l’Assemblée, jeudi, il pourrait être contraint d’utiliser, une nouvelle fois, l’arme constitutionnelle du 49-3. Récemment, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran s’est adressé à la presse pour assurer que l’exécutif ne « voulait pas de 49-3. Nous voulons une majorité absolue sur ce texte », avait-il assuré.

D’autant plus que si l’exécutif venait à user du 49-3, l’opposition devrait sauter sur l’occasion pour critiquer les manœuvres de la majorité. Pour la cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, ce serait néanmoins « délirant ». « L’utilisation du 47.1 (article qui permet de limiter les temps de débats législatifs, ndlr) puis du 49.3, c’est faire une démonstration tellement flagrante de l’échec de ce gouvernement que je ne suis pas sûre qu’ils aillent jusque-là », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.

« Si le gouvernement utilise le 49.3, nous déposerons une motion de censure, et nous voterons d’ailleurs l’intégralité des motions de censure qui pourraient être déposées. S’il y a des motions de censure transpartisanes qui sont déposées, nous voterons la motion de censure transpartisane », a ensuite assuré l’ancienne présidente du parti d’extrême droite.

 

 

 

 

 

Laurent-Berger-CFDT-manif-assemblée-nationale

Laurent-Berger-CFDT-manif-assemblée-nationale

Mardi 14 Mars 2023 - Retraites : les syndicats iront manifester devant l’Assemblée jeudi, selon la CFDT et FO

À la veille d’une huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, Laurent Berger, leader de la CFDT, a annoncé, sur RTL, que les leaders syndicaux se rassembleront « devant l’Assemblée nationale pour s’exprimer », jeudi, alors que le vote final de la réforme pourrait se tenir ce jour-là à l’Assemblée et au Sénat.

Néanmoins, il a regretté que cette annonce ne se fasse pas d’une seule voix : « C’est bien quand on continue d’annoncer ensemble les choses dans les règles dans lesquelles on s’était fixé de le faire. Je regrette un peu ce matin que cette annonce sorte alors qu’on n’a pas décidé de la faire encore. »

En effet, ce lundi, le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Frédéric Souillot, avait déjà annoncé, dans Le Parisien, que « l’ensemble des leaders syndicaux sont tombés d’accord pour appeler à cette nouvelle journée d’action, au lendemain de la mobilisation prévue le 15 mars » Et d’ajouter : « Il y aura un rassemblement de l’ensemble des numéros un syndicaux devant l’Assemblée nationale à 12 h 30 et des actions dans tous les départements devant les préfectures et sur les places des villes de France. Mais on laisse le choix aux intersyndicales locales. »

 

Un passage par le 49-3 inévitable ?

Alors que le Gouvernement cherche à éviter le passage de la réforme des retraites en force avec l’article 49-3 de la Constitution, en constituant une majorité absolue pour le vote à l’Assemblée, des députés du camp présidentiel ont déjà fait savoir qu'ils voteraient contre le texte, malgré les menaces d’exclusion de leurs groupes parlementaires

 

 

 

 

 

Emmanuel-Macron-Viktor-Orban-Hongrie-Elysée

Emmanuel-Macron-Viktor-Orban-Hongrie-Elysée

Mardi 14 Mars 2023 - Macron a reçu lundi soir Orban pour «insister sur l'unité des pays européens»

Emmanuel Macron a reçu lundi soir Viktor Orban à Paris pour insister sur "l'unité des pays européens" sur la guerre en Ukraine face à la voix dissonante que fait régulièrement entendre le Premier ministre hongrois, ainsi que sur les "valeurs européennes" et "l'Etat de droit". Lors d'un dîner de travail à l'Elysée, le chef de l'Etat français et le dirigeant hongrois controversé ont préparé le Conseil européen des 23 et 24 mars à Bruxelles. Ils ont évoqué "les questions de politique industrielle et de compétitivité européennes, ainsi que le sujet des migrations", a déclaré la présidence française.

Viktor Orban navigue à contre-courant de ses partenaires européens sur le dossier ukrainien depuis l'invasion russe de l'Ukraine il y a un an. Il fustige la "guerre indirecte" menée par l'Europe contre la Russie et a encore lancé fin février un nouvel appel à un cessez-le-feu.

