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27 novembre 2022 7 27 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Elisabeth Borne dégaine un sixième 49.3 après une nouvelle séance houleuse

Après le rejet d'une motion de censure LFI vendredi, la Première ministre Elisabeth Borne a immédiatement dégainé l'arme constitutionnelle du 49.3, pour la sixième fois à l'Assemblée, où les débats se sont surtout focalisés sur des invectives échangées la veille lors d'une séance houleuse.

"Nous ne pouvons pas recommencer éternellement les mêmes discussions", a argumenté la Première ministre Elisabeth Borne en engageant la responsabilité du gouvernement sur le volet dépenses du budget de la Sécurité sociale, en nouvelle lecture.

Juste avant, l'Assemblée avait largement rejeté une motion de censure LFI sur la partie recettes. Elle n'a recueilli que 85 soutiens -  insoumis, communistes et écologistes - très loin des 289 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement.

Mais les discussions ont moins porté sur la Sécurité sociale et son budget que sur l'atmosphère de tensions qui règne à l'Assemblée nationale depuis 24 heures.

Jeudi soir, lors de l'examen d'une proposition de loi LFI, les noms d'oiseaux ont fusé dans l'hémicycle, jusqu'à un "Tu vas la fermer" lancé par l'élu guadeloupéen Olivier Serva (Liot) au groupe Renaissance.

A coups de suspensions de séances et d'amendements, le camp présidentiel a exaspéré les oppositions en empêchant le vote d'un texte insoumis en faveur de la réintégration des soignants non-vaccinés contre le Covid-19.

Vendredi soir, la LFI Caroline Fiat a pilonné "l'image inadmissible du gouvernement hier" et le ministre Olivier Véran "fanfaronnant comme à son habitude". Elle a reproché aux macronistes leurs "centaines de sous-amendements ridicules" pour ralentir les débats.

Le LR Yannick Neuder a dénoncé à son tour la "situation chaotique d'hier soir", se disant "consterné par le comportement de la majorité et du gouvernement" et son "petit jeu de l'obstruction", un "déni de démocratie".

 

Elisabeth Borne a joué l'apaisement

Et l'écologiste Sophie Taillé-Polian a fustigé la "liquidation du Parlement avant fermeture".

Elisabeth Borne a d'abord joué l'apaisement en appelant à ne pas "basculer dans des jeux de rôle, voire des pugilats".

Puis elle est montée au front contre les "manoeuvres dilatoires" de LFI qui a retiré plusieurs textes pour discuter de sa proposition sur les soignants. "Vous n'appréciez pas que la majorité maîtrise aussi bien que vous le règlement intérieur de votre Assemblée", a-t-elle lancé à l'opposition.

Tout au long de la journée, camp présidentiel et opposition se sont renvoyé la responsabilité des invectives échangées la veille.

Les députés macronistes ont d'abord réclamé une sanction contre Olivier Serva, avant de temporiser dans une "volonté d'apaisement".

Chez LFI, Mathilde Panot a écrit à la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet pour s'indigner de "l'obstruction gouvernementale" contre la réintégration des soignants.

Dans une interview à La Voix du Nord, Mme Braun-Pivet a déploré de façon générale la pratique de "l'obstruction" parlementaire. "C'est quand même la négation même du débat", a-t-elle souligné.

La présidente de l'Assemblée entend en parler mardi matin avec tous les présidents de groupes, lors d'une réunion consacrée au rythme éreintant de travail à l'Assemblée où les séances de nuit se multiplient.

Sur France Inter, le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester a jugé que dans la nouvelle Assemblée, "c'est peut-être plus violent" et que "des comportements devraient changer". "Mais en même temps les textes avancent", a-t-il estimé.

"On ne peut pas, quand on se comporte comme La France Insoumise depuis six mois, jouer les effarouchés", a-t-il aussi lâché.

Le débat sur le budget de la Sécurité sociale a donc été relégué au second plan.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Un haut fonctionnaire de police révoqué après une tricherie au concours de commissaire

Le haut fonctionnaire Frédéric Dupuch (photo), soupçonné d'avoir transmis les sujets du concours de commissaire à une candidate qui était sa maîtresse, a été révoqué de la police nationale et de la fonction publique, a appris vendredi l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information de France Inter.

 

Fraude à un concours public

La candidate, une commandante en poste au pôle juridique de la Direction générale de la police nationale, a également été révoquée.

Leur révocation a été "décidée et signée" la semaine dernière, a précisé cette source à l'AFP.

Frédéric Dupuch, qui présidait le jury de cet examen par la voie professionnelle, et la candidate avaient déjà été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire fin mai pour "fraude à un concours public".

 

La candidate avait été placée sur écoute pour surveiller son frère, visé dans une enquête distincte

Cette affaire a été mise au jour à l'occasion d'écoutes judiciaires visant la candidate, selon des sources proches du dossier. C'est ainsi que les enquêteurs ont intercepté des échanges entre cette femme et le président du jury sur la fuite des sujets.

