Mardi 22 Mars 2022 – Ville chinoise confinée, les cas continuent d’augmenter en France… le point sur le coronavirus
La situation en France
Le nombre moyen de cas positifs au Covid-19 continue d'augmenter tandis que les hospitalisations ne baissent plus que modérément, selon les chiffres publiés lundi par les autorités sanitaires. Le nombre de nouveaux cas recensés lundi est de 24.179, contre 18.853 sept jours auparavant, selon Santé publique France. Le chiffre publié le lundi est en général peu élevé par rapport aux autres jours de la semaine, car il reflète la fermeture de laboratoires et de pharmacies le dimanche.
La moyenne sur sept jours, qui lisse les à-coups journaliers, s'élève à 89.763 cas, contre 65.882 cas en moyenne lundi dernier et 52.715 le précédent. Dans le même temps, le nombre de malades du Covid en soins critiques, indicateur très scruté, continue de décroître, avec 1.632 personnes dans les services de réanimation, contre 1.642 la veille et 1.826 lundi dernier.
Les hôpitaux accueillent au total 20.706 malades du Covid (dont 1.401 nouveaux patients), contre 20.925 patients le 14 mars, marquant ainsi un ralentissement de la baisse du nombre de personnes hospitalisées. En France comme ailleurs en Europe, la cinquième vague de Covid-19 n'en finit pas: ce qui préoccupe désormais, ce sont les hospitalisations, qui ne baissent plus, relançant les critiques sur une levée prématurée des mesures par le gouvernement.
Plus inquiétant, le nombre de nouvelles admissions à l'hôpital s'est stabilisé. "Depuis deux jours, le nombre d'hospitalisations ne baisse plus", a noté lundi le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans Le Parisien. Ces dernières 24 heures, 162 décès ont été enregistrés, alors que 141.085 personnes sont mortes depuis le début de la pandémie il y a plus de deux ans à l'hôpital, en maison de retraite ou dans d'autres établissements médico-sociaux en raison d'une infection par le Covid-19.
Côté vaccination, 54,23 millions de personnes au total ont reçu au moins une injection (80,4% de la population totale), selon la direction générale de la Santé, et 53,31 millions ont un schéma vaccinal complet (79,1%).
La Chine confine une ville de 9 millions d’habitants
Les autorités chinoises ont décrété mardi le confinement d'une ville de 9 millions d'habitants, au moment où la Chine affronte sa pire flambée épidémique depuis 2020, qui met à rude épreuve sa stratégie zéro Covid. La cité industrielle de Shenyang (nord-est), où sont implantées de nombreuses usines dont celle du constructeur automobile allemand BMW, confine désormais ses habitants dans leur résidence. La ville est la capitale de la province du Liaoning, frontalière de celle du Jilin, qui est de loin l'épicentre de cette vague épidémique actuelle, due au variant Omicron.
Le ministère chinois de la Santé a annoncé mardi 4.770 nouveaux cas positifs au niveau national. Des chiffres très bas en comparaison avec d'autres pays dans le monde, mais élevés pour la Chine et sa stratégie zéro Covid. Grâce aux confinements, aux quarantaines à l'arrivée sur le territoire ou encore aux traçage des déplacements, le pays a enrayé l'épidémie depuis deux ans, permettant aux Chinois de vivre une vie quasi-normale. Mais cette stratégie, qui a préservé les vies humaines (officiellement 4.638 morts depuis le début de la pandémie), pèse sur l'économie du géant asiatique. Le président Xi Jinping a appelé la semaine dernière à "minimiser" l'impact de l'épidémie sur l'économie, tout en écartant UN assouplissement significatif de la stratégie zéro Covid.
A Shanghai, où le nombre de nouveaux cas positifs est pourtant de plusieurs centaines par jour, les autorités optent ainsi pour des confinements très ciblés de bâtiments, au lieu d'un confinement général de toute la ville. Dans le Jilin, province la plus touchée, les autorités ont annoncé lundi que 10.000 doses du médicament anti-Covid de Pfizer étaient arrivées. C'est semble-t-il la première fois que le Paxlovid est utilisé en Chine. Depuis la semaine dernière, la province impose des restrictions aux déplacements. Les habitants ne peuvent quitter leur commune et plusieurs villes confinent la population à domicile. La métropole technologique de Shenzhen (sud), 17,5 millions d'habitants, a annoncé lundi une levée progressive de son strict confinement, après avoir déjà assoupli des restrictions pour minimiser l'impact sur les usines et son port. Le ministère chinois de la Santé avait signalé vendredi qu'à peine 51% des plus de 80 ans en Chine continentale avaient reçu au moins deux doses de vaccin. Une source d'inquiétude, car dans le territoire semi-autonome de Hong Kong (sud), une importante flambée épidémique submerge les hôpitaux et décime les personnes âgées.
