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17 novembre 2022 4 17 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - La France souhaite «un rôle de médiation plus important» de la Chine dans le conflit en Ukraine

Le président français Emmanuel Macron a dit mercredi souhaiter que la Chine, qui a refusé de condamner l'invasion russe en Ukraine, joue "un rôle de médiation plus important" dans la guerre. "La Chine peut jouer à nos côtés un rôle de médiation plus important dans les prochains mois" notamment pour "éviter des offensives encore plus fortes à partir de février", a-t-il déclaré devant la presse à l'issue du sommet du G20 en Indonésie.

Il a précisé avoir discuté avec le président chinois Xi Jinping du "principe" d'une visite en Chine début 2023. La Chine, comme de nombreux pays non occidentaux, refuse de condamner l'invasion russe de l'Ukraine lancée le 24 février et rejette les sanctions imposées par les alliés occidentaux de Kiev.

 

"Une journée terrible pour l'Ukraine"

"Il existe un espace de convergence y compris avec les grands émergents, la Chine et l'Inde, pour pousser la Russie à la désescalade", a insisté M. Macron. Malgré les divisions entre ses membres, "le G20 n’a pas détourné le regard de la guerre en Ukraine", a-t-il insisté. "La Russie doit désormais entendre le message qui lui a été très clairement envoyé par la communauté internationale ici réunie et revenir à la table des négociations".

Il a indiqué avoir appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky après "une journée terrible pour l'Ukraine et le peuple ukrainien", avec  "plus de 85 missiles" ayant frappé des infrastructures civiles. Il a relativisé les informations attribuant la chute d'un missile en Pologne à la défense anti-aérienne ukrainienne: "aujourd'hui les circonstances ne permettent pas d’attribuer ces tirs, il y a des premiers travaux partagés par les Etats Unis mais il faut être prudent".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Missile en Pologne : le monde en alerte, l'origine du tir encore inconnue

La Pologne et ses alliés sont en état d'alerte ce mercredi après la chute d'un missile dans un village du sud-est du pays, près de la frontière avec l’Ukraine.

L’armée polonaise était mercredi en état d'alerte renforcée après la chute d’un missile, probablement de fabrication russe mais dont l’origine restait inconnue, dans un village du sud-est du pays, près de la frontière avec l’Ukraine. Le président polonais Andrzej Duda a souligné la veille qu'il n'y avait à ce stade pas de "preuve équivoque" sur l'origine du tir du missile meurtrier, "très probablement de fabrication russe" selon lui. "Une enquête est en cours", a-t-il relevé, affirmant qu'il s'agissait d'un incident "isolé".

Dans le village où est tombé le missile, les forces de l'ordre ont bloqué l'accès au point de chute et forme un barrage autour de la zone, a constaté l'AFP. Les sirènes des voitures de police retentissent sous un ciel gris et pluvieux. Les Occidentaux ont apporté un soutien prudent à la Pologne, le président américain Joe Biden estimant "improbable (...) qu'il ait été tiré depuis la Russie".

"Je vais m'assurer que nous puissions déterminer ce qu'il s'est passé exactement" avant de décider d'une réaction, a-t-il ajouté, à l'issue d'une réunion d'urgence mercredi des dirigeants des grandes puissances du G7 (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Canada, Japon), en Indonésie, en marge du sommet du G20.

La France appelle aussi à "la plus grande prudence", "beaucoup de pays" de la région disposant du même type de missile, a déclaré mercredi l'Elysée, mettant en garde contre "les risques d’escalade importants". Le missile est tombé en début d'après-midi dans le village de Przewodow et a tué deux Polonais, selon les autorités. Kiev avait affirmé dans un premier temps qu'il s'agissait d'un "projectile de fabrication russe".

Le chef de l'Otan Jens Stoltenberg doit tenir mercredi une "réunion d'urgence" avec les ambassadeurs de l'Alliance, selon une porte-parole. La Pologne, qui partage une frontière avec l'Ukraine, envahie le 24 février par la Russie, est membre de l'Otan et quelque 10.000 militaires américains se trouvent dans le pays. Il est "absolument essentiel d'éviter l'escalade de la guerre en Ukraine", a exhorté le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres qui a réclamé une "enquête approfondie" sur le tir.

 

"Provocation intentionnelle" selon Moscou

La Maison Blanche a fait savoir que M. Biden avait discuté avec son homologue polonais et avec M. Stoltenberg. Et son secrétaire d'Etat Antony Blinken a parlé avec ses homologues polonais Zbigniew Rau et ukrainien Dmytro Kouleba. "Nous nous sommes engagés à rester étroitement coordonnés dans les jours à venir alors que l'enquête avance et que nous déterminons les prochaines étapes opportunes", a tweeté M. Blinken depuis Bali.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé ses "condoléances pour la mort de citoyens polonais victimes de la terreur des missiles russes". "L'Ukraine, la Pologne, toute l'Europe et le monde doivent être entièrement protégés de la Russie terroriste", a poursuivi M. Zelensky.

Son ministre des Affaires étrangères a qualifié de "théories du complot" les allégations, publiées sur internet, selon lesquelles il pourrait s'agir d'un missile ukrainien tombé en territoire polonais. De son côté, Moscou a qualifié les accusations de tirs russes sur le sol polonais de "provocations".

