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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 - Ukraine: l'ONU accuse la Russie de possibles crimes de guerre :

L'ONU a accusé vendredi l'armée russe d'actions "pouvant relever des crimes de guerre" en Ukraine depuis l'invasion du 24 février et constaté que le droit humanitaire avait "été jeté par dessus bord". "Lors de ces huit dernières semaines, le droit humanitaire international n'a pas seulement été ignoré mais il a tout simplement été jeté par dessus bord", a déclaré Michelle Bachelet, la Haute commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, citée dans un communiqué.

"Les forces armées russes ont bombardé et pilonné de manière indiscriminée des zones peuplées , tuant des civils et détruisant des hôpitaux, des écoles et d'autres infrastructures civiles, autant d'actions pouvant relever des crimes de guerre", a souligné Ravina Shamdasani, une porte-parole du Haut commissariat aux droits de l'homme, lors d'un briefing régulier de l'ONU à Genève. "C'est à une Cour de justice de déterminer in fine si c'est la cas mais il y a de plus en plus de preuves que des crimes de guerre sont commis", a-t-elle ajouté.

 

Kramatorsk, Boutcha

"Ce que nous avons vu à Kramatorsk, dans la zone contrôlée par le gouvernement, le 8 avril, quand des sous-munitions ont frappé la gare, tuant 60 civils et en blessant 111 autres, est emblématique de l'incapacité à adhérer au principe de distinction (entre civils et militaires), l'interdiction de mener des attaques indiscriminées et le principe de précaution qui est inscrit dans le droit humanitaire international", a encore déclaré Mme Bachelet, accusant indirectement la Russie. Si Mme Shamdasani n'a pas exclu que la partie ukrainienne ait également violé le droit humanitaire à certaines occasions, "la très large majorité de ces violations, et de très loin, sont attribuables aux forces russes", a-t-elle insisté.

Elle a également indiqué que 92,3% du nombre de victimes enregistrées par les services de Mme Bachelet "sont attribuables aux forces russes, tout comme les allégations de meurtre et les exécutions sommaires". La porte-parole a rapporté que les inspecteurs de l'ONU ont documenté le "meurtre, y compris certains par exécution sommaire", de 50 civils dans la ville de Boutcha, en banlieue de Kiev, où les forces russes sont accusées d'avoir commis des exactions ayant fait des dizaines de morts. Des accusations que Moscou récuse. "Durant une mission à Boutcha le 9 avril, des enquêteurs des droits humains de l'ONU ont documenté le meurtre, y compris par exécution sommaire de quelque 50 civils sur place", a dit Mme Shamdasani.

La découverte dans des rues de cette localité de cadavres de civils, peu après le retrait des soldats russes, avait suscité début avril une vague d'indignation internationale. La Russie avait assuré que les autorités ukrainiennes et les médias occidentaux avaient mis en scène le massacre.

 

"Pas un incident isolé"

Mme Bachelet a souligné que ce qui s'est passé à Boutcha n'était "pas un incident isolé". La mission de surveillance des droits de l'homme en Ukraine "a recueilli plus de 300 allégations de meurtres de civils" dans des régions sous contrôle russe entre fin février et début mars . Mais, au-delà des exactions, les attaques contre les infrastructures de santé ont aussi des conséquences funestes. Mme Bachelet estime qu'au moins 3.000 civils sont morts faute de soins ou à cause du stress de la guerre.

La mission enquête aussi sur les accusations de violences sexuelles des soldats russes contre des femmes, hommes et enfants et fait état de 155 cas de détention de civils -responsables locaux, journalistes, militants ou défenseurs des droits humains et autres- par les troupes russes. Une pratique qui se généralise dans les zones occupées, selon le Haut commissariat. Certains ont été torturés et au moins 5 personnes victimes d'enlèvements forcés ont été retrouvées mortes. Côté forces ukrainiennes, les services de Mme Bachelet disposent d'informations sur des personnes détenues arbitrairement et dans l'incapacité de communiquer avec des proches, ce qui soulève d'inquiétantes questions sur "les disparitions forcées, le respect du droit ainsi que le risque de torture et de mauvais traitement".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 - Evacuation difficile des civils, livraison d’armes… le point sur la guerre en Ukraine

 

Poutine revendique la "libération" de Marioupol

Le président russe Vladimir Poutine a jugé jeudi que ses forces avaient pris le contrôle de la ville ukrainienne de Marioupol , un port stratégique de la mer d'Azov, ordonnant d'assiéger les derniers combattants ukrainiens plutôt que de donner l'assaut sur le site industriel Azovstal où ils sont retranchés. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en plus de quelque 2.000 militaires ukrainiens, "environ mille civils, femmes et enfants" et "des centaines de blessés" sont aussi réfugiés dans cette usine. Les combattants ukrainiens à Marioupol refusent de se rendre et réclament de la communauté internationale des "garanties de sécurité".

Le président américain Joe Biden a jugé jeudi "contestable" que la Russie ait pris le contrôle de cette ville, estimant qu'il "n'y a encore aucune preuve que Marioupol soit complètement perdue".

 

Biden annonce une nouvelle aide militaire

Joe Biden a annoncé jeudi une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars pour l'Ukraine. Cette enveloppe comprend "des armes d'artillerie lourde, des dizaines d'obusiers, 144.000 munitions ainsi que des drones", a-t-il souligné.

Afin de continuer à fournir une assistance militaire à l'Ukraine, Joe Biden a dit qu'il allait demander des fonds en plus au Congrès. Washington a également l'intention d'apporter une aide économique supplémentaire de 500 millions de dollars pour maintenir le fonctionnement du gouvernement ukrainien.

