Lundi 27 Juin 2022 – Zelensky demande au G7 de «limiter les prix du pétrole» russe :
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé lundi au G7 de renforcer les sanctions contre la Russie "en limitant les prix du pétrole" exporté par Moscou. "Pour nous, une position cohérente des pays du G7 concernant les sanctions est importante. Elles doivent être renforcées encore, en limitant les prix du pétrole exporté par l'agresseur", a-t-il écrit sur son compte Telegram pour rendre compte de son intervention en visioconférence devant le sommet du G7 qui se tient en Allemagne. Les pays du G7 réfléchissent à un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", a dit lundi un haut responsable de la Maison Blanche.
Un tel mécanisme, qui reste donc à définir, passerait par les "services" entourant l'exportation de pétrole russe, a dit cette source, qui n'a pas souhaité être identifiée. Il s'agit de tarir la principale source d'argent frais pour la Russie.
En 2021, la facture des importations européennes de pétrole russe a représenté 80 milliards d'euros
Les États-Unis et le Canada, moins dépendants du pétrole russe que l'Europe, ont interdit son importation. L'Union européenne, quant à elle, a instauré un embargo progressif dans le cadre de son 6e paquet de sanctions adopté début juin. L'arrêt des importations par bateau de pétrole brut aura lieu dans les six mois et celui des produits pétroliers dans les huit mois. L'approvisionnement par l'oléduc Droujba peut en revanche continuer "temporairement" mais sans date limite. Il alimente notamment trois pays sans accès à la mer, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque.
L'embargo progressif touchera les deux tiers des achats européens. L'Allemagne et la Pologne ayant décidé de leur propre chef d'arrêter leurs livraisons via Droujba d'ici la fin de l'année, les importations russes seront touchées à plus de 90%, selon les Européens. En 2021, la facture des importations européennes de pétrole russe a représenté 80 milliards d'euros, quatre fois plus que les achats de gaz à la Russie. Les importations de pétrole russes assurent 30% des besoins de l'Europe.
Lundi 27 Juin 2022 – Selon Mathilde Panot, la NUPES n’est pas un simple «accord électoral» :
Invitée sur France 2 lundi, Mathilde Panot a critiqué les méthodes de la majorité Ensemble. Samedi, Emmanuel Macron a évoqué l’idée de regrouper toutes les bonnes volontés pour un prochain gouvernement , en excluant les mouvements qui ne sont pas des partis de gouvernement selon lui : la France Insoumise et le Rassemblement National. Mais la députée insoumise a assuré que la NUPES resterait soudée malgré les tentatives de division. « Nous avons un inter groupe pour travailler en commun. Tout le monde est d’accord pour dire qu’on est dans l’opposition . Nous allons être une force politique qui aspire à gouverner » a déclaré Mathilde Panot. « Si Emmanuel Macron pense que nous ne sommes pas un parti de gouvernement, effectivement, nous ne sommes pas un parti de son gouvernement, c’est à dire déterminer à continuer la maltraitance écologique et sociale comme lui le fait » a-t-il ajouté. La députée du Val-de-Marne a assuré que la NUPES n’était pas « un accord électoral » et que l’union allait « perdurer » sur le long terme.
Elle a ensuite continué en critiquant le bilan d’Emmanuel Macron après 5 années à l’Elysée. « 12 millions sont en précarité énergétique dans notre pays. Le litre de l’essence est déjà à plus de 2€ par litre. Les françaises et les français se demandent s'ils vont pouvoir continuer à aller travailler » a-t-elle regretté. En « premier effort », elle en a appelé aux multinationales. « Total fait un bénéfice total record de 14 milliards d’euros, son PDG a augmenté sa rémunération de 52% l’année dernière pour atteindre 6 millions et il a également reversé 8 milliards de dividendes aux actionnaires, c’est savoureux » a-t-elle exposé.
Mathilde Panot appelle à inscrire l’IVG dans la Constitution
Après le retour de l’interdiction de l’avortement dans 7 Etats aux Etats-Unis la semaine dernière, Mathilde Panot a alerté sur les risques de voir un tel retour en arrière en France. « Ce qu’il se passe aux Etats-Unis peut se passer en France. Quand vous voyez la nouvelle Assemblée nationale avec des députés RN comme Madame Lavalette qui a signé un texte pour interdire l’IVG, comme Madame Parmentier qui parle de génocide quand elle parle d’avortement. Madame Le Pen voulait aussi interdire les IVG de confort » a-t-elle averti. Les 89 députés Rassemblement national sont donc la cible des pro-avortements. La députée NUPES a réaffirmé sa volonté « d’inscrire l’IVG dans la Constitution afin de garantir ce droit ».