La candidate avait été placée sur écoute pour surveiller son frère, visé dans une enquête distincte dans le Nord et qui était difficile à localiser en raison de ses changements réguliers de puces de téléphone.

 

Il pilotait le controversé projet de réforme de la police nationale et de la police judiciaire

Jusqu'à cette affaire, M. Dupuch était en poste au cabinet du directeur général de la police nationale Frédéric Veaux, où il pilotait le controversé projet de réforme de la police nationale et de la police judiciaire. Il a été remplacé dans ces fonctions par l'inspecteur général Grégory-Hugues Frély.

Avant cela, Frédéric Dupuch avait notamment été directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP). Il avait été limogé après les violences survenues lors des manifestations de "gilets jaunes" en 2019.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Face à l'hiver, les Restos du coeur inquiets

L’hiver pourrait être très difficile. L’association fondée par Coluche manque de certains produits alimentaires et devrait voir le nombre de ses bénéficiaires augmenter de 12 %.

De plus, les Restos du cœur sont confrontés à une augmentation de 15 à 20 % de leurs dépenses depuis le mois d’avril dernier, et voient leurs factures d’énergie s’envoler. Les familles monoparentales, principalement les mères, sont aujourd’hui surreprésentées et font face à une hausse importante des prix de produits essentiels comme les couches, le lait, les petits pots…

Pour passer la saison, les Restos du cœur réclament au gouvernement qu’il transforme la réduction d’impôt accordée aux donateurs en un crédit d’impôt, plus avantageux fiscalement.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Kanye West, futur colistier de Donald Trump pour l'élection présidentielle de 2024 ?

Le rappeur américain Kanye West, englué dans une série de polémiques, a suggéré qu'il serait candidat à l'élection présidentielle de 2024 et affirmé avoir proposé à Donald Trump d'être son colistier.

L'artiste, qui se fait appeler Ye, a publié une série de vidéos sur son compte Twitter dans la nuit de jeudi à vendredi, accompagnées du logo "Ye 24".

Dans l'une d'entre elles, le rappeur de 45 ans évoque une conversation qu'il a eue avec l'ancien président Donald Trump, qui a lui-même annoncé sa candidature à l'élection américaine de 2024.

"Je lui ai demandé d'être mon vice-président", déclare Ye, assurant que Donald Trump a "commencé à (lui) hurler dessus". Le trublion de la musique et de la mode s'était déjà lancé dans une improbable candidature à l'élection américaine de 2020, recueillant seulement 70.000 voix.

Le 45e président des Etats-Unis a confirmé vendredi avoir dîné avec la star du rap dans sa résidence de Floride, mais a assuré que le repas était "rapide" et "sans histoire". Il a ensuite développé, expliquant que les deux hommes avaient "discuté politique". "Je lui ai dit qu'il ne devrait absolument pas se présenter à la présidentielle, +Tous les électeurs que tu pourrais avoir devraient voter pour TRUMP+", a détaillé Donald Trump.

Au coeur d'une série de controverses, Ye a été vivement critiqué ces dernières semaines pour avoir porté un t-shirt détournant le slogan antiraciste "Black Lives Matter" et pour avoir publié sur Instagram et Twitter des propos dénoncés comme antisémites.

 

Une enquête ouverte par Adidas

Son ancien partenaire Adidas a aussi annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête après que des employés du groupe ont accusé le rappeur de comportement à caractère sexuel déplacé et d'intimidations.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Ron DeSantis, le républicain qui donne des cauchemars à Trump

Sur scène, on aurait dit Kennedy. Ce soir du 8 novembre à Tampa, Ron DeSantis arrive triomphant avec sa fille de 2 ans dans les bras. Derrière, sa femme, Casey, dans une longue robe dorée, clinquante mais glamour, entourée de leurs deux autres enfants. Ron vient d’être brillamment réélu au poste de gouverneur de Floride. À 44 ans, il incarne la nouvelle génération et parle avec punch. Au même moment, sous les dorures de la salle de bal de Mar-a-Lago, à Palm Beach, 300 kilomètres au sud-est, les convives de Donald Trump observent les grands écrans avec gêne.

 

Tout les oppose: Trump est riche de naissance, DeSantis est né pauvre

Ici, tout le monde sait que la victoire éclatante de DeSantis est une mauvaise nouvelle pour le maître des lieux, qui n’a pas réussi à faire triompher «ses» propres candidats. Les commentateurs le traitent déjà de «loser», perdant, le terme qu’il abhorre. Selon un participant de la soirée, certains pensent « tout bas » que c’est de sa faute si le scrutin ne s’est pas traduit par le raz de marée républicain attendu… Quand Trump fait enfin son apparition, il semble fatigué. Dans un discours expédié en cinq minutes, il félicite ses rares «poulains» vainqueurs… et oublie DeSantis. Pour une raison simple: entre les deux hommes, la guerre froide est déclarée.

