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8 juillet 2022 5 08 /07 /juillet /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Boris Johnson contraint de quitter le pouvoir :

Confronté à une avalanche de démissions, le Premier ministre Boris Johnson va s'adresser jeudi au pays et, selon la BBC, présenter sa démission de chef du parti conservateur, au troisième jour d'une crise politique sans précédent. Il pourrait cependant rester chef du gouvernement jusqu'à l'automne, le temps d'élire son successeur à la tête du parti, selon la BBC. Le chef de l'opposition Keir Starmer a qualifié de "bonne nouvelle" la perspective du départ de Boris Johnson. Mais "nous n'avons pas besoin d'un changement à la tête des Tories. Nous avons besoin d'un vrai changement de gouvernement", a-t-il fait valoir.

Les démissions et les appels au départ de M. Johnson, plombé au sein de l'opinion et de son parti par des scandales à répétition, se sont poursuivis jeudi. Le tout nouveau ministre des Finances Nadhim Zahawi, nommé mardi, a appelé Boris Johnson à "partir maintenant", alors que la ministre de l'Education, nommée elle aussi mardi, annonçait elle sa démission. Au total, 57 départs ont été annoncés au sein du gouvernement depuis mardi, dont cinq ministres, un exode d'une rapidité sans précédent dans l'histoire politique britannique.

"Hier je vous ai supplié de (...) démissionner dans l'intérêt de notre parti et du pays. Vous nous avez mis dans une situation impossible", a écrit la nouvelle ministre de l'Education Michelle Donelan dans sa lettre de démission, expliquant qu'elle n'avait "pas d'autre choix". Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord, Brandon Lewis, a aussi annoncé son départ. "Un gouvernement décent et responsable repose sur l'honnêteté, l'intégrité et le respect mutuel - c'est avec un profond regret personnel que je dois quitter le gouvernement étant donné que j'estime que ces valeurs ne sont plus défendues", a écrit Brandon Lewis, soulignant que le "point de non retour" avait été atteint selon lui.

 

Scandales à répétition

Jeudi, personne n'est venu défendre M. Johnson sur les programmes d'information du matin, comme c'est habituellement l'usage. Mercredi soir, plusieurs ministres s'étaient rendus à Downing Street pour essayer, en vain, de convaincre Boris Johnson qu'ayant perdu la confiance du parti conservateur après trois années turbulentes au pouvoir, il devait démissionner, dans son intérêt et celui du pays.

Le Premier ministre de 58 ans, qui affirme qu'il a un "mandat colossal" à accomplir, a riposté en limogeant par téléphone mercredi soir le ministre qui avait été le premier à venir lui conseiller de démissionner plus tôt dans la journée, Michael Gove, chargé du rééquilibrage territorial. Selon la BBC, Downing Street aurait qualifié Michael Gove de "serpent" indigne de la confiance de M. Johnson. Celui-ci aurait dit à des collègues qu'ils devraient "plonger les mains dans le sang" pour le sortir de Downing Street, rapportait jeudi le tabloïd The Sun, quand certains commentateurs faisaient le rapprochement avec Donald Trump refusant de reconnaitre le résultat de l'élection présidentielle américaine en 2020.

Toute la journée mercredi, les démissions s'étaient succédé, le parti conservateur lassé des scandales à répétition depuis que Boris Johnson, l'ancien héros du Brexit, est arrivé à Downing Street en 2019. La séance hebdomadaire de questions à la Chambre avait été particulièrement houleuse pour M. Johnson, avec de nouveaux appels à la démission dans son propre camp, des rires témoignant de sa perte d'autorité, et un "bye Boris" à la fin de la séance. Le mécontentement couvait depuis des mois, nourri notamment par le scandale des fêtes illégales à Downing Street pendant le confinement anti-Covid, alors que les Britanniques devaient respecter des règles très strictes.

 

Sa cote de popularité avait plongé

Boris Johnson, connu pour ne pas être à un mensonge près, avait varié dans ses explications, provoquant frustration puis colère des élus conservateurs, dans un pays confronté à une inflation record de 9% et à des mouvements sociaux. Sa cote de popularité avait plongé, et près de 70% des Britanniques souhaitent désormais son départ, selon deux sondages cette semaine.