Lundi 27 Juin 2022 – Allemagne: le plus vieil accusé de crimes nazis nie son implication :
Le plus vieil accusé de crimes nazis à comparaître en justice a de nouveau nié lundi, avant-dernier jour de son procès, avoir officié comme gardien d'un camp de concentration allemand durant la Deuxième Guerre mondiale.
Josef Schütz, 101 ans, dont le procès a commencé en octobre, est poursuivi pour « complicité » dans le meurtre de 3.518 prisonniers lorsqu'il opérait, selon l'accusation, entre 1942 et 1945 dans le camp de Sachsenhausen, au nord de Berlin. Le parquet a requis en mai cinq ans d'emprisonnement contre cet Allemand qui n'avait jamais été inquiété après la guerre.
« Je ne sais pas pourquoi je suis là. Je dis la vérité. Je n'ai rien à voir avec la police ou l'armée, tout ce qui a été dit est faux », s'est contenté de dire l'accusé, des trémolos dans la voix. Habillé d'une chemisette grise et d'un bas de pyjama, il est entré dans la salle d'audience du tribunal de Brandebourg-sur-la-Havel, à 70 kilomètres à l'ouest de Berlin, en chaise roulante. Auparavant, il avait écouté sans réagir la plaidoirie de son avocat qui, sans surprise, a demandé son acquittement.
« Cette personne est très âgée, il ne veut plus se rappeler. C'est une forme de défense »
« A 101, il s'agit du plus vieil accusé de l'histoire allemande, je demande donc son acquittement », a dit maître Stefan Waterkamp. « Nous ne possédons pas de photo de lui avec un uniforme SS » mais n'avons que « des indices » de son éventuelle activité à Sachsenhausen, a-t-il affirmé. « Dès 1973, les enquêteurs avaient en possession des éléments sur lui mais ils ne l'ont pas poursuivi. A l'époque, des témoins auraient pu être entendus, désormais ils sont tous décédés ou plus en capacité de parler », a-t-il ajouté.
« Le danger de ce tribunal serait d'essayer de rattraper les erreurs de la génération précédente de juges », a lancé M. Waterkamp. « Cette personne est très âgée, il ne veut plus se rappeler. C'est une forme de défense. Mais ce n'est pas très grave car pour moi il n'est pas question de mettre un centenaire en prison », a réagi auprès de l'AFP Antoine Grumbach, 80 ans, dont le père, engagé dans la résistance en France, est mort à Sachsenhausen.
« Le plus important, c'est le fait que nous ayons pu récolter et montrer auprès du grand public tous les documents qui prouvent que Sachsenhausen était un camp d'extermination expérimental: toutes les méthodes les plus cruelles y ont été inventées puis exportées », a-t-il ajouté.
Lundi 27 Juin 2022 – Covid: la ministre de la Santé «demande» le masque dans les transports par civisme :
La ministre de la Santé Brigitte Bourguignon « demande aux Français de remettre le masque dans les transports », par civisme, face à la remontée des cas de Covid 19, a-t-elle plaidé lundi sur la radio RTL.
La ministre a évoqué le « devoir citoyen », consistant à « se protéger soi-même, face à un variant très transmissible », mais aussi à « protéger les autres et notamment les plus fragiles » dans les endroits confinés. Le tout sans « aller jusqu'à l'obligation » du port du masque. La France, comme les pays européens, est confrontée à un regain de contaminations, notamment avec le variant BA.5. Me Bourguignon en avait déjà appelé jeudi dernier à la « responsabilité citoyenne » pour y faire face.
Des « mesures que l'on prend pour l'été, qui seront annoncées la semaine prochaine » selon la ministre
Elle a aussi réitéré son appel à un nouveau rappel de vaccination avec la quatrième dose pour certaines catégories de la population. « Je fais un appel pour que les personnes qui n'y ont pas eu recours le fassent très vite », a-t-elle dit en citant les plus de 60 ans et les personnes immunodéprimées. Le Pr. Alain Fischer, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, a appelé dimanche ces personnes à se faire administrer leur deuxième rappel de vaccination. A cet égard Me Bourguignon a indiqué qu'on « viendra probablement » à une quatrième dose de vaccin pour tous.
La ministre, qui devrait quitter son poste avec l'annonce d'un nouveau gouvernement, attend pour « probablement jeudi » la remise de la mission sur les services d'urgence confiée au président de l'association Samu-Urgences de France , François Braun. Il y aura alors des « mesures que l'on prend pour l'été, qui seront annoncées la semaine prochaine je pense et des mesures plus pérennes ensuite parce que nous devons travailler avec les territoires », a-t-elle dit.
Lundi 27 Juin 2022 – IVG: la Nupes ouvre aux signatures, hors RN, sa proposition de loi constitutionnelle :
L'alliance de gauche Nupes a ouvert lundi aux signatures, hors RN, sa proposition de loi « de progrès humain » qui vise à inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution, à la suite de la décision américaine sur l'IVG.