"Les déclarations de médias polonais et de responsables officiels sur une prétendue chute de missiles russes près de la localité de Przewodow relèvent de la provocation intentionnelle dans le but de créer une escalade de la situation", avait alors réagi le ministère russe de la Défense sur Telegram. "Aucune frappe n'a été menée sur des objectifs proches de la frontière ukraino-polonaise" par l'armée russe, affirmait le ministère. Les images de "débris publiés par les médias polonais depuis les lieux des faits dans la localité de Przewodow n'ont aucun rapport" avec des projectiles russes.

 

"Garder le calme"

Dans la nuit de mardi à mercredi, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a appelé "tous les Polonais à garder le calme face à cette tragédie". En Hongrie, le porte-parole du Premier ministre Viktor Orban a indiqué qu'un Conseil de défense avait été convoqué dans la soirée.

L'article 5 du traité de l'Alliance atlantique affirme que si un Etat membre est victime d'une attaque armée, les autres considèreront cet acte de violence comme une attaque armée dirigée contre l'ensemble des membres et prendront les mesures jugées nécessaires pour venir en aide au pays attaqué.

Si une attaque d'origine russe était confirmée cela constituerait une aggravation sérieuse du conflit en Ukraine. Ce tir est intervenu au soir d'une journée marquée par une intense campagne de bombardement russe sur les infrastructures ukrainiennes, qualifiée par le président Zelensky de "gifle au visage du G20". Ce sommet se déroule sans le président russe Vladimir Poutine, qui n'a pas même souhaité s'y exprimer par visioconférence.

Ces frappes, qui ont fait au moins un mort à Kiev, ont entraîné des coupures de courant généralisées en Ukraine et jusque dans la Moldavie voisine, aux portes de l'UE. Selon M. Zelensky, ces frappes ont provoqué l'arrêt automatique de réacteurs dans deux centrales nucléaires en Ukraine. Dix millions d'Ukrainiens ont été privés d'électricité mais quelque huit millions avaient bénéficié de réparations d'urgence mardi soir, a-t-il précisé.

 

Nouveau retrait russe

Des frappes ukrainiennes sur la région russe de Belgorod, frontalière au nord-est, ont fait deux morts et trois blessés, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région Viatcheslav Gladkov. Les frappes massives sur l'Ukraine ont eu lieu quatre jours après l'humiliant retrait des forces russes d'une partie de la région de Kherson, dont la ville du même nom, dans le sud, après plus de huit mois d'occupation.

Signe des difficultés des Russes sur le terrain, les autorités d'occupation dans la région de Kherson, dont Moscou revendique l'annexion, ont dû abandonner une nouvelle ville, Nova Kakhovka.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Donald Trump annonce sa candidature à la future présidentielle américaine

Donald Trump s'est lancé mardi dans la course pour la Maison Blanche, engageant une campagne vers 2024 qui promet d'être sans merci dans son camp républicain, meurtri et divisé par la déception des récentes élections. "J'annonce ma candidature à l'élection présidentielle", a déclaré l'ancien président de 76 ans, sous un tonnerre d'applaudissements des militants réunis dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

Promettant une Amérique "de retour", Donald Trump a dressé un tableau idyllique de son premier mandat, évoquant un pays en paix, prospère et respecté sur la scène internationale. A l'inverse, l'ancien chef de l'Etat, arborant sa traditionnelle cravate rouge, n'a pas eu de mots assez durs pour dénoncer le bilan de son successeur, le démocrate Joe Biden. Un pays plongé dans la violence et la criminalité, où la flambée des prix étrangle les ménages américains, où des "millions" de clandestins traversent la frontière avec le Mexique, s'est-il indigné devant une rangée de drapeaux américains.

"Joe Biden incarne les échecs de la gauche et de la corruption de Washington", a accusé l'ex-homme d'affaires dans son discours au ton pugnace, d'une durée d'un peu plus d'une heure. Le président démocrate "nous conduit au bord de la guerre nucléaire", a-t-il aussi affirmé, en référence au soutien américain à l'Ukraine.

"En deux ans, l'administration Biden a détruit l'économie américaine", a aussi lancé le milliardaire républicain. "Avec une victoire, nous construirons à nouveau la meilleure économie qui soit". "Les rues pavées de sang de nos villes jadis grandioses sont des cloaques de crimes violents", a-t-il déclaré, promettant de "restaurer et sécuriser les frontières de l'Amérique".

Quelques instants plus tôt, Donald Trump avait déposé auprès des autorités électorales américaines sa candidature à l'élection présidentielle de 2024, une première étape officielle. "Cela ne va pas être ma campagne, cela va être notre campagne", a-t-il promis à ses partisans, installés sur des chaises dorées. Il leur a redit sa volonté de "curer le marigot" de Washington, selon sa formule consacrée pour désigner les élites honnies de la capitale fédérale.