La démission mardi soir du ministre des Finances Rishi Sunak, et du ministre de la Santé Sajid Javid, avait sonné l'hallali pour le Premier ministre, après un nouveau scandale sexuel impliquant le "whip" adjoint chargé de la discipline des députés conservateurs, que M. Johnson avait nommé en février, "oubliant" des accusations passées de même type. Mais comment faire partir un Premier ministre qui refuse de démissionner ?

M. Johnson avait échappé le mois dernier à un vote de défiance, 40% des députés conservateurs refusant cependant de lui accorder leur confiance. Il était en théorie à l’abri d’un nouveau vote de défiance pendant un an, mais le bureau exécutif du "Comité 1922" qui décide des règles, pourrait les modifier dans les prochains jours pour organiser, s'il n'est pas parti d'ici là, un deuxième vote de défiance.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Présidence des LR : en attendant Laurent Wauquiez... :

D’ici la fin de l’année – courant automne -, le parti de la droite républicaine va se choisir un nouveau président. Si de nombreux noms ont été évoqués, sondés, mis en avant, retirés, un seul revient sans cesse : Laurent Wauquiez. Apprécié des militants et des cadres du parti, réélu président d’une Région acquise à sa cause, il ne veut, pour l’instant, rien brusquer...

Les Républicains, c’est tout un poème. Un parti au pouvoir – alors UMP – de 2007 à 2012 sous l’égide de Nicolas Sarkozy , lequel n'a appelé à voter pour la candidate LR Valérie Pécresse au premier tour de la présidentielle, puis apporté son soutien à Emmanuel Macron au second et à des candidats marcheurs pour les législatives ; un corps ravagé par des guerres intestines et qui s’est redressé, le tout pour mieux basculer avec la (très) médiatique affaire Fillon lors de la campagne de 2017...sans parler de celle de 2022 : 4,8% à la présidentielle.

Le dernier président en date, Christian Jacob (qui a quitté son poste le jeudi 30 juin, remplacé par Annie Genevard, présidente par intérim) a, lui, tout fait pour porter le parti à bout de bras et catalyser les rancœurs ; une présence rassurante et calme à la tête d’une droite en plein zigzag, sans boussole ni plan de route. Or, si le parti était au point mort au lendemain des législatives (64 sièges), la recomposition politique à l'Assemblée Nationale et l’élection prévue cet automne semblent, doucement, le refaire démarrer.

Dans les entourages de certains élus, ça s’agite. Celui du député européen François-Xavier Bellamy par exemple : « Si les idées que lui considère importantes à droite ne sont pas représentées, il prendra ses responsabilités » dit-on, avec des thèmes précis, pensés : « Il veut un pouvoir régalien fort dans un État allégé, moins de complexités pour ceux qui font tourner l'économie, que le travail paie mieux, et surtout que la transmission revienne au cœur de toutes les politiques : transmettre les savoirs à l'école, transmettre le fruit de son travail, transmettre une planète vivable, transmettre la culture. » Si de nombreux commentateurs mettent en avant deux lignes à l’intérieur du parti, dans son entourage, on le conteste : « Renforcer l'Etat dans ses missions régaliennes ne suppose pas de faire un trait sur le social. Tout va ensemble, c’est dans le corpus de la droite depuis Charles de Gaulle. Nous n’opposerons jamais l’idée de s'occuper des plus modestes avec celles de gérer l'Etat avec rigueur, de transmettre notre culture, d'assumer son identité. »

 

La chute de la droite, Pradié la place au « début de l’époque Fillon »