« L'intergroupe de la Nupes, comme il s'y était engagé vendredi dernier, dépose ce jour une proposition de loi constitutionnelle visant à protéger le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse », peut-on lire dans un communiqué publié lundi. La proposition est ouverte pour co-signature « à l'ensemble des député-es de l'Assemblée nationale à l'exception de ceux du Rassemblement national », précise l'intergroupe LFI-PCF-EELV-PS.
« C'est un parti qui a prouvé maintes fois qu'il était l'ennemi des droits des femmes », a déclaré Mathilde Panot, cheffe du groupe Insoumis, à l'AFP. Marine Le Pen affirme au contraire que son parti « n'a jamais attenté » à ce droit. La Nupes attend désormais une inscription à l'ordre du jour de son texte. « Nous ne doutons pas qu'une suite favorable y sera donnée » par la majorité, insistent les présidents des groupes de gauche.
« Nul ne peut entraver le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse »
Le groupe des députés LREM a annoncé samedi le dépôt d'une proposition de loi similaire, que le gouvernement soutiendra. Mathilde Panot les avait devancés dès vendredi soir, et la Nupes, tendant la main, a invité au « dépôt d’un texte commun » par l'ensemble des groupes volontaires. La proposition de la gauche dispose que « nul ne peut entraver le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse » et que « la Nation garantit à toute personne l'accès effectif à ce droit ».
Des obstacles à l'accès à l'IVG en France sont cités: « délai pour obtenir un premier rendez-vous, fermeture de 130 centres », « pénurie de praticiens », « réseau insuffisamment structuré »...La proposition intervient après la décision de la Cour Suprême des États-Unis d'enterrer vendredi un arrêt qui, depuis près d'un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter mais n'avait jamais été accepté par la droite religieuse. Dans la foulée, plusieurs États américains ont déjà annoncé prendre des mesures pour interdire les interruptions volontaires de grossesse sur leur territoire.
Lundi 27 Juin 2022 – Jean-François Copé assure qu'il ne veut pas entrer au gouvernement :
L'ex-ministre LR Jean-François Copé a assuré lundi qu'il n'avait aucune intention d'entrer au gouvernement, tout en plaidant de nouveau pour que la droite participe à un "pacte de gouvernement". "Aujourd'hui la droite de gouvernement ne peut pas simplement dire 'je vais continuer d'être absente d'un gouvernement' alors que le pays est bloqué (...) Un certain nombre de mes amis ont toutes les qualités pour faire, et faire dans le bon sens", a-t-il estimé sur France Inter.
Il s'est dit "d'autant plus à l'aise" pour commenter les positions de l'exécutif et de son parti Les Républicains qu'il n'est "pas du tout dans l'intention d'entrer dans le gouvernement, (...) en rien", et qu'Emmanuel Macron et Elisabeth Borne "ne (l')ont pas appelé". "Ce qui m'intéresse, c'est de faire partager l'expérience qui est la mienne" en tant que maire LR de Meaux (Seine-et-Marne) et d'ancien ministre UMP, a-t-il assuré.
"On ne sera jamais plus durs que l'extrême gauche et l'extrême droite"
Il a de nouveau plaidé pour que la droite participe à un "pacte de gouvernement", "pour acter le choix des Français" aux élections législatives, qu'il a distingué d'un "gouvernement de coalition" "négocié avant une élection" et de fait "intenable" et "illisible pour les gens" s'il devait compter dans ses rangs des LR aux communistes comme le souhaite Emmanuel Macron .
Il a appelé LR à arrêter de se penser uniquement dans l'opposition car "on ne sera jamais plus durs que l'extrême gauche et l'extrême droite".
Quant à l'idée de voter des textes "au cas par cas", c'est "un piège démoniaque" où "les lois sympas genre augmentation du pouvoir d'achat sont votées par le PS et celles un peu méchantes sur la retraite, la réforme de l'Etat, la sécurité, l'est par la méchante droite", ce qui fait que celle-ci "recommencera à être caricaturée et caricaturable".
"Surtout que rien n'empêche, si on entre au gouvernement, d'en repartir un ou deux ans avant la prochaine présidentielle. Ca doit pouvoir se scénariser très bien pour pouvoir préparer la suivante", a-t-il ajouté dans un sourire.
Jean-François Copé a répété ses critiques à l'endroit d'Emmanuel Macron qui "donne le sentiment de ne pas avoir complètement atterri, pris conscience de la gravité de la situation".
