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19 novembre 2022 6 19 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2300) : VENDREDI 18 NOVEMBRE 2022

Vendredi 18 Novembre 2022 - Ocean Viking : 123 «refus d'entrée» en France sur les 234 rescapés

Le ministère de l'Intérieur n'a pas indiqué, toutefois, si les 123 rescapés allaient faire l'objet d'une procédure d'expulsion.

Plus de la moitié des rescapés de l'Ocean Viking, soit 123 migrants, ont fait «l'objet d'un refus d'entrée sur le territoire» français, a indiqué vendredi 18 novembre devant le Conseil d'État le ministère de l'Intérieur, une semaine après l'accueil du navire humanitaire à Toulon. Sur les 234 personnes secourues par le bateau ambulance en Méditerranée, une quarantaine de mineurs isolé ont été pris en charge par l'aide sociale à l'enfance.

Les 189 autres rescapés, soit tous les adultes, ont été placés dans une «zone d'attente» fermée où ils ont été auditionnés par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui devait déterminer du bien-fondé de leur demande d'asile pour qu'ils soient officiellement admis sur le territoire.

 

123 avis défavorables, 66 favorables

L'Ofpra a émis «123 avis défavorables» et les personnes concernées «font l'objet d'un refus d'entrée sur le territoire», a déclaré Charles-Edouard Minet, sous-directeur du conseil juridique et du contentieux du ministère, lors d'une audience de la haute juridiction administrative consacrée à la pertinence de la zone d'enfermement créée par les autorités. L'agence française de l'asile a «émis 66 avis favorables à une admission sur le territoire», a précisé ce représentant du ministère.

«Tous ceux avec avis favorable et ceux dont le juge judiciaire a décidé la libération sont orientés vers les dispositifs de l'asile», a-t-on souligné Place Beauvau auprès de l'AFP. Ces personnes «vont pouvoir être relocalisées» vers les onze pays européens (dont l'Allemagne, la Finlande ou le Portugal) qui s'étaient portés volontaires pour les accueillir après leur débarquement en France, a indiqué la même source.

Le ministère de l'Intérieur n'a pas indiqué, toutefois, si les 123 rescapés qui se sont vus opposer un refus d'entrée sur le territoire allaient faire l'objet d'une procédure d'expulsion.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2300) : VENDREDI 18 NOVEMBRE 2022

Vendredi 18 Novembre 2022 - Alain Juppé estime que LR «s'est détraqué à partir de 2012» avec la «dérive droitière d'une partie de l'UMP»

Sa parole est rare. Membre du Conseil constitutionnel depuis 2019, Alain Juppé n'a plus le droit de s'exprimer aussi librement qu'avant. Et doit garder une certaine réserve sur la politique nationale et les enjeux électoraux ou partisans. Alors que la droite doit se choisir un nouveau patron en décembre, cette fin d'année marque également les vingt ans de la création de l'UMP en 2002, quelques mois après la réélection particulière de Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen. À cette occasion, l'ancien premier ministre a accordé un entretien au Parisien. Face au niveau électoral historiquement faible des Républicains en 2022, Alain Juppé revient sur la dernière décennie et fait débuter l'affaissement de la droite dix ans auparavant : «Ça s'est détraqué à partir de 2012 quand a commencé une dérive droitière d'une partie de l'UMP qui a conduit au départ des centristes.»

«L'UMP a alors perdu une partie de sa signification pour devenir LR et changer d'identité en réalité», cingle celui qui fut patron du parti entre novembre 2002 et juillet 2004. Fervent porte-drapeau d'un centre-droit dans ses anciens combats électoraux, Alain Juppé martèle «l'une de (ses) idées de toujours, et d'aujourd'hui encore» : «Seule l'union de la droite et du centre nous permet de gagner les élections.»