Au-delà, le dirigeant nationaliste s'est plusieurs fois frotté à l'Union européenne au sujet du respect fluctuant de l'Etat de droit en Hongrie, qu'Emmanuel Macron, bien plus europhile, entendait à nouveau soulever lundi soir.

 

Plusieurs questions abordées

Le dîner élyséen, plus d'un an après leur dernière rencontre bilatérale de décembre 2021 à Budapest, "a été l’occasion de réaffirmer la nécessité de l’unité des pays européens dans leur soutien à l’Ukraine face à l’agression russe, notamment via l’application stricte des sanctions contre la Russie", a fait savoir l'entourage du président français.

Il a également "permis d’aborder la question de la ratification de l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, ainsi que de réformes d’intérêt commun, qui devraient intervenir dans les prochaines semaines au Parlement hongrois", selon l'Elysée.

Sur les 30 membres de l'Alliance atlantique, seules la Turquie et la Hongrie doivent encore ratifier ces deux nouvelles candidatures déposées en pleine guerre en Ukraine. Une source diplomatique française s'est dite lundi "assez confiante" quant au processus parlementaire engagé côté hongrois.

Depuis le début du conflit en février 2022, Budapest, très dépendant des importations d'hydrocarbures russes, maintient une position ambiguë, se gardant de critiquer le président russe. Viktor Orban, qui entretenait des liens étroits avec Vladimir Poutine avant la guerre, refuse d'envoyer des armes à Kiev et fustige les sanctions européennes visant Moscou, même s'il les a votées.

Depuis son retour au pouvoir en 2010, le dirigeant nationaliste a progressivement mis au pas les contre-pouvoirs, qu'il s'agisse des médias ou de la justice, s'attirant régulièrement les critiques de l'Union européenne. L'UE bloque aussi quelque 12 milliards d'euros de fonds destinés à Budapest dans l'attente de réformes anticorruption.

 

 

 

 

 

Réformes-des-retraites-nouvelles-grèves-mercredi-15-mars-transport

Réformes-des-retraites-nouvelles-grèves-mercredi-15-mars-transport

Mardi 14 Mars 2023 - Réforme des retraites : de nouvelles grèves dans les transports mercredi.

Des perturbations sont prévues mercredi dans les transports en France, notamment aériens, pour la huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, mesure phare du président Emmanuel Macron.

Mais le gouvernement français s'est voulu rassurant mardi: mercredi ne devrait pas être une "journée noire" dans les transports publics, a assuré le ministre des Transports Clément Beaune.

"Dans le transport aérien, seulement sur l'aéroport (parisien) d'Orly, il y aura 20% de vols en moins", a cependant précisé le ministre sur la chaîne France 2.

"Je ne crois pas que ce soit une journée noire" mercredi, a souligné Clément Beaune, "on ne sera pas dans les niveaux de perturbation des transports publics qu'on a connus lors des précédentes mobilisations".

 

Une grève reconductible

Du côté de la compagnie ferroviaire nationale (SNCF), une grève reconductible a cependant été lancée le 7 mars à l'appel de tous les syndicats de cheminots, et jusqu'à 80% des TGV avaient été annulés lors des journées de mobilisation précédentes.

Dans le transport aérien, les annulations de vols pour mercredi s'annoncent moins nombreuses que la semaine dernière, quand elles avaient touché, outre les plateformes parisiennes d'Orly et Roissy, des aéroports en région, et concerné jusqu'à 30% des mouvements d'appareils.

Le syndicat CGT, l'un des principaux en France, a par ailleurs appelé lundi à trois jours d'arrêt de travail dans les ports français, avec une journée "ports morts" en conclusion jeudi, pour lutter contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, qui prévoit notamment de reculer l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Les syndicats français ont déjà organisé sept journées d'action et mobilisé des centaines de milliers de Français, pour tenter d'obtenir du gouvernement qu'il renonce à sa réforme, pour l'instant en vain. Le projet de loi est actuellement en discussions au Parlement.

