Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 février 2023 2 28 /02 /février /2023 08:00
Sénat-retraites

Sénat-retraites

 

Lundi 27 Février 2023 – Retraites: après le chaos à l’Assemblée, le débat de fond au Sénat

Après quinze jours de débats tumultueux à l’Assemblée nationale, le projet de loi du gouvernement sur les retraites arrive au Sénat, en commission ce 28 février et le 2 mars en séance publique. Le texte sera examiné jusqu’au dimanche 12 mars. «On se donne le temps», sourit Gérard Larcher, qui, après accord des présidents de groupe, a autorisé l’examen du texte le week-end, et si besoin au-delà de minuit. Face à l’enjeu, le président du Sénat s’apprête à siéger beaucoup et à dormir sur place pendant l’ensemble des discussions. «Il faut faire beaucoup de pédagogie», sur ce texte. «Au-delà des parlementaires, on parle aux Français», glisse-t-il, conscient de l’enjeu. «Le Sénat ne se livrera pas à une obstruction des débats, par respect des Français. Ils ont le droit à un débat sérieux», promet Bruno Retailleau, le président des sénateurs LR. Un avis partagé par Hervé Marseille, à la tête du groupe Union centriste. «Le Sénat tâchera de donner une autre image avec des débats de fond, en complétant le projet de loi du gouvernement. Nous allons nous efforcer d’arriver à un vote clair», plaide-t-il.

En raison de l’article 47-1 de la Constitution, utilisé par le gouvernement, et faute de vote à l’Assemblée nationale, les sénateurs plancheront donc sur le projet de loi du gouvernement, complété des amendements que l’exécutif a bien voulu retenir. Et la majorité sénatoriale a la ferme intention d’examiner les 20 articles que comporte le texte… à commencer par le fameux article 7, sur la durée de cotisation et l’âge de départ légal à la retraite. De quoi faire espérer le gouvernement. Élisabeth Borne a d’ailleurs échangé vendredi avec le président du Sénat, Gérard Larcher, ainsi que les deux patrons de groupe de la majorité sénatoriale, Bruno Retailleau et Hervé Marseille, avant le début de l’examen du texte dans l’hémicycle jeudi. «Un tour d’horizon avant atterrissage du dossier au Sénat», relate ce dernier, qui a évoqué avec la première ministre les priorités de son groupe - cohérence globale de la réforme, situation des seniors et des femmes - lors de l’examen du texte.

Interrogé sur France Inter jeudi dernier, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a fait le «constat» que le parti Les Républicains au Sénat avait «déjà voté plusieurs années consécutives» des «dispositions qui ressemblent bigrement» au projet gouvernemental actuel de report de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ, faisant référence à un amendement voté chaque fin d’année depuis quatre ans par les sénateurs lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale. «Donc nous considérons que la base d’un accord est sur la table», a-t-il ajouté. Pour autant, si la majorité sénatoriale est favorable à la réforme des retraites, Gérard Larcher et Bruno Retailleau entendent rappeler la nécessité de veiller aux équilibres financiers. «C’est la condition de la robustesse de notre modèle social», rappelle Bruno Retailleau. «Nous allons nous assurer qu’il ne s’agit pas d’une réforme pour rien, et que l’on ne se retrouvera pas en déficit en 2030», poursuit le président des sénateurs LR. «Pour l’instant, on a vu beaucoup de dépenses, mais sans identifier les recettes. Sinon, ça va coûter très cher», regrette Hervé Marseille en faisant le calcul de tous les points sur lesquels le gouvernement a lâché.

Samedi, en marge d’un déplacement au Salon de l’agriculture, le président de la République, Emmanuel Macron, a évoqué l’arrivée du texte à la Chambre haute, souhaitant que «le Sénat puisse enrichir» le projet de loi «avec ce qui lui paraît utile». Si les députés, notamment LR, se sont beaucoup attardés sur la question des carrières longues, les sénateurs LR entendent aussi revenir largement sur la question de la démographie, de la politique familiale et des mères de famille. «Il n’est pas question que la réforme se fasse sur leur dos, avance Bruno Retailleau. Elles ont permis de consolider notre modèle, et là elles se retrouvent fragilisées par le projet du gouvernement.» Un point sur lequel les sénateurs de l’Union centriste comptent bien aussi se faire entendre. Le groupe d’Hervé Marseille réfléchit à bonifier 5 % la pension dès le deuxième enfant.