Un message qui n'est pas anodin dans un contexte où le gouvernement, sans majorité absolue, tente de s'appuyer sur le groupe LR à l'Assemblée nationale pour adopter certains textes de lois. Si Nicolas Sarkozy a récemment plaidé, dans une interview fleuve au JDD, pour «un accord de gouvernement» entre Emmanuel Macron et la droite, Alain Juppé ne va pas aussi loin. L'ancien maire de Bordeaux estime même que l'UMP a été «un succès incontestablement et un des moteurs de la victoire en 2007» alors que le candidat de la droite d'alors n'était pas «un chaud partisan» de l'«opération» avant de la «récupérer».

 

«Les partis de gouvernement sont en déclin»

Sans pour autant se prononcer en détail sur l'équation politique actuelle, Alain Juppé pense que «les partis de gouvernement sont en déclin total, aussi bien à gauche qu'à droite.» Référence toute limpide au clivage installé depuis 2017 entre Emmanuel Macron, tenant d'une ligne progressiste et européenne, et Marine Le Pen, partisane d'une droite nationaliste.

Pour Alain Juppé, «tout le monde essaie de cultiver» un «esprit de rassemblement», «avec des bonheurs divers». Face à «la montée des populismes et des fanatismes, d'une forme d'obscurantisme», le candidat malheureux à la primaire de la droite de 2016 reste toutefois optimiste : «Le risque est maîtrisable car le peuple français est attaché aux valeurs républicaines.»

 

 

 

 

 

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Vendredi 18 Novembre 2022 - Guerre en Ukraine : la Russie annonce mener des travaux de fortification en Crimée

La Russie a annoncé vendredi 18 novembre qu'elle effectuait des travaux de fortification dans la péninsule de Crimée annexée, après le repli de ses soldats russes dans la région ukrainienne voisine de Kherson face à une contre-offensive de Kiev.

«Des travaux de fortification sont menés sous mon contrôle sur le territoire de la Crimée afin de garantir la sécurité des Criméens», a déclaré Sergueï Aksionov, le gouverneur installé par Moscou après l'annexion de cette péninsule ukrainienne en 2014.

Il a toutefois souligné que la sécurité de la Crimée passait «principalement par des mesures à mettre en œuvre sur le territoire de la région de Kherson», qui jouxte la péninsule, dans le sud de l'Ukraine. Cette annonce intervient alors que les forces russes ont effectué la semaine dernière un humiliant retrait dans cette région, après avoir échoué à contenir une contre-attaque des soldats ukrainiens.

Le repli des militaires russes, qui ont notamment abandonné la capitale régionale qui porte le même nom, a permis aux forces de Kiev de rapprocher leurs canons de la Crimée, plusieurs fois ciblée ces derniers mois. En octobre, le pont de Crimée, qui rattache la péninsule au territoire russe, avait été partiellement détruit dans une attaque attribuée à l'Ukraine par Moscou, qui a évoqué un camion piégé.

D'autres attaques imputées aux forces ukrainiennes ont également été menées en Crimée, notamment contre la flotte russe à Sébastopol ou encore contre plusieurs infrastructures militaires russes dans la péninsule. Depuis son annexion en 2014, Moscou considère que la Crimée fait partie de son territoire, ce qui n'est pas reconnu par la communauté internationale. Kiev dit vouloir reprendre la péninsule.

 

 

 

 

 

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Vendredi 18 Novembre 2022 - Nancy Pelosi renonce à être cheffe des démocrates au Congrès américain

Nancy Pelosi, l'influente présidente démocrate de la Chambre des représentants du Congrès américain, a annoncé jeudi 17 novembre son intention de ne plus assumer ce poste dans la future assemblée issue des récentes élections.

«Je ne vais pas me représenter à la direction démocrate du prochain Congrès», après que les républicains y ont remporté la majorité à la chambre basse, a déclaré Nancy Pelosi, 82 ans, qui a joué un rôle prédominant depuis deux décennies dans la politique américaine.

