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16 février 2023 4 16 /02 /février /2023 08:00
Olivier-Dussopt-assemblée-nationale-retraites

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Mercredi 15 Février 2023 – A l'Assemblée, première claque pour le gouvernement sur la réforme des retraites

L'article 2 de la réforme, instaurant un index des seniors, a été rejeté mardi soir à l'Assemblée nationale.

Le gouvernement a subi un premier revers majeur à l'Assemblée sur la réforme des retraites mardi soir avec le rejet de l'article instaurant un index des seniors, alors qu'Élisabeth Borne venait de dévoiler de nouvelles concessions aux Républicains sur les carrières longues.

Coup de théâtre dès l'article 2: après trois jours de débats marqués par de très vifs incidents, l'Assemblée a rejeté l'"index seniors" par 256 voix contre 203, et 8 abstentions. 38 députés LR ont voté contre.

 

Vivats et chants

Une claque pour le gouvernement, accueillie par des vivats et des chants des élus de la Nupes, vite rabroués par la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet."Ce soir, toute la gauche et le FN célèbrent" ce vote, a déploré le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui les a traités de "Tartuffe".

"Si la Nupes retire ses amendements inutiles, il est encore possible de mettre en échec le gouvernement sur l’article 7 et l’allongement de l'âge légal à 64 ans avant la fin de la semaine !", a pour sa part réagi la dirigeante du Rassemblement national, Marine Le Pen.

Ce vote négatif promet encore trois jours de suspense et de tension au Palais Bourbon, où les débats s'arrêteront vendredi, avec ou sans vote global, pour un transfert du texte au Sénat. Sans garantie sur la tenue d'un vote et même d'un débat sur l'article 7, qui repousse l'âge légal de départ de 62 à 64 ans.

Cet épisode nocturne est une nouvelle preuve également de la grande complexité de l'équation du gouvernement, qui mise sur un accord avec LR pour faire adopter le texte au Parlement malgré la persistance du mouvement social, avec une cinquième journée d'action jeudi.

Mardi après-midi, Elisabeth Borne avait lâché du lest sur le volet des carrières longues, en annonçant que les salariés éligibles à ce dispositif, c'est-à-dire ayant commencé à travailler avant 21 ans, n'auraient pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à la retraite, dès lors qu'ils auront atteint l'âge de départ anticipé requis.

Matignon a ensuite précisé qu'il serait possible de partir sans décote avec ces 43 ans de cotisations. Dans le projet initial, certains salariés en carrière longue devaient cotiser 44 ans.

Un nouveau geste du gouvernement envers LR, dont la direction tente de contenir les députés réfractaires à l'adoption du texte. Au premier rang desquels le vice-président du parti Aurélien Pradié, qui en séance mardi soir reprochait encore à Olivier Dussopt de "n'apporter aucune réponse aux questions des parlementaires" et l'avertissait d'un futur "problème démocratique majeur".

 

14.200 amendements à examiner d'ici vendredi soir

Déposé dans la soirée, l'amendement du gouvernement prévoit un possible départ à 63 ans pour ceux ayant travaillé 4 ou 5 trimestres avant 21 ans, ainsi que de futures mesures par décret, ce qui a laissé les LR dans l'expectative. Il reste aussi "500 millions d'euros à trouver" pour financer ces mesures, a chiffré le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, sur LCI mardi soir.

Les débats n'ont guère avancé, la majorité présidentielle, se sentant fragile, ayant plutôt ralenti la cadence. Dans la journée, Elisabeth Borne avait une nouvelle fois exhorté la gauche à retirer les "amendements de blocage" pour permettre "un vrai débat de fond".

Plus de 14.200 amendements restent à examiner d'ici vendredi soir, et 18 articles du projet de loi. La Nupes a retiré plus de 1.000 amendements depuis lundi.

Première visée par ces accusations d'obstruction: La France insoumise, fragilisée par les différents incidents de séance, le dernier en date ayant conduit le député Aurélien Saintoul à présenter ses "excuses publiques" au ministre Olivier Dussopt, traité d'"assassin".

LFI est également sous la pression de ses partenaires de la Nupes ainsi que des syndicats. Mais la présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot a refusé de s'engager à retirer des amendements, défendant "une stratégie de résistance parlementaire mouvante".

 

La grève de jeudi, une "dernière sommation"

En parallèle, une cinquième journée d'actions attend l'exécutif jeudi, organisée à l'appel des huit principaux syndicats. Une "dernière sommation", dixit Laurent Escure (Unsa), avant une nouvelle journée le 7 mars, après les vacances scolaires, qui pourrait enclencher des grèves reconductibles.

