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24 juin 2022 5 24 /06 /juin /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Macron et son ultimatum de 48 heures aux oppositions :

Dans une courte allocution télévisée, le président Emmanuel Macron a pris acte du résultats défavorables aux législatives et surtout pris à témoin l’opinion que les oppositions bloqueraient l’Assemblée nationale si elles n’acceptaient pas sa main tendue.

Il n’a même pas fait mention de sa Première ministre. Emmanuel Macron n’a jamais été un grand partageur dans ses allocutions télévisées mais, cette fois, sa cheffe de gouvernement Elisabeth Borne , en sursis depuis dimanche, aurait sûrement eu besoin du soutien du président de la République. Depuis trois jours, l’élue du Calvados n’est pas seulement la cible des oppositions – Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen réclament son scalp matin, midi et soir -, elle est aussi attaquée dans son propre camp. Ses ministres Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ne se privent pas en coulisses de la juger pas à sa place. L’allié du MoDem François Bayrou y est allé au bazooka contre une Première ministre « trop techno » préférant un profil plus politique ressemblant comme deux gouttes d’eau…à lui-même ! Emmanuel Macron a décidé de la maintenir sans lui faire de cadeau.

En donnant l’impression de la passer par pertes et profits, Emmanuel Macron n’a pas aidé sa Première ministre qui joue son va-tout en tentant depuis lundi de former « des majorités d’action ». En clair en cherchant la quarantaine de députés qui pourraient, au cas par cas, voter des textes du gouvernement à l’Assemblée nationale. A la télévision, le président aurait pu mentionner qu’il avait confié cette mission à sa Première ministre. Mais c’est plus fort que lui : il y a toujours de l’hyperprésident chez Emmanuel Macron.

 

Une allocution de huit minutes

Dans son allocution de huit minutes, il a pris acte qu’aucune force politique n’avait obtenu la majorité absolue et entendu le choix des Français de vouloir qu’il gouverne et légifère « différemment ». Mais avant de livrer son analyse de la nouvelle situation politique et des résultats de ses consultations avec les chefs de parti, il a commencé par rappeler sa « légitimité » de président réélu. Il ne s’est pas vraiment attardé sur les raisons de sa demi-défaite aux législatives et même minimisé la difficulté de disposer que d’une majorité relative. Il a rappelé que c’était le cas dans grands nombre de démocraties parlementaires européennes.

Il a passé en revue les différentes options possibles pour « bâtir » des « compromis nouveaux ». Il a d’abord écarté le scénario de l’union nationale envisagé par François Bayrou mais que lui ne juge pas justifié. Il a retenu deux options : la coalition et le cas par cas. La deuxième solution semble lui agréer. « Il est possible de trouver une majorité plus large et plus clair », a-t-il indiqué confiant. Il a avancé le chiffre d’une trentaine de députés qui manqueraient. Ce qui n’est pas la réalité car il en faudrait 45 pour atteindre la barre des 289 synonyme de la majorité absolue. Sauf à ce que l’exécutif soit déjà certain d’en avoir d’ores et déjà récupéré une quinzaine. S’il a appelé à dépasser « les querelles et les postures politiciennes », il a posé des conditions assez strictes : d’abord que les propositions des oppositions s’inscrivent dans le cadre du projet présidentiel, qu’elles n’ajoutent ni dettes, ni impôts. Il a enfin posé une sorte d’ultimatum aux oppositions en leur donnant 48 heures pour donner leur position. Ces deux correspondant à son absence pour cause de Sommet européen.

 

Prendre à témoin les Français d’un inévitable désordre à l’Assemblée

La verticalité reste donc l’apanage de ce président pas vraiment fait pour le compromis qu’il appelle de ses vœux. Dans la plupart des régimes parlementaires voisins, les négociations durent souvent plusieurs semaines voire plusieurs mois. A moins qu’Emmanuel Macron ait déjà compris qu’il aura du mal à trouver cette quarantaine de députés et que son intention était avec cette allocution de prendre les Français à témoin pour acter l’inévitable bazar dans l’Hémicycle. La tactique est cousue de fil blanc, Emmanuel Macron tentant de faire porter la responsabilité du blocage de l’Assemblée nationale par ses oppositions. En d’autres termes, il veut prendre date et poser une première pierre sur le chemin qui mènera une dissolution à l’horizon de six mois à un an. Une tactique à double tranchant car pour l’instant 71% Français sont très satisfaits, selon un sondage Elabe/BFMTV, que le président soit privé de majorité absolue.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – La député Nupes-LFI, Rachel Kéké, reconnaît d'anciens messages de soutien à Le Pen :