Le président Joe Biden lui a immédiatement rendu hommage, saluant en elle une «fervente défenseure de la démocratie». Sous les applaudissements, elle a évoqué les souvenirs de ses 35 ans passés à la Chambre, qu'elle a vu évoluer pour être «plus représentative de notre belle nation»

Nancy Pelosi, première femme à occuper le perchoir de la chambre basse, a aussi parlé des moments plus sombres, comme l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021. «En effet, la démocratie américaine est majestueuse, mais elle est fragile», a-t-elle prévenu.

Nancy Pelosi a maintenu jusqu'au bout le suspense sur son retrait, emportant chez elle deux versions différentes de son discours. Elle continuera à siéger à la chambre, comme simple élue de Californie. Troisième personnage de l'État américain, elle est connue pour son rôle de première opposante à Donald Trump, qu'elle a farouchement combattu lorsqu'il occupait la Maison Blanche.

Tacticienne douée d'un flair politique hors pair, elle a souvent fait la pluie et le beau temps sur la colline du Capitole où elle a été élue «speaker» dès 2007. Ces derniers mois, c'est son engagement en faveur de Taïwan qui a beaucoup fait parler: sa visite sur l'île revendiquée par les autorités chinoises, cet été, avait provoqué la colère de Pékin.

 

Victoire des Républicains à la Chambre des représentants

Fin octobre, son mari Paul a été attaqué en pleine nuit à leur domicile en Californie par un homme armé d'un marteau. Il cherchait en fait Nancy Pelosi, qu'il accusait de mentir et à qui il comptait «briser les rotules». Le drame a marqué la démocrate, qui s'était dite «traumatisée». Au début de son discours, elle a d'ailleurs eu un mot pour son mari, «partenaire bien-aimé» et «soutien».

Juste avant les élections du 8 novembre, elle avait confié que l'attaque influencerait sa décision de prendre sa retraite ou pas, si les démocrates perdaient leur majorité à la Chambre des représentants. C'est ce qui s'est passé mercredi soir, au terme d'une semaine d'un dépouillement à suspense comme le complexe système électoral américain sait le créer.

Au final, les républicains se sont emparés d'une majorité d'au moins 218 sièges qui, bien que très courte, leur donnera un pouvoir de blocage sur la politique de Joe Biden jusqu'en 2024. Le Congrès se retrouve donc divisé, les démocrates étant parvenus à conserver le contrôle du Sénat.

Même avec une mince majorité à la Chambre, les républicains disposeront d'un pouvoir conséquent en matière d'inspection, qu'ils ont promis d'utiliser pour une kyrielle d'investigations sur la gestion par Joe Biden de la pandémie ou du retrait d'Afghanistan. Ils n'ont d'ailleurs pas perdu une seconde pour le mettre en œuvre.

Jeudi matin, les conservateurs de la chambre basse ont annoncé leur intention d'enquêter sur les risques à «la sécurité nationale» posés par les transactions commerciales de la famille de Joe Biden à l'étranger. Ce n'est pas une surprise: ils s'étaient engagés à enquêter sur son fils Hunter, accusé d'avoir utilisé son nom pour faire des affaires en Ukraine et en Chine.

 

 

 

 

 

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Vendredi 18 Novembre 2022 - Boris Johnson payé 315.000 euros pour un discours aux États-Unis

L'ancien premier ministre britannique Boris Johnson a perçu quelque 315.000 euros pour un discours qu'il a prononcé en octobre aux États-Unis devant des assureurs, selon le registre dans lequel les députés doivent déclarer leurs revenus. L'actualisation de ce registre publiée jeudi, révèle que Boris Johnson a touché précisément 276.130 livres (314.830 euros) pour ce discours de 30 minutes, suivi de 45 minutes de discussion devant le Conseil des agents et courtiers d'assurance à Colorado Springs.

Des journaux britanniques s'étaient déjà émus en octobre de ce discours grassement payé, mais avaient alors évoqué une rémunération de 150.000 dollars, soit moins de la moitié de ce que l'ex-premier ministre a réellement touché. Boris Johnson a indiqué dans le registre avoir travaillé 8H30 au total, ce qui équivaut à une rémunération horaire de 32.500 livres (37.000 euros). Le transport et le logement lui ont de plus été fournis ainsi qu'à deux membres de son équipe.