 

«Trouver des solutions»

L’exécutif semble d’ailleurs prêt à «bouger» sur ce point précis. Dimanche, sur BFMTV, le ministre du Travail a précisé que le gouvernement était «d’accord et ouvert», concédant qu’«avoir des âges de départ différenciés entre les femmes et les hommes, ce n’est pas très juste». «Le chantier que nous avons à améliorer et à poursuivre concerne la situation des femmes qui ayant eu des enfants, arrivent à l’âge de la retraite (…) avec des trimestres validés au titre de la maternité», a convenu Olivier Dussopt. «On peut trouver des solutions», a-t-il ajouté.

Si l’article 2 sur l’instauration d’un «index senior» avait été largement débattu à l’Assemblée avant d’être repoussé par les députés, notamment les élus LR, les sénateurs de droite n’entendent pas non plus reprendre cette idée. «On a toujours eu des doutes sur la constitutionnalité de l’index senior, explique Bruno Retailleau. Ensuite, on ne peut pas réduire uniquement cette question-là à un index.» Les élus LR devraient donc faire d’autres propositions. Un point de désaccord avec le groupe d’Hervé Marseille, qui n’est pas hostile à un index senior - en abaissant le seuil d’application aujourd’hui prévu à 300 salariés - ni au système de bonus-malus pour les entreprises.

Malgré leur opinion très défavorable sur cette réforme et leur farouche opposition, les différents groupes de gauche du Sénat attendent eux aussi de retravailler le projet de loi du gouvernement. Et ne souhaitent pas se livrer au même «cirque» - dixit Patrick Kanner - que les Insoumis lors des débats à l’Assemblée nationale. Ces derniers jours, plusieurs déclarations des Insoumis ont agacé les sénateurs de gauche. En particulier un tweet jugé «très provocateur» de Jean-Luc Mélenchon, se félicitant que «les groupes Nupes du Sénat adoptent la stratégie du groupe LFI à l’Assemblée pour empêcher le vote de l’article 7 avant le blocage populaire». «Nous n’avons pas de leçons à recevoir des Insoumis. Je n’ai jamais reçu une quelconque pression du leader de mon parti, alors ce n’est sûrement pas Jean-Luc Mélenchon qui va essayer de m’impressionner», s’insurge la patronne du groupe communiste au Sénat, Éliane Assassi. «Mélenchon n’a pas à nous dire comment nous comporter, il n’y a pas de Nupes et encore moins d’Insoumis au Sénat», tance également Patrick Kanner.

 

Un débat «serein mais ferme»

Le président du groupe socialiste au Sénat l’assure: les trois groupes de gauche ne déposeront pas plus de 1500 amendements au total. «Nous sommes là pour affirmer un projet politique, pas pour faire de l’obstruction avec des amendements bidon. Les discussions à l’Assemblée n’ont pas servi le parlementarisme», cingle-t-il, regrettant que les Insoumis aient «imposé leur volonté» aux trois autres groupes de la Nupes lors de l’examen du texte au Palais Bourbon. Même avis pour les communistes, qui affichent la ferme volonté de marquer leurs différences. «Nous ne serons pas dans l’invective, ce n’est pas dans notre culture. Nous serons à l’offensive pour marquer notre opposition sur le fond de cette réforme», prévient Éliane Assassi. Le patron du groupe écologiste, Guillaume Gontard, plaide lui aussi pour un débat «serein mais ferme». «Nous allons mener un travail de fond avec notre style, différent de celui des députés. Quelle que soit l’issue, le Sénat peut sortir grandi de ces discussions», espère-t-il. Le sénateur de l’Isère insiste d’ailleurs sur la volonté de tous les sénateurs de gauche de débattre et de sanctionner d’un vote l’article 7, qui concerne le report de l’âge légal à 64 ans. Quitte à supprimer des amendements si cela est nécessaire.