 

Zelensky alerte contre de faux référendums

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de chercher à organiser un faux référendum d'indépendance dans les régions de Kherson et Zaporijjia qu'elle occupe dans le sud du pays.

"Ce n'est pas juste pour mener un recensement. (...) Ce n'est pas pour vous donner de l'aide humanitaire d'aucune sorte. C'est en fait pour falsifier un soi-disant référendum sur votre terre, si l'ordre d'organiser cette comédie arrive de Moscou", a-t-il averti dans une vidéo jeudi soir.

L'Ukraine avait déjà accusé, début mars, la Russie de chercher à mettre en scène à Kherson un "référendum" à l'image de celui qui, en 2014, avait scellé l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie, et qui est considéré comme illégal par Kiev et par les Occidentaux.

 

Livraison prévue d'armes lourdes

L'Ukraine va recevoir "dans les prochains jours" des armes lourdes, dont des chars, de la part des partenaires est-européens pour l'aider à contrer l'offensive russe, a déclaré jeudi la ministre allemande de la Défense.

"Il s'agit de chars, de véhicules blindés ou d'autres possibilités (de matériel) que les pays peuvent céder" à l'Ukraine, a expliqué Christine Lambrecht.

 

Evacuation difficile des civils

Trois bus d'évacuation de civils partis du port de Marioupol sont arrivés jeudi à Zaporijjia, une grande ville du sud-est de l'Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.

L'armée de la "république" séparatiste de Donetsk a affirmé que 127 civils vivant dans un quartier près de l'usine Azovstal avaient été évacués mercredi, via ces couloirs humanitaires.

 

Plus de 1.000 corps de civils à Kiev

Plus de 1.000 corps de civils se trouvent dans les morgues de la région de Kiev, a déclaré jeudi à l'AFP une responsable ukrainienne, tandis que Kiev accuse les Russes d'avoir "massacré" des centaines de civils pendant leur occupation de la région en mars, ce que Moscou dément.

 

Norman Foster veut aider Kharkiv

L'architecte britannique Norman Foster, connu pour avoir restauré le palais du Reichstag en Allemagne et pour avoir imaginé le Millenium Bridge à Londres, a offert son aide pour reconstruire la ville ukrainienne de Kharkiv, en partie détruite à la suite de l'invasion russe.

 

Des dons plutôt que des prêts (FMI)

L'aide financière à l'Ukraine doit être accordée "le plus possible" sous forme de dons et non de prêts pour éviter que Kiev n'accumule une dette considérable qui compliquerait la reprise au sortir de la guerre, a souligné jeudi Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé à 7 milliards de dollars par mois les besoins de son pays pour compenser les pertes économiques causées par la guerre.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 - Guerre en Ukraine : la Russie prête à une trêve sur le site d'Azovstal de Marioupol :

L'armée russe s'est dite vendredi prête à observer "à tout moment" une trêve "sur tout ou une partie" du site industriel d'Azovstal, le dernier bastion des forces ukrainiennes de Marioupol, pour permettre l'évacuation de civils et la reddition de combattants.

"Le point de départ de cette pause humanitaire sera la levée par les formations armées ukrainiennes de drapeaux blancs sur tout ou une partie d'Azovstal", a dit le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

 

Evacuation difficile des civils, livraison d’armes… le point sur la guerre en Ukraine

Il assure que les civils évacués auront le choix de rejoindre des territoires sous contrôle ukrainien ou russe et que les soldats ukrainiens seront bien traités et que les blessés seront soignés.

"Cette initiative humanitaire de la part de la Fédération de Russie est valable 24 heures sur 24", poursuit le ministère, précisant que des "cars et des voitures", ainsi que des ambulances, étaient en permanence disponibles et prêts "pour transporter les gens".

Le ministère a affirmé qu'il avait transmis cette proposition à la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, à l'ONU, à l'OSCE et au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et que ce message sera également diffusé toutes les 30 minutes "sur tous les canaux radios aux formations armées ukrainiennes d'Azovstal".

Le président russe Vladimir Poutine a revendiqué jeudi la conquête, après quasiment deux mois de terribles combats, de la ville portuaire stratégique de Marioupol, bien que le site industriel d'Azovstal soit encore sous contrôle ukrainien.

Plutôt que de donner l'assaut sur cet espace gigantesque et partiellement souterrain, il a ordonné de l'assiéger pour tenter de forcer ses défenseurs à la reddition. Le bilan humain de la bataille de Marioupol s'annonce extrêmement lourd et les destructions y sont considérables.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 -L’hôpital, grand oublié du débat présidentiel :

Le débat présidentiel mercredi 20 avril entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron a fait le plein de sujets : pouvoir d’achat, international, écologie, retraites…Mais après la pandémie mondiale, qu’en est-il des hôpitaux et de la santé, grands brûlés de ces deux dernières années ?

11 avril 2022. La journaliste Anne Jouan publie dans Paris Match une enquête édifiante, révoltante et qui retrace le cri d’alarme des personnels soignants de l’hôpital public. Si l’article table sur la fermeture du service d’immunopathologie de Saint-Louis (Paris) faute de bras, il traite également d’autres problèmes majeurs, dans d’autres villes. Conclusion : l’hôpital public souffre partout en France, aux quatre coins de l’Hexagone.