La députée Nupes-LFI Rachel Kéké a reconnu avoir partagé il y a plusieurs années des messages de soutien à Marine Le Pen ou au régime syrien mais qui "ne reflètent absolument pas" son "combat politique" d'aujourd'hui. Dans un message sur sa page Facebook mercredi soir, la nouvelle députée du Val-de-Marne, ancienne porte-parole de la longue grève des femmes de chambre à l'hôtel Ibis des Batignolles, qui a battu dimanche l'ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu, dit subir depuis quelques jours "des attaques sur les réseaux sociaux, venant en particulier de l'extrême droite, visant à (la) déstabiliser et (la) décrédibiliser".

Elle lui est notamment reproché, selon des captures d'écran, d'avoir republié des messages de soutien à la cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen, ou au régime du président Syrien Bachar al-Assad, accusé de "crimes contre l'humanité", après le conflit en Syrie en 2011 qui a fait un demi-million de morts. Mme Kéké ne nie pas ces messages, mais affirme avoir changé. "Il y a quelques années, j'ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd'hui dans mon combat politique", écrit celle qui entend porter la voix des travailleurs "invisibles" à l'Assemblée. "J'ai beaucoup appris de mon engagement syndical et de la lutte à l'Ibis Batignolles", ajoute-t-elle. Elle affirme, "en tant qu'élue de La France insoumise et de la Nupes", partager "pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche". "Il n'y a aucun terrain possible avec l'extrême droite. Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche. La lutte continue", conclut-elle.

Contactée par l'AFP, Mme Kéké n'a pas répondu. Rachel Kéké "avoue avoir soutenu le régime d'El Assad (sic) et Mme Le Pen à la présidentielle en 2017. Elle a partagé des publications racistes et homophobes. Je rappelle que c’est un délit", a réagi sur Twitter son adversaire battue aux législatives Roxana Maracineanu. "Mais elle nous assure avoir changé. Tout va bien. Ses électeurs jugeront", poursuit l'ancienne ministre.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – La SNCF va ajouter 500.000 places dans les trains cet été, annonce son PDG :

La SNCF va mettre en vente 500.000 places supplémentaires dans les trains cet été afin de répondre à la demande "record", a annoncé jeudi son PDG Jean-Pierre Farandou. "On est parti pour un été record, même au-delà de 2019 (...) on a déjà vendu huit millions de billets pour juillet et août, c'est 10% de plus qu'en 2019, donc on voit une poussée très forte", a-t-il déclaré sur France 2, précisant que la SNCF allait "mettre en place 500.000 places supplémentaires face à ce succès". "On est à bloc, on rajoute des rames, on fait des compositions doubles avec deux rames à la fois", a-t-il ajouté, saluant la mobilisation des cheminots pour assurer le départ en vacances des Français qu'il a appelés à prendre le train plutôt que leur voiture par "souci citoyen".

Les trains sont, selon M. Farandou, complets les jours de grand départ mais "il reste des places" en dehors de ces périodes. Différents mouvements de grève agitent actuellement la SNCF, notamment en Île-de-France avec un trafic perturbé par des travaux qui entraînent des changements de dernière minute de plannings des conducteurs, dénoncés par les syndicats. Des revendications salariales sont également venues se greffer aux protestations. Interrogé sur ces mouvements, M. Farandou a reconnu une "période difficile", notamment en région parisienne pour les usagers et les conducteurs, et indiqué que des discussions avec les partenaires sociaux étaient "engagées" avec "toutes les options" sur la table.