 

 

 

 

 

projet-pétrolier-Willow-Alaska

projet-pétrolier-Willow-Alaska

Mardi 14 Mars 2023 - « Willow », le projet pétrolier qui scandalise l’Amérique

Le gouvernement américain a donné lundi son feu vert au grand projet pétrolier « Willow », qui doit se dérouler au nord de l'Alaska.

C’était une décision attendue. Malgré la pression des associations environnementales, le gouvernement américain de Joe Biden a approuvé lundi un grand projet pétrolier dans le nord de l'Alaska, le projet Willow du géant américain ConocoPhillips.

 

Qu'est-ce que le projet Willow ?

Le projet approuvé permettra la production de 576 millions de barils de pétrole sur environ 30 ans, selon le document du ministère de l'Intérieur, en charge des terres fédérales aux Etats-Unis. L'exploitation pétrolière sera située dans une zone appelée la réserve nationale de pétrole, dans le nord-ouest de l'Alaska. Il s'agit de terres appartenant à l'État américain, alors que le président démocrate Joe Biden était arrivé au pouvoir en promettant de ne pas autoriser de nouveaux forages pétroliers et gaziers sur les terres fédérales.

 

 

 

 

 

missiles-balistiques-corée-du-nord

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Mardi 14 Mars 2023 - La Corée du Nord tire deux missiles balistiques, selon Séoul

La Corée du Nord a tiré mardi deux missiles balistiques de courte portée, a annoncé Séoul au lendemain du coup d'envoi des plus importantes manœuvres conjointes avec les Etats-Unis depuis cinq ans. "Notre armée a détecté deux missiles balistiques de courte portée tirés (...) entre 07h41 (22h41 GMT) et 07h51" qui ont volé sur une distance d'environ 620 kilomètres, a déclaré l'état-major interarmées dans un communiqué.

"Nos forces armées ont renforcé leur surveillance et leur vigilance en prévision d'autres lancements, tout en se tenant prêtes à intervenir dans le cadre d'une coopération étroite entre la Corée du Sud et les États-Unis", a-t-il ajouté.

Le porte-parole du gouvernement japonais Hirokazu Matsuno a indiqué que les missiles n'avaient pas atterri dans les eaux nippones. Tokyo soupçonne la Corée du Nord de vouloir se livrer à de "nouvelles provocations". Dimanche, Pyongyang a lancé deux missiles de croisière depuis un sous-marin, à la veille du début des exercices conjoints entre Séoul et Washington baptisés "Freedom Shield", qui doivent durer au moins dix jours et se focalisent sur "l'évolution de l'environnement de sécurité" due à l'agressivité redoublée de la Corée du Nord, ont déclaré les alliés.

Pyongyang a affirmé que ce lancement visait à vérifier ses "moyens de dissuasion nucléaire dans différents espaces", tout en critiquant les exercices entre les deux alliés. Ce type de manœuvres, destinées selon les deux alliés à lutter contre les menaces croissantes de Pyongyang, suscitent l'ire de la Corée du Nord. Elle les considère comme des répétitions générales à une invasion de son territoire et promet régulièrement une action "écrasante" en réponse à ceux-ci.

L'armée sud-coréenne a indiqué que ces exercices impliqueraient "des procédures de temps de guerre pour repousser de potentielles attaques nord-coréennes et mener une campagne de stabilisation dans le Nord".

 

"Nouvelles démonstrations de force"

En 2022, Pyongyang a qualifié d'"irréversible" son statut de puissance nucléaire et a conduit un nombre record d'essais balistiques en violation de résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. La semaine dernière, le leader Kim Jong Un avait ordonné à son armée d'intensifier ses manoeuvres militaires en vue d'une "guerre réelle".

Si Pyongyang justifie de manière systématique ses essais de missiles en pointant du doigt les exercices militaires du Sud, c'est aussi pour servir un objectif national, avance Leif-Eric Easley, professeur à l'Université Ewha de Séoul. "Il s'agit en grande partie pour le régime de Kim de ne pas paraître faible alors qu'il est en proie à des difficultés économiques dans son pays et que la Corée du Sud parvient à renforcer sa puissance de feu conventionnelle et ses partenariats en matière de sécurité", a-t-il affirmé à l'AFP.