Tout les oppose: Trump est riche de naissance, DeSantis est né pauvre. Aujourd’hui ses actifs représentent à peine 350000 dollars. Il a grandi à Dunedin, un bled à côté de Tampa, dans le modeste pavillon où ses parents, des catholiques d’origine italienne, habitent toujours. Ron senior, son père, était installateur technicien pour l’institut Nielsen, qui mesure les audiences télévisées, et Karen, sa mère, infirmière. Enfant, il excelle aussi bien à l’école que sur les terrains de base-ball, ce qui lui vaut de décrocher une bourse à la fac d’histoire de la prestigieuse université Yale.

 

Solitaire et introverti, DeSantis se sent à l’étroit au Congrès, où il n’est pas à l’aise

À 23 ans, il devient prof à Darlington, une école privée de Géorgie. Les étudiants gardent le souvenir d’un type intelligent mais qui le montre un peu trop, un ambitieux: «Peut-être, qui sait, serai-je élu président des États-Unis», disait-il alors. Au bout d’un an, il part faire son droit à Harvard. Pour son premier job, il choisit l’US Navy. Il sera défenseur de marines, comme Tom Cruise dans «Des hommes d’honneur», le film de Rob Reiner, qui, paraît-il, lui a donné envie de postuler. Le voilà déployé à Guantanamo puis en Irak, ce qui lui vaut plusieurs médailles.

Démobilisé, il rentre en Floride, où il est nommé procureur adjoint. Il joue au golf, l’occasion de rencontrer sa femme, Casey, belle brune, présentatrice d’une chaîne de télé locale dont on dit qu’elle rêve d’épouser un futur président des États-Unis. C’est chose faite en 2009. Les noces ont lieu à Disneyworld. Et DeSantis continue sa trajectoire météorique: il se fait élire congressman (député) en 2012, après avoir publié un livre conçu comme une réponse à l’autobiographie de Barack Obama «Les rêves de mon père». L’ouvrage en dit long sur ses ambitions mais passe totalement inaperçu. Très vite, DeSantis se sent à l’étroit au Congrès, où il n’est pas à l’aise : solitaire et introverti, il n’a pas la rondeur qui sied aux députés et se lasse vite des réunions du Freedom Caucus, le groupe d’élus de la droite radicale dont il est pourtant un des cofondateurs.

 

Le covid sera le cauchemar de Trump et le tremplin de DeSantis

En 2015, il songe à se présenter au Sénat, puis jette son dévolu en 2018 sur le poste de gouverneur de Floride. Seul problème: il a face à lui des rivaux bien plus connus. C’est pourquoi il dégaine la carte Trump. Le maître de la Maison-Blanche est alors menacé par l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur ses liens avec la Russie. DeSantis est l’un de ses plus ardents défenseurs. Trump apprécie. Il jette tout son poids en faveur de ce jeune loup qui, dans un clip télévisé, s’affiche en train de lire «The Art of the Deal», la bible présidentielle, à son fils Mason, assis sur ses genoux, tandis que la petite Madison arbore une layette rouge estampillée «Make America Great Again»… Flagorneur, mais efficace: DeSantis est élu de justesse gouverneur. Merci Trump. Une fois investi, friand d’outrances verbales, contre les médias en particulier, DeSantis se présente comme un héraut «antiwoke», antiavortement, décidé à abroger les lois «progressistes» protégeant la communauté LGBT. Résolument pro-Trump, il est régulièrement invité à Mar-a-Lago.

Tout bascule avec le Covid. Ce sera le cauchemar de Trump et le tremplin de DeSantis. Après avoir imposé le très impopulaire confinement recommandé par le Dr Anthony Fauci, qui pilote depuis Washington la lutte contre la pandémie, Ron DeSantis cherche des alternatives auprès de scientifiques «non orthodoxes ».

 

Ce fort en thème est un bosseur fou

Ainsi, un dimanche après-midi de septembre 2020, il appelle le Pr Jay Bhattacharya, de l’université Stanford, qui se souvient: «On a passé deux heures au téléphone. Il avait tout lu, tout mémorisé : lui qui n’a aucune formation médicale s’était penché sur le sujet en se plongeant dans des revues scientifiques, et ça m’a impressionné. Il posait beaucoup de questions et demandait des éclaircissements quand il ne comprenait pas. Puis il m’a invité à des tables rondes : toutes nos conversations débouchaient sur du concret. C’était très différent de mon expérience avec Donald Trump, qui m’a également consulté. Je l’avais rencontré dans le bureau Ovale et il m’a donné l’impression d’avoir une connaissance superficielle du problème », confie le scientifique.