Autre nom entendu depuis quelques semaines – et qui ne s’est pas déclaré -, celui du député Lotois Aurélien Pradié : « Je suis convaincu qu’on est à un moment où la maladie la plus mortelle qui nous guette est l’endormissement. La responsabilité de chacun doit être que la droite républicaine surprenne et depuis trop longtemps on ne surprend plus. » Le jeune élu, comme bon nombre de ses collègues, explique que « le sujet aujourd’hui n’est pas la ligne politique » et ajoute : « On peut travailler collectivement ensemble, à la condition qu’on redevienne une droite populaire. Il faut s’adresser à tous les Français, aux catégories les plus modestes, leur redonner de la dignité, parler d’écologie, se battre contre la société de surconsommation, respecter les valeurs de la République. »

La chute de la droite, il la place au « début de l’époque Fillon », bien qu’il parle d’ « une erreur collective », précisant au passage : « Je n’accable personne. Nous devons être une droite populaire, pas celle des tribunes et de la philo’ bon marché. » Aurélien Pradié parle, lui aussi, de « transmission », et lance un message aux LR : « Nous devons construire ensemble. Il faut arrêter de faire les cons, ce message vaut pour tout le monde. » S’il parle du favori Laurent Wauquiez comme de quelqu’un aux « grandes qualités politiques », il n’en démord pas : « Je pense qu’on ne réussit pas en politique si on n’est pas capable de capter autour de soi des tempéraments et des sensibilités complémentaires. Si on se fait confiance, cela peut mener à quelque chose d’extrêmement puissant. »

Autre profil susceptible de franchir le pas : Othman Nasrou, vice-président de la Région Ile-de-France. Celui qui a été le porte-parole de Valérie Pécresse lors de la présidentielle assume son parcours : « Je ne renie rien de tout ce que j’ai pu faire aux côtés de Valérie, notamment en Ile-de-France, et je suis fier d’avoir été son porte-parole durant la présidentielle jusqu’au bout. Je ne fais pas partie de ceux qui se planquent quand les choses se compliquent. Mais je ne suis pas en mission commandée. Ce que je veux porter est issu de mon expérience personnelle. Je veux être utile à la refondation de la droite. »

Pour lui, « la question de l’identité est une question essentielle et pas accessoire » déclare-t-il, avant d’illustrer : « Avec le combat que je mène à Trappes, je ne peux pas laisser dire le contraire ! Je veux aussi que la droite mette en avant l’idée d’un Etat performant qui se concentre sur ses missions essentielles comme la sécurité, les flux migratoires, l’effort de défense, avec des dépenses publiques maîtrisées, au lieu de vouloir tout faire tout seul. » Othman Nasrou fustige « les idéologies de la déconstruction qui prennent de plus en plus de place » et ajoute : « La droite a une responsabilité pour endiguer le wokisme. C'est à elle de prendre les devants. » Il parle de Laurent Wauquiez comme quelqu’un d’ « aujourd’hui incontournable dans notre famille politique ; j’attends sa décision naturellement avant toute chose. »

 

Dernier scénario envisagé : Michel Barnier

Dans l’entourage du favori, on jauge, discute ; on se pose mille questions : « Laurent est dans une période de réflexion sur le sujet. C’est une décision importante, donc il pèse les avantages et les inconvénients. Il prend son temps. La réflexion est encore en cours. » D’ailleurs, preuve de l’attente qu’il suscite, « depuis le second tour des législatives, il a parlé à une cinquantaine de personnes, il voit et appelle les gens » confie-t-on.

Dans le camp Wauquiez, si rien n’est décidé, personne n’est dupe quant à la place qu’il occupe au sein du parti : « Si Laurent était candidat à la présidence du parti il serait favori. Il faut transformer la France et accéder au pouvoir. »

Dernier scénario envisagé : Michel Barnier, ancien commissaire européen au Marché intérieur et aux Services (2010-2014), négociateur du Brexit et qui s’est déclaré disponible il y a de cela quelques jours. Troisième lors de la primaire de la droite en 2021 avec 23% des voix, il figure dans les petits papiers pour reprendre les rênes de LR. Chez les cadres, Christian Jacob a conseillé d’élire un président qui assumera d’être le prochain candidat à la présidentielle, tout comme Bruno Retailleau, lequel a dit sur Public Sénat qu’il était « hors de question d’attendre après l’été » et a soutenu Laurent Wauquiez, expliquant que « ce serait mieux de construire une candidature pour la présidentielle à partir du parti. »

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Coquerel, l’homme qui va demander des comptes au gouvernement :

À la tête de la prestigieuse et stratégique commission des finances, l’insoumis veut lancer des commissions d’enquête au plus vite. Et continue à nier avoir commis des gestes déplacés.