 

 

 

 

 

MACRON-AFRIQUE-ALGERIE-MAROC

MACRON-AFRIQUE-ALGERIE-MAROC

Lundi 27 Février 2023 – Afrique : Emmanuel Macron promet une « diminution visible » des effectifs militaires français

Le président de la République a expliqué que la relation entre la France et le continent africain devait désormais être axée sur des « investissements » plutôt que sur des aides.

Àla veille d’une tournée en Afrique durant laquelle il doit se rendre au Gabon, en Angola, au Congo ainsi qu’en République démocratique du Congo, Emmanuel Macron a tenu un discours à l’Élysée. Durant cette prise de parole, le chef d’État français a évoqué différents sujets et notamment la présence des effectifs militaires tricolores sur le continent africain. Il a ainsi indiqué que la transformation sur le plan militaire allait débuter « dans les prochains mois avec une diminution visible de nos effectifs et une montée en puissance dans ces bases de nos partenaires africains ».

Cette évolution devrait être accompagnée d’un « effort accru de la France en matière de formation et d’équipement », afin que la relation entre la France et l’Afrique soit « équilibrée, réciproque et responsable » et basée sur des « investissements » plutôt que sur des aides.

 

« Des défis vertigineux »

Dans la suite de sa prise de parole, le président de la République a aussi évoqué « une somme de défis vertigineux » qui va se jouer en Afrique. Que ce soit le « défi sécuritaire climatique ou le défi démographique avec la jeunesse qui arrive et à laquelle il faut proposer un avenir pour chacun des États africains », Emmanuel Macron a indiqué le continent africain se trouvait dans « une situation sans précédent dans l’histoire ».

Pour venir à bout de ces enjeux, il a appelé les États à « investir massivement dans l’éducation, la santé, l’emploi, la formation, la transition énergétique ».

 

« Renforcer » la relation avec l’Algérie et le Maroc

Alors que les relations entre le Maroc et l’Algérie ne sont pas au beau fixe, Macron a indiqué qu’il allait continuer d’avancer pour renforcer la relation de la France avec l’Algérie et le Maroc. « La période n’est pas la meilleure, mais ça ne m’arrêtera pas », a-t-il assuré.

« Ma volonté est vraiment d’avancer avec le Maroc. Le roi le sait, nous avons eu plusieurs discussions, il y a des relations personnelles qui sont amicales ». Au juste de l’Algérie, il a déclaré pouvoir « compter sur l’amitié et l’engagement du président algérien Abdelmadjid Tebboune ».

 

 

 

 

 

Elizabeth-Borne-salon-agriculture

Elizabeth-Borne-salon-agriculture

Lundi 27 Février 2023 – Le style Borne à l’épreuve du Salon de l’agriculture

L’observation, courtoise, est arrivée après une dégustation d’un saucisson sec au camembert. Et avant l’ouverture d’une bouteille de calvados. «D’un point de vue plus politique, madame, il faudrait mieux combattre pour la remise au travail de tout le monde plutôt que de parler des retraites…» L’artisan normand, récente terre d’élection d’Élisabeth Borne, ne rentrera pas dans les détails, mais, à l’entendre, chacun aura compris qu’il ne goûte pas le texte qui débute son examen ce lundi au Sénat. La première ministre s’en tirera par un rire surmonté d’un bref commentaire: «On fait les deux!»

Pour sa première visite au Salon de l’agriculture depuis qu’elle est devenue chef du gouvernement, Élisabeth Borne n’a que très peu été interpellée sur la réforme qui hérisse le pays. Peut-être parce que le déploiement massif du service de sécurité dans les allées de la porte de Versailles a dressé un mur avec les visiteurs, qui avaient le plus grand mal à identifier l’officiel caché au milieu de la cohue.

Verres de rhum, bières… La première ministre s’est pliée à l’exercice avant de caler devant un verre de vin rouge peu avant 13 heures: «Je crois que je vais décliner.» Auparavant, une huître, des lentilles, du pâté et même un morceau de gibier de Nouvelle-Calédonie ont été poliment dégustés par la responsable politique, connue pour son ascétisme. «Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire… Faut pas me faire bouffer du cerf toute la journée», capteront l’instant plus tard les perches des radios qui flottent - près de dix heures durant - au-dessus de la tête de la première ministre. Heureusement une femme âgée, parvenue à sa hauteur en jouant des coudes, a rehaussé sa visite d’encouragements: «Je vous admire, tenez bon.»

