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7 septembre 2022 3 07 /09 /septembre /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2232) : MARDI 6 SEPTEMBRE 2029

Mardi 6 Septembre 2022 –  Énergie: face aux critiques, Emmanuel Macron riposte :

Emmanuel Macron tente de sortir de l'ornière énergétique. Alors que la France redoute des ruptures d'approvisionnement en gaz cet hiver sur fond de guerre en Ukraine, le président de la République a choisi d'effectuer sa rentrée sur le sujet dans le cadre très solennel d'une conférence de presse à l'Élysée. Silencieux ou presque depuis le 14 juillet, lorsqu'il avait demandé au pays de se « préparer à un scenario où il nous faut nous passer du gaz russe », Emmanuel Macron a détaillé le scenario noir de l'année à venir : une coupure totale des approvisionnements en gaz conjuguée à un hiver rigoureux. Auquel cas le pays devrait alors se résoudre à des « rationnements ». Ajouté à l'inflation, voilà de quoi entrapercevoir à nouveau le spectre de la colère sociale.

Pour éviter d'en arriver là, le chef de l'État a appelé les Français à la «sobriété », dans le prolongement de l'ensemble des membres du gouvernement, à commencer par la première ministre, Élisabeth Borne. « La solution est dans nos mains », a-t-il assuré en appelant à « changer les comportements » comme, par exemple, « mettre la climatisation un peu moins fort » et « le chauffage un peu moins fort que d'habitude ». Remède étonnant pour un pays qui a fait de l'indépendance énergétique une valeur cardinale depuis le général de Gaulle.

 

Les critiques du PDG d’EDF

Avec la crise actuelle, Emmanuel Macron se voit accusé d'avoir bradé la filière nucléaire française, à Bercy d'abord, lorsqu'il était ministre de l'Économie, à l'Élysée ensuite, sous la pression des écologistes. Dernière attaque en date, celle de Jean-Bernard Lévy, PDG d'EDF (dont l'État est actionnaire à 84 %, et qui sera nationalisé très prochainement), lors de l'université d'été du Medef lundi dernier. « On manque de bras, on n'a pas assez d'équipes (…) car on nous a dit : “votre parc nucléaire, il est en train de décliner”, avait rappelé le dirigeant, qui doit très bientôt quitter son poste. “Préparez-vous à fermer les douze (centrales) suivantes”. Évidemment on n'a pas embauché pour en faire, mais pour en défaire. »

Les travaux de maintenance du parc existant ne sont en rien conditionnés par les décisions sur le nouveau nucléaire que j'ai prises, il est vrai, en fin de mandat

 

Colère d’Emmanuel Macron

Ces propos ont provoqué la colère et une sèche mise au point du président de la République, qui avait reconduit le patron à son poste en 2019. « Il est inacceptable que des gens qui ont eu la responsabilité de la maintenance du parc (de centrales) installées disent avoir manqué de visibilité, a asséné un Emmanuel Macron très virulent. Nous avons décalé (…) la fermeture des centrales prévue initialement et redonné de la visibilité à la filière. Chacun à sa place doit prendre ses responsabilités. Les travaux de maintenance du parc existant ne sont en rien conditionnés par les décisions sur le nouveau nucléaire que j'ai prises, il est vrai, en fin de mandat. Qui pourrait penser qu'un pays doté d'un tel parc de (réacteurs) puisse effectuer (ses investissements et ses recrutements) en fonction d'une commande de nouveaux réacteurs ? C'est faux et irresponsable. »

Pour se défendre, le chef de l'État a été jusqu'à citer son ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qu'il avait convaincu, au début de son précédent mandat, de reporter de dix ans l'objectif d'amener à 50 % la part du nucléaire dans le mix énergétique. « Le président est très agacé par l'absence de cohérence des attaques qui sont portées contre lui. Ceux qui l'accusent aujourd'hui d'impréparation sont les mêmes que ceux qui l'accusaient hier d'avoir fait avaler des couleuvres à Nicolas Hulot pour protéger la filière nucléaire », fait valoir un familier du palais.

Le PDG d'EDF s'est retrouvé pris dans la bataille politique de la rentrée. Sa sortie à la Rencontre des entrepreneurs de France était en réalité une réponse aux critiques de Matignon fuitant dans la presse autour sa gestion du parc nucléaire. Il s'agissait pour lui de défendre son entreprise et son propre bilan à l'heure de quitter son poste. Las, il a exaspéré tous les niveaux de l'exécutif. De la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, assise à côté de lui lorsqu'il fit ses déclarations, jusqu'à l'Élysée.