Mardi 22 Mars 2022 – L'OMS critique plusieurs pays européens pour avoir levé «brutalement» leurs mesures :
Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, ont levé trop "brutalement" leurs mesures anti-Covid et se retrouvent confrontés à une nette remontée des cas sous l'effet du sous-variant BA.2 , a déploré mardi l'Organisation mondiale de la santé. Lors d'une conférence de presse délocalisée en Moldavie, le directeur de l'OMS en Europe, Hans Kluge, s'est dit "vigilant" sur la situation épidémique actuelle sur le continent, tout en affirmant rester "optimiste".
Actuellement, le nombre de cas de Covid est à la hausse dans 18 des 53 pays de la zone de l'OMS Europe, selon l'organisation sanitaire. "Les pays où nous observons une hausse particulière sont le Royaume-Uni, l'Irlande, la Grèce, Chypre, la France, l'Italie et l'Allemagne", a souligné M. Kluge. "Ces pays ont levé les restrictions brutalement de +trop+ à +pas assez+", a estimé le responsable onusien.
Selon les données de l'OMS, le nombre de nouveaux cas en Europe avait nettement chuté après un pic fin janvier, mais il rebondit depuis début mars. Selon les épidémiologistes, ce rebond s'explique notamment par la désormais prédominance du sous-variant d'Omicron BA.2, environ 30% plus contagieux - mais pas plus dangereux - que son prédécesseur, le BA.1.
Au cours des sept derniers jours, plus de 5,1 millions de nouveaux cas et 12.496 décès ont été enregistrés dans la zone OMS Europe, portant le total de cas détectés depuis le début de la pandémie à près de 194,4 millions et le nombre de décès à plus de 1,92 million. La cinquième vague observée en Europe n'en finit pas et des experts pointent la "désinvolture" des politiques à travers l'Europe, déjà accusés d'avoir levé trop vite la garde lors des précédentes vagues.
"A l'heure actuelle je suis optimiste mais vigilant", a affirmé M. Kluge. Côté positif, "il y a un très grand capital d'immunuté (...) que ce soit grâce à la vaccination qu'aux infections", a-t-il relevé. Ensuite, "l'hiver s'achève donc les gens vont moins se rassembler dans des petits espaces confinés".
Et enfin le variant Omicron "est moins virulent chez les personnes pleinement vaccinées avec une dose de rappel", même si "dans les pays à faible vaccination, c'est toujours une maladie qui tue", a pointé M. Kluge. "Nous allons devoir vivre avec le Covid pendant encore un certain temps, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas nous débarrasser de la pandémie", a-t-il plaidé. Il s'agit donc de s'attarder sur quatre priorités, selon lui: "protéger les vulnérables", "renforcer la surveillance et le séquencage", "offrir l'accès de plus de pays aux nouveaux médicaments antiviraux" et "s'attaquer au fardeau du post-Covid ou du Covid long".
Mardi 22 Mars 2022 – Jean Castex sur Emmanuel Macron : «C’est un homme qui a une vision au-dessus du lot» :
Sur TF1, le 21 mars, le Premier ministre Jean Castex s’est livré sur le programme d’Emmanuel Macron et est revenu sur les mesures concernant le pouvoir d’achat, les retraites ou le RSA. Avant de rentrer dans le vif du sujet, Jean Castex a tenu à dresser des lauriers à son président de candidat : «Voilà dix-huit mois que je travaille au service du pays, aux côtés du président de la République, qui est un homme que j’ai appris à connaître [...] C’est un homme qui sert notre pays, qui a une vision, sans doute, au-dessus du lot, un homme extrêmement préoccupé par tous les sujets de vie quotidienne de nos concitoyens.»