Le propos est autrement plus circonscrit face aux interpellations diverses et variées qui lui parviennent d’un stand à l’autre. «Le monde agricole pleure, ça devient de plus en plus compliqué de travailler. Nous sommes souvent contrôlés. Demain par satellite avec l’intelligence artificielle pour savoir si on fait tout bien?», s’insurge un éleveur de l’Eure.

 

Paniers gourmands

Écoute attentive davantage que des longs discours et des débats enflammés: le style Borne à l’épreuve d’un salon qui garde en mémoire le contact tactile et les embardées des fauves politiques de la Ve République. Un vendeur de charcuterie haut en couleur ne prendra pas de précaution. Saisissant le bras de la première ministre après des louanges sur l’accompagnement des entreprises pendant le Covid, il s’enflamme: «Je vais vous faire la bise, moi.» Sans oublier de lui «donner un petit bon de commande, on ne sait jamais, si vous faites un apéro avec les amis, parce que vous êtes des humains comme les autres et les gens l’oublient».

Les danses des Tahitiennes, les chants des Réunionnais et la musique du Pacifique donnent de la saveur à la journée. Voilà Élisabeth Borne, un kayamb - percussion de l’océan Indien - dans les mains, se laissant entraîner par l’ambiance. Huguette Bello, la présidente du conseil régional de la Réunion, proche de Jean-Luc Mélenchon, en profite pour la convier sur son île. «J’essaie d’organiser un déplacement», confirme la première ministre, que l’actualité dense au Parlement a empêchée de se rendre en outre-mer pendant ses neuf premiers mois à Matignon. Il faut dire que là-bas comme dans l’Hexagone, les urgences ne manquent pas.

 

 

 

 

 

SNCF-grève-reconductible

SNCF-grève-reconductible

Lundi 27 Février 2023 – Retraites : les syndicats de la SNCF appellent à une grève reconductible à partir du 7 mars

Les quatre syndicats représentatifs se sont mis d'accord pour durcir le mouvement, lançant un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars.

La CFDT-Cheminots, quatrième syndicat représentatif de la SNCF, a lancé lundi un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars, rejoignant ainsi la CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire et SUD-Rail.

 

La RATP appelle aussi à un mouvement reconductible

Les quatre syndicats représentatifs du groupe public se sont mis d'accord pour durcir le mouvement, comme l'avaient déjà annoncé le 11 février dernier l'ensemble des organisation syndicales représentatives de la RATP qui ont elles aussi appelé à un mouvement reconductible.

 

 

 

 

 

Pierre-Palmade-détention

Pierre-Palmade-détention

Lundi 27 Février 2023 – Affaire Pierre Palmade : l’humoriste placé en détention provisoire avec mandat de dépôt

La Cour d’appel de Paris a rendu sa décision : Pierre Palmade va être placé en détention provisoire avec mandat de dépôt, à la suite de l’accident de voiture dont il avait été à l’origine le vendredi 10 février. Le parquet de Melun avait requis un placement en détention provisoire, en raison du « risque de réitération », et avait fait appel de la décision du juge des libertés et de la détention d’assigner à résidence dans un service d’addictologie, sous bracelet électronique.

Dans un communiqué, le procureur général Rémy Heitz, a indiqué que « la mise en oeuvre de ce mandat relève désormais de la compétence du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Melun, auquel il va être transmis accompagné de la décision immédiatement exécutoire ».

Selon les informations de BFMTV, la prison de Fresnes gère le mandat de dépôt pour son placement en détention provisoire. Même si la prison dispose de 80 lits d’hospitalisation, le tribunal de Melun a indiqué que le comédien était pour le moment « placé sous écrou » à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. En effet, son état de santé reste pour le moment incompatible avec une incarcération.

 

Pierre Palmade toujours à l’hôpital

L’état de santé de Pierre Palmade posait question sur sa mise en détention, après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral samedi en fin de journée, sans que son pronostic vital n’est été engagé. Il a d’ailleurs quitté le service de soins intensifs de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre pour être transféré dans le service de soins neuro-vasculaires, où il dispose d’une chambre individuelle.