Boris Johnson a prononcé ce discours un peu plus d'un mois après son départ de Downing Street, chassé par son gouvernement lassé d'un trop-plein de scandales et de mensonges.... et seulement quelques jours avant de tenter un retour spectaculaire pour remplacer Liz Truss, éphémère première ministre qui a démissionné le 20 octobre. Il a finalement abandonné et Rishi Sunak est devenu premier ministre.

 

 

 

 

 

 

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Vendredi 18 Novembre 2022 - Covid-19 : pourquoi la campagne de quatrième dose de vaccin piétine-t-elle chez les plus de 60 ans ?

À peine plus d'un tiers. D'après les derniers chiffres publiés par Santé Publique France (SPF), seuls 41% des 60-79 ans (et 53,3% des 80 ans et plus), éligibles à la quatrième dose de vaccin contre le Covid-19, l'avaient reçue au 14 novembre. Au lendemain, le ministre de la Santé François Braun a appelé à accélérer la campagne de vaccination «des personnes âgées et fragiles», ajoutant que les dernières campagnes n'avaient, pour l'heure, «pas atteint» leurs objectifs. Seulement « près de 10-15% des personnes cibles sont vaccinées» contre le Covid-19, a également regretté le ministre.

Le délai recommandé entre deux injections est de trois mois pour les plus de 80 ans et de six mois pour les 60-79 ans, depuis l'arrivée récente des vaccins bivalents - ces nouveaux vaccins efficaces contre la souche originelle du Covid-19 et contre les sous-variants d'Omicron BA.1, BA.4 et BA.5.

 

Une fatigue vaccinale ?

Pas de quoi satisfaire les autorités publiques donc, alors même que cette quatrième dose est ouverte aux plus de 60 ans depuis le 7 avril dernier. «Je pense qu'il y a une fatigue chez nos compatriotes envers la vaccination», veut croire Philippe Besset, président de la fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). «Aujourd'hui, la recommandation d'une nouvelle dose tous les trois ou six mois n'est pas tenable. Les patients n'ont pas envie de se faire vacciner si souvent», ajoute ce représentant des pharmaciens qui prône «une vaccination chaque année entre novembre et janvier ».

D'après la direction générale de la santé, 71% des rappels vaccinaux ont été réalisés dans une pharmacie, depuis ce 3 octobre.

 

Système immunitaire plus fragile

La circulation du virus reste, elle, bien «active», rappelle SPF. Encore plus chez les plus de 60 ans où l'incidence atteignait 357 cas pour 100.000 habitants entre le 31 octobre et le 7 novembre, contre 258 pour l'ensemble de la population sur cette même période. «Sans doute parce que les personnes de cette tranche d'âge ont un système immunitaire plus fragile, ce qui laisse davantage de place au virus pour circuler», analyse Philippe Amouyel, épidémiologiste et professeur de santé publique au CHU de Lille.

Pour rappel , le gouvernement a fixé le seuil d'alerte à 50 cas pour 100.000 habitants. «On est quand même surpris de cette fatigue vaccinale, également visible dans de nombreux autres pays», s'étonne Philippe Besset. En Allemagne par exemple, seuls 34,8% des habitants âgés de 60 ans ou plus ont reçu deux doses.

 

Éviter les formes graves du Covid

Ces personnes fragiles penseraient-elles que l'épidémie est terminée ? «Je crois surtout qu'elles ont vu que les nouveaux variants étaient moins pathogènes que la première souche. Elles ont sans doute moins peur», décrypte Philippe Besset. «De la pédagogie est faite pour pousser ces publics à tout de même faire ce rappel», complète Pierre-Olivier Variot, président de l'union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO). «Il faut que les gens comprennent que ce rappel leur évitera d'avoir une forme grave et qu'il est important de se reprotéger», appuie-t-il.