"La seule solution, c'est de lui dire 'vous devez prendre acte que si vous voulez avoir une majorité, vous devez faire bouger les lignes'", et les faire bouger vers la droite, car "le 'en même temps' ne pourra pas marcher sur ce deuxième quinquennat", a insisté l'ancien ministre.
Lundi 27 Juin 2022 – Les soignants du CHU de Bordeaux appelés à la grève illimitée :
Les soignants du CHU de Bordeaux, l'un des plus gros de France, sont appelés mardi à une grève illimitée par leurs syndicats qui réclament des embauches et des augmentations de salaires avant un été qui s'annonce « très compliqué ».
« C'est la première fois qu'une grève illimitée est organisée l'été. On est au point de non-retour », dit à l'AFP Alain Es Sebbar, secrétaire de la CGT de l'hôpital Pellegrin, l'un des trois établissements du CHU, premier employeur de Nouvelle-Aquitaine avec plus de 14.000 salariés. Citant en vrac « le point d'indice gelé », les « primes aléatoires », le « manque de recrutement », la « fermeture des services et des lits », « l'externalisation galopante », le « rappel illégal sur repos et congés », les syndicats FO, CGT et Sud Santé demandent des embauches, alors que le manque de bras a déjà poussé la direction à filtrer l'accès aux urgences à partir de 17 heures, depuis la fin mai.
Pour attirer de nouvelles recrues, les syndicats réclament ainsi une hausse des salaires « de 300 euros minimum » pour les personnels soignants, administratifs et techniciens. Selon Jacques Ollivier, délégué Sud Santé pour le CHU, cet appel s'adresse à tout le personnel soignant, soit quelque 11.000 personnes, « infirmières et aide-soignantes mais aussi 180 autres métiers comme techniciens de laboratoire, secrétaires médicales, manipulateurs radiologistes, kinés, assistantes sociales, blanchisseurs ».
« A ce stade, nous comptabilisons 5 préavis sur les 8.222 agents prévus au planning (mardi) matin » mardi, a déclaré lundi soir le service de communication de l’hôpital. Selon Pascal Gaubert, représentant FO au CHU, « cette grève est plutôt politique et symbolique, pour faire pression sur la direction cet été, pour voir s'ils tiennent leur promesse d'embaucher ».
« Tout le monde est touché, pas seulement les soignants. Rien que sur les préparateurs en pharmacie, cinq partent cet été »
Pour soulager les personnels, la direction a déjà annoncé la semaine dernière que 600 lits seraient fermés cet été. « Il faut pouvoir donner des congés, trois semaines, entre juin et septembre car on veut protéger les équipes, les professionnels qui aiment leur travail, pour ne pas qu'ils fuient l'hôpital », expliquait Stéphanie Fazi-Leblanc, directrice générale adjointe du CHU. Mais pour Alain Es Sebbar, « ce n'est pas nouveau, [les 600 lits] sont déjà fermés ».
« L'été va être très compliqué », dit Jacques Ollivier, alors que la région, très touristique, connaît chaque été un afflux important de vacanciers. Il faut absolument embaucher « sinon c'est le crash », explique Pascal Gaubert, de FO. « Il nous manque 200 postes vacants sur le CHU, surtout chez les infirmières et les aides soignants, et nous avons un absentéisme de 12% en moyenne, avec aujourd'hui près de 250 personnes en arrêt. Cela fait (au total) quasiment 500 agents en moins ».
« Ceux qui partent ne sont jamais remplacés donc les personnels sont épuisés, c'est une cascade. Et puis il y a eu le Covid: beaucoup sont partis, ont changé de métier ou se sont mis en disponibilité », assure M. Gaubert. « Tout le monde est touché, pas seulement les soignants. Rien que sur les préparateurs en pharmacie, cinq partent cet été », alerte aussi Alain Es Sebbar.
Selon ces élus syndicaux, la direction a promis l'arrivée de 250 agents sortis d'école de la fin août à octobre. « Mais encore faut-il (...) qu'on arrive à les garder et pérenniser sur les postes », tempère M. Gaubert. Depuis la mi-mai, les urgences adultes de l'hôpital Pellegrin, sous tension par manque de personnel, n'accueillent plus la nuit que les patients ayant au préalable appelé le 15 pour être orienté à distance par un médecin, de manière à éliminer les cas qui peuvent se contenter de la médecine de la ville. Même en grève, le personnel hospitalier est tenu d'assurer un service minimum.
Lundi 27 Juin 2022 – Le «bouclier loyer» validé par le Conseil national de l'habitat :
Le plafonnement de la hausse des loyers à 3,5%, « meilleur compromis » selon le gouvernement contre l'inflation, a été approuvé lundi par le Conseil national de l'habitat, malgré l'opposition d'associations de locataires qui y voient une « position intenable ».