Son expérience de la voile lui a appris qu’en cas de tempête on ne pouvait pas contourner les difficultés. Sophie Tissier, ex-figure des gilets jaunes, a déposé plainte contre lui , l’accusant de gestes déplacés lors d’une soirée en 2014. Le nouveau président de la commission des finances , qui ne souhaite plus s’exprimer à ce sujet, nie toute agression sexuelle et refuse de s’excuser pour des faits qu’il dit ne pas avoir commis. Il parle d’une « attitude vécue comme trop pressante et d’une danse de rock jugée trop tactile » et dénonce « ceux qui instrumentalisent ça » en le comparant avec quelqu’un visé par plusieurs plaintes pour viol. « C’est indécent pour celles qui sont victimes de tels agissements », regrette-t-il, répétant que la parole des femmes doit être « écoutée et protégée ». L’instance interne à LFI examine son cas.

Cette affaire sort au lendemain de son élection contre le RN Jean-Philippe Tanguy. Une victoire politique pour le député de Seine-Saint-Denis, réélu avec plus de 71 % des voix au second tour des législatives. « Cela signifie que la première opposition à Emmanuel Macron, c’est la Nupes, une gauche avec un projet de rupture », martèle-t-il. À sa table de travail aux airs de « bureau de ministre », qui fut celle de son prédécesseur, Éric Woerth, sarkozyste devenu macroniste avec lequel il s’est toujours bien entendu, il explique comment il va pouvoir « orienter l’ordre du jour de la commission en fonction d’une ligne politique qui n’est pas celle qui domine depuis des années ». Mais il se veut rassurant : « Je ne suis pas là pour bloquer de manière exagérée ou anormale le travail parlementaire. »

 

L’ex-trotskiste (engagé à 14 ans à la LCR) assure : « On va sentir ma patte ! »

Alors qu’il envisageait de commencer par l’évasion fiscale, l’actualité le pousse à s’attaquer « le plus vite possible », dit-il, à la sous-traitance de missions régaliennes à des cabinets privés comme Capgemini ou McKinsey . « La commission a pour fonction de contrôler l’exécution du budget de l’État ; on va davantage être sur ce genre de sujet que sur des missions du type “pourquoi il y a trop d’impôts en France” », poursuit ce fidèle de Jean-Luc Mélenchon. Lui qui a accès à tous les documents couverts par le secret fiscal – de quoi inquiéter ses adversaires – promet qu’il ne se transformera pas « en contrôleur des impôts ». « Mais je ne me priverai pas d’aller voir s’il y a des constructions d’optimisation ou d’évasion fiscale », ajoute l’élu.

Autre outil qu’il souhaite utiliser dès cette fin de semaine avec l’examen des projets de loi de finances rectificative (PLFR) et de loi sur le pouvoir d’achat : il compte assouplir l’application de l’article 40 de la Constitution, lequel empêche l’adoption d’amendements engageant des dépenses supplémentaires non provisionnées. L’ex-trotskiste (engagé à 14 ans à la LCR) assure : « On va sentir ma patte ! » Avant de vouloir refaire le monde, il en a fait le tour avec les marins, notamment ceux du Vendée Globe, dont il assurait la communication avec sa société Effets Mer. Au décès de sa mère, ex-employée de bureau, il y a quatre ans, il s’est racheté un voilier d’occasion avec lequel il partira en août. Pour prendre le large. 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Italie : quatre ans après, le procès du pont effondré de Gênes :

 Le 14 août 2018, sous une pluie battante, le pont autoroutier Morandi, un axe essentiel pour les trajets locaux et le trafic entre l'Italie et la France, s'écroule, précipitant dans le vide des dizaines de véhicules et leurs passagers. Le procès débute ce jeudi.