Anne Jouan parle du CHU d’Orléans où « plus de 90% des paramédicaux sont en arrêt maladie », de Grenoble où les « urgences ferment par intermittence », Marseille, laquelle « cherche désespérément infirmiers, puéricultrices manips radio » ou encore Bichat où le « service de référence spécialisé dans les AVC est fermé à 80% ». Sans compter les contrats intérimaires, des soignants de plus de 70 ans, payées une misère – et c’est un euphémisme. D’après le directeur général opinion de l’Ifop Frédéric Dabi, la santé est le sujet le plus important pour les Français et ce depuis Septembre 2019. Or, il n’aura été que partiellement abordé lors du débat présidentiel mercredi 20 avril dernier.

 

Un échange... de cinq minutes

Et pour cause, il aura fallu attendre une heure dix pour que le sujet soit mis sur la table ; il durera finalement…cinq minutes ! Emmanuel Macron a été le premier à prendre la parole et défendre son bilan : « En 2018, j’ai mis fin à la baisse du tarif hospitalier, le numerus clausus, puis nous avons vécu la crise. » Il a ajouté, après avoir rendu hommage aux soignants (les mêmes qu’il a licencié et réprimé dans les rues) : « Nous avons investi plus de dix-neuf milliards d’euros dans nos hôpitaux et d’investissement dans les salaires avec une revalorisation d’au moins 183 euros par mois et jusqu’à plus de 400 euros en fin de carrière. » Le président-candidat a ensuite conclu : « Je sais que ce sont les conditions de travail qui sont dures et qu’on doit continuer à investir pour réembaucher. Une série de mesures pour mettre fin aux déserts médicaux avec des paramédicaux, des infirmières […] pour avoir des référents de santé. »

Marine Le Pen, laquelle l’attendait au tournant, a répondu : « Pendant votre quinquennat, vous aurez attendu les crises. Il a fallu attendre la crise sanitaire pour s’apercevoir que le personnel soignant est dans une souffrance inouïe depuis des années. » La patronne du RN a aussi mentionné le licenciement de « 15,000 soignants, sans salaire, du jour au lendemain car vous refusiez qu’ils puissent se tester avant d’aller travailler car vous vouliez qu’ils soient à tout prix vaccinés. » Marque de désaccords profonds, elle a poursuivi : « Je les réintégrerai et restituerai les salaires dont ils ont été privés. Les infirmières sont en sous-effectifs, les déserts médicaux sont là depuis des années. Il faut investir 20 milliards sur cinq ans, soit dix milliards sur la revalorisation du personnel, qui sera de l’argent public et dix milliards sur l’investissement pour le matériel, qui seront des fonds privés. » Cet échange houleux, trop rapide et qui n’a apporté aucune réponse de fond ni sur l’hôpital public, ni pour les soignants est incontestablement ce qui a manqué dans ce débat. Car après deux ans de « pandémie la plus grave depuis un siècle » dixit Macron, rien n’a été véritablement proposé.

Si les deux candidats n’ont pas su capitaliser leur temps de parole sur ce thème ô combien important, leurs propositions sont consultables en ligne, dans leurs programmes respectifs. Marine Le Pen a écrit vouloir, entre autres, « au moins 10.000 places supplémentaires [qui] seront ouvertes dans les Instituts de Formation en Soins infirmiers (IFSI) et les centres de formation d’aides-soignants », « le salaire des infirmiers [qui] sera augmenté de 10% pour atteindre la moyenne européenne » ou encore l’augmentation du « nombre de maisons et de centres de santé. » La candidate RN a aussi dit vouloir mettre en place une « indemnité spécifique de 300 € mensuels [qui] sera créée pour toute personne faisant le choix de vivre au domicile d’un proche dépendant ou de l’accueillir chez elle pour se consacrer pleinement à son accompagnement. »

Côté LREM, une page avec notamment « moins de charges administratives pour les soignants, plus de responsabilités pour les paramédicaux et une place centrale des médecins dans la gouvernance » ; une « relocalis[ation] en France [de] la production de médicaments » ; « « hôpital hors les murs » pour faire un « désengorgement des urgences par une participation plus large aux gardes, numéro unique pour un rendez-vous médical dans les 48 heures si besoin. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 - Pour Marine Le Pen, «depuis dix ans, il y a une inflation de femmes qui portent le voile» :

Interrogée sur Europe 1 vendredi 22 avril, la candidate RN a donné son avis sur le débat de l’entre-deux-tours puis a détaillé son programme tout en critiquant le président sortant.

Marine Le Pen, avant d’attaquer son adversaire, s’en est pris aux médias : « Je ne suis pas en colère mais je note, comme des millions de Français, que la tonalité a changé entre le premier et le deuxième tour. Il est donc absolument naturel que l’ensemble des médias et des institutions déclenchent la diabolisation au deuxième tour ? » a-t-elle dit.