 

"Un dialogue social de solution et de construction"

"J'essaye de pratiquer un dialogue social de solution et de construction et pas trop un dialogue social d'obstruction (...) qui pénalise les usagers et les clients", a-t-il dit, faisant état d'un climat social "un peu tendu mais pas que à la SNCF" notamment en raison des difficultés relatives au pouvoir d'achat. Au sujet de l'augmentation du prix des billets pour les usagers qui font face à l'inflation, le PDG a déclaré qu'il serait "contradictoire de vouloir développer le trafic et d'avoir des prix élevés" et que, malgré la hausse du prix de l'électricité, la répercussion sur les coûts pour la SNCF ne serait "pas trop importante" en 2022 grâce à des achats effectués à l'avance. "Pour 2023, la question se posera", selon M. Farandou.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Orages et grêle : 31 départements en vigilance orange :

Alors que l'épisode de canicule exceptionnelle qui a frappé la France s'est terminé mercredi soir, une partie du territoire reste menacée d'orages violents, avec 31 départements désormais placés en vigilance orange, selon Météo-France.

Six nouveaux départements ont été placés en vigilance orange "orages" jeudi matin, portant à 31 le nombre de départements concernés, principalement sur l'Est du pays, de l'Alsace aux Ardennes, en passant par une partie d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Cette situation "fortement orageuse" nécessite "une vigilance particulière compte tenu du risque de phénomènes violents", a mis en garde Météo-France, qui attend des chutes de grêle localement fortes, des cumuls de précipitations intenses (ponctuellement 30 à 50 mm en moins d'une heure) et de fortes rafales de vent (70 à 90km/h). De violents orages, accompagnés aussi de grêle, ont commencé à toucher la région d'Agen jeudi, et ces orages qui se décalent vers le nord vont atteindre le Lot, la Dordogne, le Centre-Est et le Limousin jeudi à la mi-journée, puis le nord-est en cours d'après-midi.

Depuis lundi déjà, de violents orages accompagnés de grêle ont provoqué d'importants dégâts matériels dans plusieurs départements du centre-est, notamment en Saône-et-Loire, dans la Nièvre ou en Allier, ainsi que dans le Sud-ouest, où des vignobles ont été touchés. Cet épisode orageux intervient après une canicule exceptionnellement précoce qui a frappé l'ensemble du pays à partir du milieu de la semaine dernière, se poursuivant dans l'Est en début de semaine. La vigilance orange "canicule" a été levée pour les derniers départements concernés mercredi en fin de journée.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Aung San Suu Kyi placée à l'isolement dans une prison de la capitale :

L'ex-dirigeante birmane destituée Aung San Suu Kyi a quitté sa résidence surveillée pour être placée à l'isolement dans un complexe pénitentiaire de Naypyidaw, la capitale construite par les militaires, a annoncé jeudi la junte au pouvoir. "Conformément aux lois pénales (...), elle est maintenue à l'isolement en prison", a déclaré Zaw Min Tun, un porte-parole de la junte, dans un communiqué. Depuis son éviction lors d'un coup d'État l'année dernière, Suu Kyi était assignée à résidence dans un lieu tenu secret à Naypyidaw, accompagnée de plusieurs employés de maison et de son chien, selon des sources proches du dossier.

La lauréate du prix Nobel, âgée de 77 ans, n'était sortie que pour assister aux audiences de son procès-fleuve où elle risque, au total, des dizaines d'années de prison. Mercredi, Suu Kyi a été "transférée en prison", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Son personnel et son chien ne l'ont pas accompagnée, a précisé la source, ajoutant que la sécurité autour de l'enceinte de la prison était "plus stricte qu'avant". "Aung San Suu Kyi est en bonne santé pour autant que nous le sachions", a-t-on ajouté de même source.

 

"Ils tentent de l'intimider"

"Ce que nous voyons, c'est que la junte en Birmanie se dirige vers une phase beaucoup plus punitive à l'égard d'Aung San Suu Kyi", a déclaré Phil Robertson, directeur adjoint pour l'Asie de l'ONG Human Rights Watch. "Ils tentent manifestement de l'intimider, elle et ses partisans". Mardi, une source proche du dossier avait déclaré que les futures audiences des procès d'Aung San Suu Kyi auraient lieu dans la prison de Naypyidaw. Sous le régime d'une junte précédente, elle a passé de longues années en résidence surveillée dans sa propriété familiale de Rangoun, la plus grande ville de Birmanie.