"En conséquence, on peut s'attendre à de nouvelles démonstrations de force de la part de Pyongyang". Washington a réaffirmé à plusieurs reprises son engagement "sans faille" à défendre la Corée du Sud en utilisant "toute la gamme de ses capacités militaires, y compris nucléaires". Pour sa part, la Corée du Sud souhaite apaiser une opinion qui semble s'inquiéter de l'engagement des États-Unis en faveur de la dissuasion dite élargie, qui veut que les moyens militaires de Washington, y compris les armes nucléaires, servent à prévenir les attaques contre ses alliés.

Ainsi, Washington et Séoul ont procédé la semaine dernière à des exercices aériens conjoints avec un bombardier lourd américain B-52 à capacité nucléaire. Les analystes ont précédemment déclaré que la Corée du Nord utiliserait probablement ces manœuvres comme prétexte pour procéder à de nouveaux tirs de missiles, voire à un essai nucléaire. "Il faut s'attendre à d'autres tirs de missiles, avec des variations de style et de portée, voire à un essai nucléaire. D'autres actes d'intimidation de la part de la Corée du Nord ne devraient pas nous surprendre", a estimé Chun In-bum, un général de l'armée sud-coréenne à la retraite.

 

 

 

 

 

Ukraine-violents-combats-centre-Bakhmout

Ukraine-violents-combats-centre-Bakhmout

Mardi 14 Mars 2023 - Ukraine: «violents combats» pour le centre de Bakhmout

De "violents combats" avec les forces russes sont en cours pour le centre de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué lundi le commandant de troupes terrestres ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, informations confirmées aussi du côté russe. "Des détachements d'assaut (du groupe paramilitaire russe) Wagner attaquent depuis plusieurs directions en tentant de percer la défense de nos troupes et d'avancer vers les quartiers centraux", a indiqué le général Syrsky cité par le centre de presse de l'armée.

"Plus nous sommes proches du centre-ville, plus durs sont les combats", lui a fait écho Evguéni Prigojine, patron de Wagner dont les hommes sont en première ligne des combats pour Bakhmout que l'armée russe tente de prendre depuis l'été aux prix de lourdes pertes.

 

"Des pertes significatives à l'ennemi"

M. Syrsky a toutefois assuré que les troupes ukrainiennes "infligeaient des pertes significatives à l'ennemi". "Avec le feu d'artillerie, de chars (...) toutes les tentatives de s'emparer la ville sont repoussées", a-t-il fait valoir.

La ville Bakhmout qui comptait 70.000 habitants avant l'invasion russe lancée en février 2022, est depuis des mois l'épicentre des combats sur le front Est en Ukraine. Si cette cité en grande partie rasée par les bombardements est devenue un des symboles de la farouche résistance ukrainienne à l'invasion, son importance stratégique est cependant contestée par des experts.

Dans ce contexte, certains en Ukraine s'interrogent sur la nécessité pour les forces de Kiev de se battre pour cette ville dont la défense implique de lourdes pertes aussi pour l'armée ukrainiennes.

Des pertes qui risquent de s'alourdir encore si les troupes russes parviennent à encercler Bakhmout alors qu'elles ont déjà réussi à couper plusieurs routes importantes pour le ravitaillement des soldats ukrainiens. Bakhmout pourrait tomber "dans les prochains jours", a averti la semaine passée le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. Pour le commandement ukrainien, il s'agit de tenir Bakhmout le plus longtemps possible, afin que la Russie y use un maximum d'hommes, d'armements et de munitions et qu'elle se retrouve affaiblie lorsque l'Ukraine lancera sa contre-offensive.

