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4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2119) : MARDI 3 MAI 2022

Mardi 3 Mai 2022 - Le droit à l'avortement plus que jamais en danger aux États-Unis :

 Il ne s'agit que d'un brouillon (bien avancé) qui a fuité dans la presse, mais il a provoqué un vent de panique. Lundi soir, des centaines de personnes se sont réunies devant la Cour suprême, à Washington, après que Politico a publié l'ébauche, rédigée par le juge Samuel Alito, d'une décision actant la fin de Roe v. Wade, la décision de 1973 qui avait autorisé l'accès à l'interruption volontaire de grossesse à l'échelle fédérale aux États-Unis. Ce texte daté du 10 février, dans lequel il manque quelques références prouvant son état d'ébauche, est une réponse à l'examen d'un texte de loi voté l'an dernier dans le Mississippi, qui interdit la plupart des avortements à partir de la 15e semaine de grossesse, sauf en cas de malformation fatale ou de risque pour la vie de la femme enceinte, un des nombreux textes de loi visant à réduire voire anéantir le droit à l'IVG dans plusieurs États conservateurs ces dernières années. La publication de ce document est une première pour la Cour suprême, au sein de laquelle le secret des décisions est toujours respecté jusqu'à la publication du résultat.

C'est une conséquence directe de la composition de la Cour suprême : durant ses quatre ans à la Maison-Blanche, Donald Trump a pu nommer trois juges sur les neuf siégeant dans la plus haute instance des États-Unis. Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett sont tous des juges conservateurs, dont la nomination avait été vue par les opposants à l'IVG comme une victoire et la promesse de la fin de Roe v. Wade. Leur confiance est telle, comme nous l'avait expliqué l'an dernier Mary Ziegler, professeure de droit à l'Université de droit de Floride et spécialiste de la question, que «les militants anti-avortement pensent déjà à l’après Roe et [veulent] demander la reconnaissance d’un droit à la vie, pour que la Constitution considère un foetus ou un enfant à naître comme une personne, qui a des droits qui rendrait l’avortement anticonstitutionnel». La fin de Roe v. Wade n'aurait pas d'impact sur les États où le droit à l'avortement est voté mais permettrait à certains autres de l'interdire, contraignant les femmes souhaitant avorter à devoir renoncer ou se rendre dans un autre État.

 

La question de l'IVG renvoyée aux élus

Le document de 65 pages (plus les annexes) est dense et revient sur tous les aspects de Roe v. Wade qui déplaisent au juge Alito, nommé à son poste en 2005 par le président républicain George W. Bush. Le magistrat du New Jersey cite cinq éléments pour justifier sa volonté de l'abroger, ainsi que la décision Planned Parenthood v. Casey de 1992, qui a préservé des parties essentielles de Roe mais estimé que la viabilité du foetus n'était plus un critère indispensable : «la nature de leur erreur, la qualité du raisonnement, la "maniabilité" des règles qu'elles imposent sur le pays, leur effet perturbateur sur d'autres domaines de la loi et l'absence de base concrète». «Ensemble, Roe et Casey représentent une erreur qui ne peut être laissée en place», assène-t-il. «Roe contient une longue étude de l'histoire, mais n'est en grande partie pas pertinente», poursuit le juge qui cite, dans cette même ébauche, «des affaires anglaises du XIIIe siècle corroborant les déclarations des traités estimant que l'avortement est un crime».

Son argument principal est que la décision de 1973 va au-delà des prérogatives de la Cour suprême, car l'avortement n'est pas mentionné dans la Constitution américaine rédigée en 1787, et remet le sujet entre les mains des élus, reprochant à la Cour d'avoir «agrandi l'étendue» de Roe avec diverses décisions (refusant notamment de restreindre la pratique des IVG aux seuls hôpitaux ou d'obtenir une autorisation parentale pour les mineures). «Notre décision renvoie la question de l'avortement aux entités législatives, permettant aux femmes des deux bords de la question de l'avortement de tenter d'avoir un effet sur le processus législatif en influençant l'opinion publique, en faisant du lobby auprès des élus, en votant et en se présentant aux élections. Les femmes ne sont pas sans pouvoir électoral ou politique», justifie-t-il.

 

L'argument de la liberté des femmes à disposer de leur corps rejeté en substance

Samuel Alito évoque ensuite la question de la viabilité du foetus, citant «la sentience, la conscience de soi, la capacité à raisonner ou une combinaison de ces facteurs» comme marqueurs de la définition de l'état de personne du-dit foetus : «Selon cette logique, une question ouverte pourrait se poser à propos d'individus nés, dont les jeunes enfants ou ceux touchés par des invalidités médicales ou de développement, mériteraient une protection en tant que "personne"», écrit-il avec provocation. La question de l'inégalité, qui n'est pas soulevée sous l'angle de l'accès à l'avortement selon la législation en vigueur dans l'État ni les moyens financiers de la femme souhaitant avorter, est abordée du point de vue de la viabilité du foetus, notamment par rapport aux soins médicaux qui peuvent être apportés en cas de naissance prématurée : «Si la viabilité doit déterminer une ligne pour une signification morale universelle, se pourrait-il qu'un foetus viable aux États-Unis ait un statut moral privilégié qui ne serait pas applicable à un foetus identique dans une zone reculée d'un pays pauvre ?»