Emmanuel Macron s’est d’abord vu reprocher son programme : « Quand il supprime le statut des diplomates, celui des préfets, lorsqu’il envisage de supprimer le statut des enseignants, c’est irréversible. Il faut voir les conséquences d’un éventuel second mandat du président sortant. » Puis son arrogance : « Il n’aime pas les Français. Regardez le comportement qu’il a eu pendant cinq ans. Tout son quinquennat a été une succession de phrases humiliantes. Je crois que chaque Français l’a ressenti. Le comportement qu’il a eu à mon égard est le comportement qu’il a eu face aux Français pendant cinq ans. Ce que l’on est détermine ce que l’on fait. »

Marine Le Pen a également ajouté que « son projet est la déconstruction de l’Etat-nation, de notre système de protection sociale, plus vite pour transférer la souveraineté de la France à l’Union européenne », citant au passage « Monsieur Castaner [qui] avait dit que l’élection présidentielle était une élection locale, comme si c’était une région d’Europe. » Elle a, quant à elle, prôné que « le seul souverain en France, c’est le peuple. »

Sur les abstentionnistes du second tour, la candidate a regretté le fait qu’Emmanuel Macron ait toujours refusé de débattre en plus d’avoir renoncé à mettre en place la proportionnelle, pourtant une promesse de campagne en 2017 : « Je pense que c’est par les outils démocratiques qu’on peut le faire : par la proportionnelle – promesse qu’il n’a pas tenu -, et le RIC qui va permettre à 500,000 Français d’enclencher un référendum. »

Le volet Russie a aussi été abordé. Si le RN s’est toujours vu reprocher ses accointances avec Vladimir Poutine, notamment à cause d’un emprunt bancaire auprès d’une banque tchéco-russe afin de financer sa campagne de 2015, Marine Le Pen a répondu à ses détracteurs : « C’est un mensonge et une diffamation. C’est grave de dire cela quand on est président de la République. L’emprunt est auprès d’une banque tchéco-slovaque, pas la Russie. Cela sert à me salir. Les positions que j’ai toujours eu à l’égard de la Russie sont les mêmes qu’Emmanuel Macron. »

Elle a également déclaré que la « France est une puissance d’équilibre qui cherche par toutes les voies la paix et elle doit assurer la sécurité. Lorsqu’un traité de paix sera signé, la France devra rapprocher l’OTAN de la Russie. Le pire danger serait une quasi-fusion entre la Chine et la Russie. »

 

"Macron a fait 600 milliards d’euros de dettes…"

Et le pouvoir d’achat ? Grande cause de cette campagne : « Lorsque je veux baisser la TVA sur l’ensemble de l’énergie, gaz, électricité à 5,5%, évidemment que cela bénéficie à toutes les catégories modestes. C’est lui qui est du côté de l’absurde. L’impact des mesures que je propose est considérable pour les Français, c’est un gain de 110 euros sur l’électricité, 130 euros par an pour le gaz, 17,50 par plein, pour le fioul, 590 euros par an d’économies. » Elle a fustigé les « chèques » mis en place par son adversaire, lesquels « créent et entretiennent l’inflation. »

Pour l’augmentation des salaires, la patronne du RN a expliqué un plan de revalorisation « des enseignants et des soignants » avec « un complément de revenu aux apprentis et alternants, de 200 à 300 euros par mois » sans oublier « les étudiants aussi s’ils travaillent à côté de leurs études. » D’après son programme, « si les entreprises augmentent de 10% les salaires – jusqu’à trois fois le SMIC -, [elle] gèlera pendant cinq ans les charges associées à ces augmentations. »

Puis une nouvelle pique a été lancée à Emmanuel Macron : il « est très apprécié du CAC 40 et des milieux financiers, ce qui est normal puisqu’ils ont enregistré des résultats historiques. Mais il a fait 600 milliards d’euros de dettes… » Elle a poursuivi : « Avant le Covid, il avait déjà fait 245 milliards d’euros de dettes. Le commerce extérieur a un déficit historique, on a perdu 14,500 emplois dans l’industrie. On a créé des emplois de coursiers, de livreurs Deliveroo, un quart des emplois venant des investissements étrangers sont de ce type. »

Après un rappel de son plan sur la réforme des retraites, le sujet du voile est entré dans la conversation. Celle qui a voulu l’interdire dans l’espace public, avant de rétropédaler, puis assumer a tancé ses concurrents : « Je me souviens d’Emmanuel Macron qui disait que le voile posait un problème de civilité, Monsieur Blanquer disait que le voile n’avait rien à faire en France. Il a aujourd’hui changé d’avis pour des questions d’opportunité. Ce propos [guerre civile] est très violent à l’égard des musulmans. Moi, je leur fait confiance. »

 

"Je souhaite être la présidente du régalien et la présidente du quotidien"

Elle a défendu son projet, en appuyant sur le fait que dans son « projet de loi contre l’islamisme, le mot « voile » n’y est pas. » Marine Le Pen a affirmé son « objectif [qui] est de lutter contre l’islamisme, c’est-à-dire ce qui a suscité sur notre territoire le terrorisme. » Comme elle l’a dit, « c’est une idéologie totalitaire contre laquelle je veux lutter […] Partout où elle s’exprime, mon projet de loi à vocation à cela. Je considère que les islamistes font peser sur les femmes une pression inadmissible. Depuis dix ans, c’est une inflation de femmes qui portent le voile. »

La candidate a toutefois tempéré son propos et a dit comprendre « que des femmes âgées portent le voile et que cela pose un problème, mais leur rôle de grand-mère est de protéger leurs petites-filles. »

Marine Le Pen est enfin revenue sur des mesures de son programme, concernant principalement l’immigration : « Je souhaite être la présidente du régalien et la présidente du quotidien. Ce sont deux sujets très importants et liés. L’immigration nous coûte très cher. Avec les mesures que je veux mettre en œuvre, c’est 16 milliards d’euros par an que je récupérerai en accordant les allocations exclusivement aux Français, en limitant le regroupement familial, en gérant le droit d’asile dans les ambassades et des consulats, en gérant le problème – deux milliards d’euros par an de coût…- des mineurs isolés. »

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 -La justice française émet un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn :

La justice française a délivré un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn , ancien patron de l'alliance Renault Nissan (RNBV), dans le cadre d'une enquête instruite notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment, a indiqué vendredi le parquet, contacté par l'AFP. Le Franco-Libano-Brésilien, qui devait être jugé à Tokyo pour malversations financières, vit à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon fin 2019. Si le mandat d'arrêt est exécuté, Carlos Ghosn sera directement présenté à un juge d'instruction de Nanterre, en région parisienne, qui lui notifiera sa mise en examen.