 

Sa gestion du Covid a fait de lui une star et lui a permis de se faire réélire

Dans la gestion du Covid, il peut aussi faire preuve d’opportunisme. Son électorat ne veut pas entendre parler de confinement? Il rouvre les écoles, refuse d’imposer le port du masque, flirte même avec les «antivax», fustige le Dr Fauci qui, selon lui, devrait aller en prison. La Floride est ainsi l’un des États les plus touchés par le Covid, mais pas davantage que la Californie, qui a fermé son économie pendant deux ans… DeSantis devient alors l’homme qui s’est « rebellé » contre l’establishment médical, un héros populaire, celui qui privilégie la liberté face aux précautions sanitaires.

«Sa gestion du Covid a fait de lui une star et lui a permis de se faire réélire», estime Antonio Fins, rédacteur en chef politique du «Palm Beach Post». Véritable paradis fiscal, la Floride devient «the place to be», l’endroit où il faut être pour les milliardaires républicains comme les financiers Ken Griffin ou Peter Thiel (cofondateur de PayPal), qui s’y font construire d’immenses villas et y relocalisent leurs activités. Ces généreux donateurs qui ne juraient que par Trump commencent à s’intéresser de près à la «relève» se rendre à l’évidence: Brutus finira par vouloir tuer Cesar, qui l’affuble d’un surnom peu flatteur, DeSanctimonious («moralisateur», «donneur de leçons »).

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Grand banditisme : l'un des réseaux les plus dangereux de l'UE démantelé.

Une opération internationale sans précédent, impliquant les autorités de 11 pays, a abouti à l'arrestation de 44 membres présumés d'un réseau criminel considéré comme l'un des plus dangereux de l'Union européenne, ont déclaré Europol et Eurojust vendredi.

"Plusieurs organisations criminelles travaillaient ensemble pour mener des activités polycriminelles à grande échelle à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE", ont affirmé dans un communiqué commun les agences européennes, basées à La Haye (Pays-Bas).

 

Il s'agit notamment de trafic de drogue et de blanchiment d'argent, ont-elles précisé.

"L'ampleur du trafic de drogue attribué au réseau est immense, avec des activités signalées sur trois continents", ont indiqué Europol et Eurojust.

Au cours de l'opération coordonnée par les deux agences, qui s'est déroulée mardi, une centaine de perquisitions ont été effectuées à travers l'Europe, ciblant à la fois les chefs de ces organisations criminelles et leurs associés.

En France, neuf personnes ont été interpellées, dont un Russe et un Lituanien âgés d'une cinquantaine d'années et installés sur la Côte d'Azur (sud). Ces deux hommes sont soupçonnés d'être des décideurs d'un très important trafic de cocaïne et de cannabis vers la Russie, selon une source judiciaire et une source policière qui les a décrits comme "des cibles privilégiées".

 

Une enquête préliminaire de la Juridiction nationale française de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) avait été ouverte en 2021

Ils font l'objet d'un mandat d'arrêt européen en cours d'exécution pour être remis aux autorités lituaniennes, a-t-on ajouté.

Une enquête préliminaire de la Juridiction nationale française de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) avait été ouverte en 2021, puis une information judiciaire en janvier 2022 pour trafic de stupéfiants et importation de stupéfiants en bande organisée, association de malfaiteurs, blanchiment et non justification de ressources, a détaillé le parquet de Paris.

L'enquête a été menée par l'Ofast, l'office dédié en France à la lutte contre les trafics de stupéfiants, et la gendarmerie de Marseille (sud), a précisé une source proche du dossier.

 

Des objets de luxe, d'un montant supérieur à 500.000 euros, ont été saisis en France, ainsi que des biens immobiliers

Les sept autres personnes interpellées en France, trois hommes et quatre femmes, ont été relâchées sans poursuites à ce stade. Elles sont soupçonnées de blanchiment et de non justification de ressources, selon la source judiciaire. Selon une source proche du dossier, il s'agit de l'entourage du Russe et du Lituanien qui aurait bénéficié de leurs largesses.

Des objets de luxe, d'un montant supérieur à 500.000 euros, ont été saisis en France, ainsi que des biens immobiliers, a-t-on ajouté de source proche du dossier.

De grandes quantités de cocaïne, de haschich, de cannabis et de méthamphétamine ont été saisies.

Le réseau, qui serait également lié à de grandes organisations de trafic de drogue en dehors de l'UE, opérait en Lituanie, en Lettonie, en République tchèque, en Pologne, en France, en Allemagne et en Slovaquie.

De grandes quantités de cocaïne, de haschich, de cannabis et de méthamphétamine ont été saisies.

"Très flexibles, ces criminels s'adaptaient rapidement aux nouvelles méthodes de trafic de drogue pour tenter d'échapper aux forces de l'ordre", selon les agences européennes.

