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12 janvier 2023 4 12 /01 /janvier /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2352) - MERCREDI 11 JANVIER 2023

Mercredi 11 janvier 2023 - Loi immigration, le prochain casse-tête de la majorité

Après les retraites, l’exécutif s’est mis au défi de faire voter un tex te sur un sujet sensible, en donnant des gages à la gauche et surtout à la droite.

« En matière d’immigration, on ne peut pas faire du “en même temps”, soit on en veut plus, soit on en veut moins et, dans le projet actuel, rien n’est prévu pour réduire l’immigration clandestine», résume PierreHenri Dumont, député LR du Pas-de-Calais.

Le projet de loi pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration, porté par les ministres de l’Intérieur et du Travail, Gérald Darmanin (ex-LR) et Olivier Dussopt (ex-PS), doit être présenté en Conseil des ministres d’ici à la fin du mois, avant un examen en première lecture au Sénat à partir du 20 mars.

 

Rétablissement de la «double peine»

Le gouvernement s’active donc pour tenter de convaincre et construire une majorité. Après la réforme des retraites, qui pourrait être votée au moins par une partie des parlementaires de droite, il s’agira du deuxième test de ce début de second quinquennat. Trentième texte de loi immigration depuis 1980, il est présenté comme équilibré, alliant, selon Emmanuel Macron, « fermeté et humanité ».

 

Des propositions supposées satisfaire la gauche

Il comprend des mesures à même de réjouir LR, comme le rétablissement de la «double peine», qui permet d’expulser des étrangers condamnés, un recours à la coercition pour relever les empreintes digitales et prendre des photos des illégaux qui franchissent la frontière ou le refus systématique des demandes de visa de la part d’étrangers ayant fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire au cours des cinq années précédentes. Et des propositions supposées satisfaire la gauche, comme la régularisation d’étrangers exerçant des «métiers en tension», la création d’une nouvelle carte de séjour ciblant les soignants ou la réforme de la procédure de demande d’asile pour raccourcir les délais d’instruction.

 

Darmanin doit essayer d’amadouer les responsables de droite

Mais la partie semble loin d’être gagnée. «La gauche ou la droite pourront s’abstenir ou… voter contre leurs convictions », estime le député Renaissance Sacha Houlié, président de la commission des lois. « Je ne vois pas comment on peut s’entendre avec Darmanin », juge un ténor socialiste, qui rappelle que le ministre s’est targué de proposer « tout ce que LR a toujours demandé sur l’immigration». Pour le patron des députés PS, Boris Vallaud, « cette loi n’est pas très progressiste. Et ce qui est prévu sur la régularisation par le travail existe déjà d’une certaine manière via la circulaire Valls, même si elle est peu appliquée car les préfets sont tétanisés ».

 

Si on vote retraites et immigration, on n’a rien à faire dans l’opposition

Cette semaine, Gérald Darmanin doit essayer d’amadouer les responsables de droite autour de leur nouveau patron, Éric Ciotti, et du président du groupe à l’Assemblée, Olivier Marleix. « Si on vote retraites et immigration, on n’a rien à faire dans l’opposition », avertit Pierre-Henri Dumont. Mais un député de la majorité ironise déjà: «Quand on connaît le nombre de parlementaires LR qui font régulariser leur nounou, les débats s’annoncent savoureux... »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2352) - MERCREDI 11 JANVIER 2023

Mercredi 11 janvier 2023 - Stéphanie Rist, future rapporteure du projet de loi sur la réforme des retraites ?

La députée Renaissance du Loiret va remplir le rôle stratégique de rapporteure du projet de loi sur les retraites, présenté ce mardi par la Première ministre Elisabeth Borne. Elle sera le lien entre les députés et le gouvernement, sur l’une des réformes les plus importantes du quinquennat.

Elle a conseillé à sa maman de ne pas regarder les réseaux sociaux dans le mois et demi qui vient. Défendu à ses deux grands garçons de répondre aux attaques sur Internet. De celles que l’on peut lire chaque jour ou presque, sur son profil de députée qui porte en partie certains des projets les plus explosifs de la majorité. Auteure d’une loi sur l’amélioration du système de santé, promulguée en 2021, ainsi que d’une proposition de loi, étudiée en ce début 2023 à l’Assemblée, sur « l’accès direct aux paramédicaux », la députée Renaissance du Loiret Stéphanie Rist s’apprête également à monter dans le grand huit de la réforme des retraites.

Elue rapporteure du budget de la Sécurité sociale, l’été dernier, c’est à elle qu’incombe donc de remplir le rôle de rapporteur du projet de loi sur la réforme des retraites, portée dans un budget rectificatif de la Sécu, comme l’a annoncé la Première ministre Elisabeth Borne, ce mardi 10 janvier.

La réforme prévoit notamment, rappelons-le, un report de l’âge légal de départ à la retraite, qui atteindra 64 ans en 2030. Il faudra aussi cotiser 43 ans pour obtenir une retraite à taux plein, dès 2027.