La justice française s'intéresse à près de 15 millions d'euros de paiements considérés comme suspects entre RNBV et le distributeur du constructeur automobile à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA). Le juge d'instruction de Nanterre en charge de l'enquête a délivré cinq mandats d'arrêt internationaux au total: ils visent, outre Carlos Ghosn, "les propriétaires actuels ou ex-dirigeants de la société omanaise SBA", a précisé le parquet.

 

"Ce mandat est très surprenant"

"Il ne s'agit pas d'un mandat d'arrêt émis par la France mais par (...) le parquet de Nanterre", a réagi auprès de l'AFP l'un des avocats de M. Ghosn, Jean Tamalet, du cabinet King and Spalding. "Ce mandat est très surprenant car le juge d'instruction et le procureur de Nanterre savent parfaitement que Carlos Ghosn, qui a toujours coopéré avec la justice, fait l'objet d'une interdiction judiciaire de quitter le territoire libanais", a ajouté Me Tamalet.

Lors de leurs investigations, les magistrats de Nanterre s'étaient déjà déplacés deux fois à Beyrouth. En février dernier, ils y ont auditionné deux témoins. Au mois de juin précédent, ils avaient procédé, avec des magistrats de Paris, à l'audition libre de M. Ghosn pendant cinq jours, pour les enquêtes le visant à Nanterre et à Paris. Contacté, l'avocat de Renault, partie civile dans la procédure, n'avait pu être joint vendredi matin.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 -Soins critiques stables, hausse des cas en Afrique du Sud… le point sur le coronavirus

 

La situation en France

Le nombre de personnes hospitalisées en soins critiques avec le Covid-19 était stable jeudi, selon les chiffres publiés en fin de journée par les autorités sanitaires. 1.684 personnes porteuses du coronavirus sont actuellement hospitalisées en soins critiques, dont 181 admises au cours des dernières 24 heures. Ces chiffres s'élevaient respectivement à 1.648 et 189 il y a une semaine.

Il y a au total 25.018 patients hospitalisés avec le Covid (dont 1.842 nouvelles admissions), contre 24.828 dont 1.836 nouvelles admissions jeudi dernier. Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 s'élève à 104.007. La moyenne des infections sur les sept derniers jours, qui lisse les à-coups statistiques, s'établit à 89.802 contre 94.565 mercredi et 128.305 il y a une semaine.

On comptait jeudi 144.799 décès au total, 191 de plus que la veille. Côté vaccination, 54,3 millions de personnes ont reçu au moins une dose (80,6% de la population totale) et 53,4 ont un schéma vaccinal complet (79,2%), selon les chiffres du ministère de la Santé.

 

Après la baisse, une nouvelle hausse des cas en Afrique du Sud

L'Afrique du Sud, qui a connu une accalmie avec la pandémie causée par le coronavirus, enregistre une nouvelle hausse des cas avec 4.406 contaminations recensées au cours des dernières 24 heures, selon les autorités sanitaires jeudi.

"L'institut rapporte 4.406 nouveaux cas de Covid-19 en Afrique du Sud", a indiqué l'Institut national des maladies transmissibles (NICD) dans son communiqué quotidien. "Cette hausse reflète une augmentation de 15,8% du taux de positivité".

Les jours précédents, le nombre des contaminations se situait autour de 1.500 en 24 heures, passant même sous la barre des 1.000 cas lundi. Les admissions à l'hôpital ont également augmenté sur la même période mais pas la mortalité liée au coronavirus au sein des établissements hospitaliers. Début mars, le pays avait connu une période de 48 heures sans aucun décès lié au Covid, une première depuis 2020. L'Afrique du Sud est le pays africain à avoir officiellement été le plus touché par le virus, avec plus de 3,7 millions de cas et plus de 100.200 morts.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 -Covid : l'OMS «recommande fortement» l'antiviral de Pfizer pour les patients à risques :

L'OMS "recommande fortement" l'antiviral du groupe pharmaceutique américain Pfizer - nirmaltrelvir associé au ritonavir- pour les patients atteints des formes moins sévères du Covid-19 "à plus haut risque d'hospitalisation" . Pour les experts de l'Organisation mondiale de la santé, la combinaison commercialisée sous le nom de paxlovid "est le médicament de choix" pour les patients non vaccinés, âgés ou immunodéprimés, même si l'OMS continue de prôner la vaccination en premier lieu.

Pour ce même type de patients et de symptômes, l'OMS a émis une "recommendation faible" pour le remdesivir du laboratoire américain Gilead, qu'elle déconseillait jusque-là. Le paxlovid doit être privilégié par rapport au molnupiravir de Merck ou le remdesivir ainsi que les anticorps monoclonaux, précise l'organisation dans un article publié vendredi dans le British Journal of Medicine. Ils soulignent que le médicament proposé par Pfizer "réduit plus le nombre d'hospitalisation que les alternatives, présente moins de risques potentiels que l'antiviral molnupiravir, et il est plus facile à administrer que les options par intraveineuse comme le remdesivir et les traitement à anticorps".