 

Le réseau criminel était structuré comme une entreprise

"Le réseau criminel était structuré comme une entreprise, avec différents groupes criminels et personnes intermédiaires travaillant ensemble au-delà des frontières pour contrôler l'ensemble de la chaîne du trafic de drogue - de l'organisation d'énormes expéditions de drogue à la distribution dans toute l'Europe et au-delà", ont affirmé Europol et Eurojust.

La coopération entre les pays et les agences européennes a permis d'adopter une stratégie commune pour préparer la phase finale des enquêtes et "faire tomber l'ensemble du réseau", se sont-elles félicitées.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Guerre en Ukraine : Kiev déclare que la Russie «paiera» pour la famine de l'ère soviétique

L'Ukraine commémore ce samedi le souvenir tragique de l'Holodomor, qui a fait des millions de morts en 1932-1933.

L'Ukraine a déclaré que les Russes «paieront» pour toutes les victimes d'Holodomor, le courant est rétabli progressivement dans le pays, le Royaume-Uni affirme que la Russie a probablement retiré des ogives nucléaires de ses missiles... Les dernières informations liées à la guerre en Ukraine ce samedi 26 novembre.

 

La Russie «paiera» pour l'Holodomor, affirme Kiev

La Russie paiera pour une famine de l'ère soviétique qui a fait des millions de morts parmi les Ukrainiens pendant l'hiver 1932-1933 et pour ses actions dans la guerre actuelle en Ukraine, a déclaré samedi le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.

«Les Russes paieront pour toutes les victimes de l'Holodomor et répondront des crimes d'aujourd'hui», a écrit Andriy Yermak sur Telegram, en utilisant le nom ukrainien de la catastrophe. La journée annuelle de commémoration des victimes de l'Holodomor en Ukraine a lieu cette année samedi.

En novembre 1932, le dirigeant soviétique Joseph Staline a envoyé la police saisir toutes les céréales et le bétail des fermes ukrainiennes nouvellement collectivisées, y compris les semences nécessaires à la prochaine récolte. Des millions de paysans ukrainiens sont morts de faim dans les mois qui ont suivi, suite à ce que l'historien Timothy Snyder, de l'université de Yale, qualifie de «meurtre de masse clairement prémédité».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - À Berlin, la France et l’Allemagne affichent leur rapprochement

Honneurs militaires, poignée de main et quelques sourires. Reçue vendredi à Berlin par Olaf Scholz, Élisabeth Borne a tenté de faire oublier les derniers soubresauts de la relation bilatérale. «Nous avançons. Je dirais même que nous avançons bien (…) Nous souhaitons plus que jamais faire du couple franco-allemand le moteur du consensus européen», a-t-elle assuré à l’issue d’un échange de près de 1 heure 15 avec le chancelier allemand. Désaccords sur la politique énergétique européenne et dans le domaine de la défense, inquiétudes de Paris après la présentation d’un plan d’aides allemand de 200 milliards d’euros pour les ménages et les entreprises pour faire face aux factures énergétiques (mais jugé comme trop avantageux pour l’industrie outre-Rhin), nature de la conduite à tenir avec la Chine, report soudain du dernier Conseil des ministres franco-allemand… La liste s’est allongée tout au long des derniers mois.

La première rencontre entre Élisabeth Borne et le chancelier - initialement prévue en septembre - avait été annulée, le dirigeant allemand ayant été testé positif au Covid. Mais la visioconférence qui devait alors se tenir a connu le même sort, à la surprise des Français. Il a fallu un entretien entre Emmanuel Macron et Olaf Scholz, il y a un mois à l’Élysée, pour remettre de l’huile dans les rouages. Depuis, les délégations ministérielles se multiplient entre Paris et Berlin. Jeudi, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak était en visite en Allemagne.

Fait protocolaire peu commun, le président de la République a lui-même reçu trois ministres allemands ces derniers jours. Christian Lindner (Finances), Annalena Baerbock (Affaires étrangères) et Robert Habeck (Économie et Climat). Ce dernier a également accueilli Élisabeth Borne ce vendredi dans son ministère. Les deux pays «ont une responsabilité très forte», insiste-t-on à Matignon, où l’on vante un nouvel «élan», dans un contexte de guerre en Ukraine qui met l’Europe en tension.

L’annonce d’un Reduction Act américain - 370 milliards de dollars de subventions pour la transition énergétique de l’industrie outre-Atlantique - a offert aux deux capitales européennes, inquiètes d’une «distorsion de concurrence», un moyen d’avancer de concert. Olaf Scholz a réclamé du «fair-play» entre l’Union européenne et les États-Unis. Tandis qu’Élisabeth Borne «pense» que cette initiative américaine «est l’occasion pour l’Europe de renforcer ses propres outils de soutien à l’investissement et à l’accélération de la transition énergétique et écologique». «Nous partageons le souhait qu’ils puissent être plus efficaces et plus rapides», a-t-elle affirmé.