Le juge rejette également l'argument de la liberté des femmes à disposer de leur corps en choisissant d'avoir un enfant ou non en avançant «le changement drastique de l'attitude envers une femme enceinte non mariée», les lois votées pour «interdire les discriminations en raison d'une grossesse», «le coût médical pris en charge par les assurance ou le gouvernement» ou encore les dispositifs prévus pour donner naissance sous X. Un retour de bâton sévère en réponse aux victoires obtenues après des années de lutte en faveur des droits des femmes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2119) : MARDI 3 MAI 2022

Mardi 3 Mai 2022 - Guerre en Ukraine : Poutine a dit à Macron que l'Occident doit cesser de fournir des armes :

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mardi que l'Occident devait arrêter de fournir des armes à l'Ukraine, dans une conversation téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron .

"L'Occident pourrait aider à arrêter ces atrocités en exerçant une influence appropriée sur les autorités de Kiev, ainsi qu'en arrêtant la fourniture d'armes à l'Ukraine", a déclaré le président russe selon un communiqué du Kremlin. Vladimir Poutine a accusé les forces ukrainiennes de commettre des crimes de guerre et l'Union européenne de les "ignorer".

 

La Russie est "toujours ouverte au dialogue"

Le président russe a ajouté que malgré "l'incohérence et le manque de préparation de Kiev pour un travail sérieux, la partie russe est toujours ouverte au dialogue" afin de trouver une issue au conflit.

Selon le Kremlin, M. Poutine aurait répondu aux préoccupations françaises sur la sécurité alimentaire mondiale que "la situation en la matière est compliquée principalement en raison des sanctions des pays occidentaux" contre la Russie.

Les relations entre la France et la Russie se sont fortement tendues depuis le début de l'offensive militaire de Moscou en Ukraine, le 24 février. Malgré cette crise, M. Macron s'est à plusieurs reprises entretenu avec M. Poutine avant et après le déclenchement du conflit afin de chercher une issue, sans succès.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2119) : MARDI 3 MAI 2022

Mardi 3 Mai 2022 - Boris Johnson va parler au Parlement ukrainien, nouvelles sanctions européennes... le point sur la guerre en Ukraine

 

Israël fustige les propos de Lavrov sur Hitler

Le ministre des Affaires étrangères israélien Yaïr Lapid a fustigé lundi les propos de son homologue russe Lavrov, qui avait affirmé qu'Hitler "avait du sang juif" et a convoqué l'ambassadeur russe pour obtenir des "clarifications".

Le président ukrainien Volodymyr "Zelensky fait valoir cet argument: comment le nazisme peut-il être présent (en Ukraine) s'il est lui-même juif. Je peux me tromper, mais Hitler avait aussi du sang juif", avait dit M. Lavrov, dont la déclaration a été retranscrite sur le site de son ministère.

La Russie a répété à maintes reprises vouloir "dénazifier" l'Ukraine. Depuis l'invasion du pays par les Russes, le 24 février, l'Etat hébreu a tenté de maintenir un équilibre délicat entre Kiev et Moscou, mais les propos dimanche de M. Lavrov ont suscité l'indignation.

 

Pétrole et banques: l'UE va proposer de nouvelles sanctions

La Commission européenne devrait proposer mardi un 6e paquet de sanctions qui comprendrait un calendrier d'arrêt progressif des importations de pétrole russe, qui représentent 30% des importations de pétrole de l'Union européenne.

Si les 27 s'entendent sur cette mesure, l'arrêt des achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie sera progressif, sur six à huit mois, mais avec des mesures à effet immédiat, notamment une taxe sur le transport par tankers, a confié un responsable européen.

Les nouvelles sanctions concerneront aussi "le secteur bancaire, il y aura d'autres banques russes qui sortiront de Swift", a précisé le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, en visite à Panama, en référence au système interbancaire qui permet de communiquer rapidement et de manière sécurisée sur les transactions.

Plusieurs sources diplomatiques européennes avaient indiqué ce week-end que la plus importante banque russe, la Sberbank, qui représente 37% du marché, devait ainsi être exclue de Swift.

 

Boris Johnson va s'adresser au Parlement ukrainien

Le Premier ministre britannique Boris Johnson va s'adresser mardi par visioconférence au Parlement ukrainien, une première pour un dirigeant occidental depuis le début de l'invasion russe, et annoncer 300 millions de livres d'aides militaires supplémentaires à Kiev.