« Mon rôle de rapporteure sera d’apporter les réponses un peu techniques aux parlementaires pour que le vote se fasse en conscience et en compréhension du texte, détaille la parlementaire de 49 ans, rhumatologue de profession. Un rôle d’échanges avec les députés des différents groupes, avec une vision plutôt objective du texte. Le rapporteur propose aussi les auditions faites en amont, le calendrier et les acteurs auditionnés. »

Un rôle technique mais aussi très politique, faisant la navette entre le Palais Bourbon, l’hôtel Matignon et les ministères. « Je dois fluidifier la liaison entre les députés, la Première ministre et les ministres concernés. Ecouter les améliorations proposées par les députés et les porter auprès du gouvernement. On donne aussi des avis sur chaque amendement, et si un sujet fait l’unanimité dans l’Hémicycle, le rapporteur doit porter cela. C’est un rôle important. »

Et particulièrement exposé, même si la réforme sera pilotée directement par Matignon, avec l’Elysée dans le rétro. On devrait tout de même voir régulièrement le visage de Stéphanie Rist sur les chaînes d’info en continu.

 

Des menaces sur ses enfants proférées

De quoi exciter les réseaux sociaux et faire bouillir ses deux fils, âgés de 20 et 22 ans. La petite dernière s’intéressant moins aux gesticulations politiques. « Ils sont inquiets de la violence sur les réseaux sociaux. C’est difficile, vous les embarquez quand vous êtes députée. Vous, vous savez que vous ne ferez pas l’unanimité, malheureusement les réseaux permettent des violences. On y lit des choses douloureuses. J’avais déposé plainte au moment des Gilets jaunes, car ça concernait des menaces sur mes enfants. Quand ça touche ma famille, ça donne même envie de tout arrêter parfois et de dire "Débrouillez-vous"  ! »

 

Des bols d’air à la montagne pour échapper à la polémique

Alors pour échapper à ce climat, Stéphanie Rist s’évade, quand elle peut – « c’est-à-dire pas souvent » - dans les Alpes, à Praz-sur-Arly, à côté de Megève, en Haute-Savoie. Chez ses parents, pour assouvir sa passion du ski, plus délicate à satisfaire dans la banlieue d’Orléans, où elle vit et fut élue pour la première fois députée en 2017. Novice en politique, le docteur Rist, qui consulte encore une matinée par semaine à l’hôpital d’Orléans, vit depuis avec le virus de la politique, avec cet air toujours un peu détaché.

« Elle n’est pas sectaire, j’ai de l’estime pour elle, explique Thomas Ménagé, le porte-parole du groupe Rassemblement national au Palais Bourbon, chargé des retraites pour son parti et qui l’affrontera donc sur les bancs de l’Assemblée. On ne fera pas d’obstruction dans un texte où le 49-3 peut être dégainé, mais je lui souhaite bien du courage ! »

Stéphanie Rist, dont le nom a brièvement circulé pour remplacer Olivier Véran au ministère de la Santé l’année dernière, ne compte pas abandonner en rase campagne. « Quand on peut faire avancer les choses, on continue ! Ministre ? Quand vous arrivez après plus de trente ans où les réflexions sur ces sujets ne sont pas allées jusqu’au bout, dans une situation aussi compliquée, ça ne donne pas envie… Je suis bien où je suis. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2352) - MERCREDI 11 JANVIER 2023

 

Mercredi 11 janvier 2023 - Des blessés à l'arme blanche gare du Nord à Paris, l'agresseur interpellé

Six personnes ont été blessées légèrement par arme blanche, mercredi gare du Nord à Paris, par un homme aussitôt maîtrisé par les policiers sur place, a-t-on appris de source policière et auprès du parquet de Paris. Les faits se sont déroulés vers 06H45 au sein de la gare, située en plein coeur du 10e arrondissement de Paris, à une heure de forte affluence.

Aucun élément ne permettait à 9H00 d'évoquer une attaque terroriste, selon une source proche du dossier. L'hypothèse terroriste "n'est pas privilégiée", a-t-on commenté. Le parquet a ouvert une enquête confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

Pour une raison qui n'a pas encore été déterminée, l'homme a blessé plusieurs personnes avec une arme blanche. Les policiers l'ont maîtrisé en faisant usage de leur arme à plusieurs reprises, a-t-on ajouté de même source. L'agresseur, dont le pronostic vital est engagé, a été pris en charge sur place par les secours, avant d'être hospitalisé, selon le parquet.

 

Périmètre de sécurité

Un périmètre de sécurité a été aussitôt déployé. Des rubans portant la mention +ne pas franchir+ de la police nationale étaient encore installés au sein de la gare et s'étendaient entre les voies 11 à 18, à 8H30, a constaté un journaliste de l'AFP. Une annonce était diffusée prévenant les voyageurs de retards pour leur train. "La gare continue d’être exploitée normalement, pas d’interruption du trafic", a commenté auprès de l'AFP un porte-parole de la SNCF.