Après ces louanges, le Premier ministre a expliqué, concernant la crise des carburants, que l’ «on a un choc énergétique inédit» et que «même le choc pétrolier de 1970 n’a pas eu autant d’impact pour la vie des Français.» Il a ajouté que des mesures ont été prises, avec «sur le gaz, l’électricité, une hausse limitée à 4%. Le pétrole et le gasoil, on est autour de deux euros. On a décidé de faire une remise à la pompe de 15 centimes. Total a suivi et d’y ajouter dix centimes de plus, ce n’est pas rien.»
Et au-delà du 31 juillet, que se passera-t-il pour le pouvoir d’achat des Français lui a alors demandé Gilles Bouleau : «Au-delà du 31 juillet, nous voulons poursuivre de manière différente, quel que soit le pouvoir en place et qu’il puisse avoir le choix de continuer à agir. Ce sur quoi je me prépare, c’est un dispositif sur l’énergie qui soit un peu différent des 15 centimes : aller au-delà pour ceux qui roulent pour travailler mais aussi pour avec des revenus bas.»
Les chiffres de Valérie Pécresse ne sont pas exacts
Quant aux critiques de Valérie Pécresse, laquelle demande à ce que le gouvernement reverse les marges faites sur le pétrole, Jean Castex lui a répondu que «les chiffres ne sont pas exacts. Les 25 centimes, c’est à peu près le double de la hausse des taxes, donc non seulement nous rendons plus mais les efforts de la population pour faire face à toutes ces hausses d’énergies : gaz, électricité avec ce plan de résilience que j’ai annoncé, c’est un effort de 25 milliards d’euros, ce ne sont pas des bénéfices.»
Vint ensuite le sujet du départ de l’âge de la retraite de 62 à 65 ans : «C’est indispensable. Tous les pays qui nous entourent sont déjà à 65 ans […] Emmanuel Macron propose d’accroître les aides pour mieux vivre dans la retraite. Il y aura des mesures spécifiques pour les carrières longues et métiers pénibles : pension minimale sera portée à 1,100 euros et un terme aux régimes spéciaux pour les nouveaux entrants. » Jean Castex a également déclaré que ces mesures permettront « quelque chose de simple et de clair, plus de justice.»
Mardi 22 Mars 2022 – le Texas balayé par des tornades dévastatrices :
Le début de la saison des tornades est acté au sud des États-Unis. Lundi, plusieurs tornades ont balayé le Texas et endommagé maisons et bâtiments. Au total, 20 tornades ont été signalées à travers le Texas et l'Oklahoma, a indiqué le National Weather Service. Et plus de 54.000 foyers étaient toujours dépourvus d'électricité mardi matin au Texas, principalement dans la région de Houston, selon PowerOutage.us.
À Jacksboro, à environ 150 kilomètres à l’ouest de Dallas, c’est «un miracle» que personne n’a été blessé, selon CNN . Une tornade est passée sur l’école élémentaire de la ville, qui abritait un grand nombre d'élèves. Le gymnase de l’établissement scolaire a été ravagé au moment où les élèves s’apprêtaient à quitter les cours. Ce sont les autorités qui ont appelé les enfants à se cloîtrer dans l’école. «Nous sommes tout simplement très chanceux d'avoir des installations conçues pour résister à une tempête, a déclaré le surintendant du district scolaire de Jacksboro, Brad Burnett. Je sais juste que nos étudiants étaient en sécurité dans nos installations, et j'en suis reconnaissant».
Dans le comté de Jack, qui abrite Jacksboro, 60 à 80 maisons ont été «démolies» et un abri a été mis en place pour les familles évacuées, ont indiqué des responsables. «Je fais partie des services d'urgence depuis 24 ans ici, je n'ai jamais rien vu de cette ampleur», a déclaré Jennings, le chef des pompiers. A Round Rock, dans le comté de Williamson, une tornade a traversé la ville vers 18 heures, heure locale. De nombreuses maisons, bâtiments et locaux d’entreprises ont subi des dommages importants.
Environ 8,5 millions de personnes, de l'est du Texas au nord-ouest de la Louisiane jusqu’au sud-ouest de l'Arkansas restent sous surveillance ce mardi, a déclaré le météorologue Rob Shackelford. De la grêle et des rafales jusqu’à 120 km/h sont possibles.
Mardi 22 Mars 2022 – Brigitte Macron et Olena Zelenska se mobilisent pour les petits ukrainiens hospitalisés :
Dans une interview, l’épouse de Volodymyr Zelensky évoque sa mobilisation, aux côtés de Brigitte Macron, pour transférer les enfants ukrainiens, atteint de cancers vers des pays occidentaux.