Jeudi, les numéros un de l'intersyndicale (CFDT-CGT-FO-CFE-CGC-CFTC-Unsa-Solidaires-FSU) défileront à Albi, symbole de cette France des petites villes très mobilisée contre la réforme. A Paris, la manifestation partira de Bastille en direction de la place d'Italie.

Après 963.000 manifestants, selon les autorités, plus de 2,5 millions selon les syndicats samedi, l'affluence devrait être moindre jeudi. Au plan national, une source policière dit attendre entre 450 et 650.000 personnes, dont 40 à 70.000 personnes à Paris.

Les perturbations s'annoncent limitées dans les transports, avec 4 TGV sur 5 en circulation et un trafic normal dans le métro parisien. Seul 1 TER sur 2 circulera en revanche dans les régions et à Paris, et le service sera partiellement perturbé sur certains trains de banlieue. De même, 30% des vols à Orly seront annulés, et des aéroports en région affectés.

 

 

 

 

 

Eric-coquerel-Alexis-Corbière-François-Ruffin-Raquel-Garrido-Lfi

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Mercredi 15 Février 2023 – Les insoumis de La France insoumise en embuscade

Les cadres du mouvement mis sur la touche ne désarment pas, et unissent leurs forces à l’occasion d’un meeting sur les retraites, jeudi.

« Je ne lâche pas le morceau », assure la députée Raquel Garrido. Bataille des retraites oblige, les « frondeurs » de LFI ont mis temporairement sous cloche leurs revendications de démocratie interne. Mais ces ténors historiques du mouvement, François Ruffin, Éric Coquerel, Alexis Corbière et Clémentine Autain, écartés de la nouvelle direction début décembre, n’ont en rien renoncé à défendre leur cause : faire vivre La France insoumise en dehors de la tutelle écrasante de Jean-Luc Mélenchon.

Entre deux votes à l’Assemblée nationale, ils se rencontrent, se parlent. Et tiennent même meeting commun. « J’ai décidé de voir grand », prévient Garrido, l’organisatrice. Jeudi 16 février, elle les a donc conviés à la Bourse départementale du travail de la Seine-Saint-Denis, à Bobigny, dans sa circonscription. Huit cents spectateurs écouteront les cinq parlementaires discourir sur le thème « Retraite et démocratie ».

 

 

 

 

 

François-Ruffin-Assemblée-Nationale

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Mercredi 15 Février 2023 – Réformes des retraites : Ruffin demande aux députés insoumis d'être «à la hauteur du peuple» qui manifeste

Le député François Ruffin, chef de file de La France insoumise pour le débat sur les retraites dans l'hémicycle, a demandé mardi à ses collègues d'être "à la hauteur du peuple" qui manifeste "sans heurts", au lendemain d'un nouvel incident à l'Assemblée.

Le député Aurélien Saintoul a dû présenter ses excuses au ministre du Travail Olivier Dussopt, lundi, après l'avoir qualifié "d'assassin" et "d'imposteur", ce qui avait suscité l'indignation sur presque tous les bancs et provoqué une suspension de séance.

"Ses mots ont très largement dépassé sa pensée", a réagi François Ruffin sur LCI.

Mais "on a pour devoir d'être à la hauteur du peuple, qui sont dehors par millions et avec lesquels il n'y a pas de heurts", a-t-il ajouté, parlant d'une "colère froide".

"Il faut qu'on parle du fond, c'est là qu'on va être bon, que les Français vont être avec nous", a déclaré François Ruffin, estimant que "le centre de gravité est chez les gens et pas dans ce qu'il se passe à l'Assemblée".

 

Manuel Bompard a réclamé la prolongation des débats

La suppression d'un millier d'amendements par la gauche lundi "dit notre volonté d'avancer sur le texte", a-t-il ajouté.

Pour sa part, le député et coordinateur de LFI Manuel Bompard a réclamé au gouvernement la prolongation des débats au-delà de vendredi soir. "On va prendre deux ans de vie à la retraite à des millions de gens dans ce pays, on peut y consacrer plus que 10 jours de débats à l'Assemblée nationale!", a-t-il argué sur France info.

"Je n'ai pas de problème à voter sur l'article 7", qui traite du report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, a-t-il assuré.

L'intersyndicale a appelé à une cinquième journée d'action jeudi et agite le spectre d'une "France à l'arrêt" le 7 mars, après les vacances scolaires.

"Il faut un pays à l'arrêt pour arrêter Emmanuel Macron", "quand contre 7 Français sur 10 il poursuit sa réforme", a dit François Ruffin en référence aux sondages qui montrent que l'opinion est majoritairement défavorable à la réforme.