Dans le cadre de sa détention actuelle, ses liens avec le monde extérieur se limitent à de brèves rencontres avec ses avocats avant les audiences. Les audiences, qui se tenaient jusqu'ici dans un complexe municipal de la capitale Naypyidaw, vont se poursuivre dans "le tout nouveau tribunal spécial construit au sein de la prison de la ville", a déclaré cette source, sans plus de précisions. De nombreux observateurs internationaux dénoncent ce procès-fleuve, uniquement motivé, selon eux, par des considérations politiques, pour exclure définitivement du pouvoir la fille du héros de l'indépendance, grande gagnante des élections de 2015 et de 2020.

Fin mai, des proches de l'ex-dirigeante ont déposé une plainte contre la junte auprès d'un groupe de travail de l'ONU, pour dénoncer son "kidnapping judiciaire". Son procès se tient à huis clos, ses avocats ayant interdiction de parler à la presse et aux organisations internationales. Le coup d'État a fait plonger le pays dans le chaos. Près de 2.000 civils ont été tués par les forces de sécurité et plus de 14.000 arrêtés, d'après une ONG locale.

 

Un procès à huis clos

La lauréate du prix Nobel de la paix 1991 reste une figure très populaire en Birmanie, même si son image internationale a été écornée par son incapacité à défendre la minorité musulmane des Rohingyas, victimes de discriminations et de graves exactions. Mais elle a totalement disparu des radars depuis son arrestation, n'apparaissant que sur de rares clichés pris par les médias d'État au tribunal. Elle a déjà été reconnue coupable de corruption, d'incitation à la violence, de violation des règles sanitaires liées au Covid-19 ainsi que d'infraction à la loi sur les télécommunications et un tribunal l'a condamnée à 11 ans de prison.

Aung San Suu Kyi a eu 77 ans dimanche. Lundi, elle a apporté un gâteau d'anniversaire qu'elle a mangé avec ses avocats avant l'audience du tribunal, d'après la source proche du dossier.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Le chef policier responsable des opérations durant la tuerie d'Uvalde suspendu :

Le chef de la police du district scolaire d'Uvalde , en charge des opérations quand un tireur a tué 19 enfants et deux enseignantes le 24 mai , a été suspendu, a annoncé mercredi le surintendant du district. L'annonce intervient au lendemain de vives critiques de la part du directeur de la sécurité publique du Texas sur la réponse policière au massacre, qualifiée d'"échec absolu".

"Depuis le début de cet horrible événement, j'ai soutenu que le district attendrait que l'enquête soit achevée avant de prendre des décisions sur le personnel (...). En raison du manque de clarté qui demeure et du timing inconnu sur la date à laquelle je recevrai les résultats de l'enquête, j'ai pris la décision de placer le chef (Pete) Arredondo en congé administratif, à la date d'aujourd'hui", a déclaré dans un communiqué le surintendant Hal Harrell. Mardi, le directeur du département de la sécurité publique du Texas, Steven McCraw, avait notamment fustigé le fait que Pete Arredondo avait décidé de "faire passer la vie des agents avant celle des enfants" .

"Nous savons une chose: il y a des preuves irréfutables que la réponse des forces de l'ordre à l'attaque de l'école primaire Robb a été un échec absolu et va à l'encontre de tout ce que nous avons appris au cours des deux dernières décennies depuis le massacre de Columbine" dans un lycée en 1999, a-t-il déclaré. Le temps mis par la police - plus d'une heure - pour entrer dans la classe et tuer le tireur de 18 ans est l'objet de vives critiques depuis la tuerie, et M. McCraw avait enfoncé le clou lors de cette audition télévisée. "Les agents avaient des armes, pas les enfants. Les agents avaient des gilets pare-balles, pas les enfants. Les agents étaient entraînés, pas le tireur", a-t-il encore asséné. Le maire d'Uvalde a par ailleurs annoncé mardi que l'école élémentaire Robb serait "démolie". "Vous ne pouvez jamais demander à un enfant ou à un enseignant de revenir dans cette école", a déclaré Don McLoughlin.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Adhésion à l'Union européenne, «détruire le Donbass»... le point sur la guerre en Ukraine