Alors que la question du pouvoir d'achat s'impose dans les débats, le dispositif du « bouclier loyer » par le gouvernement sera inscrit dans le projet de loi de finances rectificative, à voter cet été par le Parlement . Il doit durer un an et se veut « une mesure juste qui protège le pouvoir d'achat des locataires et les propriétaires qui doivent continuer à investir pour la rénovation énergétique de leur logement malgré l'inflation », selon la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Amélie de Montchalin sur Twitter.
Dans la matinée, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait qualifié cette mesure de « meilleur compromis pour tous ». Cela « permet de garantir qu’on va continuer à construire », avait-il plaidé sur BFM-TV. Alors que l'indice de référence des loyers pourrait atteindre environ 5,5% d'ici la fin de l'année et être plus élevé encore au cours du premier semestre 2023, si la mesure s'appliquait les loyers pourraient au maximum augmenter de 3,5%, pendant un an.
Invité à se prononcer sur ce dispositif, le Conseil national de l'habitat (CNH), instance regroupant les acteurs du logement, l'a validé lundi après-midi. Encadrer momentanément la hausse des loyers est une approche « raisonnable », « on considère que tout le monde fait un effort », a réagi Jean-Marc Torrolion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). « Le pari est raisonnable », selon lui, « le temps que l'inflation diminue et il permettra d'amortir les effets de l'inflation sur cette période pénible exceptionnelle » et permettra de répondre aux « énormes enjeux de rénovation énergétique ».
Les APL doivent augmenter de 3,5% au 1er juillet, ce qui pour le budget de l’État représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros
Il vient aussi compléter l'interdiction, à compter d'août, d'indexer le loyer des passoires thermiques classées F et G ou de les augmenter lors du renouvellement du bail , souligne M. Torrolion selon qui près de 1,4 million de logements sont concernés. Les organisations de locataires au sein du CNH se sont au contraire opposées au dispositif de « bouclier loyer », y voyant « une position intenable sur le long terme ». « Nous appelons le gouvernement à revoir sa copie », a réagi Alexandre Guillemaud, chargé de mission à l'Union Nationale des Locataires Indépendants (Unli) qui « s’inquiète des risques futurs impayés de loyer de la part de locataires qui n’auraient plus les moyens financiers de payer leur loyer augmenté auquel il faudra ajouter un dérapage des charges locatives (gaz, électricité, chauffage …) ».
La ministre doit recevoir mardi des associations de locataires, pour leur présenter sa mesure et arguer qu'un gel des loyers indifférenciés aurait notamment « pénalisé un propriétaire modeste qui vit de la location de son bien pour compléter sa retraite (...) ». « Les bailleurs intermédiaires n'ont pas besoin de loyers pour vivre », rétorque M. Guillemaud, insatisfait également par la revalorisation des aides personnalisées au logement (APL) qui « ne suit pas suffisamment l'inflation ». Les APL doivent augmenter de 3,5% au 1er juillet, ce qui pour le budget de l’État représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros , selon des sources aux ministères de l’Économie et de la Transition écologique.
Pour ce qui est des loyers, juridiquement, l'encadrement s'appliquera à partir du 15 octobre. Mais dans les faits, le taux qui s'appliquera entre le 15 juillet et le 15 octobre sera très proche de celui retenu par le gouvernement et donc le bouclier sera actif dès la mi-juillet, indique-t-on au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires. Pour répondre au problème du pouvoir d'achat, le gouvernement doit par ailleurs présenter son projet de loi pouvoir d'achat d'ici 10 jours, un paquet non encore chiffré qui doit s'ajouter aux mesures déjà mises en place depuis l'automne dernier (chèque énergie, indemnité inflation, bouclier tarifaire sur l'énergie...).
Lundi 27 Juin 2022 – L'ONU déclare un «état d'urgence des océans» :
En absorbant environ un quart de la pollution au CO2, alors même que les émissions ont augmenté de 50% au cours des 60 dernières années, la mer est devenue plus acide, déstabilisant les chaînes alimentaires aquatiques et réduisant sa capacité à capter toujours plus de gaz carbonique.
Des milliers de responsables politiques, d'experts et défenseurs de l'environnement sont rassemblés à partir de lundi à Lisbonne à l'appel de l'ONU pour œuvrer à la préservation de la santé fragile des océans et éviter les "effets en cascade" qui menacent l'environnement et l'humanité.
"Malheureusement, nous avons pris l'océan pour acquis. Nous sommes actuellement confrontés à ce que j’appellerais un état d'urgence des océans", a déclaré le secrétaire général des Nations unies, le Portugais Antonio Guterres.
"Notre échec à préserver l'océan aura des effets en cascade", a-t-il souligné dans son discours d'ouverture de cette conférence de cinq jours, plusieurs fois reportée pour cause de pandémie alors qu'elle devait d'abord se tenir en avril 2020.