Et pour cause : la sortie du PDG, relayée sur les réseaux sociaux, a donné des cartouches à l'opposition de droite, qui accuse Emmanuel Macron de ne pas être suffisamment pro-nucléaire et d'être à l'origine du risque de coupure électrique cet hiver. Or, comment demander aux Français, comme l'a fait le président, de faire preuve de sobriété énergétique, si ces derniers pensent que la situation actuelle est due à son inaction ?

 

Bataille féroce

Les tensions entre la direction d'EDF et l'exécutif ne datent pas de la semaine dernière. Beaucoup, au sein du gouvernement, ont mis sur le dos de Jean-Bernard Lévy l'échec de la réorganisation du groupe autour du plan baptisé « Hercule », l'année dernière. Le PDG n'aurait pas réussi à s'attirer les bonnes grâces des syndicats réformistes de la maison pour faire accepter cette restructuration.

S'est ensuivie une bataille féroce de lobbying en décembre autour de la contribution d'EDF au bouclier tarifaire. Forcée de lâcher 8 milliards d'euros pour protéger les Français, la direction du groupe a porté l'affaire devant le Conseil d'État cet été, demandant un dédommagement. Une entreprise qui attaque son actionnaire étatique, on n'avait jamais vu ça. Mais il en allait de la responsabilité juridique de Jean-Bernard Lévy, qui se doit de défendre l'intérêt de son entreprise. Quitte à déplaire au sommet, mais au plus mauvais moment. Celui où le président de la République cherche à donner du sens à son second mandat.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2232) : MARDI 6 SEPTEMBRE 2029

Mardi 6 Septembre 2022 –  Après sa défaite, Zemmour dit avoir «douté» :

«J'ai pensé m'arrêter» : L'été, après la défaite, est passé. Et le temps du bilan, venu. Invité sur BFMTV/RMC après une période de silence médiatique, Eric Zemmour revient sur sa campagne, estimant que cette dernière a «basculé» dans «un autre univers» une fois enclenchée la guerre en Ukraine.

«Les thèmes de la campagne n'intéressaient ni les médias, ni les gens», s'est désolé le président de Reconquête !. Selon lui, son score à l'élection présidentielle (7%) s'explique aussi par ce contexte. «Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'erreurs ici et là», a poursuivi l'essayiste qui dit avoir passé l'été à écrire «pour comprendre ce qu'il s'est passé».

Après son échec à la présidentielle, suivi de celui aux élections législatives tandis qu'aucun candidat de son parti n'est parvenu à se frayer un chemin jusqu'à l'Assemblée nationale, Eric Zemmour dit avoir «douté». «J'ai réfléchi, j'ai pensé arrêter et puis je me suis dit : je ne me suis pas lancé en politique pour avoir des postes ou diriger un parti. Je me suis jeté à l'eau pour tenter d'arrêter la disparition programmée de la France», argue-t-il. Avant d'ajouter, après avoir appuyé sur l'importance de ses thèmes de campagne - le grand remplacement et le grand déclassement : «J'ai eu tort électoralement mais pour l'Histoire, j'ai eu raison. Je me suis dit : tu es le seul à pouvoir porter ce combat.»

Interrogé sur les propos polémiques de Ségolène Royal, après avoir remis en cause les crimes de guerre en Ukraine, Eric Zemmour estime qu'elle est «courageuse de poser des questions». «Il est courageux de ne pas accepter le discours imposé par les médias et moi, je le fais. Il y a une doxa imposé par les médias, et les gens comme Ségolène Royal et moi, nous la contestons.»

 

 

 

 

 

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Mardi 6 Septembre 2022 –  Crise énergétique : une trentaine de piscines publiques fermées brutalement ce lundi :

Face à la hausse des prix de l'énergie, qui frappe tous les aspects de la vie quotidienne comme les services publics, les piscines doivent également se serrer la ceinture. Ce lundi, la société Vert Marine, qui exploite des dizaines de piscines en France pour le compte de collectivités locales, a annoncé la fermeture de plusieurs établissements, estimant ne plus pouvoir faire face à la flambée des factures. La société Vert Marine a dû fermer «pour une durée temporaire» un tiers de ses établissements et a placé «les personnels en chômage partiel», a-t-elle indiqué dans un communiqué transmis à l'AFP.