Les images choc de l'effondrement du pont de Gênes, qui a tué 43 personnes , ont fait le tour du monde. Quatre ans plus tard, un méga-procès impliquant 59 prévenus s'ouvre jeudi dans cette ville portuaire italienne pour en déterminer les responsabilités.

Le 14 août 2018, sous une pluie battante, le pont autoroutier Morandi, un axe essentiel pour les trajets locaux et le trafic entre l'Italie et la France, s'écroule, précipitant dans le vide des dizaines de véhicules et leurs passagers.

Cette tragédie a jeté une lumière crue sur le piètre état des infrastructures de transport en Italie et le rôle trouble de la société Autostrade per l'Italia (Aspi), accusée de ne pas avoir entretenu l'ouvrage d'art pour faire des économies sur le dos de la sécurité.

"Le pont Morandi était une bombe à retardement. Vous pouviez entendre le tic-tac, mais vous ne saviez pas quand elle allait exploser", a déclaré en février Walter Cotugno, l'un des procureurs.

Pour lui, il ne fait aucun doute que les dirigeants d'Autostrade et de la société d'ingénierie Spea, chargée de la maintenance, "étaient conscients du risque d'effondrement", mais qu'ils ont rechigné à financer des travaux afin de "préserver les dividendes" des actionnaires.

Le constat de l'enquête des magistrats est accablant: "Entre l'inauguration (du pont) en 1967 et l'effondrement --donc 51 ans plus tard--, il n'a pas été procédé aux interventions de maintenance minimales pour renforcer les haubans du pilier numéro 9", qui s'est affaissé le jour du drame.

La plupart des mis en cause convoqués par le tribunal de Gênes sont des cadres et des techniciens des deux sociétés, dont le directeur général d'Autostrade de l'époque Giovanni Castellucci, parti avec une indemnité de 13 millions d'euros, ainsi que l'ancien patron de Spea Antonino Galata et des fonctionnaires du ministère des Infrastructures.

 

La durée du procès est estimée à deux ou trois ans

Ils sont poursuivis notamment pour homicide involontaire, atteinte à la sécurité des transports et faux en écriture publique. La durée du procès est estimée à deux ou trois ans.

Pour Giovanni Paolo Accinni, l'un des avocats de M. Castellucci, l'acte d'accusation "tombera comme une feuille d'automne" si le procès est "équitable" et "protège non seulement les victimes, mais aussi les innocents".

Mais l'accusation pourra compter sur un témoin de taille: Roberto Tomasi, successeur de M. Castellucci et cadre d'Autostrade depuis 2015, qui affiche sa volonté de tourner la page et qui pourrait s'avérer encombrant pour son prédécesseur.

Autostrade appartenait au moment du drame au groupe Atlantia, contrôlé par la richissime famille Benetton, qui a fini par céder sa part en mai à l'Etat, poussé vers la sortie sous la pression de la classe politique et la vindicte populaire.

Si leurs anciens dirigeants se retrouvent sur le banc des accusés, les sociétés Autostrade et Spea échappent en revanche au procès grâce à un accord à l'amiable conclu avec le parquet, prévoyant le paiement de 29 millions d'euros à l'Etat.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Éric Woerth sur LR : «Ils ne me serrent pas tous la main mais je les aime bien quand même» :

Le député de l’Oise est revenu, mercredi 6 juillet sur CNews, sur le discours de politique générale que doit prononcer Elisabeth Borne à l’Assemblée, la réforme des retraites, mais aussi sur la hausse de l’inflation, les LR et la grève SNCF.