 

 

 

 

 

Olivier-Veran-cocaïne-Affaire-Palmade

Olivier-Veran-cocaïne-Affaire-Palmade

Mercredi 15 Février 2023 – Affaire Palmade : Pas de tolérance «sociale» ou «politique» pour la cocaïne, assure Olivier Véran

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran estime qu'il n'y a pas de tolérance "sociale" ou "politique" pour des drogues comme la cocaïne, après l'accident de la route de l'humoriste Pierre Palmade au cours duquel une femme enceinte a perdu son enfant.

"Je ne crois pas qu'il y ait une tolérance sociale, sociétale et encore moins politique vis-à-vis de telle ou telle drogue sous prétexte que tel ou tel public la consomme plus favorablement", a affirmé Olivier Véran mardi sur France 2, interrogé sur l'accident de Pierre Palmade, testé positif à la cocaïne, selon une source policière.

 

"Près de 500.000 contrôles par an de conduite sous l'emprise de stupéfiants"

"La drogue, la cocaïne, les opiacés, sont des drogues extrêmement dangereuses avec un pouvoir addictif extrêmement puissant et qui conduisent à des drames humains qu'il nous faut éviter par tous les moyens", a-t-il ajouté.

Olivier Véran a réitéré l'objectif de multiplier par deux les contrôles de conduite sous emprise de drogues: "On réalise près de 500.000 contrôles par an de conduite sous l'emprise de stupéfiants et on a l'intention de les doubler", a-t-il expliqué.

"Ce sont des objectifs qui ne datent pas d'hier. On augmente le nombre de contrôles, car près d'un mort sur cinq lié à un accident de la route est en lien avec la prise de stupéfiants. C'est 700 morts par an, deux par jour", a-t-il déploré.

A 54 ans, Pierre Palmade a été gravement blessé vendredi dans un accident de voiture, qui a également fait trois blessés graves, dont un enfant et une femme enceinte qui a perdu son bébé.

 

 

 

 

 

Nicola-Sturgeon-Première-Ministre-Ecosse

Nicola-Sturgeon-Première-Ministre-Ecosse

Mercredi 15 Février 2023 – Ecosse: démission surprise de la Première ministre indépendantiste

La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé sa démission mercredi après huit ans au pouvoir.

"Je suis un être humain": à la surprise générale, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé sa démission mercredi après huit ans au pouvoir, un départ qui porte un coup aux velléités d'indépendance dans la nation britannique. Celle qui a encore décrit mercredi l'indépendance écossaise comme le combat d'une vie, qu'elle portait avec patience et détermination face à l'opposition de Londres, a décidé de jeter l'éponge, expliquant que l'énergie lui manquait après plus de 15 ans à des postes de responsabilité.

Jusqu'à récemment très populaire mais fragilisée par une loi récente facilitant le changement de genre en Ecosse, la dirigeante de 52 ans a indiqué devant la presse à Edimbourg qu'elle céderait son poste dès que le Parti national écossais (SNP) aurait désigné son successeur.

"Dans ma tête et dans mon coeur, je sais que le moment est venu, que c'est le bon moment pour moi, pour mon parti et pour le pays", a-t-elle déclaré, visiblement émue, semblant parfois au bord des larmes. "Ce travail est un privilège, mais aussi très difficile", a-t-elle souligné. "Je suis un être humain", a plaidé celle qui disait encore en janvier, après la démission de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, disposer de "plein d'énergie". "J'aurais pu faire quelques mois de plus, peut être six mois, un an", a-t-elle estimé. "Mais avec le temps j'aurais eu de moins en moins d'énergie pour mon travail et je ne peux le faire qu'à 100%, c'est que le pays mérite".

Assurant avoir longuement mûri sa décision, elle a cité les changements dans sa famille, la difficulté de pouvoir "prendre un café avec un ami, ou sortir, seule, pour une marche". Son départ, sans successeur évident, porte un coup à la cause indépendantiste, le combat dont elle était la figure incontestée, déterminée et appréciée du public.

Née dans la ville industrielle d'Irvine, au sud-ouest de Glasgow, Nicola Sturgeon a rejoint le SNP à l'âge de 16 ans, en tant que coordinatrice adjointe pour la jeunesse. Peter Murrell, son mari, est directeur général du parti. Elle a pris la tête du Parti national écossais (SNP) et du gouvernement écossais après la démission de son prédécesseur Alex Salmond en 2014. Les Ecossais avaient alors voté à 55% en faveur d'un maintien au sein du Royaume-Uni.