Pierre Palmade avait blessé trois personnes gravement : une femme enceinte de sept mois qui a perdu son bébé, son beau-frère, et le fils de cet homme, âgé de six. Si l’avocat des victimes a indiqué que la femme « souhaite aller de l’avant et se reconstruire », l’homme « va toujours très mal » mais est sorti du coma, et l’enfant est « dans un état très très compliqué ».

 

 

 

 

 

Pommes-de-terre

Pommes-de-terre

Lundi 27 Février 2023 – La filière française de la pomme de terre est en péril

Inconnue ou presque du grand public, la pomme de terre de fécule revêt pourtant une importance stratégique pour notre pays. Elle ne se mange pas directement, mais son amidon, contenu en grande quantité, sert à de multiples applications : pour l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique (dans la ­composition du Doliprane et de l’Advil), cosmétique (rouge à lèvres), papetière et pour la production de bioplastiques en plein essor. Malgré des ­débouchés d’avenir, le secteur féculier ­français est en péril. « Alors que la filière se remet ­difficilement d’une crise ­post-Covid où les prix se sont effondrés, elle a essuyé de plein fouet une crise climatique qui a fait plonger les rendements à des niveaux jamais atteints », alerte Geoffroy d’Evry, le président de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT).

Résultat : la production a baissé de 28 % en un an. Avec des revenus en berne et des coûts énergétiques qui explosent, les agriculteurs ne sont guère motivés à planter cette pomme de terre moins rémunératrice que les autres.

 

.

Les surfaces ont déjà reculé de 12 % en 2022, à 20 270 hectares, et devraient chuter à 17 000 hectares cette année puis à 15 500 en 2024, selon les prévisions. À ce rythme, impossible, selon les professionnels, de maintenir les deux dernières féculeries françaises en activité : Tereos à Haussimont (Marne) et Roquette à ­Vecquemont (Somme). Ils demandent une aide au gouvernement depuis plusieurs mois pour maintenir l’activité. Mais ce dernier semble faire la sourde oreille.

La balance commerciale de la filière est pourtant fortement positive : 70 % de la production de fécule est exportée. « C’est la seule industrie à base de pommes de terre exportatrice nette. À l’heure de la reconnaissance de la souveraineté alimentaire en tant qu’axe stratégique, ne devenons pas dépendants dans un secteur d’avenir », lance Arnaud Delacour, le président de l’interprofession des pommes de terre transformées (GIPT), qui craint que la fécule rejoigne les productions des frites surgelées, chips et purées, structurellement déficitaires en France. Sous forme d’une subvention transitoire à l’hectare, l’aide demandée avoisinerait les 8 millions d’euros par an pour 2023 et 2024. Mais difficile à trouver en période de restrictions budgétaires.

 

 

 

 

 

Eric-Dupond-Moretti-Justice

Eric-Dupond-Moretti-Justice

Lundi 27 Février 2023 – Justice civile : baisse de 30% des dossiers en attente de jugement

Selon le ministère de la Justice, cette diminution a été permise «grâce aux magistrats, aux greffiers et aux 2000 contractuels recrutés depuis 2021».

 

«Ramener les délais (...) à moins d'un an»

Lors d'un déplacement au tribunal judiciaire de Reims, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti doit annoncer ce lundi après-midi «une diminution de 28% du stock d'affaires en attente de jugement en matière familiale» (divorces, décisions de garde d'enfants, de pensions alimentaires, etc., NDLR) «entre le 1er janvier 2021 et le 1er janvier 2023».

Pour les pôles sociaux des tribunaux, qui s'occupent notamment des contentieux concernant la Sécurité sociale, l'accès aux aides sociales ou le droit du travail, la baisse est de 32%. Au civil, le délai moyen de traitement des dossiers est aujourd'hui de deux ans. «Mon objectif principal est de ramener les délais de traitement à moins d'un an en matière civile et pénale d'ici la fin du quinquennat», affirme Éric Dupond-Moretti, dans le texte de son discours transmis à l'AFP.