La facture énergétique de ce délégataire de service public est passée de «15 à 100 millions d'euros», soit «la totalité du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise». La société, qui a des discussions avec les collectivités depuis juin n'a pas pu trouver de solution à ce stade, a-t-elle précisé à l'AFP. Elle affirme ne pas vouloir procéder à une multiplication des tarifs par trois. Elle en appelle ainsi «aux instances locales et gouvernementales afin de prendre les décisions nécessaires et inédites pour revenir à des coûts supportables de l'énergie et permettre d'assumer les obligations de service public, et en premier lieu l'apprentissage de la natation notamment en milieu scolaire», explique cette société qui compte 2000 salariés.

Très énergivores, ces établissements aquatiques voient leurs coûts exploser depuis quelques mois. Selon France urbaine, qui réunit les métropoles et grandes villes de l'Hexagone, sur les 4000 complexes aquatiques de France, 10% sont gérés en délégation de service public. «De manière générale, la facture énergétique des métropoles a doublé, voire plus», indique-t-on. En outre, «60% des piscines publiques ont plus de 30 ans, et ont une consommation importante en termes d'eau, de ventilation, d'équipements, d'isolation, de douches... Elles coûtent extrêmement cher», ajoute la même source.

 

 

 

 

 

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Mardi 6 Septembre 2022 –  IHU de Marseille dirigé par Didier Raoult : le gouvernement saisit la justice

Les ministres de la Santé et de la Recherche ont saisi ce lundi 5 septembre la justice au vu d'un nouveau rapport sur l'IHU de Marseille, qui confirme des «dysfonctionnements graves» lorsque cet institut scientifique était sous la direction du Pr Didier Raoult.

Ce rapport administratif définitif, publié lundi, «met en lumière des dysfonctionnements graves de l'IHU», et «plusieurs éléments» sont «susceptibles de constituer des délits ou des manquements graves à la réglementation en matière de santé ou de recherche», déclarent les ministres François Braun et Sylvie Retailleau dans un communiqué commun. Ils précisent avoir saisi le procureur de la République de Marseille. La procureure de Marseille Dominique Laurens a indiqué à l'AFP avoir ouvert une information judiciaire, sans plus de détails.

À la lumière de ce document accablant, les ministres pointent «certaines pratiques médicales et scientifiques inappropriées répandues» au sein de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection (IHU-MI) créé en 2011, et dirigé par le Pr Didier Raoult jusqu'à la fin août.

Sont pointées des pratiques «ne respectant pas la réglementation et pouvant générer un risque sanitaire pour les patients, notamment au cours des protocoles de recherche», des «dérives dans les pratiques de management, pouvant générer harcèlement et mal-être au travail», des «dérives dans la gouvernance, qui ne respecte pas strictement les règles encadrant les fondations de coopération scientifique», précise le communiqué. Une dégradation progressive de la situation financière de l'établissement est aussi mentionnée.

Le rapport définitif de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de son homologue pour l'enseignement supérieur et la recherche (IGESR) couvre un champ plus large qu'un précédent rapport, déjà cinglant, publié il y a quelques mois par l'Agence du médicament (ANSM). Des extraits de sa version préliminaire avaient été divulgués début juillet par La Provence et Mediapart. Entre autres pratiques «de nature à relever d'une qualification pénale», les inspecteurs de l'Igas-IGESR relèvent que des patients soignés à l'IHU pour Covid-19 ou tuberculose se voyaient administrer des «molécules en dehors de leur autorisation de mise sur le marché».

 

Des vérifications régulières des ministères

Les ministres de la Santé et de la Recherche «convoqueront prochainement les dirigeants des établissements fondateurs et le directeur de l'IHU-MI» afin qu'ils mettent en œuvre «dans les meilleurs délais un plan d'actions volontariste tenant compte de l'intégralité des recommandations formulées par les deux inspections», selon le communiqué. «Le respect intégral du plan d'actions et de la réglementation en vigueur fera l'objet de vérifications régulières de la part des deux ministères, et conditionnera la poursuite de l'activité de l'IHU-MI et de son financement par l'État», préviennent-ils.

Depuis le 1er septembre, l'IHU est piloté par un nouveau directeur: Pierre-Edouard Fournier, un spécialiste des maladies infectieuses issu de l'institution, qui a soutenu sa thèse sous la direction du Pr Didier Raoult.