Pierre-Olivier Variot voit également une autre raison. «Nous n'avons pas encore de flacon unidose. Quand je n'ai pas de flacon ouvert, pour ne pas gaspiller, je propose un rendez-vous. Des personnes refusent, car elles veulent être vaccinées tout de suite. L'immédiateté change beaucoup de choses», assure-t-il. Selon lui, un flacon contient aujourd'hui «environ six doses» et «sa conservation en dehors du frigo est de six à douze heures».

Chez les médecins traitants, chez qui 19% des rappels vaccinaux avaient été effectués au 3 octobre d'après Santé Publique France, le problème semble similaire. «J'ai une patientèle qui n'avait aucun problème avec la vaccination et qui y est devenue très réticente», constate Agnès Giannotti, présidente du syndicat de médecins généralistes MG France. «Les personnes sont désormais plus difficiles à convaincre. Elles se fichent de savoir si le vaccin est maintenant bivalent ou non», estime-t-elle.

 

Un problème de communication ?

Ces vaccins bivalents, intégrés dans la campagne de vaccination par la Haute Autorité de Santé en septembre dernier, «arrivent à un moment où ces patients fragiles ont l'impression qu'ils devront se faire vacciner toute leur vie», constate Pierre-Olivier Variot. «Il n'y a peut-être pas assez de communication du gouvernement sur l'importance du rappel», souligne-t-il.

En effet, son intérêt scientifique persiste. Et il semble même double. «Les personnes fragiles restent les plus à même de développer une forme grave et il faut les protéger. Ensuite, avec les épidémies de grippe et de bronchiolite, trop de formes graves du Covid provoqueraient de vrais problèmes de saturation dans les hôpitaux», assure l'épidémiologiste Philippe Amouyel. «Mais il n'est pas trop tard ! Le second rappel génère des anticorps dans un court délai de deux à cinq jours. Il y a peut-être un coup d'accélérateur à donner», espère-t-il.

 

 

 

 

 

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Vendredi 18 Novembre 2022 - Collision de Millas : la conductrice du bus condamnée à cinq de prison, dont quatre avec sursis

L'accident avait causé la mort de six enfants : la conductrice du car scolaire percuté par un TER au passage à niveau de Millas (Pyrénées-Orientales) en décembre 2017 a été condamnée vendredi à cinq ans de prison, dont quatre avec sursis.

La conductrice du car scolaire percuté par un TER au passage à niveau de Millas (Pyrénées-Orientales) en décembre 2017, accident qui avait causé la mort de six enfants, a été condamnée vendredi à cinq ans de prison, dont quatre avec sursis.

Les avocats de Nadine Oliveira, 53 ans, jugée pour "homicides et blessures involontaires", avaient demandé la relaxe de leur cliente, hospitalisée depuis le 22 septembre et absente au prononcé du jugement vendredi. L'année de prison ferme sera exécutée par la prévenue sous le régime de l'emprisonnement à domicile, sous surveillance électronique, a précisé la présidente du tribunal correctionnel de Marseille.

 

 

 

 

 

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Vendredi 18 Novembre 2022 - La SNCF annonce une nouvelle augmentation du prix des billets

L'électricité coûte plus cher et le prix du TGV va suivre, mais pas pour tous les billets: la SNCF va augmenter ses tarifs de 5% en moyenne à partir du 10 janvier 2023, tout en protégeant ses trajets à petit prix comme dans les Ouigo. L'opérateur a précisé vendredi les contours de cette hausse attendue, qui concernera surtout les billets achetés à la dernière minute ou les trajets les plus demandés, ainsi que les trajets professionnels.

Les tarifs Pro Business en 1ère classe, les tarifs Liberté et l'ensemble des tarifs proposés aux entreprises vont augmenter de 5% en moyenne, tout comme l'abonnement Max actif (domicile-travail en TGV). Les tarifs des trajets Intercités vont également augmenter de 5%, sous réserve de validation par l'Etat, tandis que les tarifs des TER sont fixés par les régions.