Des policiers installaient des grands voiles blancs sous l'escalier d'accès à l'Eurostar pour masquer la vue de l'endroit aux voyageurs . Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a réagi sur Twitter en écrivant: "Merci aux forces de l'ordre pour leur réaction courageuse et efficace". Il est arrivé sur place à 9H00 entouré d'un conséquent dispositif de sécurité pour "remercier les forces de l'ordre", a précisé son  entourage. Le préfet de police de Paris Laurent Nunez,la procureure de Paris Laure Beccuau et la maire de Paris, Anne Hidalgo étaient sur place pour accueillir le ministre de l'Intérieur.

La gare du Nord est la première gare d’Europe et la troisième gare mondiale en termes de flux puisqu'elle accueille 700.000 personnes par jours et plus de 220 millions de visiteurs par an. Les trains au départ desservent le nord de la France, mais également des destinations internationales comme Londres via l’Eurostar, ou la Belgique et les Pays-Bas via le Thalys.

 

 

 

 

 

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Mercredi 11 janvier 2023 - Retraites : les syndicats entrent unis dans la bataille, premier round le 19 janvier

Les huit principaux syndicats français ont annoncé mardi une première date de mobilisation contre la réforme des retraites, le 19 janvier, espérant qu'elle "donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée".

Les numéros un de ces organisations (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) s'étaient retrouvés à la Bourse du travail en fin d'après-midi, après l'annonce par la Première ministre Elisabeth Borne du report de l'âge légal à 64 ans.

"Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale", qui "va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires (...) ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue", ont-ils expliqué dans un communiqué commun, lu par le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.

Les huit organisations se retrouveront dès le soir du jeudi 19 "avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d'autres initiatives", précisent-ils.

"Pour contrer cette réforme, qui est injuste pour les travailleurs et les travailleurs, je les appelle avec l'ensemble des organisations syndicales, à se mobiliser le 19 janvier partout en France", a insisté M. Berger au micro des journalistes.

"Quand on a toutes les organisations syndicales de salariés mais aussi de jeunesse qui sont contre une telle mesure, ça doit faire réfléchir normalement", a renchéri son homologue de la CGT, Philippe Martinez.

Dans la soirée, l'ensemble de la gauche, des socialistes à LFI, a appelé à rejoindre la mobilisation syndicale.

L'intersyndicale se réunit depuis juin à intervalles réguliers, soucieuse d'afficher son unité face à la réforme cardinale du président de la République. Une unité syndicale inédite depuis 12 ans et la mobilisation contre la réforme portée par Eric Woerth, qui avait relevé l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.

 

"Elément de confiance"

Jusqu'à quand durera cette unité, clé de la réussite des mobilisations aux yeux de Philippe Martinez? Instruits par l'expérience, des responsables syndicaux soupçonnent les syndicats "réformistes", au premier rang desquels la CFDT, de vouloir assez vite s'extraire d'une mobilisation dans la rue avec laquelle ils sont peu à l'aise.

Interrogé par l'AFP, l'historien spécialiste du syndicalisme Stéphane Sirot note que la CFDT est "très légaliste", et que la conclusion d'un accord au Parlement, avec la droite, risque d'avoir un "impact (...) sur la mobilisation syndicale". "On l’avait vu lors du mouvement de 2010: lorsque la loi avait été votée, la CFDT avait reconnu qu’il était désormais temps d’arrêter les journées de mobilisation", a-t-il rappelé.

Pour la suite, à gauche du spectre syndical, des responsables imaginent la mobilisation en deux temps, avec l'organisation de deux voire trois grandes journées de mobilisation avant les vacances de février, puis l'installation dans un mouvement "plus dur" début mars.

Quoiqu'il en soit, la réussite ou non du mouvement sera "une forme d'épreuve de vérité pour les syndicats", relève Stéphane Sirot. "S'ils perdent encore cette bataille-là, s'ils n'obtiennent rien sur la question des retraites, ça va être compliqué pour eux de gérer l'après".

Pour l'ancien secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, interrogé mardi par l'AFP, "tous les ingrédients sont réunis pour que la mobilisation soit très forte. D'abord parce que le principe même de cette réforme est rejeté par une grande majorité de la population (...) Ensuite parce qu'on assiste à une unité syndicale peu commune qui laisse penser que les syndicats peuvent remporter ce combat".

 

 

 

 

 

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Mercredi 11 janvier 2023 - La Californie menacée par un cyclone après des tempêtes historiques

Un cyclone majeur devrait frapper mercredi la Californie et provoquer jusqu'à 18 centimètres de pluie, ont averti les services météorologiques, des dizaines de milliers d'habitants ayant reçu l'ordre d'évacuer après des tempêtes successives qui ont déjà tué au moins 17 personnes.