Les mers, qui recouvrent plus des deux tiers de la surface de la planète, génèrent la moitié de l'oxygène que nous respirons et représentent une source vitale de protéines pour le quotidien de milliards de personnes.
L'océan joue par ailleurs un rôle clé pour la vie sur Terre en mitigeant les impacts du changement climatique. Mais le coût en est considérable.
En absorbant environ un quart de la pollution au CO2, alors même que les émissions ont augmenté de 50% au cours des 60 dernières années, la mer est devenue plus acide, déstabilisant les chaînes alimentaires aquatiques et réduisant sa capacité à capter toujours plus de gaz carbonique.
Et, en résorbant plus de 90% de l'excès de chaleur provoqué par le réchauffement climatique, l'océan subit de puissantes vagues de chaleur marine qui détruisent de précieux récifs coralliens et les zones mortes privées d'oxygène se répandent.
"Dévastation"
"Nous n'avons encore qu'une petite idée de l'ampleur de la dévastation provoquée par le changement climatique sur la santé des océans", a affirmé à l'AFP Charlotte de Fontaubert, principale experte de l'économie bleue à la Banque mondiale.
Au rythme actuel, la pollution plastique va tripler d'ici 2060, à un milliard de tonnes par an, selon un rapport récent de l'OCDE.
Déjà, les micro-plastiques provoquent chaque année la mort d'un million d'oiseaux et plus de 100.000 mammifères marins.
Les participants à la réunion de Lisbonne discuteront des propositions pour y remédier, qui vont du recyclage à l'interdiction totale des sacs en plastique.
Le problème de la surpêche est également au programme de la conférence de cinq jours, organisée conjointement par le Portugal et le Kenya.
"Au moins un tiers des stocks de poissons sauvages sont trop pêchés et moins de 10% de l'océan est protégé", commente à l'AFP Kathryn Mathews, directrice scientifique de l'ONG américaine Oceana.
"Des navires de pêche illégaux font des ravages en toute impunité, en eaux côtières comme en haute mer", souligne-t-elle.
Zones de protection
Les débats porteront également sur un éventuel moratoire visant à protéger les fonds marins de l'exploitation minière à la recherche de métaux rares nécessaires à la fabrication de batteries pour la filière florissante des véhicules électriques.
Une coalition rassemblant près d'une centaine de pays préconise par ailleurs une mesure phare visant à déclarer des zones de protection couvrant 30% des océans et de la terre de la planète.
Autre sujet central, "l'alimentation bleue" censée faire des océans un moyen de subsistance à la fois durable et socialement responsable.
De nombreux ministres et quelques chefs d'Etat dont le président français Emmanuel Macron, attendu jeudi, participeront à cette réunion qui, pourtant, n'a pas vocation à devenir une séance de négociations formelles.
Certains participants en profiteront néanmoins pour défendre une politique ambitieuse pour les océans en vue des deux sommets cruciaux qui se tiendront en fin d'année: la conférence de l'ONU sur le climat COP27 aura lieu en novembre en Egypte, suivie en décembre par la très attendue conférence des Nations unies sur la biodiversité COP15, qui se déroulera au Canada sous présidence chinoise.
Lundi 27 Juin 2022 – Otan : Stockholm espère convaincre Erdogan de lever son veto à Madrid :
La Suède espère que les mesures prises contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) convaincront le président turc de lever son veto à son adhésion à l'Otan pendant le sommet de l'Alliance mercredi et jeudi à Madrid, a déclaré lundi à Bruxelles la Première ministre Magdalena Andersson.
« Nous condamnons fermement le terrorisme et nous considérons le PKK comme une organisation terroriste », a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion au siège de l'Otan à Bruxelles avec le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg. Ankara bloque l'adhésion de la Suède et de la Finlande, accusées d'abriter des militants du PKK, une organisation considérée comme « terroriste », et dénonce la présence dans ces pays de partisans du prédicateur Fethullah Gülen, soupçonné d'avoir orchestré une tentative de coup d'État en Turquie en juillet 2016.
Mme Andersson a énuméré les dispositions prises par Stockholm pour répondre aux préoccupations de la Turquie : « une législation contre le financement du terrorisme, de nouvelles lois pour criminaliser la participation aux organisations terroristes, le traitement des demandes d'extradition présentées par Ankara et l'engagement de ne jamais être un refuge pour les terroristes ». Le secrétaire général de l'Otan a organisé lundi à Bruxelles une nouvelle réunion avec des représentants de la Turquie, de la Suède et de la Finlande pour trouver des réponses aux préoccupations exprimées par Ankara.