"C'est votre heure de gloire", doit-il dire aux députés ukrainiens selon un communiqué de Downing Street publié lundi soir, dressant un parallèle avec l'unité affichée par le Parlement et le peuple britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale. "Nous nous souvenons de notre période de grand péril comme de notre heure de gloire", doit-il affirmer lors de son allocution prévue vers 10H00 (heure britannique, 09H00 GMT).

Il doit annoncer un nouveau volet d'aides militaires d'une valeur de 300 millions de livres (357 millions d'euros), comprenant notamment du matériel d'armement défensif. Jusqu'à présent, le Royaume-Uni a fourni à l'Ukraine 5.000 missiles antichars, cinq systèmes de missiles antiaériens avec plus de 100 missiles et 4,5 tonnes d'explosifs.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2119) : MARDI 3 MAI 2022

Mardi 3 Mai 2022 - En Afghanistan, les talibans réduisent l'accès des femmes au permis de conduire :

Des responsables talibans de Herat, la ville la plus progressiste d'Afghanistan, ont demandé aux moniteurs d'écoles de conduite de ne plus délivrer de permis aux femmes, ont indiqué à l'AFP des professionnels du secteur.

"Nous avons verbalement reçu l'instruction de ne plus délivrer de permis de conduire aux femmes... mais nous n'avons pas reçu l'instruction d'empêcher les femmes de conduire dans la ville", a déclaré Jan Agha Achakzai, directeur de l'Institut de gestion du trafic de Herat, qui supervise les auto-écoles.

L'Afghanistan est un pays profondément conservateur et patriarcal, mais il n'est pas rare que des femmes conduisent dans les grandes villes, notamment à Herat, dans le nord-ouest, qui a longtemps été considérée comme relativement progressiste par rapport au reste du pays.

Naim al-Haq Haqqani, qui dirige le département provincial de l'information et de la culture, a déclaré qu'aucun ordre officiel n'avait été donné.

Les talibans se sont largement abstenus de publier des décrets nationaux écrits, laissant plutôt les autorités locales publier leurs propres édits, parfois verbalement.

 

Un signe de plus des restrictions imposées par le nouveau régime taliban aux femmes

Adila Adeel, une monitrice d'auto-école de 29 ans qui possède un institut de formation, a déclaré que les talibans veulent s'assurer que la prochaine génération n'aura pas les mêmes opportunités que leurs mères.

"On nous a dit de ne pas proposer de leçons de conduite et de ne pas délivrer de permis", a-t-elle déclaré.

"Je dois pouvoir emmener ma famille chez le médecin dans ma voiture sans attendre que mon frère ou mon mari rentre à la maison", a plaidé Shaima Wafa alors qu'elle se rendait sur un marché local pour acheter des cadeaux pour sa famille à l'occasion de la fête de l'Aïd al-Fitr.

"En fait, il est plus sûr pour une femme de conduire son propre véhicule", a déclaré Fereshteh Yaqoobi, une femme qui conduit depuis des années.

Zainab Mohseni, 26 ans, a récemment demandé un permis car, selon elle, les femmes se sentent plus en sécurité dans leur propre voiture que dans les taxis conduits par des hommes.

Pour la jeune femme, cette nouvelle mesure n'est qu'un signe de plus que le nouveau régime ne reculera devant rien pour empêcher les femmes afghanes de jouir des quelques droits qui leur restent

Les insurgés devenus dirigeants ont repris le contrôle du pays en août dernier, promettant un régime plus souple que lors de leur dernier passage au pouvoir entre 1996 et 2001, marqué par des violations des droits de l'homme.

Mais ils ont de plus en plus restreint les droits des Afghans, en particulier ceux des Afghanes, empêchées de retourner à l'école et d'occuper de nombreux emplois publics.

 

 

 

 

 

 

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Mardi 3 Mai 2022 - Le pape François se dit prêt à voir Vladimir Poutine et compare l'Ukraine au Rwanda :

Le pape François se dit prêt à se rendre à Moscou pour voir le président russe Vladimir Poutine et tenter d'arrêter les combats en Ukraine, qu'il compare au Rwanda dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera publié mardi.

Evoquant l'invasion de l'Ukraine par les forces russes, François a affirmé avoir "appelé au téléphone" le président ukrainien Volodymyr Zelensky "le premier jour de la guerre". "En revanche je n'ai pas appelé Poutine. Je lui avais parlé en décembre, pour mon anniversaire, mais cette fois-ci non, je n'ai pas appelé", a ajouté le pape argentin.

"Par la suite, après 20 jours de guerre, j'ai demandé au cardinal (Pietro) Parolin", numéro deux du Vatican, "de faire parvenir à Poutine le message que j'étais disposé à me rendre à Moscou", a-t-il poursuivi.