Le destin de l'Ukraine se joue à Bruxelles où les Vingt-Sept se penchent jeudi sur sa candidature d'adhésion à l'Union européenne, un jalon hautement symbolique près de quatre mois après son invasion par l'armée russe. Pendant ce temps, les forces russes continuent de resserrer leur étau dans le Donbass sur les villes jumelles de Lyssytchansk et Severodonetsk. La poche de résistance ukrainienne autour de ces deux villes industrielles stratégiques est de plus en plus étroitement cernée par les Russes, dans cette région de Lougansk détruite par les combats d'artillerie.

"Aussi activement que nous nous battons pour une décision positive de l'Union européenne sur la candidature de l'Ukraine, nous nous battons quotidiennement pour obtenir des livraisons d'armes modernes", a martelé mercredi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui doit participer de façon virtuelle au sommet du Conseil européen de Bruxelles. "Nous attendons une décision européenne clef dans la soirée", a précisé celui qui n'a de cesse depuis des semaines de répéter l'appartenance de son ex-république soviétique à la "famille européenne". Il devait poursuivre jeudi son "marathon téléphonique" auprès des dirigeants européens pour arracher un consensus en faveur du oui.

Il peut compter sur le soutien de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a appelé les dirigeants européens à "se montrer à la hauteur" en accédant à la demande de Kiev. L'exécutif européen a par ailleurs rendu il y a quelques jours un avis favorable sur la candidature de l'Ukraine et mardi, la France, qui assure la présidence tournante du Conseil de l'UE, a indiqué qu'un "consensus total" entre les Vingt-Sept avait émergé sur cette question.

 

"Détruire tout le Donbass"

"Lyssytchansk est sous le feu de tirs d'artillerie et d'attaques aériennes", selon le dernier point mercredi soir de Serguiï Gaïdaï, le gouverneur de la région de Lougansk. "Ils veulent détruire tout le Donbass, pas à pas. Entièrement. Lyssytchansk, Sloviansk, Kramatorsk... Ils veulent tranformer toutes les villes en Marioupol", ville martyre de la guerre, a déclaré le président Zelensky dans la nuit de mercredi à jeudi. Les deux villes de Lyssytchansk et Severodonetsk sont une étape clé pour les Russes dans leur plan de conquête de l'intégralité du Donbass, bassin essentiellement russophone et en partie tenu par des séparatistes prorusses depuis 2014.

A Lyssytchansk, une équipe de l'AFP a vu mercredi des soldats ukrainiens creuser une tranchée devant servir de poste de tir dans une rue du centre, et ériger des barricades avec des barbelés et des branches. Plus au nord, Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, tenue par les Ukrainiens et bombardée quotidiennement, les rues semblaient vidées de leurs habitants mercredi, selon une autre équipe de l'AFP sur place. "Tellement de gens sont partis. Il ne reste plus que des mamies", témoigne Roman Pohuliay, 19 ans, sweat rose Hello Kitty et diamant à l'oreille, dans une rue de cette ville située à 50 km de la frontière russe.

Et deux terminaux de stockage de grains ont été touchés par des bombardements russes mercredi dans la ville portuaire de Mykolaïv, en Ukraine, ont indiqué à l'AFP leurs opérateurs. "Les occupants ont frappé Mykolaïv, avec sept missiles", a confirmé le président Zelensky, dans son dernier message vidéo dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant état de cinq blessés.

Selon l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), les forces russes ont vraisemblablement repris la rive orientale de la rivière Inhoulets, située entre Mykolaïv, toujours tenue par les Ukrainiens, et Kherson, plus à l'est, occupée par les Russes. Les ports de Mykolaïv et d'Odessa sont bloqués depuis le début du conflit, ce qui paralyse le transport maritime des matières premières agricoles, principale voie d'exportation pour l'Ukraine jusque-là.