 

Effet Brexit

Elle avait depuis, avec patience et détermination, repris le combat pour l'indépendance, revigoré par le Brexit auquel les Ecossais s'étaient majoritairement opposés. Elle se bat depuis pour l'organisation d'un nouveau vote, rejeté fermement par Londres. Elle a accumulé les succès électoraux, obtenant une nouvelle fois en mai 2021 une majorité pro-indépendance au Parlement local avec les Verts.

Fluctuants, les sondages ont penché régulièrement en faveur d'un "oui" à l'indépendance ces dernières années, notamment pendant la pandémie dont la gestion par Londres, sous Boris Johnson, était très critiquée. Mais sa stratégie électorale consistant à vouloir transformer les législatives, prévues dans moins de deux ans, en un référendum de facto sur une sécession, a été peu appréciée des électeurs.

Si elle a assuré ne pas avoir pris sa décision en raison des "pressions de court terme", Nicola Sturgeon a été personnellement fragilisée par l'adoption en décembre d'une loi très controversée facilitant la transition de genre, permise dès 16 ans et sans avis médical.

Londres a indiqué vouloir s'y opposer et la mesure a été critiquée par des féministes, y compris l'autrice à succès de la saga Harry Potter J. K. Rowling, qui vit en Ecosse. Les critiques du texte estiment que des prédateurs sexuels peuvent s'en servir pour accéder à des lieux réservés aux femmes. Juste après le vote, un scandale est venu donner de l'eau au moulin de ses détracteurs: une femme transgenre condamnée pour avoir violé des femmes avant sa transition avait été incarcérée dans une prison pour femmes, créant de vives réactions. Elle a finalement été transférée vers une prison pour hommes, poussant Nicola Sturgeon à un rare revirement.

 

 

 

 

 

Mercredi 15 Février 2023 – L'Otan poursuit ses discussions sur l'aide militaire à l'Ukraine

Les membres de l'Otan poursuivent mercredi à Bruxelles leurs discussions pour accélérer leurs livraisons d'armements et de munitions à l'Ukraine, laquelle insiste pour recevoir aussi des avions de combat afin de mieux résister à l'invasion russe. "La priorité, l'urgence, est de fournir aux Ukrainiens les armements qui leur ont été promis pour maintenir leur capacité de se défendre", a insisté mardi Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Alliance, avant le début de cette réunion de deux jours du "groupe de Ramstein".

Toutes les décisions sur les envois d'armements à l'Ukraine sont prises au sein de cette instance constituée et présidée par les Etats-Unis, à laquelle participent une cinquantaine de pays, et qui tient habituellement ses réunions sur la base américaine de Ramstein en Allemagne.

Entamée mardi, la réunion à Bruxelles se poursuit mercredi. "Le programme de demain est tout aussi chargé. Nous consacrerons plus de temps aux chars", a commenté mardi soir sur Facebook le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov. "Nous allons fournir aux Ukrainiens les moyens de tenir et d'avancer pendant la contre-offensive de printemps", a assuré pour sa part le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin. Il a insisté sur l'artillerie, la défense antiaérienne et les blindés, mais n'a pas cité les avions de combat dans les livraisons d'armements prévues.

 

Discussion sur les avions

"Les avions de combat ne sont pas la question la plus urgente mais une discussion est en cours", a assuré de son côté Jens Stoltenberg. A Bruxelles, M. Reznikov a insisté à sa manière sur cette demande d'avions de combat pour Kiev en défroissant devant les caméras un foulard porté en pochette sur laquelle était dessiné un de ces appareils.

"Il est dans son rôle mais les Ukrainiens savent très bien qu'il faudra au moins une année pour les obtenir", a confié un des participants. "Tout le monde comprend que la question de la défense antiaérienne et la question du réapprovisionnement en munitions sont beaucoup plus importantes en ce moment que la discussion sur les avions de combat", a soutenu le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius.

Plusieurs annonces ont été faites mardi, notamment celle de la fourniture d'un système de défense antiaérienne Mamba (SAM-T), l'équivalent du Patriot, par la France et l'Italie. Une arme qui vaut 500 millions d'euros. La France va également produire des obus de 155 mm avec l'Australie, et les blindés AMX-10 promis à l'Ukraine seront livrés dans les prochains jours. Le Pentagone a annoncé, quant à lui, un contrat de 552 millions de dollars avec deux entreprises d'armement pour produire des obus de 155 mm pour Kiev. Les premières livraisons sont attendues en mars.

L'Allemagne a fait état de la relance d'une ligne de production de munitions pour les chars de défense antiaérienne Gepard. Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung, le premier contrat porte sur 300.000 munitions livrables à Kiev à partir de juillet.