"Nous n'avons pas encore reçu de réponse et nous insistons encore, même si je crains que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre maintenant", a ajouté le pape François.

"Comment ne parvenons-nous pas à arrêter toute cette brutalité? Nous avons vu la même chose il y a 25 ans avec le Rwanda", a-t-il ajouté, évoquant le génocide de 1994 au cours duquel 800 000 personnes, principalement issues de la minorité tutsi, ont été tuées, selon l'ONU.

 

"Je dois d'abord rencontrer Poutine"

Le souverain pontife a exclu par ailleurs de se rendre pour le moment à Kiev, en dépit des invitations des Ukrainiens. "A Kiev, je n'y vais pas pour le moment", dit-il, rappelant y avoir envoyé deux cardinaux. "Je sens que je ne dois pas y aller", a-t-il insisté.

"Je dois aller d'abord à Moscou, je dois d'abord rencontrer Poutine", a assuré le pape François qui a multiplié les appels à la cessation des combats en Ukraine.

Il a également évoqué un entretien par visio-conférence avec le patriarche Kirill, le chef de l'Eglise orthodoxe russe et proche allié de Vladimir Poutine.

"Les vingt premières minutes, avec un papier en main, il m'a lu toutes sortes de justifications de la guerre. J'ai écouté et je lui ai dit: 'Je ne comprends rien de tout cela. Nous ne pouvons pas utiliser le langage de la politique mais celui de Jésus'", a dit François.

 

 

 

 

 

 

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Mardi 3 Mai 2022 - La cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron samedi à 11h00 à l'Elysée :

Emmanuel Macron sera investi samedi, au cours d'une cérémonie "sobre" à l'Elysée, pour son second mandat après sa victoire à la présidentielle le 24 avril, a appris l'AFP mardi auprès de la présidence. Cette cérémonie, qui se déroulera à partir de 11H00 dans la salle des fêtes, devrait être "sobre" et "dans le respect des principes républicains", selon cette source. Elle devrait débuter, selon le protocole suivi lors des précédentes investitures, par la proclamation des résultats officiels de l’élection par le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius. Emmanuel Macron a obtenu 58,55% des suffrages au second tour face à Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national, qui en a recueilli 41,45%.

Le président devrait ensuite se voir présenter le grand collier d’honneur de maître de la Légion d’honneur. Puis il prononcera un discours devant les personnalités invitées, dont les présidents des deux chambres du parlement, Richard Ferrand (Assemblée nationale) et Gérard Larcher (Sénat). A midi, Emmanuel Macron passera en revue les troupes dans les jardins de l'Elysée, avec le salut du canon et la Marseillaise jouée par l’orchestre de la Garde républicaine.

Les deux derniers présidents réélus, François Mitterrand en 1988 et Jacques Chirac en 2002, avaient également choisi une cérémonie sobre. Dimanche, Emmanuel Macron participera aux cérémonies de l'anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 sur les Champs Elysée et sous l'Arc de Triomphe. En attendant, le chef de l'Etat continuait mardi à consulter à l'Elysée sur la nomination du prochain Premier ministre, la formation du gouvernement, les premières mesures du quinquennat et la préparation des législatives de juin.

 

La député socialiste Valérie Rabault a refusé d'être Première ministre

Il a reçu dans la matinée l'ancien président Nicolas Sarkozy, qui lui avait apporté son soutien entre les deux tours de la présidentielle, selon son entourage, qui n'a pas donné d'indication sur la teneur de la discussion.

Le choix du Premier ministre alimente les supputations dans le monde politique et les médias. La député socialiste Valérie Rabault a indiqué mardi à BFMTV avoir été approchée pour Matignon et avoir refusé parce qu'elle ne souhaite pas avoir à porter le projet de la retraite à 65 ans.

"Le président n'a proposé le poste de Premier ministre à personne", a affirmé l'entourage d'Emmanuel Macron.

Un Conseil des ministres, avec Jean Castex, se tiendra mercredi matin à l'Elysée.

 

 

 

 

 

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Mardi 3 Mai 2022 - Législatives : LFI et le PCF officialisent leur accord :

Le PCF et La France insoumise ont officialisé mardi leur accord pour les législatives, les communistes rejoignant la formation de Jean-Luc Mélenchon et EELV dans la "Nouvelle union populaire écologique et sociale". "Nous souhaitons fédérer sur la base d'un programme ambitieux toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie", écrit le PCF dans un communiqué.

"Le 3 mai 1936, le Front Populaire gagnait les élections législatives. Le 3 mai 2022, nous nous rassemblons au sein d’une Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale", a tweeté le secrétaire national du parti Fabien Roussel . SMIC à 1.400 euros nets, hausse des salaires, retraite à 60 ans, blocage des prix, planification écologique: les deux formations se sont mises d'accord sur de nombreux points programmatiques.