Les pluies torrentielles des jours précédents sur des sols déjà saturés d'eau ont engendré de vastes coupures de courant, de nombreuses inondations, déraciné quantité d'arbres et coupé des routes majeures, les flots entraînant parfois des automobilistes.

Quelque 66.000 foyers et entreprises dans l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis étaient privés d'électricité mercredi matin, selon le site spécialisé PowerOutage.us.

La nouvelle tempête attendue frappera le nord de la Californie et devrait susciter de fortes chutes de neige dans les montagnes de la Sierra Nevada, selon les services météorologiques américains (National Weather Service, NWS).

La Californie subit actuellement "un assaut sans fin de rivières atmosphériques", inédit depuis 2005, selon le NWS. Ces "rivières du ciel", qui se forment grâce à la vapeur d'eau des tropiques et voyagent pour ensuite déverser des trombes d'eau sur la côte Ouest des Etats-Unis, sont rarement si fréquentes.

 

Enorme cyclone

"Un énorme cyclone en rotation au large de la Côte Ouest apportera à nouveau de fortes précipitations et des rafales de vent (mercredi), cette fois-ci visant la Californie du Nord", écrit le NWS dans son dernier avis en date.

Le mauvais temps ne restera pas limité à la Californie car le système responsable des pluies de mardi continue sa route à travers le pays et devrait provoquer des orages dans le centre et le Sud, ajoute le NWS.

Selon le gouverneur de Californie Gavin Newsom mardi, au moins 34.000 personnes ont été priées de fuir leur domicile.

"Nous ne sommes pas au bout de nos peines. Nous nous attendons à ce que les tempêtes se poursuivent au moins jusqu'au 18 janvier", a dit le gouverneur à la presse. "Pour l'instant, nous avons 17 décès confirmés. Je le souligne de façon tragique car seuls ces décès sont confirmés."

 

Ces décès représentent "plus que les feux de forêt des deux dernières années", a-t-il insisté.

Au nord de Los Angeles, près de Santa Barbara, la communauté côtière de Montecito, repaire de célébrités où vivent le prince Harry et Meghan Markle, a été sous le coup d'un ordre d'évacuation de lundi à mardi en milieu d'après-midi.

Cette enclave, où l'actrice Jennifer Aniston et la présentatrice de télévision Oprah Winfrey possèdent de luxueuses villas, concentre des phénomènes climatiques extrêmes auxquels est soumise la Californie, durement frappée par la sécheresse depuis deux décennies.

 

Sécheresse

Il y a cinq ans, un vaste incendie a dévasté les montagnes qui entourent Montecito. Résultat, l'absence de végétation la rend très vulnérable aux glissements de terrain. En janvier 2018, des coulées de boue provoquées par de fortes pluies avaient causé la mort de 23 personnes.

"Parce les montagnes sont juste là, quand il pleut vraiment (...), cela devient rapidement dangereux", a confié à l'AFP Daniel DeMuyer, un habitant de la ville où plusieurs routes et certaines maisons étaient complètement inondées. "C'est le prix à payer pour vivre dans un si bel endroit, quand il pleut comme ça, ça fait beaucoup de dégâts."

D'autres régions ont été fait l'objet d'ordres d'évacuations de la part des autorités, comme dans le comté de Santa Cruz, près de San Francisco, où une jetée a été détruite la semaine dernière.

S'il est difficile d'établir un lien direct entre ces tempêtes en série et le changement climatique, les scientifiques expliquent régulièrement que le réchauffement augmente la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes.

La tempête de la semaine dernière avait déjà privé d'électricité des dizaines de milliers de personnes, causé de fortes inondations et provoqué des glissements de terrain. Elle était survenue quelques jours seulement après un autre déluge de pluie le soir du réveillon du Nouvel An.

Les pluies exceptionnelles des derniers jours dépassent déjà dans plusieurs régions la moyenne annuelle des précipitations.

Elles ne suffiront toutefois pas à reconstituer les réserves d'eau en Californie. Plusieurs hivers de précipitations supérieures à la normale seraient nécessaires pour compenser la sécheresse des dernières années, selon les experts.

 

 

 

 

 

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Mercredi 11 janvier 2023 - Assaut à Brasilia : les reponsables toujours recherchés, mandat d'arrêt contre un proche de Bolsonaro

Les autorités brésiliennes poursuivent la recherche des organisateurs de l'assaut de bâtiments officiels dimanche à Brasilia, après le lancement de mandats d'arrêt contre deux anciens responsables, dont un proche allié de l'ex-président Jair Bolsonaro. Anderson Torres, ancien ministre de la Justice du leader d'extrême droite, fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis mardi par un juge de la Cour suprême pour collusion présumée avec les émeutes en tant que secrétaire à la sécurité de la capitale, poste dont il a été démis après les événements.