 

"Guerre d'usure"

"Il s'agit d'une guerre d'usure et d'une bataille logistique", a insisté M. Stoltenberg. Le président russe "Vladimir Poutine ne se prépare pas à la paix. Il se prépare à une nouvelle offensive, à de nouvelles attaques". Le chef de l'Otan avait averti lundi que l'Ukraine utilisait plus de munitions que l'Alliance ne pouvait en produire. "Cela épuise nos stocks et met nos industries de défense sous pression", avait-il dit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a insisté mardi dans la soirée sur la nécessité de livraisons rapides d'armes à son pays, la pression militaire russe étant de plus en plus forte dans l'est. "L'Ukraine et ses partenaires font tout ensemble pour que l'Etat terroriste perde. Et pour que cela se produise le plus vite possible", a-t-il déclaré, évoquant des accords pour "plus de systèmes de défense aérienne, plus de chars, plus d'artillerie et d'obus".

Ces demandes ukrainiennes se font plus insistantes à un moment où les troupes russes avancent peu à peu dans l'est et notamment au nord de Bakhmout, l'épicentre des affrontements depuis plusieurs mois. Des combats acharnés se poursuivent autour de cette ville forteresse, a à cet égard constaté mardi une équipe de l'AFP. "Bakhmout ne sera pas prise demain, parce qu'il y a une forte résistance, un pilonnage, le hachoir à viande est en action", a reconnu le patron de l'organisation paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, dont les hommes sont en première ligne dans cette bataille. M. Zelensky a évoqué mardi une situation "extrêmement difficile" dans les régions de Lougansk et de Donetsk, où les soldats luttent "pour chaque mètre de terre ukrainienne".

 

 

 

 

 

Mercredi 15 Février 2023 – Le bilan du séisme en Syrie et Turquie monte à 40 000 morts

Le dernier bilan du séisme, établi mercredi matin, s'élève à 40 000 morts.

Les Nations unies ont lancé un appel aux dons pour faire face aux "besoins immenses" des millions de personnes privées d'abris, de nourriture et de soins après le séisme, dont le bilan en Turquie et en Syrie frôlait mercredi les 40.000 morts. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté tous les Etats membres à fournir "sans délai" près de 400 millions de dollars pour garantir "une aide humanitaire dont près de cinq millions de Syriens ont désespérément besoin", à commencer par "des abris, des soins médicaux, de la nourriture" pour trois mois.

Il a précisé qu'il devrait bientôt y avoir un appel similaire en faveur de la Turquie. "Les besoins sont immenses" et "nous savons tous que l'aide qui sauve des vies n'entre pas à la vitesse et à l'échelle nécessaires", a insisté le secrétaire général. "Une semaine après les séismes dévastateurs, des millions de personnes à travers la région luttent pour survivre, sans abri et confrontés à des températures glaciales", a-t-il ajouté.

Mardi soir, le bilan du séisme s'élevait à 39.106 morts - 35.418 officiellement dans le sud de la Turquie, tandis que les autorités en ont dénombré 3.688 en Syrie. Dimanche, l'ONU avait dit s'attendre à ce que ces chiffres augmentent encore considérablement. "Nous sommes les témoins de la pire catastrophe naturelle dans la région de l'OMS Europe en un siècle et nous sommes toujours en train d'en mesurer l'ampleur", a constaté un responsable de l'Organisation mondiale de la santé.

Rare motif de consolation pour les sauveteurs, quatre personnes ont encore pu être extraites vivantes des décombres mardi en Turquie. Comme ce couple de Syriens à Antakya, l'Antioche de l'Antiquité, l'une des villes turques ayant le plus souffert du tremblement de terre, qui s'est exclamé "Allahu akbar!" ("Allah est le plus grand" !) une fois sauvé, environ 210 heures après le tremblement de terre de magnitude 7,8 du 6 février, a témoigné un photographe de l'AFP.

Un peu plus tôt, deux jeunes frères avaient également pu sortir à l'air libre après avoir passé 198 heures coincés sous les gravats. Agés respectivement de 17 et de 21 ans, ils ont dit avoir survécu en consommant de la poudre protéinée.

 

Résignation

"Les équipes qui sont venues fouiller ici ont clairement expliqué qu'elles recherchaient des vivants. Elles ont travaillé pendant deux jours sans en trouver aucun", se désolait pour sa part à Antakya un soldat bientôt quinquagénaire, Cengiz, dont cinq proches sont enfouis dans les décombres. "Nous comprenons qu'on privilégie les personnes en vie, mais nous avons le droit de réclamer les dépouilles de nos proches", renchérissait, résigné, Husein, qui espérait retrouver la femme de son frère et leurs quatre enfants.