Mais elles ne mentionnent pas la sortie du nucléaire, à laquelle les communistes sont opposés. Elle est pourtant mentionnée dans l'accord noué entre LFI et EELV, selon Sandra Regol, numéro 2 des écologistes.

Selon André Chassaigne, président du groupe des députés communistes, le PCF a obtenu, à l'issue d'une négociation dure, 50 circonscriptions dont les 11 des sortants et cinq gagnables "en conquête": Vierzon, Dax, Denain, Creil et Lens-Avion.

L'accord entérine l'objectif de cette union, à savoir l'obtention d'une majorité à l'Assemblée nationale et la nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon.

Il stipule que "la majorité pluraliste que nous voulons constituer reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun".

Proches idéologiquement, alliés aux présidentielles de 2012 et 2017, Insoumis et communistes avaient fait bande à part à l'Assemblée nationale entre 2017 et 2022, et Fabien Roussel s'est présenté à l'élection présidentielle (2,3%).

 

 

 

 

 

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Mardi 3 Mai 2022 - Selon Éric Zemmour, «La gauche n’existe plus qu’à travers l’islamogauchisme» :

Le président de «Reconquête!» Éric Zemmour a fait part une heure durant, lundi 2 mai sur BFM, de ses analyses sur la campagne présidentielle, la sociologie électorale, la droite, la gauche, mais aussi de la bataille des législatives à mener.

L’ancien journaliste et candidat malheureux à l’élection présidentielle Eric Zemmour a débuté l’entretien par une auto-critique : « C’est évidemment mon échec et ma déception. A la fois au regard de l’ambition et de l’enjeu historique car je ne me lançais pas dans une présidentielle pour un petit objet. J’y allais pour l’Histoire car je pense vraiment que notre pays est menacé de mort. »

Il a toutefois ajouté cette question : « Peut-on gagner et avoir tort et perdre et avoir raison ? L’Histoire me donnera-t-elle raison alors que l’élection me donne tort ? » Éric Zemmour a aussi expliqué que, contrairement à ce qu’en disent les médias, il « ne [s]e sen[t] ni outrancier ni radical », prenant en contre-exemple le fait que « quand la gauche est radicale et qu’elle gagne on lui tresse des louanges – comme Mélenchon – et quand des diagnostiques sont partagés par deux tiers des Français on n’est pas radical. »

L’ancien journaliste a analysé sa chute dans les sondages de la manière suivante : « Le 23 février, la veille de l’invasion russe, je suis à 16,5% dans les sondages. J’ai dépassé Marine Le Pen, à 16%, et Valérie Pécresse à 14% ; je suis au second tour […] Emmanuel Macron est prêt à m’affronter et le 24 février Poutine envahit l’Ukraine. De là se passe un enchaînement imprévisible où une partie de mes électeurs se rameutent derrière Emmanuel Macron. »

Il a également fait un parallèle entre sa perte d’électeurs avec Valérie Pécresse : « Avec Valérie Pécresse, nous avons en commun un électorat qui a voté Fillon en 2017, plutôt bourgeois, qui de part et d’autre, avec l’ « effet drapeau », nous a fait décliner. L’électorat de Mélenchon et de Le Pen n’a pas eu ce réflexe. »

 

Ses propos sur les réfugiés ukrainiens, cause importante de sa baisse dans les sondages, il en parlé comme « sans doute une erreur » et a dit qu’il aurait dû accepter les 70,000 Ukrainiens (15,000 enfants) car « ils repartiront de toute façon. » S’il a cru pouvoir devenir président ? « Tout était possible dans cette campagne. Je continue de penser que si j’avais été au second tour, il y aurait eu une autre campagne. Je pense que oui, j’avais une chance d’être au second tour et d’affronter Emmanuel Macron. »

 

L’enthousiasme n’est pas perdu

Avec la réélection de Macron, Éric Zemmour a déclaré que « ce qui domine, c’est l’inquiétude et l’espoir. Inquiétude car je pense que la situation est très grave. Espoir car je pense que « Reconquête ! » - 120,000 adhérents, 20,000 jeunes – a un enthousiasme qui n’est pas perdu. »

Il a défini la sociologie de ses votants de la manière suivante : « Une bourgeoisie patriote est venue à moi, des gens que Marine Le Pen ne touchait pas et qu’elle n’a pas touché. J’ai dit que je voulais réunir l’électorat populaire – pro-Le Pen – et la bourgeoisie patriote. » Pour lui, « les classes populaires ont voté Le Pen en pensant que c’était mieux. Un électorat est venu à moi qui n’aurait pas voté pour elle. »