 

 

 

 

 

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Mardi 6 Septembre 2022 –  Attentat de Nice : ouverture du procès devant la cour d'assises spéciale de Paris :

Le procès de l'attentat de Nice s’est ouvert lundi à Paris, un peu plus de six ans après l'équipée meurtrière du camion conduit par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel dans la foule venue assister au feu d'artifice du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais. Au total, 86 personnes ont perdu la vie et plus de 450 autres ont été blessées dans cet attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), la plus meurtrière commise sur le sol français après celles du 13 novembre 2015 contre le Stade de France, le Bataclan et les terrasses parisiennes. En l'absence de l'assaillant, tué par la police le soir de l'attentat, huit personnes de nationalité franco-tunisienne, tunisienne ou albanaise, dont une femme, comparaissent devant la cour d'assises spéciale de Paris, dans la salle spécialement construite pour le procès du 13-Novembre dans le Palais de justice de l'Ile de la Cité.

 

L'audience doit s'étirer jusqu'au 16 décembre.

La première journée sera consacrée à l'interrogatoire d'identité des accusés et à l'actualisation des constitutions de partie civile. Elles étaient d'ores et déjà 865 avant le procès. Les premières paroles des accusés sont attendues mardi. Trois d'entre eux - Ramzi Kevin Arefa, Chokri Chafroud et Artan Henaj - comparaissent détenus, dont un (Artan Henaj) dans le cadre d'une autre affaire. Quatre autres - Maksim Celaj, Endri Elezi, Mohamed Ghraieb et Enkeledja Zace - ont été placés sous contrôle judiciaire et se présenteront libres devant la cour.

Le huitième, Brahim Tritrou, sera jugé en son absence après avoir rompu son contrôle judiciaire. Selon son avocate, il se trouve actuellement détenu en Tunisie. Un mandat d'arrêt a été émis à son encontre par la justice française. Trois accusés seulement (Ramzi Kevin Arefa, Chokri Chafroud et Mohamed Ghraieb) sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste. En état de récidive légale, le premier encourt la réclusion criminelle à perpétuité, les deux autres une peine de vingt ans de prison.

 

Pas de complicité

Pour l'accusation, ils auraient "apporté leur concours à la préparation" de l'attentat commis par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Ce Tunisien de 31 ans, chauffeur-livreur au caractère instable, était plus connu avant les faits pour des actes de violence, notamment contre son épouse, que pour sa proximité avec la mouvance jihadiste. Aucun des accusés n'est poursuivi pour complicité d'assassinats ou tentative d'assassinats en bande organisée. L'enquête n'a pas permis de déterminer s'ils étaient au courant du projet d'attentat. L'accusation a toutefois souligné leur "très grande proximité" avec Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et estimé qu'ils étaient "pleinement conscients" de son adhésion "à l'idéologie du jihad armé" et de "sa fascination pour les passages à l'acte violents".

 

 

 

 

 

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Mardi 6 Septembre 2022 –  Ukraine : le dernier réacteur de la centrale nucléaire de Zaporijia débranché :

Le dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia (sud), la plus grande d'Europe et occupée par les forces russes , a été débranché du réseau lundi, a indiqué l'opérateur d'Etat ukrainien Energoatom. "Le réacteur numéro 6 a été arrêté et débranché du réseau", a indiqué Energoatom sur Telegram mettant en cause un incendie "qui s'est déclaré à cause des bombardements" et a endommagé une ligne électrique reliant cette unité au réseau ukrainien.

Ce réacteur était le seul à fonctionner parmi les six unités de cette centrale. Samedi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont des experts se trouvent sur place, avait déjà annoncé l'arrêt du réacteur numéro 5, également en raison de l'endommagement d'une ligne électrique suite à un bombardement. Les quatre autres réacteurs à Zaporijia sont déconnectés depuis des semaines.

 

Le site a été bombardé à plusieurs reprises

Ce dernier incident en date a lieu après une visite vendredi d'une délégation de l'AIEA à la centrale, qui se trouve au coeur de tensions entre Kiev et Moscou depuis des mois et dont le site a été bombardé à plusieurs reprises, faisant craindre une catastrophe nucléaire. Depuis plusieurs semaines Russes et Ukrainiens s'accusent mutuellement de ces bombardements.