Son pays est envahi depuis bientôt un mois. Olena Zelenska, Première dame ukrainienne , impuissante, se mobilise pour mettre à l’abri ses citoyens et notamment évacuer des enfants atteints de cancers vers des pays occidentaux, pour qu’ils puissent poursuivre leurs soins.
Elle travaille avec ses homologues française, Brigitte Macron , et polonaise, Agata Kornhauser-Duda, pour mettre en place des «convois de la vie». Ils «sont sans précédent. Une véritable opération de sauvetage», détaille-t-elle auprès du «Parisien » «Quand il est devenu clair qu’il était impossible de traiter les enfants atteints de cancer dans les abris anti-bombes, nous avons immédiatement cherché une solution. Dans un premier temps, des enfants de différentes régions du pays, même très chaudes, sont transportés à Lviv, dans le Western Ukrainian Specialized Children’s Medical Centre. Là, ils sont examinés, leur état est stabilisé, les dossiers médicaux sont restaurés et traduits en plusieurs langues», poursuit l’épouse de Volodymyr Zelensky. «Ensuite, un hub en Pologne permet que les enfants reçoivent un diagnostic et un soutien médical. Après cela, les jeunes patients, avec le soutien de la communauté internationale d’oncologie, sont dispatchés», entre plusieurs pays Italie, France, Etats-Unis, Allemagne, Canada.
La prise en charge est gratuite et les enfants ne sont pas séparés de leurs proches. «Je suis heureuse que notre accord avec Mme Macron nous ait permis de faire venir de petits patients en France», déclare-t-elle alors qu’un groupe a atterri lundi à Orly pour être soigné en France, accueilli par Brigitte Macron, Olivier Véran et Jean-Baptiste Lemoyne . Au passage, elle qualifie ses relations avec Brigitte Macron d’«amicales», indiquant qu’«un des premiers mots de soutien est venu d’elle». La semaine dernière, l'épouse du chef de l'Etat avait rencontré en Seine-Saint-Denis des réfugiés ukrainiens et indiquait rester aussi en lien avec son homologue ukrainienne, communiquant avec elle «par écrit» pour ne «pas la mettre en danger». «Sa préoccupation essentielle, permanente, ce sont les enfants. Savoir un peu comment ils arrivent, comment ils arrivent et ce que l’on fait. C’est sa préoccupation essentielle », expliquait Brigitte Macron.
Depuis le 24 février, début de la guerre, 4000 bébés sont nés en Ukraine, précise encore Olena Zelenska, «dans les sous-sols, le métro, les abris anti-bombes… et parfois dans les maternités bombardées — comme cela est arrivé à Marioupol, vous avez tous vu ces photos».
Mardi 22 Mars 2022 – Le Nobel de la Paix russe Mouratov donne sa médaille en faveur des réfugiés ukrainiens :
Le journaliste russe Dmitri Mourat ov a annoncé mardi que la médaille de son prix Nobel de la Paix 2021 sera proposée lors d'une vente dont les bénéfices iront aux réfugiés ukrainiens et blessés de l'offensive du Kremlin.
Le journal Novaïa Gazeta, dont il est le rédacteur en chef, a "décidé de faire don de la médaille du prix Nobel de la paix 2021 à un fonds destiné à aider les réfugiés ukrainiens", a indiqué M. Mouratov dans un communiqué sur le site de ce média.
La médaille, faite d'un alliage d'or et d'argent, fera l'objet d'une estimation auprès d'une maison d'enchères, qui la mettra ensuite en vente au plus offrant, a-t-il ajouté.
Il précise que Novaïa Gazeta, dernier bastion de la presse libre encore en activité en Russie, souhaite ainsi aider "les civils réfugiés, les enfants blessés et ceux malades qui ont besoin d'un traitement urgent".
Le journal a aussi plaidé pour des mesures "immédiates" en Ukraine: un cessez-le-feu, un échange des prisonniers, le retour des corps des personnes tuées, la fourniture d'aide aux civils et la mise en oeuvre de couloirs humanitaires.
Près de 3,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine et les combats déclenchés par l'offensive de l'armée russe le 24 février, selon le dernier décompte de l'ONU publié lundi.
Novaïa Gazeta est notamment connu pour ses enquêtes sur la corruption et les atteintes aux droits humains en Tchétchénie.