« Je ne ferai aucune promesse et je ne spéculerai pas sur des délais spécifiques » a déclaré le secrétaire général de l'OTAN
« J'espère vivement que ce dialogue pourra être conclu avec succès dans un avenir proche, idéalement avant le sommet », a dit Mme Andersson. Le président turc Recep Tayyip Erdogan doit rencontrer mardi à Madrid son homologue finlandais Sauli Niinistö et Mme Andersson au début du sommet de l'Alliance atlantique organisé dans la capitale espagnole. « La Suède a pris des mesures concrètes pour répondre à la Turquie. Elles constituent un changement de paradigme face à la menace terroriste », a jugé Jens Stoltenberg.
Le secrétaire général de l'Otan est toutefois resté prudent. « Il encore trop tôt pour dire si nous aurons des avancées d'ici au sommet » de Madrid, a-t-il déclaré. « Je ne ferai aucune promesse et je ne spéculerai pas sur des délais spécifiques », a-t-il prévenu. « Le sommet n'a jamais été une échéance. Mais il a lieu. Tous les dirigeants (de l'Otan) y sont présents, ainsi que les dirigeants suédois et finlandais.
Cela nous donne donc une occasion que nous devrions saisir pour voir si nous pouvons faire des progrès », a-t-il expliqué. « Les candidatures de la Suède et de la Finlande vont permettre de renforcer l'Otan, mais un des alliés, la Turquie, a exprimé des préoccupations spécifiques de sécurité et nous devons en tenir compte », a expliqué Jens Stoltenberg.
Lundi 27 Juin 2022 – Le G7 durcit ses sanctions contre la Russie, y compris sur le pétrole :
Le G7 va durcir encore les sanctions contre l'économie russe, en visant tout particulièrement l'industrie de défense et le prix du pétrole russe.
Le président ukrainien a réclamé lundi plus d'armes pour son pays en guerre aux dirigeants du G7 qui vont encore resserrer davantage l'étau sur la Russie durant leur sommet annuel en Allemagne. Vêtu de son habituel T-shirt kaki, Volodymyr Zelensky a commencé son allocution par visioconférence, peu après 08H00 GMT, lors de cette réunion des sept puissances industrielles entamée dimanche dans le cadre bucolique du château d'Elmau, au pied des Alpes bavaroises.
Le dirigeant ukrainien, qui participera également au sommet de l'Otan à Madrid à partir de mardi, veut faire pression sur les sept dirigeants pour un soutien accru de leur part, au lendemain de frappes russes sur Kiev, dénoncées comme des actes de "barbarie" par le président américain, Joe Biden.
Toujours en pointe du soutien à l'Ukraine, les Etats-Unis ont lancé cette seconde journée de sommet en annonçant que le G7 allait s'engager à durcir encore les sanctions contre l'économie russe, en visant tout particulièrement l'industrie de défense. Ils entendent également développer un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon un haut responsable de la Maison Blanche. Le G7 va également "se coordonner pour utiliser les taxes douanières sur les produits russes afin d'aider l'Ukraine", a poursuivi la même source.
En Ukraine, pour la première fois depuis des semaines, la capitale a été frappée dimanche matin par des missiles russes tandis que des combats acharnés se poursuivaient dans l'est du pays, dans ce conflit meurtrier entré dans son cinquième mois.
La crise alimentaire menace une partie de la planète
Pour le chancelier allemand, Olaf Scholz, hôte du sommet d'Elmau, ces bombardements sont venus rappeler une nouvelle fois "qu'il était juste d'être unis et de soutenir l'Ukraine". Vladimir Poutine espérait que, "d'une manière ou d'une autre, l'Otan et le G7 se divisent. Mais nous ne l'avons pas fait et nous ne le ferons pas", a également assuré M. Biden. Au premier jour de leurs échanges dimanche, dans ce château posé sur les alpages vert émeraude, les sept pays industrialisés (Allemagne, France, Etats-Unis, Canada, Japon, Italie, Grande-Bretagne) ont annoncé décréter un embargo sur l'or nouvellement extrait en Russie.
Cette mesure frappera "directement les oligarques russes et s'attaquera au cœur de la machine de guerre de Poutine", a martelé le Premier ministre britannique Boris Johnson alors que les Occidentaux ont déjà adopté plusieurs salves de sanctions contre la Russie.
Que ce soit lors de leurs échanges ou lors des séances de photo de groupe décontractées, les Occidentaux ont pris soin d'afficher leur unité lors de ce sommet largement consacré à la guerre en Ukraine et à ses répercussions. Parmi les plus urgentes, la crise alimentaire qui menace une partie de la planète alors que des milliers de tonnes de céréales dorment dans les silos ukrainiens en raison du blocus ou de l'occupation des ports de le mer Noire par les Russes.