"Il faut combattre avec fermeté le terrorisme, ces putschistes qui veulent instaurer un régime d'exception", a déclaré mardi à Brasilia le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes. Il a également lancé un mandat contre Fabio Augusto, le commandant de la police militaire à Brasilia, démis de ses fonctions après les violences. Selon des médias, ce dernier serait déjà en détention.

Le juge Moraes avait destitué dès dimanche le gouverneur du district de Brasilia, Ibaneis Rocha, qui avait présenté ses excuses au président Lula pour "les failles" de la sécurité. M. Torres se trouvait aux Etats-Unis dimanche, comme l'ex-président qui avait quitté le Brésil deux jours avant l'investiture de Lula, se refusant à lui remettre l'écharpe présidentielle.

Niant "toute collusion avec la barbarie", M. Torres a déclaré mardi sur Twitter qu'il allait rentrer au Brésil afin de "se présenter à la justice" et s'occuper de sa défense.

Jair Bolsonaro a quitté mardi l'hôpital de Floride où il était soigné pour des douleurs intestinales, et est retourné chez un ancien spécialiste des arts martiaux qui l'héberge au sud d'Orlando a constaté un photographe de l'AFP.

La police brésilienne a par ailleurs libéré mardi près de 600 personnes arrêtées pendant l'assaut de bâtiments officiels à Brasilia, et la justice s'apprête à lancer des poursuites contre ceux qui ont organisé et financé l'insurrection. Des quelque 1.500 partisans de Bolsonaro interpellés après les incidents de dimanche, 527 suspects ont été incarcérés, ont annoncé les autorités. Ces bolsonaristes refusent de reconnaître l'élection du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, investi le 1er janvier.

Mardi, des individus qui avaient été confinés dans un gymnase de l'Académie nationale de Police fédérale ont été amenés par autocars vers une gare routière d'où ils ont pu rentrer chez eux, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

"Une autre bataille"

La Police fédérale a annoncé dans un communiqué que 599 personnes avaient été libérées "pour des raisons humanitaires", notamment en raison de leur âge, de leur état de santé ou parce qu'elles étaient accompagnées d'enfants en bas âge. Tous les autocars sortant de l'académie de la police n'allaient pas à la gare routière. Certains ont acheminé des personnes interpellées vers un commissariat, pour qu'elles soient ensuite transférées au complexe pénitentiaire de Papuda.

"L'école de formation de la police fédérale a été transformée en camp de concentration nazi. C'est humiliant de voir comment des gens bien comme nous ont été traités", a affirmé un des bolsonaristes libérés, Agostinho Ribeiro, qui attribue les déprédations à des militants de gauche "infiltrés".   "Maintenant nous allons nous reposer et nous préparer pour une autre bataille car s'ils pensent nous intimider, ils se trompent lourdement", a-t-il affirmé.

L'invasion du Palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême à Brasilia, qui a rappelé l'assaut du Capitole à Washington il y a deux ans, a causé des dégâts matériels considérables.

 

Rester ferme

"La démocratie brésilienne reste ferme", a tweeté mardi Lula, qui considère ce qui s'est passé dans la capitale comme "des actes terroristes". "Nous allons sortir le pays de la haine et de la désunion", a-t-il écrit dans un autre message. Plus tôt mardi, le ministre de la Justice Flavio Dino a indiqué qu'environ 50 nouveaux mandats d'arrêts seraient délivrés prochainement.

"Certains viseront des personnes qui ont pris part au saccage des lieux de pouvoir et n'ont pas été arrêtées en flagrant délit. D'autres viseront des personnes qui ne se trouvaient pas à Brasilia (...), mais sont soupçonnées d'être impliquées dans l'organisation ou le financement" des émeutes, a expliqué le ministre lors d'un entretien à la chaîne Globonews. Des influenceurs ont créé un compte sur Instagram permettant aux internautes de dénoncer des usagers ayant publié des selfies pendant les émeutes. Ce compte était suivi par plus d’un million d'abonnés mardi en fin de journée.

Le président du Sénat, Rodrigo Pacheco, s'est pour sa part montré favorable à l'ouverture d'une Commission d'enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur "les violations de l'Etat de droit" qu'ont représenté les émeutes à Brasilia.

 

 

 

 

 

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Mercredi 11 janvier 2023 - La police britannique enquête sur un colis contenant de l'uranium saisi à l'aéroport d'Heathrow

La police britannique a déclaré mardi avoir ouvert une enquête après la saisie d'un colis contenant de l'uranium à l'aéroport d'Heathrow à Londres. La découverte a eu lieu le 29 décembre lors d'un contrôle de routine effectué par des agents des services frontaliers, a précisé la police.

D'après le tabloïd britannique The Sun, qui a été le premier à rendre compte de cette saisie, le colis provenait du Pakistan et est arrivé en Angleterre à bord d'un avion ayant décollé depuis Oman. L'uranium a été trouvé dans une cargaison de ferraille et les enquêteurs cherchent à savoir si cette découverte est le résultat d'une "mauvaise manipulation" au Pakistan, a rapporté la BBC.