Cette recommandation vaut pour les personnes âgées de 18 ans au plus et ne s'applique pas aux femmes enceintes et aux femmes qui allaitent. Elle ne s'applique pas aux patients qui présentent de faibles risques de complication parce que les effets positifs sont minimes. Les experts ont aussi renoncé à donner un avis pour ce qui concerne les patients souffrant d'un Covid grave ou critique, "par manque de données cliniques". Le paxlovid doit être pris oralement pendant 5 jours consécutifs et surtout moins de 5 jours après le début des symptômes. Dans le cas du remdesivir c'est jusqu'à 7 jours après l'apparition des symptômes.

 

 

 

 

 

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Vendredi 22 avril 2022 -Exclusif-sondage de la présidentielle: L'écart se resserre à l'avant-veille du scrutin entre Macron et Le Pen

Le directeur général de l'Ifop Frédéric Dabi et le politologue Jean-Philippe Dubrulle analysent la dernière semaine du sondage quotidien de la présidentielle en temps réel.

 

Une abstention plus forte qu’au premier tour

A l’avant-veille du second tour de l’élection présidentielle, la participation s’annonce plus basse qu’au premier tour en France métropolitaine : 74,5% à date de ce vendredi, contre 76,2% il y a deux semaines (le score en France entière s’élevant à 73,7%). Ce différentiel de mobilisation déclarée entre les deux tours confirme l’exception de 2017, à savoir un second tour davantage boudé que le premier (74,6% contre 77,8% en France entière), à rebours d’une tradition de survote au second tour sous la Ve République. Dans le détail, les fractures générationnelle et sociale jouent toujours à plein dans la propension des Français à s’abstenir : c’est le cas de 31% des 18-24 ans, contre 21% des 65 ans et plus ; 28% des CSP-, contre 19% des cadres ; 36% des plus pauvres contre 18% des plus aisés.

 

Net avantage pour Emmanuel Macron

Cette structure de vote assez typique contribue à expliquer la nette avance du président sortant pour ce second tour : il est aujourd’hui crédité de 55% des suffrages contre 45% pour Marine Le Pen. Un écart de dix points qui, si l’on se base sur le nombre de bulletins exprimés en 2017, pourrait représenter environ trois millions de voix. En dépit de ce différentiel en défaveur de la candidate du Rassemblement national, un score de 45% représenterait tout de même un bond de plus de dix points par rapport à son résultat réel de 2017. Autre embellie par rapport à la dernière présidentielle : les intentions de vote pour Marine Le Pen ne faiblissent pas au lendemain du débat d’entre-deux-tours. En effet, alors qu’elle était créditée de 40% des suffrages en moyenne après le premier tour de 2017, son score avait commencé à s’effriter dès le lendemain du débat pour terminer à 33,9%. Cette année, pas d’effondrement observé entre les tours, malgré un certain « desserrement » : l’effet du débat apparaît pour le moment extrêmement limité.

 

La clé Mélenchon

Dans ce second tour plus serré qu’en 2017 mais avec une nette avance d’Emmanuel Macron sur Marine Le Pen, le comportement des électeurs de Jean-Luc Mélenchon apparaît définitivement comme le plus scruté. Avec une manne électorale de 7,7 millions de voix, le leader de La France Insoumise se rêve en faiseur de roi. Or, durant cet entre-deux-tours, ses électeurs se sont partagés également entre deux attitudes : le vote pour Emmanuel Macron (40%) et l’abstention ou le vote blanc ou nul (41%). On observe que la part restante des électeurs contrevient à la seule consigne de vote donnée par Jean-Luc Mélenchon, en donnant 19% des voix à Marine Le Pen. Sauf retournement spectaculaire – mais arithmétiquement possible – dans l’attitude des électeurs Mélenchon ou des abstentionnistes du premier tour, l’issue de l’élection présidentielle de 2022 semble donc se profiler clairement.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 -Bruno Le Maire sur la guerre en Ukraine : «Il faut faire mal au pouvoir russe» :

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance Bruno Le Maire était au micro d’Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC, ce vendredi 22 avril. Il a détaillé la stratégie du gouvernement pour contrer

«Nous maintiendrons le bouclier énergétique.» Face à la hausse globale des prix, Bruno Le Maire se veut avant tout rassurant. Invité d’Apolline de Malherbe, le ministre de l’économie a tenu à défendre le bilan économique du quinquennat d’Emmanuel Macron : «Nous avons le niveau d’inflation le plus faible de tous les pays de la zone euro.» Pour faire face à cette augmentation, «il n’y a pas d’autre réponse globale que dans la coopération entre les grandes nations agricoles, pour qu’elles produisent davantage, qu’elles fassent baisser les prix grâce à cette production et qu’elles soutiennent un certain nombre d'États en difficulté.»

Bruno Le Maire l’affirme : «L’inflation restera élevée en 2022, elle baissera progressivement à partir de 2023.» Selon lui, cette hausse des prix est liée à «la transition énergétique et la relocalisation des chaînes de valeurs» même si «le ralentissement de l’activité économique en Chine a nécessairement des conséquences sur l’activité en Europe» suite à la stratégie «zéro Covid» mise en place par Shanghai.

 

«Couper les importations de pétrole russe, c’est une affaire de semaines»

Pour ralentir l’expansion russe en Ukraine, Bruno le Maire réitère la stratégie du gouvernement : «Nous voulons renforcer les sanctions. Il faut interdire l’importation de charbon et de pétrole, c’est la première source de devise pour la Russie.» L’objectif : «Il faut faire mal au pouvoir russe. Couper les importations de pétrole russe, c’est une affaire de semaines.»