 

 

 

 

 

sous-marins-nucléaires-alliance-Washington-Londres-Camberra-inquiète-Chine-et-Russie

sous-marins-nucléaires-alliance-Washington-Londres-Camberra-inquiète-Chine-et-Russie

Mardi 14 Mars 2023 - Sous-marins nucléaires : la Chine et la Russie fustigent l’alliance entre Washington, Londres et Canberra

La Chine et la Russie ont dénoncé mardi le programme de coopération dans les sous-marins nucléaires, nommé Aukus, lancé la veille par les États-Unis, l’Australie et la Grande-Bretagne. Par la voix de son porte-parole, Wang Wenbin, Pékin a estimé que « ces trois pays s’engagent de plus en plus sur une voie erronée et dangereuse, au profit de leurs seuls intérêts géopolitiques et au mépris total des préoccupations de la communauté internationale ».

Et d’ajouter que cette alliance incarnait « une façon de penser typique de la Guerre froide », et « constitue un risque grave de prolifération nucléaire et va à l’encontre des buts et objectifs du Traité de non-prolifération ».

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que « le monde anglo-saxon bâtit des structures de bloc comme Aukus, avançant l’infrastructure de l’Otan en Asie, et faisant sérieusement le pari de longues années de confrontation. »

 

Alliance Aukus

Depuis une base navale de San Diego, le président américain, Joe Biden, a annoncé une coopération « sans précédent », entouré des Premiers ministres australien Anthony Albanese et britannique Rishi Sunak. Lors de la présentation du projet, Joe Biden a martelé que les sous-marins « seront à propulsion nucléaire, mais ne porteront pas d’armes nucléaires », pour respecter le principe de non-prolifération.

Une nouvelle génération de sous-marins d’attaque qui sera nommée SSN Aukus. Ces nouveaux navires, de conception britannique et incorporant des technologies américaines avancées, seront construits et déployés par le Royaume-Uni et l’Australie. Ils doivent être livrés à partir de la fin des années 2030 et jusqu’au début des années 2040.

De son côté, Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a averti que l’agence veillait « à ce qu’aucun risque de prolifération n'émane du projet »

 

 

 

 

 

Arménie-problèmes-avec-force-maintien-de-la-paix-russe

Arménie-problèmes-avec-force-maintien-de-la-paix-russe

Mardi 14 Mars 2023 - L'Arménie se plaint de la force de maintien de la paix russe, en pleine crise avec l'Azerbaïdjan

Le premier ministre arménien Nikol Pachinian a indiqué ce mardi s'être plaint auprès de Vladimir Poutine de «problèmes» avec la force de maintien de la paix russe qui n'arrive pas à enrayer l'aggravation des tensions avec l'Azerbaïdjan.

Lors d'un entretien téléphonique lundi 13 mars, «j'ai parlé (à Poutine) du danger d'une possible escalade au Haut-Karabakh, je pense qu'il y a des problèmes dans la zone de responsabilité de la force de maintien de la paix de la Russie», a déclaré lors d'une conférence de presse le premier ministre arménien.

 

Cela s'est passé dans la zone de responsabilité de la force de maintien de la paix russe.

Citant la mort récente de policiers arméniens dans des heurts avec l'Azerbaïdjan, il a ajouté : «Je veux souligner que cela s'est passé dans la zone de responsabilité de la force de maintien de la paix russe. Cela nous préoccupe et j'ai exprimé cette inquiétude lors de mon entretien avec Poutine». Vivement critiquée depuis des semaines par Erevan qui l'accuse de passivité, l'armée russe avait affirmé lundi que ses soldats de la paix avaient stoppé dimanche un échange de tirs entre les belligérants ayant fait cinq morts.

Région montagneuse majoritairement peuplée d'Arméniens et ayant fait sécession de l'Azerbaïdjan à l'effondrement de l'Union soviétique, le Haut-Karabakh continue d'empoisonner les relations entre Erevan et Bakou. Malgré la présence de militaires russes, les heurts au Karabakh et à la frontière entre les deux pays restent fréquents et menacent de faire dérailler la fragile trêve conclue après une guerre perdue par Erevan en 2020. Et la Russie semble peiner à exercer son influence sur les belligérants, maintenant que ses ressources sont concentrées sur son invasion de l'Ukraine.

 

Chaque jour qui passe, la rhétorique de l'Azerbaïdjan devient plus agressive.