 

60e anniversaire du traité de l’Élysée

De la même façon, Élisabeth Borne et Olaf Scholz ont signé une déclaration commune sur la solidarité énergétique. L’objectif est de permettre d’accélérer l’amélioration des interconnexions électriques entre la France et l’Allemagne. Une «solidarité énergétique» à l’œuvre alors que Paris aide Berlin à compenser l’absence de gaz russe quand Berlin fournit à Paris l’électricité qui lui manque cet hiver. «Les amis se soutiennent en cas de crise», a fait remarquer Olaf Scholz lors de la conférence de presse. Le texte «acte» également «le respect mutuel vis-à-vis des choix nationaux de mix énergétiques», très différents entre les deux voisins qui divergent sur le recours au nucléaire.

Il n’empêche, malgré les gestes de bonne volonté des différences d’appréciation persistent encore. En particulier autour du débat européen sur le découplage du prix du gaz et de celui de l’électricité. Élisabeth Borne a rappelé l’urgence de mener «une réforme structurelle du marché de l’électricité». À moins de deux mois du 60e anniversaire du traité de l’Élysée, acte fondateur de la relation franco-allemande, des nuages doivent encore être dissipés au-dessus des deux premières économies européennes pour ne pas assombrir les célébrations.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Investissements, francophonie, espace... Le programme complet du voyage d'Emmanuel Macron aux États-Unis

Seul président français à connaître l'honneur de deux visites d'État outre-Atlantique, il sera accompagné la semaine prochaine d'une imposante délégation à Washington et La Nouvelle-Orléans.

L'avantage d'une visite d'État, c'est que la forme en garantit le succès, presque indépendamment du fond. Après celle d'avril 2018, offerte par un Donald Trump haut en couleur mais inflexible, Joe Biden réserve, pour la première fois de sa présidence, le même traitement de marque à son hôte français. L'Élysée ne se prive pas d'y voir le signe d'une «relation très spéciale», «une alliance extrêmement solide» nourrie par «un dialogue riche et dynamique».

 

Un programme bien rempli sur trois jours

Mercredi 30 novembre, Arlington. Le président atterrira mardi soir à Washington, où sa première soirée restera «privée». La visite commencera réellement mercredi 30 novembre par une rencontre le matin avec les médias américains - une priorité inhabituelle, mais qui vise à se faire entendre d'emblée sur ses ambitions et préoccupations. Une «séquence» sera ensuite consacrée à la coopération bilatérale dans le domaine spatial, en présence de la vice-présidente américaine, Kamala Harris. Suivra un déjeuner avec le caucus (groupe) biodiversité du Congrès, à la recherche de «priorités communes».

C'est alors que s'ouvrira la partie «visite d'État», le plus haut niveau protocolaire des relations diplomatiques. Elle débutera par une visite au cimetière militaire d'Arlington, en banlieue de Washington, avec sonnerie aux morts et dépôt de gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Emmanuel Macron y saluera aussi la mémoire de Pierre-Charles L'Enfant, l'urbaniste français auteur du plan de Washington.

L'après-midi sera consacré à la coopération dans le domaine du nucléaire, en présence des acteurs clés du secteur, américains comme français, et de pas moins de quatre ministres. Le président s'adressera ensuite à la communauté française installée dans et autour de la capitale fédérale américaine. La journée s'achèvera par un dîner privé d'Emmanuel et Brigitte Macron avec Joe et Jill Biden, «un moment privilégié, amical et informel», se réjouit-on à l'Élysée.

 

Jeudi 1er décembre, la Maison-Blanche. Ce sera le jour des fastes protocolaires et de la politique. Le couple Macron sera accueilli dès 9 heures (15h en France) à la Maison-Blanche avec les honneurs militaires, hymnes et coups de canon, en présence de nombreux invités sur la South Lawn (pelouse sud) de la résidence présidentielle. Les deux chefs d'État auront ensuite un long entretien dans le Bureau ovale, suivi d'une conférence de presse commune.

Puis le président se rendra au Département d'État, où un déjeuner lui sera offert par la vice président Kamala Harris, en présence du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, parfait francophone. Il retournera ensuite au Capitole pour y rencontrer les responsables des deux chambres et des deux partis, ainsi que du caucus d'amitié avec la France, afin d'évoquer «des sujets sur lesquels nous avons besoin d'unité transatlantique», dit-on à l'Élysée.

 

S'il est possible d'avancer sur les conséquences de l'IRA en les modérant, ce sera très important.

L'Inflation Reduction Act (IRA), dont l'Europe dénonce le protectionnisme et s'inquiète des conséquences sur son industrie, figurera en bonne place des échanges du matin comme de l'après-midi. Sans trop se faire d'illusions, Paris rêve d'arracher des «exemptions» à ces mesures taillées pour rapatrier aux États-Unis la majorité des investissements industriels liés à la transition énergétique. «S'il est possible d'avancer sur les conséquences de l'IRA en les modérant, ce sera très important», ne cache pas un conseiller du président français.