 

"Plan Marshall"

Le sommet européen doit être suivi d'un autre du G7 et d'un troisième de l'Otan, auxquels participera le président américain Joe Biden. La question de l'aide financière à Kiev devrait être au coeur des discussions de ces trois rencontres. Le sommet du G7 en fin de semaine en Allemagne débouchera sur "un ensemble de propositions concrètes pour augmenter la pression sur la Russie et montrer notre soutien collectif à l'Ukraine", a promis mercredi un haut responsable de la Maison Blanche.

La Maison Blanche a souligné que Volodymyr Zelensky interviendrait, virtuellement, lors de ces deux rendez-vous. Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé mercredi depuis Berlin à mettre sur pied "un plan Marshall" pour la reconstruction de l'Ukraine, avec un budget de plusieurs milliards d'euros. Par ailleurs, l'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières (RSF) va porter plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) après sa publication mercredi d'une enquête selon laquelle le photoreporter ukrainien Maks Levin et un soldat qui l'accompagnaient ont été "exécutés", et probablement torturés, par des soldats russes en mars.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Après le séisme en Afghanistan, les secouristes s'activent dans des conditions difficiles :

Les sauveteurs tentaient désespérément jeudi de venir en aide aux victimes du séisme qui a fait au moins un millier de morts dans le sud-est de l'Afghanistan, mais leurs efforts étaient entravés par le manque de moyens, le terrain montagneux et les pluies abondantes.

Le tremblement de terre, d'une magnitude de 5,9, est survenu aux premières heures de mercredi dans cette région rurale pauvre et difficile d'accès, frontalière du Pakistan. Déjà aux prises avec une crise économique et humanitaire, l'Afghanistan est frappé par une nouvelle tragédie, qui constitue un lourd défi pour les talibans, au pouvoir depuis la mi-août 2021.

Il s'agit du séisme le plus meurtrier qu'ait connu l'Afghanistan en plus de deux décennies.

Au moins un millier de personnes ont péri et 1500 ont été blessées dans la seule province de Paktika, la plus affectée, selon les autorités qui craignent que le bilan ne s'élève encore, nombre de personnes restant piégées sous les décombres de leurs maisons effondrées.

"J'étais endormi quand le tremblement de terre s'est produit (...) Quand je suis sorti de ma maison, tout était silencieux, parce que les gens étaient ensevelis sous leurs maisons", a raconté jeudi à l'AFP Zaitullah Ghurziwal, un habitant du district de Bermal, à Paktika.

"Il n'y a pas de couvertures, pas de tentes, pas d'abris (...). Nous avons besoin de nourriture et d'eau. Tout notre système de distribution d'eau est détruit. Tout est dévasté, les maisons sont détruites. Les gens ne peuvent que retirer des morts (des décombres) et les enterrer", a-t-il ajouté.

 

Un nombre très limité d'hélicoptères et d'avions

Aucun nouveau bilan n'a été fourni jeudi par les autorités. "Il est très difficile d'obtenir des informations du terrain en raison du mauvais réseau" téléphonique, a expliqué à l'AFP le chef du service de l'Information et de la Culture de la province de Paktika, Mohammad Amin Huzaifa.

De plus, "il est difficile d'accéder aux sites touchés" d'autant que "la zone a été frappée la nuit dernière par des inondations causées par de fortes pluies", a-t-il ajouté.

Ces pluies ont provoqué des glissements de terrain qui ralentissent les secours et ont endommagé les lignes téléphoniques et électriques.

Le gouvernement taliban a fait appel à l'armée, mais il n'a que peu de moyens. Ses ressources financières sont très limitées, après le gel de milliards de dollars d'avoirs détenus à l'étranger et l'arrêt brutal de l'aide internationale occidentale, qui portait le pays à bout de bras depuis 20 ans et ne revient plus qu'au compte-gouttes depuis le retour au pouvoir des islamistes.

L'Afghanistan ne dispose que d'un nombre très limité d'hélicoptères et d'avions. L'ONU, qui a souligné qu'au moins 2000 maisons avaient été détruites - chacune étant habitée par au moins sept ou huit personnes -, a aussi mis en exergue le manque d'engins de déblaiement. Des vidéos prises sur place par l'AFP montrent des gens déblayant à mains nues les débris des maisons à la recherche de corps

Le gouvernement taliban a dit faire au mieux de ses capacités et appelé à l'aide la communauté internationale -qui a refusé de le reconnaître jusqu'ici- et les organisations humanitaires.