«Aujourd'hui, il y a une très forte probabilité d'escalade le long de la frontière arménienne et au Haut-Karabakh (...) Chaque jour qui passe, la rhétorique de l'Azerbaïdjan devient plus agressive», a déclaré mardi Nikol Pachinian. Soulignant de récents «progrès» dans les pourparlers de paix, Nikol Pachinian a néanmoins relevé des «problèmes fondamentaux» empêchant d'avancer plus avant. «Nous voyons que l'Azerbaïdjan essaie de signer un traité de paix en avançant des revendications territoriales (...), ce qui, naturellement, est une ligne rouge pour l'Arménie», a-t-il dit.

Outre les heurts, l'Arménie dénonce aussi le blocage depuis la mi-décembre d'une route essentielle pour le ravitaillement d'une enclave arménienne au Haut-Karabakh par des Azerbaïdjanais se présentant comme des militants écologistes, accusant Bakou de vouloir procéder à un «nettoyage ethnique».

L'Azerbaïdjan et les forces séparatistes arméniennes, soutenues militairement par Erevan, se sont affrontés lors de deux guerres pour son contrôle, l'une à la dislocation de l'URSS, qui a fait 30.000 morts, l'autre à l'automne 2020, qui a fait 6500 morts. Un cessez-le-feu pour le conflit de 2020, signé sous l'égide de Moscou, a été suivi du déploiement d'un contingent de soldats de la paix russes, mais les tensions restent vives et les négociations pour la signature d'un traité de paix n'avancent pas.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2414) - MARDI 14 MARS 2023

Mardi 14 Mars 2023 - La CPI veut poursuivre des Russes pour crimes de guerre en Ukraine, selon le New York Times

La Cour pénale internationale (CPI) veut poursuivre des Russes pour crimes de guerre en Ukraine, a rapporté lundi le New York Times, citant deux premiers dossiers que sont ceux des enfants transférés en Russie et les frappes délibérées sur des infrastructures civiles. Le bureau du procureur de la CPI, qui siège à La Haye, a déclaré qu'il ne ferait «aucun commentaire».

Selon le média américain, la première affaire concerne l'enlèvement d'enfants ukrainiens qui auraient ensuite été envoyés à l'adoption, ou dans des camps de rééducation.

 

«Élan vers la justice»

La deuxième affaire concerne les accusations selon lesquelles les forces russes ont délibérément ciblé avec des missiles des infrastructures civiles telles que des centrales électriques et hydrauliques. La cour, créée en 2002 pour juger les pires crimes commis dans le monde, aurait également selon le New York Times l'intention de demander des mandats d'arrêt contre plusieurs personnes.

Le média cite des responsables actuels et anciens anonymes de la CPI, et n'a donné aucun détail sur qui serait inculpé et quand. La CPI enquête depuis plus d'un an sur d'éventuels crimes de guerre ou contre l'humanité commis pendant l'offensive russe. Son procureur Karim Khan a déclaré plus tôt ce mois-ci après une visite en Ukraine que les enlèvements présumés d'enfants faisaient «l'objet d'une enquête prioritaire». «Les enfants ne peuvent pas être traités comme un butin de guerre», a-t-il déclaré dans un communiqué le 7 mars.

Karim Khan a souligné qu'il avait visité un centre de soins pour enfants dans le sud de l'Ukraine qui était «vide, à la suite de la déportation présumée d'enfants d'Ukraine vers la Fédération de Russie» ou d'autres zones occupées. Le procureur avait indiqué qu'il enquêtait sur des attaques contre des «infrastructures civiles critiques» et qu'il avait visité les sites de plusieurs de ces frappes. Karim Khan avait ajouté qu'il avait «le sentiment que l'élan vers la justice s'accélère».

Karim Khan a précédemment décrit l'Ukraine comme une «scène de crime», et s'était également rendu dans la localité de Boutcha, près de Kiev, où des journalistes de l'AFP ont vu au moins 20 corps gisant dans une rue. Ni la Russie ni l'Ukraine ne sont membres de la CPI, mais Kiev a accepté la compétence de la cour sur son territoire et travaille avec le procureur. La Russie nie les allégations de crimes de guerre. Les experts ont admis qu'il était peu probable qu'elle remette des suspects.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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