Éric Woerth a débuté l’entretien en défendant la Première ministre qui ne souhaite pas se soumettre à un vote de confiance : « Ce n’est pas un aveu de faiblesse, c’est la réalité de l’Assemblée Nationale. Aucune opposition n’a souhaité qu’il y ait une forme de coalition. Ils ont déjà indiqué cela, donc on regarde texte par texte et cela vaut pour la déclaration de politique générale. » Il a également parlé de l’extrême-gauche, laquelle veut faire voter une motion de censure : « La Nupes a déposé une motion de censure, nous verrons bien. Si elle n’est pas votée, cela voudra dire que Madame Borne a bien réussi son passage devant l’Assemblée. »

Sur le commencement du quinquennat, qui a trainé, il s’en est défendu : « Les institutions sont prêtes, un président de la République avec une Assemblée, un gouvernement, les choses sont prêtes. On a prolongé d’autant la session extraordinaire. » Le député a ensuite enchaîné sur la réforme des retraites : « Le président de la République a indiqué un âge – 65 ans – et fixé un objectif. A la fin de son mandat, on était plutôt autour de 64 ans. Tout cela est à peu près clair sur le plan politique. Madame Borne doit parler de la réforme des retraites, au moins en fixer une forme de calendrier, de concertation, c’est très important. Soixante-cinq ans est un bon âge, tout en prenant en compte la pénibilité, si on a commencé tôt et la première des justices est de financer ce système […] Il doit vivre peu importe les conditions de météo.

 

«L’opposition doit être écoutée et respectée.»

Vint ensuite les questions liées à l’inflation : « Il y a une augmentation des collectes fiscales due à la croissance : 2% d’inflation est très bien, au-delà c’est une déstructuration de l’offre et de la demande. Le gouvernement protège les Français contre la sur-inflation du pays. Il faut des mesures temporaires et ciblées. » Éric Woerth a aussi mis en avant les mesures économiques du gouvernement, glissant un tacle à LFI au passage : « Je ne sais pas comment cela va se passer. Quand on dit texte par texte, on ne sait pas trop ce que cela veut dire ; il faut d’abord en discuter avec les groupes politiques et l’heure de vérité est les amendements. LFI est très habituée à déposer des milliers et des milliers d’amendements. Il y a aussi beaucoup de démagogie – peut-être pas du côté de LFI – mais ce qu’elle propose est inatteignable. »

Pour lui, les groupes d’opposition qui acceptent de voter texte par texte doivent comprendre que « le compromis cela veut dire aussi « acceptable », car le président a été élu, même si l’opposition doit être écoutée et respectée. » Les questions de factures de gaz et d’électricité ont été abordées : « Le prix de la facture [gaz et électricité] n’a pas bougé pour les Français pour l’instant à cause du bouclier tarifaire qui coûte cher et ne peut durer. Les centrales nucléaires françaises doivent continuer à produire. A un moment on paiera un peu plus cher l’énergie. Si on veut des circuits courts partout ce sera plus cher. »

 

Et les LR, lui qui les a quittés ?

« Les LR sont toujours mes amis. Ils ne me serrent pas tous la main, mais ce n’est pas grave je les aime bien quand même. C’est un groupe avec une identité. J’ai une vision active de la droite pas passive en étant dans l’opposition ; je pense qu’il y a des sujets où nous sommes compatibles. »

Woerth a conclu l’entretien en revenant sur la grève de la SNCF : « Tous les Français demandent des augmentations de salaire à cause de l’inflation. Il faut surtout baisser le niveau d’inflation. J’aimerais que la SNCF marche, que les acteurs fassent marcher cette entreprise. Cela s’adresse à tous ceux qui ont une part de responsabilité dans le fonctionnement de la SNCF. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Sloviansk évacuée, un drone offert par la Lituanie... le point sur la guerre en Ukraine

Les civils ont continué mercredi d'évacuer la ville bombardée de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, prochain objectif et priorité des forces russes dans leur plan de conquête totale du bassin du Donbass, après quatre mois et demi de conflit.

"L'évacuation est en cours", a déclaré le maire Vadim Liakh. "Il reste en ce moment 23.000 habitants" à Sloviansk, qui en comptait environ 110.000 avant le conflit, a-t-il ajouté dans une vidéo. Et "17 sont morts et 67 ont été blessés" depuis le début des hostilités.