Cet engagement a coûté la vie à six de ses collaborateurs depuis les années 1990, dont la célèbre journaliste Anna Politkovskaïa, assassinée en 2006.
Mardi 22 Mars 2022 – Zelensky prêt à discuter, aide humanitaire de la France... le point sur la guerre en Ukraine
La Cour suprême confirme la dissolution de l'ONG Mémorial
La Cour suprême de Russie a rejeté mardi une requête de la Cour européenne des droits de l'Homme exigeant la suspension de la dissolution de l'ONG Mémorial, pilier de la société civile russe.
"La Cour suprême n'a pas accédé à la demande de reporter la dissolution de Mémorial International. La cour considère que les raisons pour une suspension doivent être vraiment exceptionnelles et proportionnées", a déclaré l'ONG dans un communiqué.
La Russie adopte de lourdes peines réprimant les "mensonges" sur son action à l'étranger
Les députés russes ont validé mardi une loi prévoyant de lourdes sanctions pour punir les "informations mensongères" sur l'action de Moscou à l'étranger, nouvelle arme répressive dans l'arsenal russe pour le contrôle des informations sur son offensive en Ukraine.
Ce texte, adopté en troisième lecture, punit la "diffusion publique d'informations sciemment fausses sous couvert d'informations fiables" à propos des "activités des organes de l'Etat russe en dehors du territoire russe", selon un communiqué du Parlement.
Le Kremlin juge les pourparlers avec l'Ukraine pas assez "substantiels"
Le Kremlin a jugé mardi que les pourparlers en cours avec Kiev n'étaient pas assez "substantiels", le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'étant dit prêt de son côté à des "compromis" qu'il veut soumettre par référendum. "Un certain processus (de négociations) a lieu, mais nous souhaiterions qu'il soit plus énergique, plus substantiel", a dit à la presse Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.
Zelensky prêt à discuter du Donbass et de la Crimée avec Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt lundi à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine d'un "compromis" sur le Donbass et la Crimée pour "arrêter la guerre".
Zelensky: pas d'adhésion à l'Otan, car l'Alliance a peur de la Russie
"Nous l'avons tous déjà compris. Nous ne sommes pas acceptés (dans l'Otan) , parce qu'ils (ses Etats membres) ont peur de la Russie. C'est tout. Et nous devons nous calmer et dire: OK, (il faudra) d'autres garanties de sécurité", a déclaré lundi M. Zelensky dans une interview à Suspilne, un média public régional ukrainien.
"Il y a des pays de l'Otan qui veulent être des garants de la sécurité (de l'Ukraine) (...) qui sont prêts à faire tout ce que l'Alliance devrait faire si nous en étions membres. Et je pense que c'est un compromis normal", a ajouté M. Zelensky.
La France achemine 55 tonnes d'aide humanitaire vers l'Ukraine
La France a acheminé lundi 55 tonnes de matériel médical, informatique, de lait pour enfants ainsi que des groupes électrogènes vers l'Ukraine via la Pologne, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.
La Russie bloque le site de la chaîne française Euronews
Le régulateur russe des médias a bloqué lundi l'accès au site de la chaîne française Euronews, nouveau média interdit en Russie sur fond de contrôle accru sur les informations liées à l'offensive en Ukraine. Le motif de ce blocage n'a pas été précisé.
Zelensky rejette tout ultimatum et veut rencontrer Poutine
"L'Ukraine ne peut accepter aucun ultimatum de la Russie. Il faut d'abord tous nous détruire, alors seulement leurs ultimatums seront respectés", a déclaré lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il a aussi insisté sur la nécessité d'une "rencontre", "sous quelque forme que ce soit", avec son homologue russe Vladimir Poutine pour "arrêter la guerre" en Ukraine. "Je crois que, sans cette rencontre, il est impossible de comprendre pleinement ce à quoi ils (les Russes) sont prêts pour arrêter la guerre", a déclaré M. Zelensky dans un entretien avec Suspilne, un média public régional ukrainien.
Un rescapé des camps nazis tué dans un bombardement en Ukraine
Un rescapé des camps de concentration nazis, Boris Romantschenko, a été tué dans le bombardement de l'immeuble où il vivait, à Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a indiqué lundi la Fondation allemande des Mémoriaux de Buchenwald et Mittelbau-Dora.