SNCF Voyageurs a cependant mis en place ce qu'elle appelle un "bouclier tarifaire" sur les billets pour les TGV Inoui achetés à l'avance, qui n'augmenteront pas. La grille des tarifs Ouigo (un TGV sur cinq) ne bougera pas non plus, ainsi que les tarifs maximum garantis par la carte Avantage ou les abonnements Max jeunes et senior, à 79 euros par mois. Les hausses seront appliquées selon les trajets et les périodes de l'année via le "yield management", qui détermine depuis les années 1990 le niveau des prix en fonction de la demande. Sur un Paris-Rennes, par exemple, le billet Ouigo acheté à l'avance restera à 16 euros, l'Inoui à 20 euros et le billet acheté avec la carte Avantage à 39 euros maximum.

Changement plus notable: les conditions d'échange et de remboursement vont se durcir au 1er février, et pour tout le monde. Echanger son billet coûtera désormais 19 euros à partir d'une semaine avant le départ, alors que l'opération était gratuite jusqu'à J-3 depuis 2020.

 

Inflation des coûts de 13%

"Notre objectif est que les populations plus sensibles et les jeunes soient protégés" des augmentations, a expliqué le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, en écho aux demandes du gouvernement. Le ministre des Transports Clément Beaune avait souhaité début novembre que l'augmentation du prix des billets soit "inférieure à l'inflation", estimée à plus de 6% en octobre.

"Nous faisons face à une hausse importante de nos coûts pour 2023, de l'ordre de 13% malgré tous nos efforts de productivité et d'économie" en raison "notamment de la hausse du coût de l'énergie", a souligné M. Fanichet. Sans demander d'aide à l'Etat, SNCF Voyageurs "prendra à sa charge la moitié" de ces hausses, soit plusieurs centaines de millions d'euros, pour "protéger le pouvoir d'achat", "défendre l'attractivité du train" et "continuer à permettre le développement du TGV", a-t-il précisé.

"Ce sont ainsi les grilles de prix maximum qui augmentent, pour la première fois depuis 8 ans", (sauf sur les nouvelles lignes à grande vitesse comme Bordeaux, Rennes et Strasbourg), a poursuivi Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités.

Les conditions d'échange et de remboursement évoluent suite à leur allègement avec la crise sanitaire: la gratuité des échanges jusqu'à J-3 a donné lieu à un "triplement" des échanges à quelques jours du trajet, multipliant le nombre de places vides dans les trains, a fait valoir SNCF Voyageurs. "L'objectif est de libérer les places suffisamment tôt pour que d'autres clients puissent les racheter", a indiqué Alain Krakovitch. "C'est très différent de ce qu'on peut constater chez nos concurrents, comme dans l'aérien. On peut espérer qu'on aura un report modal des vols low-cost vers le TGV", a plaidé M. Krakovitch.

Les prix des billets d'avion ont bondi de 18,9% au départ de la France sur un an, et ils devraient encore augmenter, ont par ailleurs prévenu vendredi les représentants du secteur aérien français. A l'étranger, les opérateurs ferroviaires sont tout aussi étranglés par les hausses de l'électricité: les opérateurs espagnols ont demandé mardi à leur gouvernement des "mesures extraordinaires" pour ne pas répercuter ces hausses sur les billets.

 

 

 

 

 

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Vendredi 18 Novembre 2022 - Russie : Alexei Navalny dénonce le durcissement de ses conditions de détention

Principal dissident à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny a affirmé être emprisonné dans une petite cellule isolée.

L'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a dénoncé le durcissement de ses conditions de détention, affirmant être enfermé désormais dans une petite cellule isolée et privé de visites de ses proches, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux par son équipe.

"Félicitez-moi!", a déclaré M. Navalny, en annonçant avoir été transféré à l'isolement, dans une "cellule étroite" pour les détenus accusés de mauvaise conduite.

Selon lui, il ne peut prendre y disposer que de deux livres et n'a plus le droit à des visites de longue durée de ses proches.

"A quatre jours de la visite, on m'annonce qu'on me transfère (...). Et pour type de cellule, les visites de longue durée n'existent pas", a raconté M. Navalny, qui assure ne pas avoir vu ses parents, sa femme et ses enfants depuis plusieurs mois.