Dans cette cité bombardée depuis plusieurs semaines, "les infrastructures essentielles fonctionnent toujours, mais il n'y a plus de réseau central d'approvisionnement en eau depuis un mois et un tiers de la ville se retrouve régulièrement sans électricité", a souligné M. Liakh.

"Mon principal conseil: évacuez !", a lancé le gouverneur de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, soulignant que "pendant la semaine, il n'y a pas eu un jour sans bombardement" à Sloviansk. Les frappes y ont notamment détruit près d'un tiers d'un marché, a constaté un journaliste de l'AFP. Des habitants sont allés voir l'étendue des dégâts au milieu des débris calcinés. Un peu plus loin, quelques-uns continuaient de vendre leurs fruits et leurs légumes.

"Nous resterons chez nous. Nous avons des sous-sols et nous nous y cacherons. Que pouvons-nous faire d'autre ? Nous n'avons nulle part où aller, personne n'a besoin de nous", a lâché, dépitée, Galyna Vassyliivna, une marchande de légumes.

Mardi, Pavlo Kyrylenko avait déclaré que les derniers bombardements russes, dont celui qui a frappé le marché, avaient fait deux morts et sept blessés.

Comme d'autres responsables locaux, M. Liakh a affirmé que les forces ukrainiennes repoussaient les tentatives de percée russes vers Sloviansk et sa ville jumelle de Kramatorsk, le centre administratif de la partie du Donbass contrôlée par Kiev.

Selon lui, "les Russes n'arrivent pas à s'approcher" de Sloviansk ou à l'"encercler", car ils sont bloqués par les soldats ukrainiens à une quarantaine de kilomètres de là.

"Il y a en ce moment la plus brutale des confrontations, entre Sloviansk et Bakhmout", a résumé dans son adresse du soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

 

S'emparer de tout le Donbass

Après sa prise dimanche de Lyssytchansk, l'armée russe clame que la quasi-totalité de la province de Lougansk est entre ses mains, ce que les Ukrainiens continuent de nier. "Il y a toujours des combats dans deux villages", a assuré mercredi son gouverneur, Serguiï Gaïdaï.

Les Russes cherchent maintenant à conquérir la deuxième province du Donbass, celle de Donetsk, pour ainsi occuper l'intégralité de ce bassin minier, que les séparatistes prorusses contrôlent partiellement depuis 2014.

Mais il leur faut pour cela prendre Sloviansk et Kramatorsk, ses deux plus grandes cités conservées par les Ukrainiens. Selon M. Gaïdaï, les militaires russes "essaient constamment de construire des passages pour transférer encore plus de matériel" vers la région de Donetsk. Mardi, ils se trouvaient à une dizaine de kilomètres de Siversk, qu'ils pilonnent depuis plusieurs jours, et donc à une cinquantaine de kilomètres de Sloviansk.

Mercredi soir, les autorités séparatistes de la République populaire de Donetsk (DNR) ont annoncé sur Telegram que deux enfants ont été tués et trois autres blessés, ainsi que trois adultes, par des bombardements ukrainiens qui ont visé Makeïevka, près de Donetsk.

Le ministère russe de la Défense a aussi accusé mardi soir des "nationalistes ukrainiens" de préparer dans la région de Donetsk "une provocation avec l'utilisation de substances toxiques", dont "de grandes quantités de chlore amenées dans une station de filtration minée".

Les Russes bombardent toujours la région de Mykolaïv (sud), des frappes qui ont provoqué la mort d'au moins deux personnes mardi et mercredi, dénoncent les autorités ukrainiennes. "La menace des tirs de missiles perdure dans la région de Mykolaïv" car la Russie "maintient quatre navires équipés d'armes de haute précision en mer Noire", estime l'armée ukrainienne.

Mais d'après le président ukrainien, cela pourrait changer car "l'artillerie occidentale - les armes que nous avons reçues de nos partenaires - ont commencé à agir très efficacement" et "nos défenseurs infligent des coups sévères" à la logistique russe.