Marioupol refuse de capituler
L'Ukraine ne "déposera pas les armes et ne quittera pas la ville" assiégée de Marioupol (sud), a déclaré sa vice-Première ministre, ignorant un ultimatum russe.
L'Union européenne a dénoncé les destructions indiscriminée dans la ville assiégée comme un "crime de guerre majeur" et décidé de doubler son soutien financier pour les achats d'armements envoyés à Kiev.
Un yacht de l'oligarque russe Abramovitch amarré en Turquie
Un yacht appartenant au milliardaire russe Roman Abramovitch a accosté dans le sud-ouest de la Turquie, pays qui n'applique pas les sanctions occidentales contre les oligarques russes, dont le propriétaire du club de Chelsea.
Ukraine: 3,5 millions de réfugiés
Près de 3,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le 24 février, selon le décompte de l'ONU publié lundi. Quelque 90% d'entre eux sont des femmes et des enfants: les Ukrainiens âgés de 18 à 60 ans n'ont pas le droit de quitter leur pays.
Moscou abandonne les négociations avec Tokyo, le Japon proteste
Le Japon a "fermement" protesté mardi contre la décision de la Russie d'abandonner les négociations pour un traité de paix entre les deux pays en raison, selon Moscou, de la "position inamicale" de Tokyo sur le conflit en Ukraine.
Facebook et Instagram interdits en Russie
Un tribunal de Moscou a interdit Facebook et Instagram en Russie estimant qu'ils menaient des activités "extrémistes".
Mardi 22 Mars 2022 – Le LR Guillaume Larrivé appelle à «une nouvelle majorité» avec Macron, si Pécresse est battue :
Le député LR Guillaume Larrivé appelle mardi son parti à "construire une nouvelle majorité" avec Emmanuel Macron en cas d'élimination de Valérie Pécresse au premier tour de la présidentielle, constatant "de fortes convergences" entre les projets des deux candidats.
Le député de l'Yonne, qui "aurait aimé pouvoir mettre un bulletin 'Nicolas Sarkozy' dans l'urne", assure dans un entretien au Point qu'il votera "loyalement pour Valérie Pécresse le 10 avril".
"La posture systématiquement anti-Macron de la campagne est une erreur"
Il plaide pour que LR "ne s'enferme pas au plan national dans le piège de la protestation, mais soit une vraie force de proposition". "La posture systématiquement anti-Macron de la campagne est une erreur, car elle ne correspond ni à la réalité du bilan du quinquennat, qui est beaucoup plus nuancée, ni à celle du projet d'Emmanuel Macron", critique le député. Ainsi, "si Valérie Pécresse est éliminée au soir du premier tour, je m'engagerai pour qu'Emmanuel Macron soit à nouveau président et pour que les Républicains participent, à l'Assemblée, à construire une nouvelle majorité pour la France", indique Guillaume Larrivé, seul député de son groupe à avoir voté la confiance à Jean Castex à l'été 2020 en pleine crise sanitaire.
"A l'évidence, il y a désormais de fortes convergences entre le projet présenté par LR et le projet présidentiel d'Emmanuel Macron", justifie-t-il, estimant que "cela doit permettre de poser les bases d'une action commune !".
Lors de "cette heure de vérité", "les cadres de LR" qui "seraient tentés par une fusion avec le parti lepéniste ou avec la mouvance zemmouriste" feraient un choix "profondément contraire à l'intérêt national" et commettraient "une faute contre la France et contre la République", met-il en garde. Interrogé sur ces propos, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR et conseiller en charge des 100 premiers jours de Valérie Pécresse si elle était élue, a ironisé mardi sur RFI: "ça, l'attraction du plat de lentilles, c'est une figure vieille comme le monde, comme la politique", a-t-il réagi, en jugeant les "deux projets très différents sur le régalien, la sécurité, l'immigration, la dette".
Mardi 22 Mars 2022 – Législatives: Hollande n'exclut pas de se présenter en Corrèze :
L'ex-président socialiste François Hollande , qui sera mardi soir au meeting de la candidate du PS Anne Hidalgo à Limoges, "n'exclut pas" de se présenter aux législatives dans la première circonscription de la Corrèze, a indiqué son entourage.
Après avoir démenti fin janvier les intentions prêtées à l'ancien chef de l'Etat de se présenter aux législatives dans la première circonscription de Corrèze, la même source déclare désormais que "ça n'est pas exclu", confirmant une information de "L'Opinion", sans plus de précision.