Dans ces circonstances, la priorité est désormais de s'occuper des centaines de milliers, voire des millions, de personnes dont les logements ont été détruits par la secousse tellurique. "Nous avons répondu aux besoins d'hébergement d'1,6 million de personnes. Près de 2,2 millions ont été évacuées ou ont quitté les provinces (touchées) de leur plein gré", a affirmé mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan après une réunion du gouvernement.

 

 

 

 

 

Mercredi 15 Février 2023 – Russie : La patron de Wagner reconnaît avoir créé une «ferme à trolls» de propagande sur internet

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, le sulfureux homme d'affaires Evguéni Prigojine, a reconnu mardi pour la première fois être le créateur d'une "ferme à trolls", payés pour mener des campagnes de propagande sur Internet.

Il a ainsi admis être le fondateur du groupe de mercenaires Wagner, qui combattent aujourd'hui en première ligne en Ukraine, ou encore avoir cherché à s'ingérer dans les élections américaines.

 

Il a reconnu avoir créé l'Internet Research Agency de Saint-Pétersbourg

Mardi, il a reconnu avoir créé l'Internet Research Agency de Saint-Pétersbourg, une officine surnommée la "ferme à trolls" par la presse russe et dont les employés ont été accusés de mener des campagnes de désinformation sur internet au service du Kremlin.

"J'ai non seulement été l'unique financier de l'Internet Research Agency, mais je l'ai inventée, je l'ai créée, je l'ai gérée pendant longtemps", a déclaré M. Prigojine, cité par son service de presse sur Telegram.

Selon lui, cette "ferme à trolls" a été créée "pour protéger l'espace informationnel russe de la propagande grossière et agressive des thèses antirusses de l'Occident".

L'Internet Research Agency a été accusée d'avoir mené notamment par le biais de faux comptes sur les réseaux sociaux et journaux en ligne des campagnes destinées à défendre la politique du Kremlin, critiquer les opposants russes, dénigrer la présence française en Afrique ou encore créer la discorde autour du Brexit et des élections américaines.

Washington avait sanctionné en 2018 plusieurs membres présumés de l'Internet Research Agency.

 

 

 

 

 

Mercredi 15 Février 2023 – Inflation Reduction Act : «Face à la compétition économique mondiale, l'industrie européenne est sans défense»

Alors qu'un plan prévoit d'allouer 369 milliards de dollars de subventions aux technologies propres, à condition qu'elles soient fabriquées sur le sol américain, François-Joseph Schichan plaide pour une réponse européenne qui prenne en compte les différences entre les structures industrielles des États.

François-Joseph Schichan est ancien diplomate, consultant en géopolitique et affaires européennes au cabinet de conseil Flint Global.

Le déclin de l'industrie européenne s'accélère, et l'Union européenne reste impuissante. Dernière menace en date : les subventions massives accordées par le gouvernement américain à son industrie via l'Inflation Reduction Act (IRA).

 

Cette loi adoptée par le Congrès américain à l'été 2022 autorise, parmi d'autres dispositions, des dépenses de plus de 390 milliards d'euros (369 milliards de dollars) en faveur des énergies renouvelables et du développement durable. Elle impose également l'assemblage en Amérique du Nord de certains produits comme les voitures électriques. Il s'agit d'un des plus grands programmes de soutien industriel du gouvernement américain de ces dernières décennies.

Le danger représenté par ces subventions massives a bien été identifié par les institutions européennes et certains États membres. Le risque est la disparition de pans entiers de l'industrie européenne, incapable de faire face à la concurrence américaine, à un moment où sa compétitivité souffre des prix élevés de l'énergie. Pour leurs futurs investissements, les entreprises européennes risquent également de préférer les États-Unis à l'Europe.

Des protestations ont été transmises à Washington, y compris par Emmanuel Macron lors de sa visite d'État à Washington en décembre 2022. L'administration Biden a opposé une fin de non-recevoir : elle ne réécrira pas sa loi, et si tant est qu'elle le voulait, elle ne le pourrait probablement pas compte tenu des nouveaux équilibres politiques au Congrès issu des élections de mi-mandat de novembre 2022.

Face au refus prévisible des États-Unis de modifier leur approche, le débat s'est donc déplacé à Bruxelles et entre les États membres. Au sein de la Commission européenne, les interventionnistes, incarnés au sein de la Commission par Thierry Breton, se sont opposés aux libéraux, représentés par la Commissaire Margrethe Vestager, chargée de la concurrence. Même conscient des risques posés par l'IRA pour l'industrie européenne dans un contexte économique défavorable, l'exécutif européen reste largement désuni.

Les États-Unis confirment la tendance protectionniste des administrations américaines successives. S'il était encore besoin de le rappeler, qu'il s'agisse de Trump ou de Biden, c'est « America First » pour défendre les intérêts économiques du pays.