Menée par le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi, la majeure partie de la mission a quitté la centrale le même jour. Sur les six experts restés sur place, quatre sont partis lundi matin alors que deux autres devraient y être présents de façon permanente, a indiqué Energoatom dans un communiqué séparé.

Comptant six réacteurs d'une capacité de 1.000 mégawatts chacun, cette centrale est tombée aux mains des troupes russes en mars, peu après le lancement de l'invasion de l'Ukraine.

 

 

 

 

 

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Mardi 6 Septembre 2022 –  Liz Truss, portrait de la nouvelle Première ministre britannique :

Liz Truss a remporté lundi la course pour devenir Première ministre britannique et succéder à Boris Johnson, avec pour défi immédiat de s'attaquer à la crise historique de l'énergie.

Ralliée au conservatisme et au Brexit sur le tard, Liz Truss a réussi à incarner ces causes avec l'enthousiasme des convertis, pour devenir, inspirée par Margaret Thatcher, la troisième femme à accéder à Downing Street dans l'histoire du Royaume-Uni. Moins d'impôts, moins d'Etat, plus de libre-échange : à 47 ans, celle qui était depuis un an la cheffe de la diplomatie du Royaume-Uni, s'est imposée avec un message clair et séduisant pour la base du Parti conservateur, ces moins de 200.000 adhérents, surtout des hommes âgés et blancs, chargés de départager les finalistes dans la course à la succession de Boris Johnson.

Pour ses détracteurs, sa campagne a semblé déconnectée de la dramatique crise du coût de la vie qui frappe les Britanniques et son parcours montre un manque de convictions profondes. Mais son discours sans détour et son expérience politique acquise à de multiples postes ministériels lui ont permis de s'imposer face à l'ex-ministre des Finances Rishi Sunak, jugé trop technocrate.

 

Elle a appelé dans sa jeunesse à l'abolition de la monarchie

Avant Downing Street, Mary Elizabeth Truss a eu une carrière politique parfois tortueuse. Elle est née le 26 juillet 1975 dans une famille très à gauche, avec un père professeur universitaire de mathématiques et une mère militant pour le désarmement nucléaire. Enfant, elle manifeste contre l'ultralibérale Margaret Thatcher, dont elle deviendra une admiratrice.

"Elle a toujours fait preuve de franc-parler, elle a toujours aimé ruer dans les brancards", se souvient Mark Littlewood, le directeur de l'Institute of Economic Affairs qui l'a rencontrée quand elle étudiait la politique et l'économie à Oxford. "A l'université, on ne doutait jamais de ses positions, quel que soit le sujet".

Il voit des constantes dans son parcours : "Elle est instinctivement favorable aux baisses d'impôts, est sceptique quant aux réglementations, pense que l'État a trop de pouvoir et que les hommes et les femmes n'en ont pas assez. C'est une recette extrêmement attirante pour les adhérents conservateurs".

 

Intransigeante face à l'Union européenne

Après avoir rejoint les "Tories", au grand dam de sa famille, elle devient députée en 2010, pour la circonscription de South West Norfolk (est de l'Angleterre). Depuis 2012, cette blonde à la chevelure coupée au carré, mère de deux filles, a enchaîné les postes dans les ministères (Education, Environnement, Justice puis secrétaire en chef du Trésor).

Elle a connu défaites et revers : elle a failli perdre l'investiture aux législatives en raison d'une aventure extraconjugale et a été rétrogradée par Theresa May après un passage difficile à la Justice. Elle aurait pu aussi payer son vote contre le Brexit en 2016. Mais elle en est devenue l'un de ses plus fervents défenseurs, négociant et vantant de nouveaux accords de libre-échange au ministère du Commerce international.

Nommée en septembre 2021 à la tête de la diplomatie britannique -manière pour Boris Johnson de contrôler ses ambitions-, elle se montre intransigeante face à l'Union européenne sur l'Irlande du Nord et incarne avec Boris Johnson la fermeté contre la Russie après l'invasion de l'Ukraine.

Elle alimente des comparaisons avec Margaret Thatcher, ultrapopulaire dans la majorité, en posant sur la tourelle d'un char ou en portant un chemisier caractéristique.