 

750 milliards de dollars pour reconstruire l'Ukraine

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a évoqué mercredi le recours à l'arme nucléaire, pour mieux exclure toute éventualité de sanctions contre Moscou par la justice internationale, à l'heure où la Cour pénale internationale (CPI) enquête sur des crimes de guerre présumés commis en Ukraine.

"L'idée même de châtier un pays qui a le plus grand arsenal nucléaire du monde est absurde en soi. Et cela crée potentiellement une menace pour l'existence de l'humanité", a écrit sur son compte Telegram l'actuel vice-président du puissant Conseil de sécurité russe.

La Russie "ne ressent pas la pression des sanctions pour le moment puisque certains alliés hésitent à les activer", a déploré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui recevait mercredi à Kiev le Premier ministre irlandais Micheal Martin. "Notre priorité est la sécurité de l'espace aérien. Nous comptons sur l'arrivée de puissants systèmes de défense antiaérienne", a-t-il encore dit.

Le président ukrainien ne cesse de réclamer plus d'armes aux pays qui le soutiennent depuis le début de l'invasion russe. La petite Lituanie a annoncé mercredi qu'elle s'apprêtait mercredi à envoyer à l'Ukraine un drone turc, après une collecte de 5,9 millions d'euros pour son achat et une mobilisation populaire.

Le Premier ministre irlandais a visité Borodyanka et Boutcha, deux localités de la banlieue de la capitale en partie détruites par les combats en mars, lorsque les forces russes étaient aux portes de Kiev, avant de se retirer pour concentrer leur offensive sur l'est et le sud de l'Ukraine.

Ces deux cités sont devenues des symboles des crimes de guerre présumés commis par les soldats russes dans ce conflit, sur lesquels la justice internationale a dit vouloir enquêter. Mardi soir à Lugano (Suisse) s'était achevée une conférence internationale destinée à dessiner les contours de la reconstruction de l'Ukraine, dont Kiev évalue le coût à 750 milliards de dollars. Dans leur déclaration finale, les nations alliées, des institutions internationales et le secteur privé se sont engagés à "pleinement soutenir l'Ukraine tout au long de son parcours".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Fiesta à Pampelune :  

À Pampelune, dans la région du Navarre, les habitants célèbrent les fêtes de San Firmin. Chaque année du 6 au 14 Juillet, ils se réunissent pour divers évènements, dont la fameuse course de taureaux dite « l’encierro », où les propriétaires de taureaux courent aux côtés des bêtes dans les rues étroites de la ville afin de les faire combattre l’après-midi.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Prière collective :  

À la Mecque, en Arabie-Saoudite, on voit souvent des centaines de milliers voir plus d’un million de pèlerins venir chaque année lors de la cérémonie du Hajj. Dans la religion musulmane, il est obligatoire de pratiquer le Hajj, l’un des cinq piliers de l’Islam, pour tous les pratiquants mobiles au moins une fois dans leur vie. Après deux ans où les chiffres avaient baissé à cause du coronavirus, plus de 850 000 personnes ont eu la permission d’entrer dans le pays afin de prier autour de la Kaaba.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – On se souvient des disparus :  

À Tijuana, à la frontière nord du Mexique, une douzaine d’immigrés de différentes nationalités commémorent les décès des migrants qui tentent de traverser illégalement vers les États-Unis. Lors de ce 4 juillet, fête nationale américaine, ils appellent le gouvernement voisin à réformer ses lois sur l’immigration afin de limiter ceux qui perdent la vie lors de ce parcours. En 2021, on comptait au moins 650 migrants qui ont péri sur ce trajet.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2175) : JEUDI 7 JUILLET 2022

Jeudi 7  Juillet 2022 – Inondations attendues :  

Comme tous les ans, l’Inde est frappée par la mousson, une saison qui se traduit par des fortes précipitations tous les étés en Inde, en Asie du sud-est jusqu’en Corée et au Japon. Cette image a été prise à Bombay, la ville la plus peuplée d’Inde, qui est particulièrement frappée par ces pluies lors du mois de Juillet. Les locaux font leurs courses et les écoliers font leur trajet quotidien, il ne s’agit que d’une journée ordinaire pour les habitants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

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