Le président de « Reconquête ! » a ensuite développé la recomposition politique française de nos jours : « Il y a eu trois blocs : Macroniste, Mélenchoniste et National, entre 11 et 13 millions d’électeurs pour chacun. » Il les a détaillés : « Le bloc Macroniste : les retraités et diplômés des métropoles. Mélenchoniste : musulmans des banlieues (69%) et la jeunesse woke gauchiste ; Mélenchon a concrétisé dans les urnes l’islamogauchisme. National : les classes populaires qui votaient pour Le Pen et la bourgeoisie patriote. »

Il a, plus tard, dressé un portrait plutôt sombre de l’avenir : « Macron a gagné, mais si on voit à dix ans, quinze ans, que se cache derrière cette victoire ? Macron est le vote des retraités, mais cette génération est appelée à disparaître à horizon 2040-2050. Il restera le bloc islamogauchiste contre le bloc national […] Le vote Macron c’est « encore une minute Monsieur le bourreau ». »

 

"Le RN veut la mort de « Reconquête ! », c’est un fait."

Éric Zemmour a aussi critiqué la « gauche [qui] n’existe plus qu’à travers l’islamogauchisme et c’est pour cela que la stratégie de Marine Le Pen est dépassée en rêvant d’allier son électorat à celui de Mélenchon. » Il a qualifié la méthode de Marine Le Pen comme « impossible » et a dit qu’ « elle et moi avons perdu chacun notre tour. Moi au premier, elle au second. »

L’avenir de son parti ? « Je pense vraiment que nous sommes l’avenir et être le parti de la transmission […] Je pense à la prochaine génération. Le dernier meeting avec les jeunes m’a particulièrement touché […] Je ferai des conférences en province, la première sera sur la gauche et la droite, sujet qui, je crois, est essentiel […] « Reconquête ! » ne sera pas qu’un parti, mais aussi une école de pensée. »

Si les législatives semblent mal embarquées pour lui et son parti, l’ex-journaliste a regretté que Marine Le Pen ne saisisse pas sa main tendue : « Il est intéressant de voir les évolutions et les négociations de part et d’autre » a-t-il commencé avant d’ajouter : « Avec Mélenchon, EELV présente cent circonscriptions, dont trente gagnables. Marine Le Pen n’est pas dans cette disposition […] Le RN veut la mort de « Reconquête ! », c’est un fait. »

Éric Zemmour a aussi lancé une dernière perche, comme un dernier appel à l’union : « Si le bloc national s’unit, il pourrait se retrouver au second tour dans 396 circonscriptions, et donc gagner entre 100 et 200 sièges. Le bloc Mélenchoniste va gagner entre 100, 150 sièges et le bloc Macroniste 200, 250, 300 sièges. S’il n’y a pas alliance, le bloc national va venir avec 15 députés…Marine Le Pen préfère essayer de tuer « Reconquête ! » plutôt que d’avoir 100-150 élus. Les électeurs de Le Pen, de LR qui ne veulent pas aller avec Macron, doivent voter pour les seuls qui veulent l’union. »

 

 

 

 

 

 

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Mardi 3 Mai 2022 - Pour Jordan Bardella, «Mélenchon est la béquille du système» :

 Le président du RN par intérim est revenu, mardi 3 mai aux Quatre Vérités de France 2, sur la campagne des législatives. Il a répété vouloir créer un front commun avec les droites afin de faire barrage à Macron et à l’union des gauches.

Pour Jordan Bardella , la campagne présidentielle terminée et digérée, a décidé de se concentrer sur ce qui est communément appelé « le troisième tour ». Il a expliqué sur France 2 que si « Marine Le Pen souhaitait être présidente de la République, ce sont les Français qui décideront désormais s’ils veulent nous voir les plus nombreux à l’Assemblée Nationale ou non. » Le président par intérim du RN s’est montré philosophe : « Les Français savent, qu’une fois élu, ce qui se joue, ce ne sont pas les blocages des institutions mais la capacité du Parlement à avoir une opposition. »

Il a également fustigé l’attitude du grand perdant d’extrême-gauche : « Mélenchon est la béquille du système mais cela est cohérent car il a fait élire Emmanuel Macron, il l’a soutenu et lui a offert ses voix. Il y a une forme de cohérence. »

Favorable à la proportionnelle – qu’Emmanuel Macron avait dit mettre en place lors de son premier quinquennat -, Jordan Bardella a vertement critiqué le système démocratique français : « Aujourd’hui, c’est un scandale démocratique car nous n’avons que six députés sur 577. Et on voit ce que cela donne quand l’opposition n’est pas présente dans les institutions. Je dis aux Français que s’ils ne limitent pas les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron, alors pendant cinq ans, il aura les mains libres. »

Le jeune président n’a toutefois par totalement perdu espoir : « Nous avons dépassé les 40% dans 350 circonscriptions. Si le peuple se déplace, alors les Français auront des avocats face à la brutalité sociale d’Emmanuel Macron. »