 

«300 juristes assistants supplémentaires»

Pour y contribuer, le garde des Sceaux, qui a engagé un plan de création de 1500 postes de magistrats et 1500 postes de greffiers d'ici 2027, annonce l'embauche de «300 juristes assistants supplémentaires» en 2023 (ils sont aujourd'hui 935), pour «renforcer les équipes autour du magistrat». Les 2000 contractuels déjà recrutés «se verront proposer, s'ils exercent toujours leurs fonctions, un contrat à durée indéterminée», ajoute le ministre.

Ces «juristes assistants» et «assistants spécialisés» avaient été recrutés pour répondre au mal-être du monde de la justice face à un manque de moyens chronique, exprimé dans une tribune en novembre 2021, quelques semaines après le lancement par le président de la République d'«États généraux de la justice».

 

«Attaché de justice»

Dans son «plan global» post-Etats généraux, dévoilé début janvier, le ministre a notamment prévu le dépôt au «printemps» d'un projet de loi de programmation et d'orientation pour la justice. Ce texte inclura la création d'une fonction d'«attaché de justice», «ouverte tant aux fonctionnaires qu'aux contractuels», qui «se substituera aux juristes assistants», selon le discours d'Éric Dupond-Moretti.

Cette nouvelle fonction doit répondre aux critiques adressées aux assistants actuels : un statut trop précaire, sans formation initiale, une définition insuffisante des tâches confiées, se traduisant par «une très forte rotation de l'emploi». Les «attachés de justice», recrutés à partir de 2024, seront formés à l'École nationale de la magistrature et prêteront serment.

 

 

 

 

 

Brexit-accord-Londres-Bruxelles

Brexit-accord-Londres-Bruxelles

Lundi 27 Février 2023 – Brexit : « un nouveau chapitre » pour Londres et Bruxelles après l'accord sur l'Irlande du Nord

Après des années de négociations, l'Union Européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un accord au sujet des contrôles post-Brexit en Irlande du Nord. Pour Ursula von der Leyen et Rishi Sunak, c'est « un nouveau chapitre » qui s'ouvre dans les relations entre Bruxelles et Londres.

Enfin ! Après plusieurs mois sous tensions, l'Union européenne et le gouvernement britannique sont parvenus à trouver un accord sur le protocole nord-irlandais, d'après des médias britanniques, citant une source gouvernementale.

Il met fin à un long différend sur les contrôles au niveau de la frontière nord-irlandaise, qui a même failli dégénérer en guerre commerciale. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se sont ainsi félicités ce lundi 27 février du « nouveau chapitre » qui s'ouvrait dans les relations entre Londres et Bruxelles, lors d'une conférence de presse à Windsor.

Depuis le Brexit, la question des contrôles douaniers en mer d'Irlande a continuellement empoisonné les relations entre le deux partenaires économiques. Le Royaume-Uni souhaitait négocier à nouveau les conditions du protocole, qu'il n'a jamais réellement appliquées.

L'accord de Windsor réduit les contrôles douaniers entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord. Ursula von der Leyen considère que ce sont des « garanties solides »  qui permettront de « protéger l'intégrité du marché unique européen » , tout en protégeant « la paix durement obtenue grâce à l'accord du Vendredi Saint » , accord qui avait mis fin au conflit sanglant entre les unionistes et les républicains en Irlande.

 

Un protocole nord-irlandais, responsable de plusieurs crises

Originellement, le protocole nord-irlandais avait été signé lors de l'accord du Brexit, le 24 janvier 2020. Effectif depuis le 1er janvier 2021, le but de cet accord était de protéger le marché unique européen tout en évitant de recréer une frontière terrestre entre l'Irlande du Nord (territoire du Royaume-Uni), et l'Irlande, membre de l'UE. Dans les faits, l'Irlande du Nord était maintenu au sein du marché unique européen… créant ainsi une frontière douanière avec la Grande-Bretagne.

Résultat : entre pénuries et difficultés d'approvisionnement, les unionistes demandent l'abandon du protocole. Pour répondre à ses revendications, Boris Johnson, alors Premier ministre, publie un projet de loi le 9 septembre 2020, outrepassant les dispositions du protocole d'origine. En parallèle, au printemps 2021, des multiples violences éclatent en Irlande du Nord en lien avec les contrôles, rappelant les décennies sanglantes des "Troubles". La période est aussi marquée par les multiples démissions de premiers ministres nord-irlandais, ouvrant une période d'instabilité politique et même de paralysie des institutions locales jusqu'à aujourd'hui.