 

Pas de "vague géante"

Cette nouvelle candidature est la troisième du septuagénaire à la Maison Blanche. Arrivé au pouvoir en novembre 2016 en créant la plus grande surprise politique moderne, Donald Trump avait bafoué tous les usages pendant sa présidence. Il avait quitté Washington dans le chaos après avoir échoué à se faire réélire face à Joe Biden -- une défaite qu'il n'a jamais reconnue.

Elle préfigure aussi un possible remake de la présidentielle de 2020: le président Biden a récemment réaffirmé son "intention" de briguer un deuxième mandat. La réaction du dirigeant démocrate à l'annonce de son rival ne s'est d'ailleurs pas fait attendre: "Trump a laissé tomber l'Amérique", a tancé Joe Biden, en déplacement en Indonésie.

Les rumeurs allaient bon train ces dernières semaines sur une annonce imminente de Donald Trump, l'ex-président étant alors déterminé à surfer sur le succès pressenti des républicains aux élections du 8 novembre pour reconquérir le pouvoir. Mais la "vague géante" prédite avec beaucoup d'aplomb par les conservateurs ne s'est pas matérialisée, loin de là.

La performance plus que mitigée du camp républicain, notamment de la part de candidats adoubés par Donald Trump, a terni la réputation de faiseur de rois du tribun. Plusieurs voix influentes dans le camp conservateur ont d'ailleurs appelé le magnat de l'immobilier à s'écarter du leadership républicain, jetant une ombre sur ses projets présidentiels.

 

Âpre bataille

Une partie de la nébuleuse conservatrice s'est déjà tournée vers un autre possible prétendant à la Maison Blanche et résident de Floride: son gouverneur, Ron DeSantis. Le quadragénaire, nouvelle star de la droite dure, qui sort lui renforcé des élections de mi-mandat, a assuré que son combat "ne faisait que commencer". L'ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin... la bataille pour l'investiture républicaine promet d'être âpre.

Mais Donald Trump conserve pour le moment une popularité indéniable auprès de sa base. La majorité des sondages le donnent d'ailleurs toujours gagnant d'une primaire républicaine. Un obstacle pourrait toutefois compliquer l'ascension de Donald Trump vers la Maison Blanche: ses nombreux ennuis judiciaires, qui pourraient finir par le disqualifier.

L'ancien président est visé par plusieurs enquêtes pour son rôle dans l'attaque contre le siège du Congrès le 6 janvier 2021 ou sa gestion des archives de la Maison Blanche. "Je suis une victime", a déploré Donald Trump devant ses partisans. En s'appuyant sur un "instinct" toujours mis en avant, le tribun, dont la chute a été mille fois annoncée, a toutefois survécu jusqu'ici à tous les scandales. Comme si, à force d'accumulation, ils n'avaient plus d'effet sur lui.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Tricoter pour oublier Trump : Michelle Obama fait le show à Washington

Elle est arrivée comme une rock star, tout en jeans vêtue, acclamée par environ mille personnes massées dans le Warner theater de Washington. Mardi soir, Michelle Obama répondait sur scène aux questions de son amie Ellen DeGeneres, lançant ainsi une tournée de promotion de son nouveau livre «Cette lumière en nous» (éditions Flammarion), qui doit durer un mois. Dans ce nouvel opus, prolongement de ses mémoires parues en 2018, («Devenir», éditions Fayard), dont 500.000 exemplaires s’étaient vendus rien qu’en France, l’ancienne Première dame se livre pour aider ses lecteurs à «s’accomplir en des temps incertains», c’est à dire face à la montée des extrémismes.

Elle l’a écrit pendant le Covid, période pour laquelle elle dit avoir été «mieux préparée que la plupart des gens», ayant elle même déjà vécu dans une bulle pendant ses huit années à la Maison Blanche. Tout a commencé avec le gros coup de déprime qu’elle dit avoir subi après l’élection de Donald Trump en 2016. «Je vous avais bien dit qu’il ne fallait pas voter pour lui!», a-t-elle plaisanté, s’attirant un tonnerre d’applaudissements, avant de reconnaître que cette période a été «particulièrement douloureuse» pour elle. «C’était comme une répudiation de tout ce que vous avions fait. »

 

Pas une fois elle ne citera le nom de Trump

Pas une fois elle ne citera le nom de Trump qui, pendant qu’elle parlait, annonçait de son côté sa nouvelle candidature à la présidence . Mais elle se souvient bien de la réaction de son mari au moment de l’élection de 2016. «Barack s’est alors interrogé : ‘que va-t-il se produire avec lui en cas de pandémie?’ Car les signes avant coureurs pointaient déjà à l’horizon», trois ans avant le Covid. Pour surmonter le choc de l’arrivée du milliardaire populiste, l’ex First Lady confie s’être ainsi réfugiée dans… le tricotage. «Je me suis dit que j’allais tenter d’apprendre quelque chose de nouveau. Tricoter fait partie de mon ADN : c’est comme ça dans les familles noires et pauvres. Pour gagner de l’argent, mes grand mères tricotaient. Et je me suis aussi rendue compte que cette activité avaient des vertus méditatives . C’était un échappatoire à l’actualité sinistre, une façon de reprendre le contrôle de ma vie dans un environnement qui m’échappait complètement . Je ne pensais plus : tout mon esprit était focalisé sur ce que faisaient mes mains . C’est la vertu des petites choses.»

Michelle Obama n’a pas son pareil pour captiver une audience avec des anecdotes a priori insignifiantes mais dans lesquelles chacun peut se reconnaître . Elle a expliqué comment elle a réussi à surmonter ses angoisses  . «J’en ai eu beaucoup, car dans les familles noires , c’est très répandu à cause de la ségrégation. Un de mes grands pères avait peur de tout , y compris des médecins, si bien que sa vie s’est étriquée et qu’il est mort très tôt d’un cancer. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui ont tout fait pour m’éviter ça. Très tôt, ils m’ont responsabilisée. Ma mère m’a donné un réveil quand j’avais quatre ou cinq ans. Il fallait que je m’habitue à me lever toute seule le matin, sans elle. Elle me laissait sortir seule dans la rue, tout en m’observant depuis le jardin de la maison.»

 

Je rêvais d’être gymnaste

Enfant, Michelle Obama était complexée par sa taille. «Je mesurais plus d’1,70 mètre à 7-8 ans, j’ai toujours été la plus grande la classe, je rêvais d’être gymnaste, j’étais fascinée par Nadia Comencini, mais je n’avais évidemment pas le niveau. J’étais jalouse de mes camarades plus petites que moi», raconte-t-elle. C’est son père, atteint d’une sclérose en plaques, qui l’a aidée à assumer sa singularité. « Il rentrait du travail avec le sourire . Son handicap m’a donné très tôt une leçon sur ce que ca fait d’être different ».

 

Elle a éprouvé un sentiment d'imposture à l'université

Leçon qu’elle a retenue quand elle a intégré la prestigieuse université Princeton, alors peuplée essentiellement d’étudiants blancs : «c’est la première fois que je me retrouvais dans un environnement où je ne ressemblais à personne. J’ai eu une "roommate" qui a quitté notre chambre parce que sa mère ne voulait pas qu’elle cohabite avec une noire.» Quand elle raconte ce «sentiment d’imposture» auquel elle a été très jeune confrontée comme tous les afro-américains excellant dans leurs études, on entend dans l’assistance, composée de nombreuses femmes afro-américaines toutes passées par là, monter des murmures approbatifs. Ce complexe l’a poursuivie toute sa vie jusqu’à la Maison Blanche.

Elle en rigole aujourd’hui  . «Je n’ai jamais osé porter des tresses («braids») en tant que First Lady. Vous vous rendez compte? Moi avec des tresses lançant «yoh, votons la réforme de la sécurité sociale»? On aurait parlé du scandale Obama, de tresses terroristes, et j’en passe… Les gens n’étaient pas prêts»… A l’idée de voir leur Première dame en coupe afro parlant comme une rappeuse dans le bureau ovale, le public éclate de rire. «Elle s’est plus lâchée que d’habitude», constate Sophie de Closets, son éditrice et PDG de Flammarion.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022
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LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Situation «critique» en Ukraine après de nouvelles frappes russes massives

Kiev et d'autres villes ukrainiennes ont été touchées mardi par de nouvelles frappes russes massives - environ cent missiles - contre les réseaux énergétiques qui ont rendu la situation "critique" et fait au moins un mort. Ces frappes sont survenues quelques jours après une humiliante retraite des forces russes dans le sud du pays et en plein sommet du G20 en Indonésie.

"Les terroristes russes ont mené une nouvelle attaque planifiée contre des infrastructures énergétiques. La situation est critique", a indiqué sur Telegram le chef adjoint de la présidence, Kyrylo Tymochenko.

A Kiev, où deux immeubles résidentiels ont été touchés, "les secours ont retrouvé le corps d'une personne décédée", et les opérations de secours étaient toujours en cours, a indiqué de son côté le maire de la capitale Vitaly Klitschko.

"Dans la capitale, au moins la moitié des (habitants) sont sans électricité", a-t-il indiqué sur Telegram. L'opérateur national "a déclenché des coupures de courant d'urgence dans toute l'Ukraine", notamment à Kiev, "pour équilibrer le réseau", a-t-il ajouté.

Les sirènes d'alerte de la défense antiaérienne avaient retenti dans toute l'Ukraine peu avant 15H30 (13H30 GMT). Quelques minutes plus tard, des explosions étaient entendues notamment à Kiev, Lviv (ouest) et Kharkiv (nord-est).

"Environ cent missiles ont été tirés (...) depuis la mer Caspienne, la région (russe) de Rostov", et aussi "depuis la mer Noire", a indiqué Iouri Ignat, un porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, à la télévision..

"Plusieurs missiles ont été abattus par la défense aérienne" au-dessus de la capitale, a indiqué le maire de Kiev.

 

Immeuble en flammes

Un responsable de l'administration présidentielle ukrainienne a publié une vidéo montrant un immeuble de cinq étages en flammes. D'autres villes ont été visées ailleurs dans le pays.

Dans le nord-est, "attaque au missile contre le district d'Industrialniï à Kharkiv", a indiqué sur Telegram Igor Terekhov, maire de la deuxième ville d'Ukraine. Et dans l'ouest, "des explosions se font entendre à Lviv. Restez tous à l'abri !", a exhorté sur Telegram son homologue de Lviv, Andriï Sadovy, qui a précisé qu'"une partie de la ville (était) sans électricité" et que le métro était à l'arrêt.

A Rivné (ouest), le maire, Oleksandre Tretyak a rapporté sur les réseaux sociaux "une frappe sur un site essentiel", sans donner plus de détails. "La ville est en partie sans électricité", a-t-il déploré.

Même situation dans la ville de Krementchouk, dans le centre de l'Ukraine, où la mairie a déploré "une frappe sur une infrastructure critique près de (la ville)".

Khmelnytskiï, dans le centre, a aussi été touché par "deux frappes", a annoncé le gouverneur régional, Serguï Gamaliï.

Les précédentes frappes ayant visé la capitale ukrainienne remontaient aux 10 et 17 octobre, et avaient avant tout visé, comme ailleurs dans le pays, les infrastructures énergétiques ukrainiennes, afin de priver la population d'électricité à l'approche de l'hiver.

Ces frappes ont visé Kiev quatre jours après l'humiliant retrait des forces russes d'une partie de la région de Kherson, dont la ville du même nom, dans le sud, après près de neuf mois d'occupation.

 

Nouveau repli russe

Le Kremlin a du s'y résoudre du fait d'une contre-offensive ukrainienne galvanisée par les armes livrées par les Occidentaux. Il avait déjà dû se replier du nord du pays au printemps, puis du nord-est en septembre.

Signe des difficultés des Russes sur le terrain, les autorités d'occupation dans la région de Kherson, dont Moscou revendique l'annexion, ont dû abandonner une nouvelle ville, Nova Kakhovka. Cette ville est située sur la rive gauche (orientale) du Dniepr, où les forces russes s'étaient repliées la semaine dernière faute de pouvoir tenir la rive droite (occidentale).

L'administration d'occupation russe n'indique pas cependant si l'armée russe reste déployée dans la cité ou si elle se replie également.

Après le retrait russe le 11 novembre de la rive droite du Dniepr, "Nova Kakhovka s'est retrouvé sous le feu direct de l'artillerie lourde et des mortiers des forces armées ukrainiennes", a déclaré l'administration d'occupation.

"La vie dans la ville est devenue dangereuse", a-t-elle ajouté, affirmant que des "milliers" d'habitants l'avaient quittée. Cette ville est située à proximité du barrage hydroélectrique de Kakhovka, pris par les Russes au début de leur offensive contre l'Ukraine fin février.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par le passé accusé les forces de Moscou d'avoir "miné" le barrage et les unités de la centrale, ajoutant que si l'ouvrage explosait, "plus de 80 localités" seraient inondées.

 

Intransigeance de Moscou au G20

Sur le front diplomatique, les dirigeants de nombreux pays du G20, qui réunit les plus grandes puissances économiques de la planète, ont tenté d'accentuer la pression sur la Russie pour qu'elle mette fin à sa guerre.

Mais Moscou, qui y avait dépêché son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov en Indonésie, le président russe Vladimir Poutine n'ayant pas voulu faire le déplacement, n'a donné aucun signe de vouloir cesser ses attaques.

Le ministre russe a accusé l'Ukraine d'empêcher la tenue de négociations de paix en réclamant que les troupes russes quittent au préalable son territoire. "Tous les problèmes proviennent de la partie ukrainienne qui refuse catégoriquement des négociations et avance des revendications manifestement irréalistes", a-t-il déploré.

M. Lavrov a quitté le sommet dès mardi, "comme prévu" selon l'agence de presse publique russe Ria Novosti, laissant la place au ministre des Finances Anton Silouanov.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Ciotti réfute tout cumul douteux d'emplois de son ex-épouse et se dit «bassement attaqué»

Le député LR Eric Ciotti, candidat à la présidence de son parti, s'est dit "bassement attaqué" mercredi après un article du Canard enchaîné révélant que son ex-épouse a cumulé plusieurs emplois à l'Assemblée, à Nice et au département.

Dans son édition de mercredi, le Canard enchainé affirme que l'ancienne épouse d'Éric Ciotti, Caroline Magne, a cumulé divers emplois auprès du député ou d'alliés politiques: attachée de presse de Christian Estrosi, elle est en 2007 devenue attachée parlementaire d'Éric Ciotti lorsqu'il a été élu à l'Assemblée, en plus d'un emploi au Conseil départemental des Alpes maritimes où elle "étend ses compétences" lorsque son époux en prend la présidence, en 2008.

L'article révèle aussi qu'elle est devenue directrice adjointe du maire de Nice avant d'intégrer l'équipe de pilotage de la communauté urbaine, exerçant ces responsabilités jusqu'en 2011. A l'Assemblée son contrat a pris fin en 2016 mais elle a également, entre 2014 et 2016, exercé des responsabilités dans la commune de La Colle-sur-Loup, et eu un emploi au diocèse de Nice entre 2012 et 2014, assure le Canard enchaîné.

 

"Dans les deux cas, le cumul d’activité n’a jamais dépassé 44h par semaine"

"Dans les deux cas, le cumul d’activité n’a jamais dépassé 44h par semaine", a répliqué Éric Ciotti dans un communiqué, en se disant "bassement attaqué" à la veille de l'élection pour la présidence de LR début décembre. Le député a expliqué avoir employé Caroline Magne comme collaboratrice parlementaire "à temps très partiel" et "dans le strict respect des lois et règlements".

Son emploi "en circonscription" atteignait "5h25 par semaine", a-t-il assuré. Quant à celui à la mairie de La-Colle-sur-Loup, "la durée de travail hebdomadaire n’a jamais dépassé 9h par semaine", a-t-il précisé.

"L'explication est assez claire, quand vous dites qu’il y a aucun élément contestable en droit, je ne vois pas a priori où est le sujet", a affirmé sur Public Sénat le patron des députés LR Olivier Marleix. La sénatrice LR Valérie Boyer s'est elle dite sur Public Sénat "fatiguée de ces attaques perpétuelles pour discréditer nos candidats, c'est quelque chose qui me semble très malsain pour la démocratie".

De son côté Christian Estrosi, ancien mentor d'Éric Ciotti avant leur brouille, a refusé de commenter cette affaire. "Je me rappelle d'un collaborateur qui était plutôt intègre et plutôt rigoureux", a simplement dit sur France2 le vice-président d'Horizons.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Interdire ou non la corrida? Les députés planchent sur un sujet polémique

Les députés examinent mercredi en commission la proposition inflammable d'interdiction de la corrida portée par l'insoumis Aymeric Caron (photo) qui a peu de chances d'aboutir, mais divise les camps politiques et suscite plusieurs manifestations le week-end prochain.

La corrida est une "exception qui n'a plus lieu d'être", une "torture" des taureaux, juge l'ancien journaliste Aymeric Caron, élu député de Paris en juin.

 

"Un test démocratique"

Si le temps le permet, mercredi matin en commission des Lois et le 24 novembre dans l'hémicycle, "c'est un test démocratique qui va se dérouler. On va voir si les députés sont vraiment libres ou s'ils vont céder aux pressions des lobbies", attaque le militant de la cause animale.

Aymeric Caron veut modifier le Code pénal qui punit déjà la maltraitance animale, mais dont les sanctions prévues à l'article 521-1 "ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée". Et le député LFI espère ajouter par amendement l'interdiction des combats de coqs encore autorisés dans le Nord ou certains territoires d'Outre-mer.

Sa proposition de loi suscite l'embarras dans les groupes politiques, où la liberté de vote est de mise. Au nom de la défense d'une "tradition culturelle" dans le Sud-Ouest et le pourtour méditerranéen, le gouvernement compte s'y opposer.

 

Ne pas "tomber dans le radicalisme du député" Caron

La secrétaire d'Etat en charge de la Ruralité Dominique Faure est annoncée au banc des ministres le 24 novembre, plutôt que le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, passionné de corrida et donc plus clivant.

Dominique Faure s'est rendue à la réunion du groupe Renaissance mardi matin pour appeler à ne pas "tomber dans le radicalisme du député" Caron, selon une source parlementaire. "Il ne faut pas opposer émotion et attachement au terroir", a-t-elle plaidé.

 

"Ça ne sert à rien de l'interdire et d'humilier des gens pour qui ce sont des traditions"

Sensible, le sujet divise les macronistes. En juillet 2021, quand elle n'était pas encore présidente des députés Renaissance, Aurore Bergé avait signé une tribune pour interdire la corrida, jugée "barbare". A l'inverse, l'élu du Gers Jean-René Cazeneuve s'oppose frontalement à l'interdiction de cette pratique présente dans son territoire.

Ca va disparaître tout seul, il y en a de moins en moins. Ça ne sert à rien de l'interdire et d'humilier des gens pour qui ce sont des traditions", argumente-t-il auprès de l'AFP. "Après la corrida, ce sera le foie gras, le barbecue, les escargots, les huîtres: où arrêtez-vous la maltraitance animale? On le connaît l'animal Caron. On sait que c'est un premier combat", lâche-t-il.

Division à l'extrême droite également entre le député RN Julien Odoul, prêt à voter l'interdiction, et son collègue Emmanuel Taché de la Pagerie, défenseur de la corrida. Leur patronne Marine Le Pen, qui a fait de la lutte contre la maltraitance animale l'un de ses marqueurs, propose depuis plusieurs années d'interdire la corrida aux mineurs.

Du côté de LR, "on est assez nombreux dans le groupe" à "dire notre attachement à cette tradition taurine", relève le chef des députés de droite Olivier Marleix. Dans ces conditions, le texte a peu de chances d'aboutir, d'autant que son examen complet dans l'hémicycle est encore incertain le 24 novembre.

Après des propositions comme le SMIC à 1.600 euros ou l'inscription de l'IVG dans la Constitution, il figure en effet en quatrième position dans la "niche" LFI, une journée réservée à un groupe minoritaire, avec une clôture des débats à minuit.

"Il faut quand même qu'il y ait du social d'abord dans notre niche !", assume un élu LFI, sceptique sur l'interdiction de la corrida. "Il ne faut pas prendre à rebrousse-poil les gens qui tiennent à ça (...) là, ça va être un peu binaire", redoute cet insoumis, même s'il votera le texte.

 

Des mobilisations ce week-end

La proposition de loi va susciter des mobilisations ce week-end. Samedi, des élus de tous bords et aficionados vont défendre la corrida dans plusieurs villes taurines.

Des associations de protection des animaux promettent à l'inverse des manifestations contre cette pratique samedi et dimanche, dont "une action à fort impact visuel" à Paris.

Coutumière des vidéos choc, l'association L214 a diffusé dans la nuit des images de "mises à mort laborieuses de taureaux" lors d'une corrida à Brocas (Landes) le 24 septembre dernier, pour soutenir l'interdiction.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Explosion d'un missile en Pologne : «un accident malheureux» de la défense ukrainienne selon Varsovie

Pour le président polonais Andrzej Duda photo à dr), l'explosion d'un missile en Pologne pourrait provenir de la défense antimissile ukrainienne.

La Russie a nié mercredi être responsable de la chute d'un missile sur un village polonais près de la frontière avec l'Ukraine, dont Varsovie elle-même a jugé "hautement probable" qu'il s'agissait d'un projectile antiaérien ukrainien, "un accident malheureux".

Le missile a tué deux hommes dans le village polonais de Przewodow en frappant un bâtiment agricole mardi, laissant la Pologne sous le choc, son armée en état d'alerte renforcé, et faisant craindre une nouvelle escalade de la guerre en Ukraine.

"Rien n'indique qu'il s'agissait d'une attaque intentionnelle contre la Pologne", a affirmé mercredi à la presse le président polonais Andrzej Duda.

"Il y a une forte probabilité qu'il s'agisse d'un missile qui a simplement été utilisé par la défense antimissile ukrainienne", a-t-il poursuivi. C'est "probablement un accident malheureux, hélas", a-t-il ajouté.

Il n'y a "pas d'indication d'une attaque délibérée" en Pologne, a déclaré de son côté le chef de l'Otan Jens Stoltenberg. Les ambassadeurs des pays membres de l'Alliance atlantique se sont réunis en urgence mercredi à Bruxelles.

Depuis Bali (Indonésie) où le G20 était réuni en sommet, le président américain Joe Biden avait lui aussi estimé "improbable" que le missile ait été tiré par la Russie.

"Je vais m'assurer que nous puissions déterminer ce qu'il s'est passé exactement" avant de décider d'une réaction, avait-il ajouté à l'issue d'une réunion d'urgence mercredi des dirigeants des grandes puissances du G7 (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Canada, Japon), en Indonésie, en marge du sommet du G20.

 

- "Retenue" -

Saluant la "retenue" de la réaction américaine, Moscou a nié toute implication dans l'incident en Pologne.

"Les frappes de haute précision n'ont été menées que sur le territoire de l'Ukraine à une distance supérieure à 35 kilomètres de la frontière ukraino-polonaise", a déclaré dans un communiqué le ministère russe de la Défense, selon qui "les débris retrouvés en Pologne "ont été identifiés de manière catégorique par des spécialistes russes (...) comme un élément d'un missile guidé antiaérien des systèmes de défense antiaérienne S-300 des forces armées ukrainiennes".

L'impact s'est produit mardi vers 14H40 GMT à Przewodow et a tué deux travailleurs agricoles. La police a établi un cordon autour du site, inaccessible.

"J'ai peur. Je n'ai pas dormi de la nuit", a confié à l'AFP Anna Magus, une enseignante de 60 ans de l'école élémentaire du village. "J'espère que c'était un missile égaré car sinon nous sommes perdus".

La Pologne avait réuni mardi en urgence son Conseil de sécurité nationale et convoqué l'ambassadeur de Russie pour "des explications détaillées immédiates". "Nous avons affaire aux conséquences des actions de la Russie. Ces conséquences, pour la première fois depuis le début de la guerre (...) ont touché la Pologne, des citoyens polonais ont été tués", a souligné mercredi Pawel Jablonski, vice-ministre polonais des Affaires étrangères, à l'agence PAP.

Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a appelé "toutes les parties concernées" à "rester calmes et faire preuve de retenue afin d'éviter une escalade".

Le chancelier allemand Olaf Scholz a réclamé une "enquête minutieuse" et mis en garde contre les jugements "hâtifs", tandis que Paris a appelé à "la plus grande prudence", "beaucoup de pays" de la région disposant du même type de missile.

Il est "absolument essentiel d'éviter l'escalade de la guerre en Ukraine", a exhorté le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, réclamant une "enquête approfondie".

 

Côté ukrainien, le doigt est pointé vers Moscou.

La frappe du missile en Pologne "n'est rien d'autre qu'un message de la Russie adressé au sommet du G20", a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky par visioconférence devant les dirigeants réunis à Bali.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Route du Rhum : Charles Caudrelier remporte la course et bat le record de l'épreuve

Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) a remporté à sa première participation la Route du Rhum, célèbre course transatlantique en solitaire, mercredi à Pointe-à-Pitre, en un temps record de 6 jours 19 heures et 47 minutes, a constaté un journaliste de l’AFP. Le navigateur de 48 ans a passé la ligne à Pointe-à-Pitre à 05h02 locales (10h02 heure de Paris), pulvérisant de quasiment un jour le record de la traversée établi par Francis Joyon (Idec Sport) en 2018 (7 jours 14 heures et 21 minutes).

"La course a été épuisante, mais j'ai bien réussi à trouver mon rythme. J'avais tellement envie de gagner cette course. J'en rêve depuis que je suis gamin et je n'avais jamais pu la faire. C'était une énorme frustration", a déclaré Caudrelier après avoir franchi la ligne d'arrivée.

 

Il réalise son rêve

Charles Caudrelier, bardé de trophées en équipage (3 Transat Jacques Vabre, 2 Volvo Ocean Race), n'avait jamais pris le départ de la mythique transatlantique en solitaire. C'était le rêve d'enfance de ce Finistérien, père de deux enfants, dont l'idole est le navigateur suisse Laurent Bourgnon, double vainqueur de l'épreuve (1994, 1998). Il partait favori à la barre du Maxi Edmond de Rothschild, premier bateau entièrement conçu pour voler au-dessus de l'eau grâce à des foils, mis à l'eau en 2017 et considéré comme l'Ultim le plus abouti (maxi-trimaran de 32 m de long pour 23 m de large) de la flotte.

Caudrelier a réalisé la course parfaite depuis le coup de canon à Saint-Malo mercredi à 14h15, prenant la tête de la flotte dès les premiers milles. François Gabart (SVR Lazartigue), son premier poursuivant, est attendu dans les prochaines heures à Pointe-à-Pitre.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022

Mercredi 16 Novembre 2022 - Sondage exclusif : un duel Mélenchon-Ruffin serré

Les Français préfèrent Jean-Luc Mélenchon à François Ruffin, mais d’une très courte tête, selon notre sondage Ifop pour Paris Match de ce jour.

Si un quart des sondés n’affichent aucune préférence entre les deux hommes, 39% des interrogés accordent leur préférence au leader de la France insoumise, et 36% au député de la Somme. C’est une maigre différence entre le vieux briscard de la politique, 71 ans, et François Ruffin, 47 ans, élu une première fois en 2017 et réélu à l’Assemblée nationale en 2022.

A l’heure où les hypothèses s’élaborent sur une succession de Mélenchon comme candidat de La France insoumise à la prochaine présidentielle, François Ruffin affiche un score enviable dans l’opinion des Français.

En regardant de plus près, François Ruffin est le favori de tous ceux qui se déclarent proches des LR, du PS, de EELV ou de Renaissance. Chez les proches du RN, Mélenchon arrive en tête. Et au sein de LFI, en toute logique, le patriarche l’emporte avec 67% de préférence. Ruffin bénéficie donc du soutien des électeurs plus modérés. Preuve supplémentaire, s’il en fallait, de l’image radicale que porte Mélenchon.

Autres différences intéressantes :  Mélenchon l’emporte chez les femmes (43% contre 30% à Ruffin) et les plus moins de 35 ans (57% contre 20%). En revanche Ruffin arrive en tête chez les retraités (48% contre 20%) et les salariés du secteur public (41% contre 36%) ou encore les cadres et professions intellectuelles supérieures (44% contre 36%). Des franges de l’électorat peu touchées par Jean-Luc Mélenchon.

 

31% des électeurs de Mélenchon préfèrent Ruffin

Enfin, donnée intéressante pour le député insoumis, qui a toujours gardé une forme d’autonomie par rapport à son parti : 31% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle en 2022 préfèrent aujourd’hui Ruffin à son patron. 62% de ces électeurs continuent de préférer l’original.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2298) : MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022
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Mercredi 16 Novembre 2022 - La mission Artémis a enfin décollé «vers la Lune et au-delà»

Dans la nuit noire de Cap Canaveral et ses alentours, en Floride, sur leurs fauteuils, les yeux rivés vers le ciel, ils ont assisté à un évènement historique. Plusieurs habitants de la région se sont rendus sur place mercredi afin d’assister au lancement de la mission Artémis 1.

La fusée la plus puissante du monde, SLS, a décollé après plusieurs semaines de difficultés pour la Nasa. Des fuites sur l’appareil ou encore les conditions météorologiques ont forcé les Etats-Unis à repousser à plusieurs reprises la date prévue du lancement.

 

"On s’élève ensemble"

Mais cette fois-ci, tout s’est bien passé pour ce décollage qui marque le grand début du programme américain de retour sur la Lune. Heureuse du travail accomplie, la Nasa a publié une vidéo de cet évènement sur les réseaux sociaux. «On s’élève ensemble, de retour vers la Lune et au-delà», peut-on entendre le commentateur dire.

Pour ce vol test lancé 50 ans après le dernier vol du programme Apollo, la capsule Orion, qui n'a pas d'astronaute à bord, n'atterrira pas sur la Lune mais s'aventurera jusqu'à 64.000 km derrière elle, un record pour un vaisseau habitable. Artémis 1 a pour but de vérifier qu'Orion, située au sommet de la fusée, est sûre pour transporter à l'avenir un équipage jusqu'à la Lune. La Nasa rappelle également que l’expédition Artemis pourrait mener, à long terme, au premier voyage spatial vers Mars, rapporte ABC News.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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