Comment faire pour que cela n’impacte pas le pouvoir d’achat des Français ? Bruno Le Maire souhaite «mettre en place un chèque alimentaire pour ceux qui en ont le plus besoin». «C’est la différence entre les propositions de Marine Le Pen et les nôtres. Nous voulons cibler les aides. La meilleure réponse au pouvoir d’achat, c’est le travail», assure-t-il.

La promesse du futur quinquennat d’Emmanuel Macron : le retour au plein emploi. «C’est atteignable. Nous avons plus de Français qui sont sur le marché du travail«, souligne Bruno Le Maire. «Le plein emploi doit être une réalité pour la France à la fin du prochain quinquennat d’Emmanuel Macron.»

 

L’enracinement de Marine Le Pen, «c’est un échec»

Face à la montée de l’extrême-droite, le ministre de l’économie fait preuve d’humilité : «C’est un échec. L'enracinement de Marine Le Pen dans les communes rurales éloignées des gares et des centres médicaux, c’est une réalité. On doit faire mieux !» Pour lui, «la question de la santé est absolument prioritaire.»

Bruno Le Maire milite pour «des valeurs d’équité et de décence« au sein des entreprises. Il juge «excessif» le salaire de 66 millions d'euros du patron de Stellantis : «Il faut que nous fassions des propositions européennes sur le sujet, pour favoriser la transparence sur les écarts salariaux dans les entreprises, entre les salaires médians et les salaires des dirigeants.»

A l’approche des législatives et sur son éventuelle candidature, le ministre de l’Economie ne se prononce pas : «Je donnerai ma réponse après les présidentielles, il faut avancer étapes par étapes» ajoutant «qu’une circonscription n’est pas une rente à vie. C’est un territoire qu’on aime et auquel on donne le meilleur de soi-même.»

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 - La réponse de Macron à Mélenchon qui a demandé aux Français de l'élire Premier ministre :

Dans un entretien à "Ouest France", Emmanuel Macron a insisté vendredi sur la nécessité de ne pas "confondre les agendas" en parlant du choix d'un Premier ministre avant le second tour de la présidentielle.

Interrogé dans un entretien au journal "Ouest France" sur la possibilité de gouverner avec le leader Insoumis, troisième du premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron dit avoir "du respect pour les citoyens, les électeurs. Mais comme dans les compétitions sportives, ce n'est jamais bon de faire la feuille de match de la finale quand on est encore en quarts de finale". "Je pense que quand on confond les agendas, on prend rarement des bonnes décisions", ajoute-t-il.

Il faut d'abord "convaincre le maximum de Françaises et de Français de voter pour mon projet" dimanche. "Après, il y aura d'abord des décisions à prendre, un contexte géopolitique éminemment grave et peut-être des décisions qui seront profondes. Ensuite, il y aura à préparer des élections législatives au mois de juin. Ce sera à ce moment-là et en fonction du résultat qu'on verra", développe-t-il dans cet entretien publié également par le groupe allemand "Funke" et le quotidien italien "Il Corriere della Sera", partenaires de "Ouest France".

 

"Il y aura un Premier ministre à choisir" ou "une Première ministre"

Interrogé de même sur France Inter sur la possibilité que le Premier ministre soit chargé de la Planification écologique, idée reprise à Jean-Luc Mélenchon et annoncée lors de son meeting de Marseille, soit occupée par le leader Insoumis, Emmanuel Macron a considéré dans un sourire que le journaliste faisait "une liaison d'actualité fortuite".

"Je me bats, d'abord, pour avoir la confiance de nos compatriotes dimanche", puis ce ne sera qu'"à la lumière de ces législatives" qu'"il y aura un Premier ministre à choisir", ou "une Première ministre", a-t-il souligné, insistant: "homme ou femme". Fort de près de 22% des voix au premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a demandé mardi "aux Français de (l)'élire Premier ministre" en votant pour une "majorité d'Insoumis" et de "membres de l'Union populaire" aux élections législatives des 12 et 19 juin.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 -A Arras, au dernier meeting de Marine Le Pen, un cri de ralliement : «Tout sauf Macron» :

"Macron, c'est l'horreur", "faisons barrage" et "Marine est mûre" pour le pouvoir: le dernier meeting de Marine Le Pen à Arras jeudi a pris des allures de "tout sauf Macron", alors que les sondages donnent un avantage au président sortant.

Dans un discours très offensif, la candidate d'extrême droite a appelé à "un front anti-Macron", un président qui "n'aime pas les Francais", a-t-elle tonné, en reprochant à son rival sa "condescendance et son arrogance sans limite" lors du débat télévisé de la veille . "Un président ne devrait pas se tenir comme cela", a-t-elle ironisé. Chauffés à blanc, certains partisans, drapeaux français en main, ont hurlé des "Macron dehors", "banquier", "voleur" et même un "Macron pendaison", lâché par un militant au fond du hangar d'Artois Expo, où plus de 3.000 personnes étaient réunies et où... Emmanuel Macron avait lui aussi tenu un meeting entre les deux tours il y a cinq ans.