 

"Aucun danger pour la population"

"Je tiens à rassurer la population: la quantité de matériau contaminé était extrêmement faible et son expertise a conclu qu'elle ne présentait aucun danger pour la population", a déclaré le commandant de police Richard Smith à la presse britannique. "Bien que notre enquête se poursuive, ce colis ne semble être lié à aucune menace directe d'après nos dernières investigations", a-t-il ajouté.

 

 

 

 

 

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Mercredi 11 janvier 2023 - Kharkiv bombardée quelques heures après la visite d'une ministre allemande

Des bombardements russes ont frappé Kharkiv mardi soir, quelques heures après la visite surprise dans cette ville du nord-est de l'Ukraine de la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, avec son homologue ukrainien qui a pressé l'Allemagne de fournir des blindés lourds. "Plus une telle décision tarde, plus il y aura de victimes, plus il y aura de morts parmi les civils", a martelé le ministre ukrainien Dmytro Kouleba.

Un journaliste de l'AFP a entendu par la suite plusieurs explosions dans la ville, relativement épargnée ces derniers temps par les frappes russes. "Restez dans les abris. Les occupants bombardent une nouvelle fois!", a averti sur la messagerie Telegram le gouverneur régional Oleg Synegoubov. Il était impossible dans l'immédiat de déterminer si ces frappes avaient fait des dégâts et des victimes. Plus tôt mardi, Annalena Baerbock était venue dans cette ville proche de la frontière russe et très éprouvée par la guerre.

Invitée par son homologue Dmytro Kouleba, elle a assuré que l'Ukraine pouvait compter sur la "solidarité" et le "soutien" de l'Allemagne. La ministre a dit avoir apporté "un nouveau paquet" d'aides comprenant 20 millions d'euros pour le déminage et autant pour développer le réseau d'accès à internet Starlink. Elle a aussi annoncé de nouvelles livraisons de générateurs pour les infrastructures énergétiques ukrainiennes bombardées systématiquement par la Russie.

Mais l'Ukraine réclame surtout la livraison de chars de combat occidentaux, et Berlin n'a toujours pas répondu favorablement à sa demande de lui livrer des blindés "Leopard 2", du matériel lourd à la technologie reconnue.

 

Livraisons d'armes

Kharkiv a été la cible de multiples bombardements au début du conflit, mais les forces ukrainiennes ont été en mesure de la défendre. Le front des combats s'est depuis éloigné et se trouve actuellement à environ 130 km de la ville. "Kharkiv est désormais un symbole de contre-offensives ukrainiennes réussies qui prouvent que l'Ukraine peut gagner avec une aide suffisante de ses partenaires", a pointé M. Kouleba.

Mme Baerbock a assuré que le pays pouvait compter sur la livraison d'armes dont il a besoin "pour libérer ses concitoyens qui souffrent encore de la terreur de l'occupation russe". Après de longs mois de tergiversations, l'Allemagne a récemment annoncé l'envoi de 40 blindés d'infanterie "Marder" d'ici le printemps. Mais au sein de la coalition d'Olaf Scholz, les Verts, le parti de Mme Baerbock, et les libéraux réclament la livraison de chars lourds de combat de type "Leopard".

"Je ne doute pas que l'Ukraine va recevoir des chars +Leopard+ allemands, car le gouvernement fédéral sait au plus profond de lui-même que c'est nécessaire", a dit M. Kouleba. Pour contrer les bombardements massifs de la Russie visant les infrastructures critiques ukrainiennes, l'Ukraine pourra bénéficier d'un système de défense aérien offert par le Canada, a annoncé mardi le Premier ministre Justin Trudeau. Cet armement, acheté auprès des Etats-Unis, est le premier système antiaérien NASAMS que le Canada offre à l'Ukraine, a indiqué Ottawa, qui évalue la valeur de ce don à 406 millions de dollars canadiens (282 millions d'euros). Ce système de missiles s'ajoute aux blindés, obusiers, vêtements d'hiver et munitions que le Canada a fournis à Kiev pour l'aider à repousser l'invasion russe.

 

L'Ukraine en Europe

La cheffe de la diplomatie allemande a indiqué par ailleurs vouloir évoquer le processus d'adhésion à l'Union européenne à laquelle aspire le pays. L'Ukraine, ainsi que la Moldavie, s'étaient vu attribuer en juin le statut de candidat à l'UE. Mais plusieurs représentants des Etats membres les avaient d'ores et déjà averti de ne pas se "se faire d'illusions" sur une adhésion rapide. "Il est important pour moi que nous ne perdions pas de vue la place de l'Ukraine dans notre famille européenne, même en cet hiver de guerre", a estimé Mme Baerbock.