Parfois jugée raide, elle est apparue plus détendue ces dernières semaines, ses alliés la décrivant en bonne vivante amatrice de fromage et de karaoké. "Devenir Première ministre sera un test intéressant : à quel point sera-t-elle audacieuse et radicale ? Ou alors sera-t-elle paralysée par la machine ?" s'interroge Mark Littlewood. "Elle partira d'une position où les conservateurs ne sont pas bien placés dans les sondages, elle devra gagner la confiance de la fonction publique. Cela sera extrêmement difficile".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mardi 6 Septembre 2022 –  L'euro sous 0,99 dollar, une première en 20 ans avec l'arrêt de Nord Stream 1 :

L'euro a plongé sous le seuil de 0,99 dollar lundi, pour la première fois depuis fin 2002, la monnaie européenne pâtissant des craintes pour l'économie européenne après l'annonce vendredi de l'arrêt complet du gazoduc Nord Stream 1 par le russe Gazprom. L'euro reculait de 0,25% à 0,9929 dollar vers 13H35 GMT (15H35 à Paris), après avoir chuté jusqu'à 0,9878 dollar, son plus bas niveau depuis décembre 2002, année de sa mise en circulation. Depuis le début de l'année, la monnaie européenne a perdu 13% face au dollar.

Les pays du G7 ont visé vendredi la manne énergétique de la Russie en convenant de plafonner le prix de son pétrole, provoquant une réaction de Moscou qui a fait trembler les Européens en annonçant que le gazoduc Nord Stream 1, vital pour l'approvisionnement énergétique de l'Europe, serait totalement arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine.

Cet arrêt est jugé, d'un point de vue technique, injustifié par le fabricant de turbines Siemens Energy. "Quand le président russe Vladimir Poutine a reconnu les régions séparatistes d'Ukraine de l'Est et a envoyé des troupes de +maintien de la paix+ fin février", la monnaie européenne "était passée sous 1,15 dollar", et "à chaque escalade du conflit, armé ou énergétique, l'euro a cédé un peu plus de terrain", a rappelé Kit Juckes, analyste chez Société Générale.

Le bond des prix du gaz et le manque d'énergie qui se profile pour l'hiver à venir mine le budget des consommateurs comme celui des entreprises et menace de plonger la zone euro en récession.

Après avoir frôlé le 26 août son record historique de 345 euros le mégawattheure, établi en mars au début de la guerre en Ukraine, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché du gaz naturel en Europe, avait plongé la semaine passée. Il repartait en hausse de près de 15% lundi.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2232) : MARDI 6 SEPTEMBRE 2029
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Mardi 6 Septembre 2022 –  stupeur et chaos après le passage du typhon Hinnamnor en Corée du Sud :

Une personne est morte et neuf ont été portées disparues après le passage du typhon Hinnamnor qui s'est abattu mardi matin sur la Corée du Sud sans provoquer de dégâts matériels majeurs. Le typhon, l'un des plus puissants à avoir frappé le pays en plusieurs décennies, a touché dans la nuit l'île de Jeju (sud) avant de se diriger vers la ville portuaire de Busan, où d'importantes vagues et de fortes pluies ont endommagé des routes et des magasins en bord de mer.

Une femme âgée est morte mardi matin dans les inondations qui ont frappé la ville portuaire de Pohang (est), ont indiqué les autorités sud-coréennes.

Le bilan des pertes humaines pourrait s'alourdir plus tard dans la journée, les autorités ayant signalé mardi après-midi la disparition d'au moins neuf personnes. Sept d'entre elles se trouvaient dans un parking souterrain inondé de Pohang. Plus de 600 écoles ont été fermées dans le pays par mesure de précaution, et les compagnies aériennes locales ont annulé quelque 250 vols intérieurs. Le service reprenait cependant peu à peu mardi alors qu'Hinnamnor se dirigeait vers le Japon.

 

35.000 foyers sans électricité au Japon

En Corée du Nord, le dirigeant Kim Jong-un a supervisé une réunion pour évaluer l'état de préparation du pays aux catastrophes naturelles, a indiqué mardi un média d'Etat. Selon les experts, la Corée du Nord est particulièrement vulnérable aux inondations et aux fortes pluies en raison de la déforestation et du système d'irrigation insuffisant du pays.

Mardi matin, le typhon se situait au-dessus de la mer du Japon, à 100 kilomètres de l'île de Tsushima (sud-ouest). Plus de 35.000 foyers se trouvaient sans électricité dans la région de Kyushu (sud-ouest), selon le fournisseur d'électricité local.