 

Condamné à neuf ans de prison

Les visites de longue durée permettent aux détenus des colonies pénitentiaires russes de passer jusqu'à trois jours avec leurs proches sur le territoire du pénitencier où ils sont détenus.

"Ils le font pour me faire taire. Cela veut dire que mon obligation principale, c'est quoi? Exactement! Ne pas avoir peur et ne pas me taire", a ajouté l'opposant.

Alexeï Navalny a été arrêté en Russie en janvier 2021, à son retour au pays après avoir subi une grave empoisonnement, qu'il attribue au Kremlin.

En mars dernier, il a été condamné à neuf ans de prison en régime "sévère" pour des accusations "d'escroquerie" qu'il juge fictives.

Il continue de transmettre des messages dénonçant le président russe Vladimir Poutine et son assaut contre l'Ukraine qui sont publiés en ligne par son équipe.

Cet été, il a affirmé à plusieurs reprises avoir été placé en cellule disciplinaire dans sa colonie pénitentiaire près de Vladimir, à 200 km à l'est de Moscou.

Son empoisonnement en 2020, puis son emprisonnement, ont été vivement dénoncés en Occident.

 

 

 

 

 

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Vendredi 18 Novembre 2022 - Les départs se multipliaient chez Twitter jeudi, au lendemain d'un ultimatum d'Elon Musk,  propriétaire et patron de Twitter depuis trois semaines.

Les départs se multipliaient chez Twitter jeudi, au lendemain d'un ultimatum d'Elon Musk,  propriétaire et patron de Twitter depuis trois semaines, qui a demandé aux employés rescapés de la première vague de licenciements de choisir entre se donner "à fond, inconditionnellement",ou partir. "Je suis peut-être exceptionnelle, mais (...) je ne suis pas inconditionnelle", a par exemple tweeté Andrea Horst, dont le profil LinkedIn affiche encore "Responsable de la chaîne d'approvisionnement (survivante) chez Twitter".

Elle a ajouté le hashtag "#lovewhereyouworked", c'est-à-dire "Aime l'endroit où tu as travaillé", comme des dizaines d'autres salariés annonçant leur choix sur la plateforme. Selon plusieurs médias américains, des centaines d'employés ont choisi de partir.

La moitié des 7.500 employés du groupe californien ont déjà été licenciés il y a deux semaines par le multimilliardaire, et quelque 700 salariés avaient déjà démissionné pendant l'été, avant même d'être sûrs que l'acquisition aurait lieu.

Jeudi soir, de nombreux utilisateurs du réseau social, notamment des ex collaborateurs, des journalistes et des analystes, se demandaient donc si la fin de Twitter serait proche. "Et... nous venons d'atteindre un nouveau pic d'utilisation de Twitter, lol", a ironisé Elon Musk, qui a racheté la plateforme pour 44 milliards de dollars le 27 octobre. Il a aussi tweeté un drapeau de pirate à tête de mort et un mème (image parodique), montrant un homme au visage d'oiseau bleu, posant devant une tombe aussi masquée d'un oiseau bleu, comme si Twitter assistait, hilare, à son propre enterrement.

 

Bureaux fermés

Jeudi après-midi, Twitter a prévenu tous les employés que les bâtiments de l'entreprise étaient temporairement fermés et inaccessibles, même avec un badge, d'après un courrier interne publié par plusieurs médias américains. "Les bureaux rouvriront lundi 21 novembre. Merci pour votre flexibilité. Merci de continuer à vous conformer au règlement interne en vous abstenant de discuter d'informations confidentielles sur les réseaux sociaux, avec la presse ou ailleurs", indique le message.

Mercredi, Elon Musk a demandé individuellement aux employés du réseau social de s'engager à "travailler de longues heures à haute intensité", "pour bâtir un Twitter 2.0 révolutionnaire et réussir dans un monde de plus en plus concurrentiel". "Seule une performance exceptionnelle vaudra une note suffisante", a-t-il précisé dans ce courrier interne consulté par l'AFP.