Aux divisions au sein de la Commission s'ajoutent celles entre États membres. Certains craignent un conflit économique et commercial avec les États-Unis – sans voir que celui-ci est, de fait, déjà en cours. D'autres ne veulent pas donner à la France ou à l'Allemagne, qui disposent de marges de manœuvre budgétaires plus importantes, la possibilité de soutenir massivement leur industrie au détriment de la leur. Enfin, il y a ceux qui restent attachés à la mission évangélisatrice de l'Union européenne en faveur du libre-échange et de la concurrence libre et non faussée, et qui estiment qu'elle doit continuer à donner l'exemple en limitant la capacité des États à agir dans l'économie. L'Allemagne, quant à elle, s'est rapprochée de la France pour défendre une approche interventionniste mais les libéraux de la coalition d'Olaf Scholz ne sont pas sur la même ligne que le Chancelier.

Ces divisions ont jusqu'à présent abouti à des mesures qui ne sont pas à la hauteur de l'enjeu et qui laissent l'industrie européenne largement sans défense. La Commission européenne a proposé un assouplissement des règles des aides d'État afin de permettre aux États membres de soutenir leur industrie dans les secteurs des énergies renouvelables et du développement durable – mais cet assouplissement ne sera que temporaire et ciblé, soumis aux autorisations de la Commission européenne, et sans financement crédible. De surcroît, ces propositions risquent d'être affaiblies au cours du processus de négociation à venir.

La situation de l'industrie européenne ne va pas s'améliorer. Avec ces subventions massives, les États-Unis confirment la tendance protectionniste des administrations américaines successives. S'il était encore besoin de le rappeler, qu'il s'agisse de Trump ou de Biden, c'est «America First» pour défendre les intérêts économiques du pays. De son côté, la Chine subventionne aussi son industrie, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables et du développement durable. L'Union européenne est donc prise dans l'étau de la compétition entre les grandes puissances. L'unité du camp occidental tant vanté sur la guerre en Ukraine n'est plus d'actualité sur le plan des intérêts économiques.

 

Les divisions européennes sur la réponse à l'IRA sont le reflet des différences fondamentales entre les structures économiques et industrielles des États membres

En définitive, les divisions européennes sur la réponse à l'IRA sont le reflet des différences fondamentales entre les structures économiques et industrielles des États membres. Pour une part, ces différences ne sont pas réconciliables. L'approche européenne devrait en tenir compte en donnant aux États membres davantage de marges de manœuvre.

De son côté, les États-Unis ont en tête non pas les protestations européennes, mais la compétition avec la Chine et le maintien de leur prééminence dans les secteurs économiques d'avenir. Et à cette fin, ils sont prêts à accepter et même à favoriser une accélération du déclin économique et industriel de l'Europe.

 

 

 

 

 

Mercredi 15 Février 2023 – Retraite : entre 450 000 et 650 000 personnes attendues dans la rue.

Cette mobilisation, qui serait la plus faible depuis le début du mouvement, apparaît comme l'ultime round d'observation avant le grand bras de fer du mardi 7 mars.

Un ultime round d'observation avant la grande démonstration de force du 7 mars prochain. À la veille de la cinquième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites, l'exécutif ne s'attend pas à une déferlante de colère immédiate. Selon les dernières prévisions portées à la connaissance du Figaro, les analystes de la Place Beauvau estiment qu'entre 450 000 et 650 000 personnes vont descendre dans les rues de France ce jeudi. Soit une mobilisation qui serait en net recul par rapport à celle de samedi dernier, qui a réuni 933 000 personnes notamment parmi les familles profitant du week-end pour battre le pavé. Soit également la moitié du 31 janvier qui avait réuni, selon le ministère de l'Intérieur, quelque 1,27 million d'opposants au projet gouvernemental.

Surpris par l'ampleur de la première mobilisation du 19 janvier dernier, qui avait mobilisé 1,1 million de personnes, les services de renseignement imputent ce prévisible reflux à un «effet vacances», dans lesquelles se trouvent les élèves de la zone A qui comprend les académies de Besançon, Bordeaux, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers ainsi que ceux de la zone B regroupant Aix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Rouen et Strasbourg. «À cette période démobilisatrice, se greffe en outre un début de lassitude qui guette dans les cortèges, juste après 4 journées d'action consécutives et avant l'appel à la grève générale le 7 mars prochain», confie au Figaro une source informée.