Hinnamnor se déplace vers le nord-est à une vitesse de 45 km/h, avec des rafales pouvant atteindre 180 km/h. Il devrait provoquer mardi de fortes pluies dans l'ouest du Japon.

Plusieurs Shinkansen, les trains à grande vitesse japonais, ont été immobilisés en raison des vents forts et de la pluie, et de nombreuses lignes de transport ferroviaire locales ont également interrompu leur service, a indiqué l'opérateur JR Kyushu.

 

 

 

 

 

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Mardi 6 Septembre 2022 –  IHU de Didier Raoult: information judiciaire ouverte suite au rapport de l'ANSM :

Le parquet de Marseille a ouvert en juillet une information judiciaire suite aux signalements de l'Agence du médicament concernant l'IHU du temps où il était dirigé par le chercheur controversé Didier Raoult, notamment pour des faux en écriture, a précisé le parquet à l'AFP mardi. Cette information judiciaire fait suite à des signalements reçus en octobre 2021 et mai 2022 de l'ANSM (NDLR: Agence nationale de sécurité du médicament), et non à la demande adressée lundi par les ministres de la Santé et de la Recherche au parquet de Marseille de se saisir de "délits ou des manquements graves à la réglementation en matière de santé ou de recherche" constatés à l'IHU.

La demande des ministres, fondée sur un rapport accablant de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de son homologue pour l'enseignement supérieur et la recherche (IGESR), n'était pas encore parvenue à la procureure de Marseille mardi matin, a ajouté le parquet à l'AFP.

Le 4 juillet, le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire pour "faux en écriture", "usage de faux en écriture" et "recherche interventionnelle impliquant une personne humaine non justifiée par sa prise en charge habituelle sans obtention de l'avis du comité de protection des personnes et de l'autorisation de l'ANSM", a indiqué mardi le parquet de Marseille à l'AFP.

"Je regrette que la mission IGAS/IGAENR ne tienne pas compte de la réponse détaillée sur les plans juridique et scientifique que je leur ai fournie", a regretté Didier Raoult dans un tweet mardi, invitant les internautes à lire celle-ci in extenso en ligne. Dans sa réponse à l'Igas et de l'Igesr, Didier Raoult estime que ce rapport "s'est principalement attelé à compiler des commentaires désobligeants contre le directeur de l'IHU-MI". L'ancien directeur de l'IHU déplore "une absence de distance de la mission qui s'apparente ainsi plus à une mission commando qu'à une inspection au service de l'Etat français." Interrogé sur Cnews mardi, le chercheur a regretté: "C'est un épisode de plus dans le fait que je suis harcelé pour avoir dit ce que tout le monde fait maintenant y compris sur les vaccins (…)", assurant qu'il était "très serein": "j'ai fait ce que je pensais devoir faire dans un temps où l’État français pensait qu'il était nécessaire d'avoir des instituts spécialisés dans les maladies infectieuses".

 

 

 

 

 

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Mardi 6 Septembre 2022 –  Alerte ! La Terre n'en peut plus :

 New York, sur la plage de Coney  Island, le 4 juillet. En 2050, selon les projections de l’Onu, les États-Unis seront dépassés par le Nigeria et ses 400 millions d’habitants.

Des années durant, un étrange compteur digital a accueilli les voyageurs débarquant dans le vieil aéroport de Bombay. Les chiffres, tournant à un rythme fou, indiquaient en temps réel la croissance vertigineuse de la population indienne. Une révélation et un choc pour beaucoup d’Occidentaux, avant même qu’ils ne se frottent à la réalité du pays : la pression angoissante de ses foules innombrables, des mégalopoles jusqu’aux campagnes.

 

En 2023, l'Inde sera le pays le plus peuplé du monde

Côté démographie galopante, l’Ouest avait les yeux rivés sur le géant chinois. Malgré la politique de l’enfant unique imposée de 1979 à 2015, sa suprématie semblait éternelle. Le « péril jaune » était solidement ancré dans l’imaginaire collectif et, en 1966, Jacques Dutronc pouvait chanter la déprime occidentale : « Sept cents millions de Chinois et moi, et moi, et moi… » L’ancien ministre Alain Peyrefitte pronostiquait encore la domination chinoise par le nombre dans « Quand la Chine s’éveillera… », le best-seller de 1973. Cette même année, Jean Raspail, lui, imaginait dans « Le camp des saints » une grande vague migratoire en provenance du Bangladesh… Et voilà que l’Onu annonce pour 2023, avec quatre années d’avance sur ses précédentes projections, un big bang : l’Inde, qui a franchi le cap du milliard d’habitants autour de l’an 2000, atteint aujourd’hui 1,412 milliard, soit 14 petits millions de moins que la Chine, qu’elle va détrôner l’an prochain. « Même si les Indiennes n’ont que deux enfants en moyenne chacune », comme le souligne le démographe Gilles Pison*, l’ancien joyau de la Couronne britannique sera alors le pays le plus peuplé du monde, et la Chine apparaîtra comme une puissance (démographiquement) déclinante… C’est un des grands bouleversements révélés par le rapport onusien, rendu public le 11 juillet.