C'est la troisième fois qu'Annalena Baerbock se rend en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, après des déplacements à Kiev et à Boutcha, bourgade proche de la capitale ukrainienne où les troupes russes sont accusées d'avoir commis des crimes de guerre. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a de son côté annoncé dans la soirée avoir révoqué la citoyenneté ukrainienne du riche homme d'affaires Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine, accusé par Kiev de haute trahison en faveur de la Russie.

Cet ancien député de 68 ans, né en Sibérie et considéré comme l'homme du président russe en Ukraine, avait été livré à la Russie dans un échange de prisonniers entre Kiev et Moscou fin septembre 2022 après avoir été emprisonné plus de cinq mois en Ukraine. "Si les députés du peuple choisissent de servir non pas le peuple ukrainien, mais les meurtriers qui sont venus en Ukraine, alors nos actions seront appropriées", s'est défendu mardi soir M. Zelensky dans son allocution quotidienne. Il n'a toutefois pas évoqué dans son message la citoyenneté russe présumée des personnes visées.

 

 

 

 

 

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Mercredi 11 janvier 2023 - Fédération française de football : Le Graët mis en retrait, Philippe Diallo assure l'intérim

Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a été mis en retrait mercredi par le Comité exécutif de la FFF. En attendant la publication de l’audit commandé par le ministère des Sports, Philippe Diallo assurera l'intérim. La ministre des Sports, qui entretient avec Noël le Graët des relations particulièrement tendues, était  pour le départ de l'homme de 81 ans, au coeur d'une série de scandales.

«  Noël Le Graët, en accord avec le Comité exécutif de la FFF réuni ce jour à Paris, a choisi de se mettre en retrait de ses fonctions de président de la Fédération jusqu’à la communication définitive de l’audit diligenté par le ministère des Sports, et dans l’attente de son analyse par le Comex de la FFF», explique le communiqué, qui indique aussi la mise à pied à titre conservatoire de Florence Hardouin, directrice générale de la FFF.

 

Pas formellement destitué

Il est important de préciser que Noël Le Graët n'a pas formellement été destitué. Le 13 mars 2021, sa liste a obtenu 73% des voix au premier tour par les délégués du football français rassemblés lors d’une Assemblée fédérale. C’est celle-ci qui doit être «convoquée pour provoquer la destitution de tout le Comité exécutif», et donc aller au-delà du simple cas de Noël Le Graët.

Pour obtenir cette destitution, il faut que les deux tiers des membres de l’Assemblée Fédérale soient présents ou représentés. La révocation du Comité Exécutif doit être votée à bulletin secret et à la majorité absolue des suffrages exprimés. Cette révocation entraîne la démission du Comité Exécutif et le recours à de nouvelles élections dans un délai maximum de deux mois. En cas de révocation, l’Assemblée Fédérale désigne la ou les personnes en charge des affaires courantes, jusqu’à la prise de fonction de nouveaux membres du Comité Exécutif élus.

Pour le Comité Exécutif actuel, cette mise en retrait permet en tout de faire retomber la pression médiatique et de préparer les échéances futures. Les récentes actions menées par Noël Le Graët n'ont pas été remises en cause. La prolongation de contrat de Didier Deschamps à la tête de l'équipe de France jusqu'en 2026 a ainsi été confirmée à l'unanimité, explique aussi le communiqué.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2352) - MERCREDI 11 JANVIER 2023

Mercredi 11 janvier 2023 - Fuite dans l'ISS : la Russie va envoyer un vaisseau de secours pour ramener trois astronautes

L'agence spatiale russe (Roscosmos) a annoncé qu'elle allait envoyer un autre vaisseau, le Soyouz MS-23, pour ramener sur Terre les deux cosmonautes russes Sergueï Prokopiev et Dmitri Peteline, ainsi que l'astronaute américain Frank Rubio.

La Russie va envoyer le 20 février un vaisseau Soyouz vers la Station spatiale internationale pour ramener deux cosmonautes russes et un astronaute américain, après que l'appareil censé les transporter a été endommagé. Le vaisseau Soyouz MS-22, actuellement arrimé à l'ISS, a été victime d'une spectaculaire fuite de liquide de refroidissement mi-décembre, les images montrant un jet de particules s'échappant de l'arrière du véhicule.

Jugeant l'état de l'appareil trop incertain pour ramener les deux cosmonautes russes Sergueï Prokopiev et Dmitri Peteline, ainsi que l'astronaute américain Frank Rubio, l'agence spatiale russe (Roscosmos) a annoncé qu'elle allait envoyer un autre vaisseau, le Soyouz MS-23.

"Il a été décidé d'envoyer le vaisseau spatial Soyouz MS-23 le 20 février 2023 sans passager" mais avec du matériel, a indiqué Roscosmos dans un communiqué. Le décollage de cet appareil était initialement prévu le 16 mars et il devait acheminer trois autres passagers vers l'ISS.