 

"Il y a des gens chez Reconquête! qui ont vocation à travailler avec nous"

Au sujet d’une possible alliance avec « Reconquête ! », le parti d’Éric Zemmour (les deux partis se sont violemment invectivés tout au long de la campagne), Jordan Bardella a déclaré qu’«il ne s’agit pas de rancune, mais il est difficile, alors qu’Éric Zemmour a tout fait pour faire perdre Marine Le Pen, de venir demander à cette dernière de le faire élire.» Il a ajouté qu’ «avec son score à la présidentielle, il n’a la capacité de se qualifier dans aucune circonscription. Je lance un appel aux électeurs d’Éric Zemmour – et aux LR – pour ne pas gaspiller leur vote.»

Les chances de l’ancien journaliste pour devenir député, voire placer des membres de son parti à l’Assemblée Nationale ? «Il est surprenant chez Éric Zemmour, avec un parti du nom de "Reconquête !", où tous les cadres du parti ne veulent pas s’engager dans la bataille des législatives, même le chef de la famille. S’il hésite, c’est qu’il sait qu’il ne pourra pas se qualifier.»

Jordan Bardella a réexpliqué que «le camp national doit s’unir, mais autour de Marine Le Pen. Il y aura des gens proches de "Reconquête !" soutenus par le RN. L’union, nous la faisons, mais la stratégie d’Éric Zemmour, qui est à la droite de Marine Le Pen, n’est pas bonne.»

Il a aussi fait un appel du pied à certain cadres du parti d’Éric Zemmour : «Il y a des gens chez « Reconquête ! » qui ont vocation, peut-être demain ou après-demain, à travailler avec nous, je pense par exemple à Stanislas Rigault qui n’a jamais eu de propos violents contre nous.»

Les deux dernières questions de Caroline Roux ont porté sur des sujets de société qui risquent, pour le premier de faire grand bruit dans les jours à venir – le burkini -, l’autre en s’installant tranquillement dans l’atmosphère les mois aidant – l’avortement. Sur le burkini, le président par intérim a dit qu’«il doit être interdit dans l’espace public, c’est la manifestation de l’idéologie islamiste contre laquelle Emmanuel Macron a eu la main molle pendant cinq ans.» Sur l’avortement, il a été tout aussi clair, se disant «choqué» qu’il puisse être remis en cause par la cour suprême aux Etats-Unis.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2119) : MARDI 3 MAI 2022
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LA MARCHE DU MONDE (2119) : MARDI 3 MAI 2022
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Mardi 3 Mai 2022 - En images : L’Inde et le Pakistan étouffent sous une vague de chaleur record

En Inde et au Pakistan, la vie se transforme en enfer à cause des fortes températures que subissent ses habitants. Dans certaines zones rurales, le mercure frôle les 50 degrés Celsius quand il fait près de 44 degrés Celsius à New Delhi. A Peshawar, au Pakistan, il fait plus de 40 degrés tous les jours. Pour les habitants, la chaleur devient insoutenable.

Des coupures d'électricité en Inde et au Pakistan ont aggravé vendredi les conditions de vie de millions d'habitants, déjà accablés par une vague de chaleur record que les experts lient au changement climatique. Des mois de mars et d'avril exceptionnellement chauds ont fait grimper la demande énergétique en Inde, et plus particulièrement au Pakistan, si bien que les centrales électriques manquent à présent de charbon pour répondre à la demande.

Plusieurs villes pakistanaises ont ainsi subi jusqu'à huit heures de coupure de courant par jour la semaine dernière, tandis que des zones rurales enregistraient des délestages la moitié de la journée. "Il y a une crise de l'électricité et des délestages dans tout le pays", a déclaré le ministre de l'Énergie, Khurram Dastgir Khan, évoquant les pénuries et des "défaillances techniques".

Or, les températures devraient dépasser de 8 degrés la normale saisonnière dans certaines parties du Pakistan, pour culminer à 48 degrés dans certaines zones du Sind rural mercredi, selon la Société météorologique pakistanaise.

 

"Situation désastreuse"

Les scientifiques affirment qu'en raison du changement climatique, les canicules sont plus fréquentes mais aussi plus sévères. Dans la mégalopole indienne de New Delhi, où la température a atteint 43,5°C vendredi, les autorités estiment qu'il reste "moins d'un jour de charbon" en stock dans de nombreuses centrales électriques.

"La situation dans toute l'Inde est désastreuse", selon Arvind Kejriwal, ministre en chef de Delhi, qui a mise en garde contre de possibles coupures dans les hôpitaux et le métro de la capitale.

L'Inde a même annulé certains trains de voyageurs pour accélérer l'acheminement du charbon vers les centrales électriques, selon Bloomberg News.