 

 

 

 

 

Poutine-Ukraine-OTAN

Poutine-Ukraine-OTAN

Lundi 27 Février 2023 – Guerre en Ukraine : pour Poutine, l'Otan participe au conflit

Le président russe Vladimir Poutine a accusé dimanche l'Otan d'être partie prenante au conflit en Ukraine en fournissant des armes aux forces de Kiev, alors que l'offensive de Moscou est entrée dans sa deuxième année.

"Ils envoient des dizaines de milliards de dollars d'armes à l'Ukraine. Ceci est vraiment une participation", a dit M. Poutine dans un entretien avec la chaîne Rossiya-1 diffusé dimanche.

"Cela signifie qu'ils prennent part, quoiqu'indirectement, aux crimes du régime de Kiev", a estimé le président russe.

Les pays occidentaux, a-t-il encore affirmé, n'ont "qu'un seul but: détruire l'ancienne Union soviétique et sa partie principale, la Fédération de Russie".

"Ce n'est qu'à ce moment-là qu'ils nous accepteront peut-être dans la soi-disant famille des peuples civilisés, mais seulement séparément, chaque partie séparément", a-t-il ajouté lors de ces déclarations faites en marge d'un concert patriotique jeudi, à la veille du premier anniversaire de l'offensive russe en Ukraine.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2399) - LUNDI 27 FEVRIER 2023

Lundi 27 Février 2023 – Thales va augmenter ses effectifs de 4000 salariés en 2023

Thales prévoit de recruter plus de 12.000 salariés dans le monde en 2023, dont 4000 créations de postes, porté par le dynamisme des secteurs aérospatial, de défense et de sécurité et d'identité numérique, a annoncé le groupe. «C'est une année record», a souligné le directeur des ressources humaines du groupe Clément de Villepin. Les embauches sont ventilées dans tous les secteurs d'activité du groupe, y compris le secteur aéronautique dont l'activité avait été sinistrée pendant la crise sanitaire due au Covid-19.

«Nos activités - la défense et la sécurité, l'aéronautique et le spatial, l'identité et la sécurité numérique, dont la cybersécurité - sont toutes en croissance, ce qui explique nos importants besoins de recrutement, en particulier de jeunes talents», a souligné pour sa part le PDG de Thales, Patrice Caine, dans une interview au Journal du Dimanche. La France, principal pays d'implantation du groupe tricolore, concentre près de la moitié des recrutements prévus (5500) et répartis sur tout le territoire.

Le mouvement est similaire dans les grandes zones d'implantation de Thales: 3350 recrutements en Europe (dont 1050 au Royaume-Uni), 730 en Asie, principalement à Singapour, 730 en Amérique du Nord, plus de 600 en Australie et 550 en Inde, où le groupe possède un bureau d'études dans l'aéronautique et des activités d'ingénierie dédiées à la sécurité numérique. «Cette dynamique de croissance existe depuis de nombreuses années, depuis 2015 on recrute au moins 5.000 personnes par an», a observé Clément de Villepin devant quelques journalistes.

 

Plus de 11.000 embauches en 2022

En 2022, 11.500 personnes ont été embauchées, dont 32% de femmes, portant les effectifs à 77.000 salariés, sans compter le 4.500 de sa division Transports terrestres en cours de cession. Le groupe n'avait pas licencié pendant la pandémie, en ayant notamment basculé sur d'autres activités des salariés travaillant dans le secteur aéronautique.

Plus de 40% des embauches prévues concernent les activités de recherche-développement (intelligence artificielle, cyber, algorithmie, ingénieurs systèmes...), soit 5.500 personnes dont 2.200 en France. C'est «la sève de ce qui fait le développement de Thales«, selon lui. Les fonctions support représentent également 40% des recrutements, les 20% restant les activités de production industrielle et de logistique. «Comme toutes les entreprises du secteur», Thales se dit confronté à des difficultés de recrutements mais est parvenu jusqu'à maintenant à ses objectifs. «Il y a sensiblement plus de postes ouverts que de jeunes diplômés sortant des écoles», a-t-il fait valoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens