Samedi 24 Septembre 2022 – Réforme des retraites : Macron et Borne réunissent ministres et majorité la semaine prochaine :
Le scénario d'un amendement gouvernemental au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera présenté lundi en Conseil des ministres, divise la majorité présidentielle.
Emmanuel Macron réunira la semaine prochaine avec la Première ministre Elisabeth Borne les chefs de la majorité et les ministres concernés pour faire le point sur la manière d'engager la réforme des retraites, a annoncé samedi l'entourage du chef de l'Etat.
A l'issue d'un déjeuner vendredi entre le président de la République et la Première ministre, "toutes les options restent sur la table", assure l'entourage présidentiel à l'AFP, alors que la réforme divise au sein même de la majorité.
"Le président de la République réunira la semaine prochaine avec la Première ministre les ministres concernés et les chefs de la majorité sur les enjeux et la nécessité de cette réforme", ajoute cette source sans plus de précisions.
Le président du MoDem François Bayrou est farouchement opposé à l'option PLFSS
Emmanuel Macron devrait à cette occasion "rappeler les fondamentaux et mettre tout le monde en ordre de marche", anticipe un membre de la majorité.
Le 12 septembre, le chef de l'Etat avait souligné devant la presse que cette décision appartenait au gouvernement mais que la réforme ne pouvait pas attendre.
Les détracteurs de l'option PLFSS, dont la présidente Renaissance de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, estiment nécessaire de prendre le temps de la concertation et de passer par un projet de loi l'an prochain.
"Le président a toujours dit que la réforme serait faite dans la concertation mais la concertation ne doit pas être utilisée comme une manœuvre dilatoire par ceux qui ne veulent juste pas de la réforme et qui n’en voudront toujours pas dans trois mois ou trois ans", souligne un conseiller de l'exécutif, en référence au monde syndical.
Elisabeth Borne, à qui Emmanuel Macron a demandé de "trouver la bonne manoeuvre" avec le Parlement, devrait pour sa part s'en expliquer lundi matin sur BFMTV et RMC.
"Le président et la cheffe du gouvernement sont alignés sur un principe fondamental: cette réforme doit voir le jour à l'été 2023", souligne-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat.
"Le président considère que, tout comme les députés de sa majorité, il a un mandat très clair des Français pour réformer", ajoute-t-on de même source.
Le président du MoDem François Bayrou, farouchement opposé à l'option PLFSS, a dit pour sa part espérer vendredi avoir convaincu l'exécutif de renoncer à réformer les retraites "subrepticement".
Jeudi, devant les parlementaires du parti centriste, Élisabeth Borne a enjoint aux différentes composantes de la majorité de "parler d'une seule voix".
Samedi 24 Septembre 2022 – Yaël Braun-Pivet la semaine prochaine en Ukraine avec des députés :
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, se rend la semaine prochaine en Pologne et en Ukraine, accompagnée d'une délégation de députés, avec au programme les droits des femmes et des visites de terrain, a indiqué son entourage samedi.
Elle avait annoncé ce déplacement il y a quelques semaines pour "montrer le soutien indéfectible de la France", alors que la session parlementaire va reprendre le 3 octobre au Palais Bourbon avec un débat sur la guerre en Ukraine et ses conséquences dans l'Hexagone.
La titulaire du perchoir retrouvera le président de la Rada (parlement ukrainien) Rouslan Stefantchouk, vu récemment à Berlin, et ira sur le terrain.
En Pologne, elle se rendra notamment dans un centre d'hébergement de réfugiés ukrainiens et rencontrera une association défendant les femmes, sur les sujets de l'IVG et des conséquences de la guerre.
De nombreux accompagnateurs
Pour ce voyage, Mme Braun-Pivet (Renaissance) sera accompagnée de la socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée, ainsi que des présidents des commissions de la Défense Thomas Gassiloud, des Affaires étrangères Jean-Louis Bourlanges, des Affaires européennes Pieyre-Alexandre Anglade, ainsi que de la députée des Français de la zone, Anne Genetet, tous les quatre membres de la majorité présidentielle.
Le président du Sénat Gérard Larcher (LR) s'était rendu en Ukraine début juillet, où il avait rencontré le président Volodymyr Zelensky et plaidé devant le Parlement ukrainien pour que le pays obtienne "sans tarder les fruits concrets" de son statut de candidat à l'Union européenne.
Samedi 24 Septembre 2022 – A Paris, des monuments éteints la nuit à Paris dès ce vendredi :
En raison de la crise énergétique, l'Hôtel de Ville de Paris, la tour Saint-Jacques, les quatorze musées municipaux et les mairies d'arrondissement cesseront d'être éclairés à 22h00 à partir de vendredi.
L'Hôtel de Ville de Paris, la tour Saint-Jacques, les quatorze musées municipaux et les mairies d'arrondissement cesseront d'être éclairés à 22h00 à partir de ce vendredi en raison de la crise énergétique.
Parmi les monuments les plus imposants de la capitale, l'Hôtel de Ville était jusqu'ici éclairé jusqu'à 01H00 du matin. La tour Eiffel également, qui sera désormais éteinte au départ du dernier visiteur à 23H45, comme l'avait annoncé le 13 septembre la maire de Paris Anne Hidalgo. Cet hiver, les Champs-Elysées seront aussi moins éclairés: les illuminations de Noël seront éteintes dès 23H45, contre 2H00 les années précédentes, et seront retirées dès le 2 janvier, une semaine plus tôt que prévu.
Encouragement à éteindre vitrines et écrans dès 22 heures
Les commerçants et enseignes sont également invités à éteindre leurs vitrines et écrans entre 22H00 et 7H00, une mesure qui "devra être généralisée avant le 15 octobre", selon le Comité des Champs-Elysées, qui regroupe des enseignes de la célèbre avenue. Ce n'est pas encore le cas des ponts de la capitale, dont la fin de l'illumination ornementale pourra se faire si elle est compatible avec les impératifs de sécurité pour la navigation fluviale.
Baisse de température
La Ville de Paris va également baisser d'un degré la température dans ses bâtiments, y compris pour l'eau dans sa quarantaine de piscines. De 19°C, le thermomètre va ainsi passer à 18°C dans les bâtiments en journée, et à 12°C quand ils seront inoccupés le soir et le week-end. Cette application ne concernera pas les lieux accueillant les publics vulnérables, comme les Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et les crèches. Elle sera "progressive, en fonction de la qualité du bâti", souligne la mairie.
Les prix de l'énergie ont fortement augmenté ces derniers mois, sur fond de tensions liées à l'invasion russe de l'Ukraine. Dans de nombreux pays, particuliers, entreprises ou organismes publics cherchent à réduire leur consommation.
Samedi 24 Septembre 2022 – Iran : au moins 35 morts dans la répression de manifestations :
Au moins 35 personnes ont été tuées en Iran et plus de 700 interpellées après huit nuits consécutives de manifestations déclenchées par la mort d'une jeune femme kurde arrêtée par la police des moeurs pour avoir porté le voile de manière "inappropriée".
"La télévision d'Etat a annoncé vendredi soir que le nombre de personnes décédées lors des récentes émeutes dans le pays est passé à 35 personnes", contre 17 selon un précédent bilan, a rapporté samedi l'agence de presse Borna News.
Mais le bilan risque d'être bien plus lourd, l'ONG d'opposition Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, faisant état vendredi d'au moins 50 morts dans la répression par les forces de sécurité des manifestations.
Dans plusieurs villes d'Iran -- un pays qui compte plus de 80 millions d'habitants à 90% chiites -- des manifestants ont affronté les forces de sécurité, incendié des véhicules de police et scandé des slogans hostiles au pouvoir, selon des médias et des militants.
Des centaines de manifestants ont été appréhendés. Dans le nord du pays, le chef de la police de la province de Guilan a annoncé l'arrestation de "739 émeutiers parmi lesquels 60 femmes", selon l'agence Tasnim.
De son côté, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), organisme de surveillance des médias basé aux Etats-Unis, a indiqué que 11 journalistes avaient été arrêtés en Iran depuis lundi.
Mahsa Amini, âgée 22 ans, a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour "port de vêtements inappropriés" par la police chargée de faire respecter le strict code vestimentaire de la République islamique, et elle est décédée trois jours plus tard à l'hôpital. Sa mort a déclenché des manifestations nocturnes dans les principales villes d'Iran, notamment la capitale Téhéran.
En Iran, les femmes doivent se couvrir les cheveux et n'ont pas le droit de porter des manteaux courts ou serrés ou des jeans troués.
Vendredi soir, le ministre de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, a réaffirmé que Mahsa Amini n'avait pas été battue par les forces de l'ordre.
"Des rapports des services de surveillance ont été reçus, des témoins ont été interrogés, des vidéos ont été examinées, des avis médico-légaux ont été obtenus et il a été constaté qu'il n'y avait pas eu de coups" assénés à la jeune femme, a indiqué à la télévision M. Vahidi, cité par les médias locaux.
Selon lui, le gouvernement iranien enquête "sur la cause de la mort de Mahsa Amini (mais) il faut attendre l'avis définitif du médecin-légiste, ce qui prend du temps".
M. Vahidi a en outre critiqué "ceux qui ont pris des positions irresponsables, (...) et incité à la violence", les accusant de "suivre les Etats-Unis, les pays européens et les groupes anti-révolutionnaires".
Dans un communiqué publié samedi, le ministère de l'Intérieur a averti qu'il allait continuer à "faire face aux émeutes pour protéger les droits des citoyens en "respectant toutes les normes juridiques et islamique".
De nouvelles manifestations nocturnes ont eu lieu vendredi
Après une marche de plusieurs milliers de personnes qui ont défilé en faveur du port obligatoire du voile, à l'appel des autorités, de nouvelles manifestations nocturnes ont eu lieu vendredi dans le pays, des vidéos en ligne montrant des scènes de violence à Téhéran et dans d'autres grandes villes parmi lesquelles Tabriz.
Certaines images montrent les forces de sécurité en train de tirer sur des manifestants non armés à Piranshahr, Mahabad et Urmia.
Une de ces vidéos, partagée par IHR sur les réseaux sociaux, montre notamment un homme en uniforme militaire en train de tirer avec un fusil d'assaut AK-47 en direction de manifestants sur le boulevard Ferdowsi à Téhéran.
Amnesty International, qui a appelé vendredi soir à "une action mondiale urgente pour mettre fin à la répression", a indiqué avoir réuni des preuves dans 20 villes à travers l'Iran mettant en évidence "un schéma... des forces de sécurité iraniennes tirant délibérément et illégalement à balles réelles sur des manifestants".
L'ONG a mis en garde contre "le risque de nouvelles effusions de sang dans le cadre d'une panne d'Internet délibérément imposée".
Les connexions internet sont toujours très perturbées en Iran avec le blocage de WhatsApp et Instagram.
Vendredi, Washington a annoncé la levée de certaines interdictions de commerce avec l'Iran, afin de permettre aux entreprises technologiques de fournir des plateformes et services permettant aux Iraniens d'accéder à internet.
Cette annonce intervient quelques jours après que le propriétaire de SpaceX, Elon Musk, a déclaré qu'il comptait demander une exemption aux sanctions contre l'Iran auprès de l'administration américaine afin d'y proposer les services de connexion à internet via sa constellation de satellites Starlink.
Samedi 24 Septembre 2022 – Guerre en Ukraine: jusqu'à 10 ans de prison pour les militaires russes qui refusent de se battre
Au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d'hommes pour aller au front en Ukraine, Vladimir Poutine a signé samedi des amendements prévoyant jusqu'à 10 ans de prison pour les militaires qui se rendent ou refusent de combattre en période de mobilisation
Ces amendements au Code pénal, qui avaient été votés par le Parlement cette semaine, ont été publiés sur le portail légal du gouvernement et sont donc entrés en vigueur.
Ils prévoient notamment des peines allant jusqu'à 10 ans de prison pour les soldats qui désertent, se rendent "sans autorisation" à l'ennemi, refusent de combattre ou désobéissent aux ordres en période de mobilisation. Les actes de pillage sont également punis de peines allant jusqu'à 15 ans de prison.
Ces changements législatifs interviennent alors que la Russie a décrété cette semaine une mobilisation partielle des réservistes pour combattre en Ukraine, où les forces de Moscou ont essuyé des revers ces dernières semaines.
Cet ordre de mobilisation, qui concerne selon les autorités 300.000 personnes, a suscité l'inquiétude de nombreux Russes, certains choisissant de quitter le pays.
L'accès à la nationalité russe facilité
Au moment où Moscou cherche par tous les moyens à recruter plus d'hommes pour aller au front en Ukraine, M. Poutine a également signé samedi une loi qui facilite l'accès à la nationalité russe pour les étrangers s'engageant dans l'armée.
Selon cette loi, elle aussi publiée sur le portail légal du gouvernement, les étrangers qui rejoignent l'armée pour une durée d'au moins un an pourront demander la nationalité, sans avoir à justifier des cinq ans de résidence sur le territoire russe normalement requis.
Cette mesure semble s'adresser en premier lieu aux immigrés issus des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, qui occupent dans les grandes agglomérations, comme Moscou, les métiers les plus pénibles.
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a d'ailleurs annoncé mardi l'ouverture prochaine d'un bureau de recrutement au sein même du tentaculaire centre administratif de Sakharovo, lieu de passage obligatoire pour les migrants.
Avant même la signature de la loi par M. Poutine, le Kirghizstan et l'Ouzbékistan avaient appelé cette semaine leurs ressortissants à ne prendre part à aucun conflit.
Samedi 24 Septembre 2022 – Tarifs des péages : la hausse sera «raisonnable» en 2023, estime le ministre des Transports :
La hausse annuelle des tarifs d'autoroutes devrait rester "raisonnable" début 2023, a indiqué le ministre délégué aux Transports vendredi sur franceinfo. "Je veux une augmentation raisonnable mais ce ne sera pas dans l'ordre de grandeur de 7-8%", a indiqué Clément Beaune.
Les péages des autoroutes augmentent tous les ans, généralement le 1er février, suivant un calcul qui prend en compte le taux d'inflation et les travaux engagés par les sociétés concessionnaires. Selon le quotidien Le Monde, les sociétés d'autoroutes ont évoqué une hausse allant jusqu'à 8% lors des discussions en cours avec le ministère des Transports. La hausse des tarifs a été de 2% en moyenne cette année.
"Si on appliquait les choses de manière automatique on serait potentiellement sur des hausses très élevées", dans cet ordre de grandeur, et ce serait "insoutenable", a indiqué M. Beaune à la radio. Le président des sénateurs LR Bruno Retailleau s'était dit vendredi "stupéfait par l'indécence des sociétés d’autoroutes qui réclament une augmentation de 8% des péages" en 2023. "En pleine crise de pouvoir d'achat des Français déjà étranglés par le prix de l'essence (...) cette demande est scandaleuse", a estimé M. Retailleau dans un communiqué.
Le ministre des Transports a souligné que "l'usage de la voiture coûtera plus cher, c'est inévitable, dans les années qui viennent". Mais "ce qu'on paye aux autoroutes c'est des investissements, je ne veux pas qu'elles arrêtent d'investir dans la sécurité", a-t-il souligné.
Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat et candidat à la présidence du parti, a indiqué pour sa part vouloir "rééquilibrer" les conditions "outrageusement favorables" dont ces sociétés "ont bénéficié quand l’État leur a concédé notre service public autoroutier".
M. Retailleau a déposé l'année dernière une proposition de loi "pour revoir les contrats des sociétés d’autoroutes et assurer un partage équilibré des bénéfices entre les usagers, les autorités concédantes et les concessionnaires". Ce texte n'a pas encore été inscrit à l'ordre du jour du Sénat.
Les principaux réseaux d'autoroute ont fait un petit geste cet été en accordant jusqu'à 25 euros de réduction sur les dépenses de péages payées en chèques-vacances, alors que la hausse des prix des carburants alourdissait le budget des vacances.
Après avoir atteint 5,8% cette année, l'inflation évoluerait l'an prochain dans une fourchette comprise entre 4,2% et 6,9%, selon les projections.
Samedi 24 Septembre 2022 – Les larmes de Roger Federer pour son dernier match :
Un match palpitant, des sourires complices avec Rafael Nadal, son partenaire de double, mais aussi des larmes après la balle de match qui a mis fin à 25 ans d'une carrière admirable, Roger Federer a fait ses adieux au tennis, à Londres dans la nuit de vendredi à samedi.
Avec 103 titres sur le circuit ATP, dont 20 en Grand Chelem, 310 semaines en tête du classement, dont 237 d'affilée lors de sa plus longue période de règne, l'empreinte du "roi" Federer sur le tennis n'est pas près de s'estomper.
Un immense frisson avait parcouru la O2 Arena et ses quelques 17.000 spectateurs au moment de sa dernière entrée sur un court en tant que tennisman professionnel. C'est sous les applaudissements et les larmes -- les siennes, celles de sa famille, de ses amis, de ses admirateurs, et même de Rafael Nadal -- qu'il l'a quitté.
"C'est des visages et de l'émotion dont je me rappellerai" dans plusieurs années, en pensant à cette soirée, a d'ailleurs confié le Suisse après le match perdu face aux Américains Jack Sock et Frances Tiafoe.
En délicatesse avec son genou droit depuis trop longtemps et face à l'absence de progrès suffisants révélée par un scanner il y a quelques semaines, il avait fini par annoncer il y a huit jours son départ irrévocable.
Il avait choisi la Laver Cup, un match par équipe entre l'Europe et le Reste du Monde, qu'il a contribué à créer, à Londres, une ville témoin de certains de ses plus grands exploits à Wimbledon ou aux Masters, pour tirer sa révérence.
"J'ai songé à le faire il y a un mois, mais j'ai juste pensé que, si je devais le faire, c'était ici", a-t-il expliqué.
Après presque un an et demi sans jouer, il s'est "contenté" d'un double, exercice où sa qualité de service, son toucher et son coup d'oeil font encore merveille.
Cela lui a permis aussi de s'entourer d'une équipe, et quelle équipe ! Il avait à ses côtés Nadal, son partenaire d'un soir, mais aussi Novak Djokovic et Andy Murray, deux joueurs de sa génération et qu'il a vu progresser jusqu'à contester sa supériorité et même le dépasser, ainsi que la relève, incarnée par Casper Ruud, Stefanos Tsitsipas et Matteo Berrettini, qui le remplacera pour la suite de la Laver Cup.
Samedi 24 Septembre 2022 – En pleine mobilisation, la Russie limoge le général chargé de la logistique :
La Russie a annoncé samedi le remplacement de son plus haut gradé chargé de la logistique, le général d'armée Dmitri Boulgakov, alors que son offensive en Ukraine a montré des difficultés dans ce domaine.
«Le général d'armée Dmitri Boulgakov a été relevé de ses fonctions de vice-ministre de la Défense» et est remplacé par le colonel général Mikhaïl Mizintsev qui sera «responsable du ravitaillement matériel et technique des forces armées», a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué, au moment où la Russie est en pleine campagne de mobilisation.
Il a été remplacé par le colonel général Mikhaïl Mizintsev, qui dirigeait jusque-là le Centre de contrôle de la défense nationale, et sera désormais le vice-ministre de la Défense «responsable du ravitaillement matériel et technique des forces armées», selon la même source.
Agé de 60 ans, Mikhaïl Mizintsev a occupé de nombreux postes à responsabilité au sein de l'état-major au cours de sa longue carrière militaire. Il est visé par des sanctions occidentales pour son rôle dans le siège de Marioupol, une ville portuaire du sud-est de l'Ukraine conquise en mai par les forces russes au prix d'importantes destructions.
Ce changement au sein de l'état-major intervient alors que le président Vladimir Poutine a annoncé cette semaine la mobilisation de centaines de milliers de Russes pour donner un nouvel élan à son offensive en Ukraine.
Cette mobilisation représente un important défi organisationnel, nécessitant de convoquer des réservistes aux quatre coins d'un territoire immense, les équiper, les acheminer vers des centres d'entraînement, puis au front. Or l'intervention militaire en Ukraine a mis en lumière d'importantes difficultés en matière de logistique, les analystes mettant en avant ces carences comme l'une des raisons expliquant les difficultés rencontrées par les troupes russes dès le début de l'offensive.
Samedi 24 Septembre 2022 – Gérald Darmanin veut qu'un refus de demande d'asile vaille mesure d'expulsion :
Le refus d'une demande d'asile en première instance doit être synonyme d'expulsion automatique, a proposé mardi 20 septembre lors d'une audition parlementaire le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui portera dans les prochains mois une nouvelle loi sur l'asile et l'immigration.
En amont de ce projet de loi qui doit être déposé en janvier et qui fera auparavant l'objet d'un débat parlementaire fin 2022, «on a proposé au Conseil d'État (...) que lorsqu'il y a un refus de demande d'asile, il y ait concomitamment une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) qui soit émise, ou en tout cas un refus de titre de séjour et une expulsion prononcée», a déclaré Gérald Darmanin devant la commission des lois de l'Assemblée nationale.
Concrètement, le ministre de l'Intérieur veut changer la loi pour qu'une décision négative de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) vaille décision d'expulsion sans même attendre un éventuel recours en appel devant la Cour nationale du droit d'asile (CNDA). Un cas de figure déjà possible pour les étrangers originaires de pays dits «sûrs», comme l'Albanie ou la Géorgie, que le gouvernement veut étendre à l'ensemble des demandeurs d'asile.
Gérald Darmanin a justifié cette volonté par les parcours «délirants» des demandeurs d'asile, auxquels le statut de réfugié est refusé dans «70%» des cas mais qui peuvent utiliser «jusqu'à douze procédures» de recours. «On va réduire les délais», a insisté le ministre de l'Intérieur, qui souhaite en parallèle une réforme de la justice administrative, «engorgée» par le contentieux des étrangers. Gérald Darmanin souhaite ainsi «donner l'asile plus rapidement à des gens qui en ont vraiment besoin» et «dire très rapidement non à des gens qu'on ne veut pas».
Samedi 24 Septembre 2022 – La pénurie de bois de chauffage s'intensifie, sur fond d'envolée des prix :
Les prix du bois sont en train de flamber, en plus d'une pénurie qui s'accroît. Les fournisseurs de bois de chauffage sont unanimes : il n'y aura pas assez de bûches pour tout le monde cet hiver. En tout, «entre 7,5 et 8 millions de foyers français sont équipés de chauffage au bois-énergie (bûches et granulés confondus)», selon un rapport de 2019 du Comité national pour le développement du bois. Sur son site, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) précise que l'ambition du gouvernement est de porter à 9,5 millions le nombre de logements chauffés au bois d'ici 2023, pour arriver à 11,3 millions en 2028.
«Ces dernières semaines, l'Ademe a largement promu le chauffage à granulés qu'ont installé de nombreux professionnels. Mais cela a engendré une forte augmentation des prix du bois», regrette Gérard Fellous, dirigeant de Quality-bûches. Non seulement «le prix des granulés a triplé ces six derniers mois, entraînant aussi celui des bûches et de nos charges», complète le revendeur. Depuis le mois de juin, le tarif des palettes de bois brut a augmenté de 20%, obligeant Gérard Fellous à appliquer cette hausse à ses clients : «J'ai enregistré trois augmentations depuis le début de l'été, qui ne sont que des répercussions des prix de mon fournisseur».
Selon lui, «la demande a décuplé depuis le mois de juillet» alors qu'elle ne débute généralement qu'à l'automne. «Sans faire de publicité, je reçois une centaine d'appels par jour, que je renvoie directement vers la messagerie. Cela n'a jamais existé, c'est inédit», s'étonne Gérard Fellous. Même observation pour Julian, un fournisseur de bois de chauffage qui n'a «jamais vu ça de [sa] vie». Il reçoit une quarantaine d'appels par jour, contre seulement cinq en temps normal. «J'espère que l'hiver ne va pas être rude, sinon ça va être très compliqué», s'inquiète-t-il.
«De nouveaux entrants qui ont flairé la poule aux œufs d'or»
Julian limite ainsi le nombre de stères par personne, jusqu'à cinq pour une seule livraison. Ces ballots d'un mètre cube de bois commencent à manquer chez les revendeurs, et «personne n'aura assez de stocks», prévient Gérard Fellous. Une situation similaire pour Patrick Heib, revendeur en Moselle : «Il n'y a plus de stock nulle part, je garde mes stères pour ma clientèle fidèle, en espérant tenir jusqu'à la fin de l'hiver.» Vendu normalement entre 55 et 57 euros l'unité, le mètre cube de bois est aujourd'hui entre 60 et 65 euros chez ce marchand.
En 2020-2021, la demande française en bois s'élevait à 1,8 million de tonnes, pour passer à 2 millions de tonnes en 2021-2022. Un chiffre qui explose pour l'hiver 2022-2023 à 2,4 millions de tonnes de bois, selon les estimations de la Fédération française des combustibles. Un engouement qui n'est pas passé inaperçu du côté des fournisseurs. «Mon producteur m'a signalé l'arrivée de nombreux nouveaux entrants, qui ont flairé la poule aux œufs d'or. Lors des ventes aux enchères de bois, ils achètent toujours au tarif le plus haut et faussent le marché. Les anciens commencent d'ailleurs à se retirer», observe Gérard Fellous, qui a lancé son activité en 2003.