Dans les travées, au milieu des chaises pliantes en velours rouge, beaucoup pestent contre le président sortant, "candidat des riches", et fustigent sa gestion du Covid. "Macron a menti, alors que c'est une grippe comme une autre. Il nous a enfermés comme des lapins", lance Jean-Marie Depoilly, 66 ans, électeur de Le Pen de père en fille. Et "il a pris de l'argent aux pauvres pour donner aux riches", attaque encore ce retraité, ancien employé d'un abattoir puis ouvrier dans une usine de verrerie. Laetitia Melin, 33 ans, aide médico-psychologue, suspendue de son poste car pas vaccinée, soutient Marine Le Pen parce qu'elle est contre le pass sanitaire. Mais si sa championne s'incline, elle a "déjà prévu de quitter la France, peut-être pour l'Espagne". Cette jeune femme de la Somme ne veut "plus avoir affaire à M. Macron". Mais elle "va peut-être attendre les législatives", nuance-t-elle. Emmanuel Macron semble creuser l'écart dans les derniers sondages, qui le créditent de 55,5% à 57,5% des voix. Au premier tour de la présidentielle, Arras a été un îlot macroniste dans un département du Pas-de-Calais très favorable à Marine Le Pen, sa terre d'élection en tant que députée.

Dans cette ville préfecture de 40.000 habitants, le président sortant est arrivé en tête avec 29,48% des voix, devant la candidate du Rassemblement national (24,03%) et l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon (22,86%). Dans le département, c'est 38,68% pour Le Pen, 24,61% pour Macron. Dimanche pour "gagner", il faut "la mobilisation des abstentionnistes" et "faire barrage à Macron", martèle le député RN du département Bruno Bilde, qui cite l'électorat "clé" de Jean-Luc Mélenchon. Doudoune sans manche et piercing discret, Patricia Mallet, femme de ménage de 54 ans, peste contre les jeunes qui ne votent pas. "C'est toujours les mêmes, ils jouent à la console toute la journée".

 

"Cette fois Marine est prête comme un fruit mûr"

Sebastiao Neto, 23 ans, fait des selfies avec son grand drapeau breton, qui détonne dans l'ambiance nordiste. "J'ai fait 700 kilomètres pour venir. Cette fois Marine est prête comme un fruit mûr" pour gouverner. "Ce n'était pas le cas en 2017", estime cet employé en boulangerie. Son père est angolais, mais le discours de la candidate RN contre l'immigration convient au jeune homme: "Elle ne veut pas stopper l'immigration mais la structurer. Quand on arrive chez des gens, on doit être plus propre que chez soi, c'est normal".

Dans la matinée, Marine Le Pen a rencontré à Roye (Somme) des transporteurs routiers, se faisant conduire sur quelques mètres dans un camion jaune. "Faut pas qu’elle abandonne", insiste Kevin Linard, un chauffeur de 31 ans. "Si on a encore cinq ans comme on a vécus là... Ça été une horreur. A la fin du mois, quand on a tout payé, on n’a plus rien".

Dominique Le Moan, jeune femme de 25 ans, a trouvé Marine Le Pen meilleure qu'il y a cinq ans lors du débat télévisé face à Emmanuel Macron mercredi soir. "Elle était calme, sereine, elle n'a pas fait la même erreur". Il faudrait "qu'elle gagne", insiste-t-elle. Avant d'ajouter, fataliste: "mais on sait qu'elle ne passera pas".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2108) : VENDREDI 22 AVRIL 2022

Vendredi 22 avril 2022 - L'acteur et réalisateur Jacques Perrin est décédé :

L'acteur, cinéaste et producteur Jacques Perrin , qui avait joué dans "Peau d'âne" ou "Le Crabe-tambour" et réalisé le documentaire "Le peuple migrateur", est mort jeudi à Paris à l'âge de 80 ans, a annoncé sa famille à l'AFP.

"La famille a l'immense tristesse de vous informer de la disparition du cinéaste Jacques Perrin, mort le jeudi 21 avril à Paris. Il s'est éteint paisiblement à l'âge de 80 ans", a annoncé sa famille dans une déclaration transmise à l'AFP par son fils, Mathieu Simonet."

Comme acteur, Jacques Perrin, né à Paris le 13 juillet 1941, a tourné dans plus de 70 films à partir des années 1950.

Sa voix douce et sa chevelure grise devenue blanche étaient familières au grand public, qui l'a notamment vu chez Pierre Schoendoerffer ("Le Crabe-tambour" en 1977, "L'Honneur d'un capitaine" en 1982) et Jacques Demy ("Les Demoiselles de Rochefort" en 1967, "Peau d'âne" en 1970).

 

Jacques Perrin : les cinq films qui ont marqué sa vie

Jacques Perrin a aussi été le coproducteur d'une quinzaine de films depuis la fin des années 1960, parmi lesquels "Z" de Costa-Gavras (1968) ou "Les Choristes" (2004) de son neveu Christophe Barratier, dans lequel il jouait également (8,6 millions d'entrées).

Défenseur engagé de la nature, il a coproduit plusieurs documentaires sur ce thème, dont "Le Peuple singe" (1989), "Microcosmos: le peuple de l'herbe" (1996) ou "Himalaya: l'enfance d'un chef" (1999).

Par la suite, il a lui-même coréalisé des documentaires remarqués, dont "Le Peuple migrateur", consacré aux oiseaux (2001, 2,8 millions de spectateurs en France), puis "Océans" (2010, 2,9 millions de spectateurs), récompensé par le César du meilleur documentaire en 2011).

Son dernier rôle au cinéma, dans "Goliath", sorti en mars, fait écho à ses combats écologistes: dans ce thriller autour des pesticides, il fait équipe avec un redoutable lobbyiste de l'industrie phytosanitaire, campé par Pierre Niney.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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