La date du retour des deux Russes et de l'Américain à bord de l'ISS, initialement prévu le 28 mars, n'a pas été annoncée. Leur mission a toutefois été "prolongée", a d'ores et déjà indiqué Roscosmos. Par ailleurs, le vaisseau endommagé rentrera sur Terre sans passager, selon Roscomos.

Mais l'agence russe n'exclut pas la possibilité d'utiliser ce vaisseau pour transporter des passagers "dans le cas où une situation particulièrement critique surviendrait à bord de l'ISS".

 

Un impact de micrométéorite

Il y a actuellement sept personnes à bord de l'ISS. Sans compter le MS-22 endommagé, il ne reste plus qu'un seul véhicule de sauvetage, capable de transporter seulement quatre personnes, au cas où il faudrait l'évacuer.

Une évaluation initiale des causes de la fuite de liquide de refroidissement survenue mi-décembre mentionnait la possibilité de déchirures provoquées par de petites météorites d'origine naturelle, des débris artificiels en orbite ou une défaillance matérielle.

Mercredi, Roscomos a écarté toute défaillance mécanique et affirmé que la version d'un "impact de (micrométéorite) avait été expérimentalement prouvée". Selon l'agence russe, cet impact a ouvert un trou de "moins d'un millimètre de diamètre" dans un tuyau de refroidissement.

L'ISS constitue l'un des rares champs de coopération encore en cours entre Moscou et Washington depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, déclenchée le 24 février, et les sanctions occidentales qui ont suivi.

La Station spatiale internationale a été lancée en 1998 à une époque de coopération américano-russe, après la course à l'espace à laquelle les deux pays s'étaient livrés pendant la Guerre froide.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2352) - MERCREDI 11 JANVIER 2023

Mercredi 11 janvier 2023 - Adrien Quatennens est de retour à l'Assemblée un mois après sa condamnation pour violences conjugales

Pour la première fois depuis le mois de septembre 2022, le député du Nord Adrien Quatennens est de retour au Palais Bourbon. Ce mercredi, le député, exclu du groupe de La France insoumise (LFI) jusqu’en avril prochain, est arrivé « autour de 11 heures » à la commission des Affaires étrangères pour l'examen d'un rapport d'information sur la réforme du corps diplomatique. Condamné mi-décembre pour violences conjugales, l'élu du Nord siège désormais parmi les non-inscrits. « J'exerce mon mandat parlementaire », a avancé l'élu.

Le président MoDem de la commission des Affaires étrangères, Jean-Louis Bourlanges, a recadré le député Renaissance Sylvain Maillard, qui s'est « étonné », pendant les débats, du retour « en catimini » de l'ancien lieutenant de Jean-Luc Adrien Quatennens a été condamné pour « violences sans incapacité commises par conjoint » entre octobre et décembre 2021, ainsi que pour « envoi régulier et malveillant de messages » à son épouse entre août et septembre 2022. Malgré cette condamnation, le député du Nord avait exclu de démissionner, dénonçant un « lynchage médiatique » . Le 13 décembre, à la suite de cette décision de justice, il avait réitéré le fait de regretter cette gifle. « Comme me l’a dit Madame la procureure de la République, il s’agit d’un 'avertissement solennel'. Je prends ma juste part », avait-il indiqué dans une interview accordée à La Voix du Nord.

 

La majorité vent debout contre ce retour

« Il ne peut pas être passé sous silence, il n'a rien de naturel, de banal, de normal », a réagi la cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé . Elle a annoncé le dépôt ce mercredi d'une proposition de loi visant à « créer une peine d’inéligibilité » des personnes condamnées pour violences conjugales ou intrafamiliales.

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a pour sa part observé qu'Adrien Quatennens « aurait pu faire le choix de démissionner, de se représenter devant ses électeurs pour garder de la légitimité, ce n'est pas le choix qu'il a fait, ça lui appartient ».

 

"L'hypocrisie totale de LFI"

Marine Le Pen a ironisé, devant l'Association des journalistes parlementaires, sur « l'hypocrisie totale de LFI ». « Voilà des gens qui se présentent comme des défenseurs des droits des femmes (...) et là, ils sont en train de justifier qu'il va être en réalité mis à l'écart pendant quatre mois du groupe, c'est-à-dire condamné à faire le tour du bureau de Mme Panot (présidente du groupe, NDLR) à cloche-pied ».

Lundi sur LCI, le député LFI Alexis Corbière a considéré ce retour comme une « erreur » au regard du « moment médiatique », en pleine réforme des retraites . À la sortie de sa propre commission mercredi, Clémentine Autain s'est bornée à rappeler qu’« il est en non inscrit, chacun appréciera ».

Fin décembre, plus d'un millier de militants insoumis et de la Nupes avait signé une tribune dans Le Monde, pour dénoncer la décision du mouvement de ne l'exclure que temporairement. Des groupes d'action locaux avaient annoncé une inactivité temporaire en protestation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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