Les salariés avaient jusqu'à jeudi après-midi pour cliquer sur la case "oui", sous peine de devoir quitter Twitter avec une indemnité correspondant à trois mois de salaire. Une méthode qui détonne même aux Etats-Unis, où le droit du travail est moins protecteur des salariés que dans beaucoup de pays développés.

Jeudi soir, des messages anti-Elon Musk ont été projetés sur la façade du siège de l'entreprise à San Francisco, juste à côté du logo, dont "Elon Musk, ferme-la", "Stop au Twitter toxique" ou "En avant vers la faillite", d'après des photos de Gia Vang, une journaliste de l'antenne locale de la chaîne NBC.

 

"Une grande aventure"

Des dizaines d'employés actuels et surtout passés se sont retrouvés jeudi soir dans un "Spaces", les salons audio de la plateforme, pour se soutenir et évoquer de bons souvenirs. Des salariés qui ont choisi de rester, ont évoqué leur attachement indéfectible au réseau social et leur désir de le voir survivre et même renaître. "Bravo à tous les travailleurs de Twitter. Vous avez bâti un lieu de connexion vital et vous méritiez tellement mieux. (...) Merci", a pour sa part tweeté l'élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez. "Je n'ai pas de mots, je suis juste reconnaissante de pouvoir dire que j'ai réussi à avoir le job de mes rêves et à accomplir plus que je n'aurais jamais cru possible. Ça a été une grande aventure", a tweeté jeudi Deanna Hines-Glasgow, une "Ex Tweep", le surnom des employés de Twitter.

"A tous les Tweeps qui ont décidé qu'aujourd'hui serait leur dernier jour: merci d'avoir été des collègues incroyables à travers les hauts et les bas. J'ai hâte de voir ce que vous ferez ensuite", a déclaré Esther Crawford, directrice des produits en développement de la plateforme, une des rares responsables qui n'ont ni démissionné ni été congédiés, et qui soutiennent encore publiquement le fantasque dirigeant.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2300) : VENDREDI 18 NOVEMBRE 2022

Vendredi 18 Novembre 2022 - Taxe sur les superdividendes : pour Élisabeth Borne, un nouvel amendement serait «contre-productif»

La première ministre somme ses troupes de «laisser» les négociations avec les partenaires sociaux «aller au bout».

Le débat revient sur la table, et Élisabeth Borne s'empresse de l'en écarter. Dans une interview accordée aux Échos , vendredi 18 novembre, la première ministre temporise 'idée, qui fait à nouveau son chemin, d'une taxation des superprofits. «Tous ceux qui nous (le) demandent ne semblent pas réaliser qu'on le fait déjà et que cela représente 11 milliards d'euros de ressources dans le projet de loi de finances», fait valoir la locataire de Matignon, alors que le président du groupe MoDem, Jean-Paul Mattei, se dit prêt à réécrire son amendement.

Et pour cause, ce dernier, d'abord adopté par les parlementaires contre l'avis du gouvernement, a finalement été retiré du texte consacré au budget après l'activation de l'article 49 alinéa 3. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait à l'époque exprimé son vif désaccord, malgré la position plus mesurée de la première ministre, qui affirmait à la fin de l'été qu'elle ne «fermait pas la porte».

Aujourd'hui, la locataire de Matignon se veut plus ferme. «N'interférons pas en votant un amendement maintenant, ce serait contre-productif, même si je comprends l'impatience dans la majorité», déclare-t-elle. Avant d'énumérer les mesures adoptées par le gouvernement : «Nous avons avancé la loi Pacte, lors du quinquennat précédent, puis avec la prime pouvoir d'achat cet été et la simplification de l'intéressement pour les PME. Et on a demandé aux partenaires sociaux d'engager une concertation.» Et de prier ses troupes, qu'elle sait clivées sur ce sujet : «Il est important de laisser cette négociation qui vient à peine de démarrer aller au bout.»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
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L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

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