Boris Johnson doit demander lundi une "action urgente" pour relancer les exportations vitales de céréales de l'Ukraine alors que les pays les plus pauvres sont au bord du gouffre, a fait savoir Downing Street.
Cette grave menace qui plane sur nombre de pays émergents sera également au coeur des discussions que meneront lundi les chefs d'Etat et de gouvernement avec le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, mais aussi avec les dirigeants des cinq pays invités cette année en Bavière (Inde, Argentine, Sénégal, Indonésie et Afrique du Sud).
L'Inde, le Sénégal et l'Afrique du Sud se sont abstenus lors du vote d'une résolution de l'ONU condamnant l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le chef de l'Etat indonésien et président du G20 Joko Widodo doit également se rendre prochainement en Ukraine et en Russie pour discuter des conséquences économiques et humanitaires de l'invasion russe.
Lundi 27 Juin 2022 – Ukraine : un centre commercial frappé par un missile russe :
Un missile russe a touché lundi un centre commercial "très fréquenté" à Krementchouk, dans le centre de l'Ukraine, faisant des morts et des blessés, ont annoncé les autorités, précisant que le bilan pourrait être très lourd. Selon Kyrylo Tymochenko, le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne, au moins deux personnes ont été tuées et 20 autres blessées, dont neuf dans un état grave. "Les opérations de sauvetage continuent", a-t-il écrit sur Telegram.
"Les occupants ont tiré au missile sur un centre commercial où se trouvaient plus de mille civils. Le centre commercial est en feu et les sauveteurs luttent contre l'incendie. Le nombre de victimes est impossible à imaginer", a écrit sur Facebook le président ukrainien Volodymyr Zelensky .
Il a accompagné son message d'une vidéo montrant le centre commercial en feu, émettant de gros nuages de fumée, avec des camions de pompiers et une dizaine de personnes sur place. "Le tir de missile sur Krementchouk a touché un endroit très fréquenté qui n'a aucun rapport avec les hostilités", a pour sa part indiqué sur Facebook Vitali Maletsky, le maire de cette ville qui comptait 220.000 habitants avant la guerre.
"Il y a des morts et des blessés. Plus de détails viendront", a-t-il ajouté. Le gouverneur régional Dmytro Lounine a dénoncé un "crime de guerre" et un "crime contre l'humanité", ainsi qu'un "acte de terreur non dissimulé et cynique contre la population civile".
Lundi 27 Juin 2022 – Jeux paralympiques de Paris 2024 : la cérémonie d'ouverture place de la Concorde :
La cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Paris 2024 (28 août-8 septembre) se tiendra place de la Concorde, a indiqué jeudi le comité d'organisation de Jeux olympiques et paralympiques.
Cette proposition a été faite lors d'un bureau exécutif du comité et sera présentée au prochain conseil d'administration du 12 juillet. Pendant les JO, la place de la Concorde accueillera les épreuves de sports urbains (skateboard, breakdance, BMX, basket 3X3).
Pour la cérémonie des Jeux paralympiques cette place emblématique de Paris pourra recevoir environ "30.000 spectateurs", a précisé le Cojo.
La cérémonie des Jeux paralympiques aura donc lieu hors stade, comme la cérémonie d'ouverture des JO qui se déroulera de manière inédite sur la Seine . Aucun détail supplémentaire n'a été dévoilé jeudi sur cette cérémonie sur la Seine, en particulier son coût.
Interrogé sur la faisabilité de celle-ci après les incidents au Stade de France qui suscite des craintes dans le milieu policier, le délégué interministériel aux JO, Michel Cadot, a récemment expliqué que des groupes de travail (mairie, préfecture de police, et préfecture Ile-de-France) doivent "restituer un point d'étape" en vue d'une "validation fin août-début septembre" et le "faire approuver d'ici la fin de l'année 2022", a-t-il dit.
Par ailleurs, le Cojo a engrangé cette semaine son cinquième sponsor de premier rang, le groupe Carrefour, après Orange, EDF, BPCE et Sanofi. Le montant du budget émanant des sponsors est de 1,1 milliard d'euros et le Cojo veut avoir réuni 80% de cette somme d'ici la fin de l'année. En février, il assurait avoir déjà engrangé ou sécurisé autour de 715 millions d'euros.
Un rapport du comité d'audit du Cojo doit être remis fin juin afin de faire le point avant une révision budgétaire prévue à la fin de l'année. Entre l'inflation et les marchés en cours de passation qui vont permettre de faire correspondre prix envisagés et réalité des prix, cette révision budgétaire s'annonce complexe.
Mi-mai, le président du comité d'organisation, Tony Estanguet a expliqué que des "risques nouveaux pèsent" sur le budget. Il est actuellement de 4 milliards d'euros, financé par la billetterie, une contribution CIO et les sponsors.