La journée de jeudi, et la visite d'État proprement dite s'achèveront par un dîner d'État à la Maison-Blanche, en présence de plusieurs centaines de personnes. Les membres de la délégation française y seront conviés, un équipage particulièrement imposant composé d'une demi-douzaine de ministres (emmenés par Bruno Le Maire et Catherine Colonna), des parlementaires tel Jean-Louis Bourlanges, de chefs d'entreprises (Bernard Arnaud de LVMH, Xavier Niel d'Iliad/Free, Patrick Pouyanné de TotalEnergies, Luc Rémond d'EDF, Rodolphe Saadé de CMA CGM et d'autres), de personnalités scientifiques comme les cosmonautes Thomas Pesquet et Sophie Adenot, ou artistiques telles le danseur Benjamin Millepied et l'écrivain américain Douglas Kennedy, francophile notoire.

Vendredi 2 décembre, La Nouvelle-Orléans. L'escale avait été envisagée en avril 2018 car elle coïncidait avec le 300è anniversaire de la ville fondée par le Français Jean Baptiste Le Moyne de Bienville. Cela n'avait pas pu se faire, contretemps réparé cette fois-ci. Le président y partira à la recherche «de notre histoire, notre empreinte culturelle et sociale aux États-Unis», dit-on à l'Élysée. Son message (qui reste à décrypter): «Nous venons de quelque part et nous allons quelque part», selon un conseiller. Sur les bords du Mississippi, Emmanuel Macron confirmera son attachement à la francophonie (l'OIF a été rejointe par la Louisiane en tant qu'observateur en 2018) en annonçant la création d'un Fonds pour la langue française, visant à soutenir l'apprentissage de notre langue dans les écoles américaines. Il y parlera aussi climat avec le gouverneur de Louisiane (un État fragilisé par la montée des eaux), culture et musique à l'occasion d'une «déambulation» dans le quartier français. Il sera le troisième président français à s'y rendre, après Charles de Gaulle en avril 1960 et Valéry Giscard d’Estaing en mai 1976.

Au-delà de l'affichage d'une amitié «confiante et ouverte», le président français espère ramener quelques trophées dans sa valise, sous forme d'accords de coopération et, surtout, d'un assouplissement des conséquences de l'IRA pour l'Europe. S'il y échoue, il restera les images d'une réception de première classe dans la capitale de la première puissance mondiale.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Le géant du transport maritime CMA CGM enregistre un bénéfice trimestriel de 7 milliards de dollars

CMA CGM a dégagé un bénéfice net de 7 milliards de dollars au troisième trimestre, en léger recul par rapport au trimestre précédent, mais 25% plus élevé que l'année dernière malgré un commerce mondial qui commence à montrer des signes de ralentissement, a annoncé le groupe français vendredi. Ce résultat a été obtenu sur un chiffre d'affaires de 19,91 milliards de dollars, en hausse de près de 30% par rapport à l'année dernière, a précisé l'armateur qui se prépare toutefois à une fin d'année plus compliquée, au vu de l'explosion des prix de l'énergie qui grève le budget des ménages et ralentit la consommation, notamment en Europe.

Depuis le début de l'année, le troisième armateur mondial a engrangé un bénéfice net de 21,8 milliards de dollars, contre 17,9 milliards sur toute l'année 2021. Une performance record qui place la CMA CGM au niveau d'autres géants hexagonaux comme TotalEnergies ou le groupe pharmaceutique Sanofi que la gauche souhaiterait voir soumis à une taxe sur les «superprofits». «Nous observons actuellement une baisse de la demande qui conduit à une normalisation des échanges économiques internationaux et une baisse significative des taux de fret», a cependant noté le PDG du groupe, Rodolphe Saadé, cité dans le communiqué de résultats du groupe.

 

Confiant pour 2023

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de l'armateur, mesure de la performance opérationnelle, a en effet légèrement reculé entre les deuxième et troisième trimestres 2022 (-4,6% à 9,15 milliards), notamment en raison de la normalisation des taux de fret qui reviennent progressivement à leur niveau d'avant-Covid après avoir explosé pendant la pandémie. «La détérioration du contexte géopolitique a aussi impacté le groupe CMA CGM», détaille le groupe qui chiffre à 822 millions de dollars sur un an la hausse des prix de l'énergie pour l'armateur.

Pour autant, CMA CGM se dit confiant à l'approche d'une année 2023 incertaine pour l'économie et le commerce mondial. L'endettement a été ramené à 78 millions de dollars au 30 septembre, contre 5,3 milliards trois mois auparavant. Le groupe compte continuer à investir, notamment pour verdir sa flotte de plus de 580 navires. Ces derniers mois, il a également fait usage de ses profits records pour investir tous azimuts (Eutelsat, Air France-KLM) ou racheter des entreprises dans la logistique (Colis Privé, Gefco...) et la presse (La Provence). L'armateur marseillais sera d'ailleurs le sponsor maillot de l'Olympique de Marseille à partir de l'été prochain.