 

"C'est une crise humanitaire. C'est comme un tsunami"

La population a besoin en priorité d'abris, en raison des pluies et du froid inhabituel en cette saison, mais aussi d'aide alimentaire et non alimentaire et d'une assistance en services d'eau, hygiène et assainissement, a indiqué le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (Ocha) de l'ONU.

Les talibans ont annoncé jeudi avoir reçu deux avions chargés d'aide venus d'Iran, et un du Qatar. Huit camions chargés de nourriture et de produits de premier secours fournis par le Pakistan voisin sont aussi arrivés dans la province de Paktika.

L'Union européenne s'était aussi dite mercredi prête à "fournir une aide d'urgence". "Profondément attristés", les Etats-Unis ont annoncé examiner leurs "options de réponse" humanitaire.

Sévèrement sous-équipé, le système de santé afghan est aussi sous forte pression. "Notre pays est pauvre et manque de ressources. C'est une crise humanitaire. C'est comme un tsunami", a déclaré à l'AFP Mohammad Yahya Wiar, le directeur de l'hôpital de Sharan, capitale de Paktika.

L'Afghanistan est fréquemment frappé par des séismes, en particulier dans la chaîne montagneuse de l'Hindu Kush, qui se trouve à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne. Ces catastrophes peuvent être particulièrement destructrices en raison de la faible résistance des maisons rurales afghanes.

Le séisme le plus meurtrier de l'histoire récente de l'Afghanistan (5000 morts) avait eu lieu en mai 1998 dans les provinces de Takhar et Badakhshan (nord-est).

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Les soldes d'été démarrent dans un contexte incertain :

Top départ pour les soldes d'été, qui s'ouvrent mercredi matin et prendront fin le 19 juillet, dans un contexte incertain marqué par une inflation galopante: les commerçants espèrent une relance du secteur, qui a connu une embellie "fragile" en mai. "Il y aura de bonnes affaires à faire dès le début des soldes" ce mercredi, assure à l'AFP Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du commerce (commerces d'habillement, de chaussures et de centre-ville). Toutefois, "il est difficile de savoir comment les clients vont réagir" et d'anticiper la fréquentation des commerces dans les prochains jours, selon M. Petiot, notamment en raison du contexte d'inflation inédit depuis 30 ans.

L'inflation est vue comme "une période risquée" pour le secteur de la mode et de l'habillement, ajoute-t-il. "Quand les clients doivent faire des arbitrages sur leur consommation, c'est souvent défavorable au secteur". Les soldes restent cependant compatibles avec "la recherche du bon prix, note M. Petiot, ce qui, (il) l'espère, redonnera du pouvoir d'achat aux clients". Les commerçants espèrent aussi renflouer leur trésorerie, alors que les ventes en magasin accusent toujours un recul "de -7 %" au cumul, depuis le début de l'année 2022 par rapport à 2019, selon l'Alliance du commerce, malgré "une embellie fragile" en mai.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Covid-19 : les tests en «forte hausse», leur prix revu en baisse :

Nouvelle illustration du rebond de l'épidémie de Covid-19 , le nombre d'examens de dépistage a augmenté de 25% la semaine dernière, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, qui vient de baisser les tarifs des tests PCR. Avec plus de 1,6 million de tests PCR et antigéniques validés entre le 13 et le 19 juin, l'activité de dépistage est "de nouveau en forte hausse", indique la direction des statistiques (Drees) dans un communiqué. Tombé à un peu plus d'un million fin mai, le nombre de tests était déjà remonté à près de 1,3 million la semaine de la Pentecôte. Ce nouveau bond de 25%, favorisé par l'absence de jour férié, est encore plus prononcé chez les moins de 16 ans (+45%).

La tendance est calquée sur l'épidémie de Covid, en pleine reprise: le nombre de contaminations a triplé en trois semaines, de moins de 18.000 par jour fin mai à plus de 54.000 mercredi (en moyenne sur sept jours).