Plus que le classement, c’est le chiffre de 10 milliards d’humains à la fin du siècle qui impose de nouveaux défis. Agriculture, ressources naturelles, eau… Il va falloir s’adapter. Un tiers de la population mondiale vivra sur le continent africain, qui devrait passer de 1,4 milliard d’habitants en 2022 à 3,9 milliards en 2100. L’Afrique est le dernier continent à connaître « la baisse de la mortalité et celle de la taille des familles, c’est-à-dire la “transition démographique” entamée il y a deux siècles en Europe et aujourd’hui achevée, tout comme en Amérique du Nord », analyse Gilles Pison. Indicateur de ce mégaboom : le nombre d’enfants par femme. Il est encore de 4,2 en Afrique pour une moyenne de 2,3 dans le monde et de 1,5 en Europe. Si les disparités peuvent être importantes, on relève partout la même constante : où l’instruction des filles progresse, la natalité baisse.

 

" C’est dans les pays où les femmes travaillent le plus qu’elles font le plus d’enfants "

Cet effondrement de la fécondité est constaté à Singapour, à Taïwan et en Corée du Sud, recordman du taux le plus bas, avec 0,9 enfant par femme. Il est de 1,8 en France, 1,5 en Allemagne, 1,4 au Portugal et 1,3 en Italie. « Les familles nombreuses et le modèle de la “mamma” méditerranéenne, c’est du passé ! » résume Gilles Pison. À contre-courant des idées reçues, le démographe poursuit : « Un gradient nord-sud est apparu en Europe au cours des dernières décennies. Les femmes font plus d’enfants dans les pays du Nord que dans ceux du Sud. Autrefois, certains expliquaient la baisse de la natalité par le fait qu’elles allaient travailler et qu’il fallait qu’elles rentrent à la maison pour que les naissances remontent. En fait, c’est l’inverse. C’est dans les pays où les femmes travaillent le plus qu’elles font le plus d’enfants. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2232) : MARDI 6 SEPTEMBRE 2029

Mardi 6 Septembre 2022 –  Guerre en Ukraine : la Russie achète des munitions à la Corée du Nord, selon le renseignement américain

Le régime russe a acheté des millions d'obus d'artillerie et de roquette à la Corée du Nord (dont 20 à 25% du PIB est consacré aux dépenses militaires) pour combler ses déficits, selon le renseignement américain cité par le New York Times . Les sanctions occidentales ont restreint les chaînes d'approvisionnement du Kremlin, le forçant à se tourner vers des pays au ban des Nations. L'armée russe a aussi reçu des drones iraniens, selon les mêmes sources.

Les renseignements déclassifiés ne détaillent pas l'armement fourni, ni la date de l'achat. Néanmoins, l'achat de matériel à la Corée du Nord semblerait démontrer la faiblesse du complexe militaro-industriel russe, explique Frederick W. Kagan, expert militaire à l'American Enterprise Institute, au quotidien américain : «c'est très probablement une indication d'un échec massif du complexe militaro-industriel russe qui a probablement des racines profondes et des implications très graves pour les forces armées russes».

Selon Mason Clark, de l'Institute Studies of War, «le Kremlin devrait s'alarmer de devoir acheter quoi que ce soit à la Corée du Nord». Si les sanctions n'ont pas, à ce jour, enrayé la machine de guerre russe, elles semblent peser sur sa capacité de rééquipement. Frederick W. Kagan, a déclaré au New York Times que «la seule raison pour laquelle le Kremlin devrait avoir à acheter des obus d'artillerie ou des roquettes à la Corée du Nord ou à qui que ce soit est que Poutine n'a pas voulu ou n'a pas pu mobiliser l'économie russe pour la guerre, même au niveau le plus élémentaire».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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