L'acquisition de Gefco, un transporteur automobile français, a permis de contribuer à la forte croissance du segment logistique de CMA CGM qui a enregistré un chiffre d'affaires de 4,34 milliards de dollars (+51,3% sur un an). CMA CGM a également récemment racheté le terminal portuaire de Nhava Sheva (ouest de l'Inde) et veut doubler sa flotte de fret aérien, actuellement composée de six appareils, d'ici 2026.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2308) : SAMEDI 26 NOVEMBRE 2022

Samedi 26 Novembre 2022 - Gobelets en tritan, contenants réutilisables... Les fast-foods se préparent à abandonner la vaisselle jetable

Les enseignes de restauration rapide doivent s'adapter dès 2023 pour être en conformité avec la loi Agec. À quoi va donc ressembler un plateau-repas l'an prochain ?

Finis les traditionnels burgers en boîte ou les gobelets en carton, place aux emballages réutilisables. À partir du 1er janvier 2023, les enseignes de restauration rapide devront se mettre en conformité et supprimer la vaisselle à usage unique, même si elle est en carton. Seul écart autorisé : le papier qui entoure le sandwich, afin d'éviter qu'il ne se délite. Cette directive provient de la loi Agec (anti gaspillage pour une économie circulaire) adoptée en février 2020. Sont concernés les restaurants les plus de vingt couverts pour les repas pris sur place.

À quelques semaines de l'échéance, les marques s'activent pour changer leurs habitudes. Et il est temps. Selon l'Ademe, la restauration rapide produit chaque année 220.000 tonnes d'emballages jetables. Dans ses 1 500 restaurants en France, McDonald's va ainsi déployer des contenants en plastique recyclé rouges, des gobelets en tritan (une marque de polyester) et des couverts réutilisables. Ils seront rapportés par les clients et nettoyés directement par un service de plonge. Cette nouvelle organisation, testée depuis le printemps dernier dans certains restaurants, sera effective d'ici la fin de l'année dans l'ensemble du réseau. «Les investissements de l'enseigne et de ses franchisés ont été supérieurs à 100 millions d'euros pour déployer cette solution», mentionne McDonald's. Sur Twitter, le président de la République, Emmanuel Macron, s'est félicité des «changements à l'œuvre pour faire évoluer nos modes de consommation et réduire nos déchets».

De son côté, le principal concurrent de McDonald's, Burger King, va déployer «sa nouvelle vaisselle réemployable en janvier 2023». Celle-ci permettra «en moyenne, d'éviter près d'1,9 tonne de déchets par an et par restaurant». Depuis le mois d'octobre, Burger King accélère ses chantiers «avec jusqu'à 40 infrastructures en chantier par semaine, pour adapter les plonges, et parfois repousser les murs». Une nouvelle signalétique sera également affichée afin que les clients ramènent les contenants et ne les jettent pas. Une tâche loin d'être évidente. Lors d'un test effectué il y a plusieurs mois dans l'un de ses restaurants, «la part de vaisselle qui disparaissait était assez élevée dans un premier temps mais cette part diminue au bout d'une période approximative de deux mois», mentionne Burger King.

Chez Subway, 95% des contenants changés seront des gobelets, qui seront réemployables. En effet, la marque n'a pas recours aux emballages cartons. «Les boîtes pour les salades et les snacks seront remplacés par des assiettes en plastique réemployables, résistantes au nettoyage» complète le groupe, et «des couverts réutilisables seront également mis à disposition des consommateurs». Si Subway ne dévoile pas encore les nouveaux emballages, l'enseigne assure que «tout est mis en œuvre pour parvenir à un déploiement effectif fin décembre 2022». Le groupe cherche aussi à promouvoir le tri sélectif avec «de nouveaux affichages sur les poubelles» dans ses 400 restaurants français.

 

«Il faut que le cercle soit vertueux»

Pour Domino's Pizza, la directive ne va concerner que très peu de ses magasins car le groupe mise davantage sur la livraison et la vente à emporter que sur les repas sur place. Pour les quelques restaurants concernés, le groupe réfléchit à remplacer ses boîtes à pizzas par des assiettes. «Mais il faut prendre en compte tous les éléments, notamment la consommation d'eau et de détergent pour laver cette vaisselle réutilisable, afin que le cercle soit vertueux jusqu'au bout», détaille le PDG de Domino's Pizza, Joël Tissier. Il complète que les premiers magasins seront équipés «d'ici le deuxième trimestre 2023».

Afin de s'assurer de la mise en place de ces mesures, des contrôles seront effectués dès l'année prochaine par des inspecteurs des Directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) et de la DGCCRF. Selon les informations de BFMTV, le ministère de la Transition écologique mettra en place des amendes de cinquième classe et des astreintes journalières pour les restaurants les plus récalcitrants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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