Les réserves de charbon des centrales indiennes ont en effet diminué de près de 17% depuis début avril, tombant à à peine un tiers des niveaux requis, selon la même source.

 

Des forêts en cendres

A Calcutta, dans l'est de l'Inde, après des malaises en série dans les transports en commun, de l'eau sucrée a été distribuée aux passagers. "Sans pluie depuis plus de 57 jours, Calcutta est en proie à la plus longue période de sécheresse de ce millénaire", affirme Sanjit Bandyopadhyay du Centre météorologique régional.

A cette époque de l'année, dans les régions d'altitude de l'Etat de l'Himachal Pradesh, la pluie, de la grêle et même de la neige tombe normalement mais depuis deux mois, pas une goutte d'eau et les températures battent des records.

Conséquence, des centaines d'incendies ont réduit des forêts de pins en cendres, notamment autour de Dharamsala, la ville où réside le Dalaï Lama. "La plupart de ces incendies sont des feux de terre qui se propagent dans les forêts de pins, les plus vulnérables aux incendies", explique à l'AFP le chef des forêts de l'État, Ajay Srivastava. "Des équipes de pompiers travaillent d'arrache-pied pour éteindre ces feux et aussi pour sauver les animaux sauvages", a-t-il ajouté, en précisant que les secours ont dû demander l'aide des riverains.

 

Élixir rose

Pour les musulmans observant le Ramadan, la chaleur a rendu le jeûne pénible. Au coucher du soleil, les vendeurs ont fait un commerce florissant du Rooh Afza, un élixir rose et sucré en vogue depuis des générations dans le sous-continent pour étancher la soif. La canicule a aussi entraîné la fermeture des écoles ou la réduction des horaires de classe.

À Patna, capitale de l'Etat du Bihar, les insolations ont augmenté ces dix derniers jours, tout comme le nombre d'enfants souffrant de fièvre, de vomissements et de diarrhée. Les autorités ont ordonné l'arrêt des cours à 10h45 et recommandé de ne pas sortir l'après-midi.

Une plaie pour l'économie car si "les gens restent chez eux dans la journée, nous peinons à gagner notre vie", résume un chauffeur de rickshaw, Rameshwar Paswan.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2119) : MARDI 3 MAI 2022

Mardi 3 Mai 2022 - Droit à l'avortement : Biden appelle les Américains à le défendre dans les urnes :

Joe Biden a appelé mardi les Américains à voter aux législatives de l'automne de manière à défendre le droit "fondamental" à l'avortement, si celui-ci devait être remis en cause par la Cour suprême américaine. Si la plus haute juridiction annule la jurisprudence qui fonde le droit à l'avortement aux Etats-Unis depuis les années 1970, comme le laisse entendre un document révélé lundi soir par Politico, "ce sera aux élus de notre nation, à tous les niveaux, de protéger le droit des femmes à choisir. Et il appartiendra aux électeurs de choisir des candidats favorables" au droit à l'avortement en novembre, a estimé le président démocrate dans un communiqué.

"Nous aurons besoin de plus de sénateurs favorables au droit de choisir, et d'une majorité en ce sens à la Chambre des représentants, pour adopter une législation codifiant (la jurisprudence existante), que je promulguerai", a assuré le chef de l'exécutif, catholique fervent mais aussi défenseur du droit à l'avortement.

Joe Biden, dont le parti redoute une cuisante défaite lors de ces élections de mi-mandat, promet par ailleurs que son administration "sera prête" à réagir quand tombera la décision, extrêmement attendue, de la Cour suprême américaine.

Le président évoque dans son communiqué une réponse "administrative", sans plus de précisions. Les démocrates contrôlent déjà la Chambre des représentants et le Sénat, mais leur majorité dans cette dernière institution est très mince, et ne leur a pas permis jusqu'ici de légiférer au niveau fédéral sur le droit à l'avortement, pour écraser des législations extrêmement restrictives prises récemment par nombre d'Etats conservateurs américains.

Le site Politico, s'appuyant sur une fuite inédite d'un projet de décision, a provoqué une déflagration politique lundi soir en révélant que la Cour suprême s'apprêtait à annuler l'arrêt Roe v. Wade de 1973, qui fonde le droit des femmes à interrompre une grossesse aux Etats-Unis.

La juridiction suprême, remodelée par l'ancien président Donald Trump pour lui donner une composition très conservatrice, renverrait donc les Etats-Unis à la situation d'avant 1973, à savoir que chaque Etat serait libre d'autoriser ou interdire l'avortement.

Le droit à l'interruption volontaire de grossesse est un marqueur politique extrêmement fort pour les Américains et leurs responsables politiques. La révélation de Politico a suscité l'indignation du camp démocrate, et l'enthousiasme de nombre d'élus républicains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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