Face à cette "poussée de la maladie", le Pr Alain Fischer s'est déclaré mercredi, sur franceinfo, favorable "à titre personnel" au retour du masque dans les transports collectifs, "certainement pour les personnes fragiles, et probablement pour l'ensemble de la population".

 

Le ministère de la Santé a décidé de "rétablir les tarifs de droit commun" pour les tests PCR

"Les contaminations remontent", et s'il faut "par exemple considérer un retour du masque dans les transports (...) on ne s’interdit rien", a réagi jeudi sur franceinfo la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, assurant que l'exécutif "saisirait les autorités sanitaires (...) si cette question devait se poser dans les prochaines semaines".

En attendant, le ministère de la Santé a décidé de "rétablir les tarifs de droit commun" pour les tests PCR, en réduisant d'environ quatre euros le montant payé aux soignants libéraux pour les prélèvements nasopharyngés, selon un arrêté publié mercredi au Journal officiel.

Au passage, les règles ont aussi été modifiées pour les laboratoires d'analyses médicales. Exit les tarifs dégressifs (avec des paliers à 24 et 48 heures) en vigueur depuis fin 2020: désormais les biologistes ne seront payés que s'ils rendent les résultats en moins de 36 heures, ce qui est déjà le cas pour plus de 96% des tests PCR.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2162) : JEUDI 23 JUIN 2022

Jeudi 23 Juin 2022 – Réservation obligatoire pour se baigner dans certaines calanques de Marseille, une première :

 Les réservations pour accéder, dimanche, à deux criques de Marseille, ont ouvert jeudi sur le site du Parc national des Calanques, qui limite cet été à 400 personnes par jour la fréquentation de ces espaces naturels méditerranéens fragilisés, une première en France. "La calanque de Sugiton et des Pierres tombées est victime d'un phénomène d'érosion des sols très marqué du fait de la surfréquentation. Ce phénomène menace les paysages que nous aimons tant et la biodiversité", indique le Parc national des Calanques sur son site. Pour "protéger la calanque", l'accès aux minuscules plages de Sugiton et des Pierres tombées ainsi qu'à leur environnement immédiat sera donc limité à 400 visiteurs par jour, contre 2.500 habituellement au coeur de l'été, les dimanche 26 juin et 3 juillet puis tous les jours du 10 juillet au 21 août.

Les réservations, gratuites et limitées à cinq personnes par dossier, peuvent se faire à compter de trois jours avant la date souhaitée et jusqu'à 18H00 la veille, sur le site ou l'application du Parc national des Calanques. Les enfants de moins de trois ans n'ont pas besoin de réservations. Elles sont impossibles sur place et le jour-même.

A la mi-journée jeudi, plus de 300 [bien 300] places avaient déjà été réservées, a indiqué le Parc à l'AFP, avec "une grosse affluence la première demi-heure de l'ouverture des réservations". "L'idéal serait qu'il reste quelques places pour des inscriptions la veille", a estimé un porte-parole du parc.

Le Parc a engagé depuis la mi-mai une vaste campagne de communication, par voie d'affichage mais aussi sur les réseaux sociaux, pour informer le public de ces nouvelles modalités de réservation, une première dans un parc national français. Des agents seront présents tout l'été le long du sentier d'accès à la calanque, qui serpente dans la garrigue, pour informer les visiteurs de la nécessité de disposer d'un permis de visite, avant que ceux-ci n'atteignent les points de contrôle des QR codes.

Le dispositif de réservation, testé pour la première fois cet été par le Parc national des Calanques, pourra être amené à évoluer. "On veut croire qu'une grande partie du public est sensible au fait qu'on veuille préserver le milieu", avait dit à l'AFP mi-mai un des responsables du Parc.

L'objectif est de "limiter l'érosion de la pinède, protéger les sols et maintenir la capacité de renouvellement de ce paysage" mythique, avait-il ajouté. Et éviter ainsi "un processus irréversible", alors que la "renaturation peut prendre plusieurs siècles". En cas de contrôle dans la zone soumise à réservation, les personnes qui n'auraient pas de billet seront condamnées à une amende de 68 euros.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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