 

La «France des sous-préfectures» mobilisée

Pour l'heure, le mouvement de grogne demeure cependant solide autour des huit syndicats organisateurs. Les analystes policiers en sont persuadés : la fissure, tant redoutée par le front des opposants au projet de réforme, pourrait intervenir au lendemain de cette date butoir. En effet, la position jusqu'au-boutiste allant jusqu'au blocage du pays et prônée notamment par les plus radicaux de la CGT risque ne pas être suivie par des organisations plus «réformistes» comme la CFDT. Selon nos informations, l'État redoute une paralysie dans les secteurs des mines et de l'énergie, des ports et des docks ainsi que celui des transports routiers et ferroviaires.

Dans les régions, la mobilisation reste profondément enracinée. «Plus que jamais, l'opposition mobilise la France des sous-préfectures», décrypte un stratège policier. Surpris par la mobilisation dans les moyennes et petites villes de France le 19 janvier dernier, les services spécialisés n'ont pas vu venir les 4 000 manifestants à Guéret (Creuse), les 5 000 à Troyes ou encore à Épinal. Et encore moins les 1 000 répertoriés à Verdun ou les 550 à Saint-Junien, en Haute-Vienne. «Du jamais-vu, soufflait fin janvier un cadre de la police. Cela montre l'ampleur de la cristallisation de la colère jusque dans la profondeur des territoires, où le sentiment de déclassement prédomine. Nous sommes dans la continuité de l'esprit «gilets jaunes» dont la colère n'est pas soldée.» C'est d'ailleurs à Albi, ville d'Occitanie qui a réuni 10 000 manifestants selon la police à chacune des deux premières manifestations, que les huit secrétaires généraux des organisations syndicales se sont donné rendez-vous ce jeudi. Toujours selon nos informations, entre 40 000 à 70 000 manifestants sont attendus à Paris.

 

Rennes et Nantes, comme le lait sur le feu

Une moindre affluence ne veut pas dire moins de menaces de violence, bien au contraire. «Dans la mesure où les défilés s'annoncent plus clairsemés, les «black blocs» risquent d'avoir davantage d'espace pour passer à l'action avant de retourner dans les rangs», observe un spécialiste du maintien de l'ordre. Si la contestation peine à prendre dans le milieu lycéen et étudiant, les fiefs d'ultra-gauche (Grenoble, Lyon, Toulouse, Montpellier) seront scrutés comme le lait sur le feu. Rennes, théâtre d'échauffourées et où trois CRS ont été blessés, dont un sérieusement, samedi dernier par un cocktail Molotov, sera particulièrement surveillé. Il en sera de même à Nantes, où les mouvements les plus radicaux ont appelé à une «marche aux flambeaux» et à hauts risques fédérant toute une galaxie composée d'«antifas», d'«anticapitalistes», d'anarcho-autonomes mais aussi des féministes ou encore des «éco-guerriers» proches de la mouvance Extinction Rébellion.

Au total, pas moins de 200 défilés devraient se former jeudi à travers tout le territoire. Le dispositif du maintien de l'ordre, qui oscille jusqu'ici entre 10 000 et 11 000 policiers, dont 4000 à Paris, devrait rester conséquent. Tout sera fait pour éviter que la rue, jusqu'ici érigée en modèle au regard de l'atmosphère de chaos à l'assemble nationale, ne se mette pas en fusion.

 

 

 

 

 

Mercredi 15 Février 2023 – L’armée de l’Air américaine a intercepté quatre avions russes près de l’Alaska

Le commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (Norad) a annoncé, mardi soir, que deux avions de chasse américains ont intercepté quatre avions russes près de l’Alaska. Dans son communiqué, il écrit que cette interception « de routine » d’appareils russes, notamment des modèles de bombardier lourd Tu-95 et de chasseur Su-35, a eu lieu lundi.

Il s’agit d’une opération consistant à escorter un avion potentiellement rival jugé trop proche d’un espace aérien, ou l’ayant pénétré. La Norad a ajouté que « les avions russes sont restés dans l’espace aérien international et n’ont pas pénétré dans l’espace aérien souverain américain ou canadien », précisant qu’une telle activité russe « arrivait régulièrement et n’était pas considérée comme une menace, ni comme une activité provocatrice ».

 

Plusieurs objets volants détruits par l’armée américaine

Si cette interception était une opération de routine, les avions de combat stationnés en Amérique du Nord ont eu l’occasion en février d’effectuer de véritables actions offensives aériennes en abattant plusieurs « ballons espions ».

Dans un rapport, publié en janvier, les renseignements américains révélaient que « les phénomènes aériens non identifiés continuent à représenter un risque pour la sécurité aérienne et présentent une potentielle menace de récolte d’informations ». Le Pentagone a fait savoir qu’il y a eu au moins quatre autres cas de ballon chinois similaires depuis 2017.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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