L'entourage de l'ex-chef de l'Etat affirmait en janvier que ces rumeurs autour d'une possible candidature aux législatives faisaient "partie des spéculations , des rumeurs et des fantasmes des uns et des autres, mais pas de la réflexion de François Hollande, qui n'est pas du tout dans cette démarche". Un cadre du Parti socialiste a confié mardi à l'AFP qu'"à ce stade", il croyait "peu" à la probabilité d'une candidature de l'ex-président.
D'autres cadres socialistes font part d'un "jeu à quatre bandes" de François Hollande, qui a été tenté fin janvier de remplacer Anne Hidalgo dans la course à l'Elysée, en raison des mauvais sondages, mais qui "n'a pas réussi à faire la démonstration qu'il était le candidat idéal". La Corrèze étant "à la main" de l'ex-président, il n'est "pas impossible", même si "les délégués de circonscription ont déjà été désignés", "qu'il ait mis un candidat de paille à sa place" pour "avancer plus librement", estiment ces sources.
Dans la première circonscription de Corrèze, c'est le conseiller régional Pascal Cavitte qui est pour le moment désigné. Mais la désignation des délégués de circonscription ne vaut pas investiture, rappellent-elles. Il s'agit d'une première étape, avant d'éventuelles alliances avec d'autres partis de gauche. François Hollande, en froid avec la direction du PS, va soutenir mardi soir à Limoges Anne Hidalgo, créditée d'environ 2% des intentions de vote. L'ex-président s'était jusque-là peu impliqué dans la campagne d'Anne Hidalgo, à l'exception d'une rencontre lors d'un déplacement de la candidate à Tulle, son fief corrézien.
Mardi 22 Mars 2022 – Réunion en Egypte entre Sissi, Bennett et Mohammed ben Zayed :
Le président Abdel Fattah al-Sissi a accueilli mardi une rencontre avec le Premier ministre israélien Naftali Bennett et le dirigeant de facto des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed, selon la présidence égyptienne.
Cette rencontre, qui a eu lieu à Charm el-Cheikh, station balnéaire sur la mer Rouge, a porté "notamment sur l'énergie et la sécurité alimentaire" dans le contexte de la guerre en Ukraine, selon le porte-parole présidentiel, Bassam Radi.
Les pays pétroliers du Golfe, dont les Emirats, résistent aux pressions occidentales pour accroître la production et freiner l'envolée des prix du brut provoquée par l'invasion russe de l'Ukraine.
L'Egypte, qui importe 85% de son blé et 73% de son huile de tournesol d'Ukraine et de Russie, subit de plein fouet la flambée inédite des prix des céréales et du pétrole née de l'invasion par Moscou de son voisin.
Cette rencontre tripartite est la première du genre réunissant ces trois dirigeants. L'Egypte est le premier pays arabe à avoir signé en 1979 un traité de paix avec Israël, mettant fin à l'état de guerre entre les deux pays voisins. Les Emirats arabes unis, monarchie pétrolière du Golfe, ont eux normalisé leurs relations avec Israël en 2020.
Elle intervient sur fond de pourparlers entre l'Iran et les grandes puissances à Vienne sur le dossier du programme nucléaire iranien, dont l'impact d'un potentiel accord est jaugé par Israël et plusieurs pays arabes, comme l'Egypte et les Emirats
L'Etat hébreu voit d'un mauvais œil un possible accord international sur le programme nucléaire de l'Iran, son ennemi numéro un, M. Bennett dénonçant une volonté de signer un accord "presque à n'importe quel prix".
La semaine dernière, une délégation israélienne avait eu des entretiens avec des responsables égyptiens. Israël avait annoncé l'ouverture d'une liaison aérienne directe entre Tel-Aviv et Charm el-Cheikh à partir d'avril. Selon l'agence de presse officielle des Emirats, Wam, "la réunion a porté sur le renforcement des relations ainsi que l'importance de la coopération, la coordination et le dialogue pour répondre aux aspirations de développement et de stabilité dans la région".
Les trois responsables ont également abordé la question de la "sécurité énergétique et la stabilité des marchés mondiaux", selon la même source.
Mardi 22 Mars 2022 – Pour Yannick Jadot, «Il faut imposer un embargo sur le gaz et le pétrole russe» :
Sur France Inter, le candidat des Verts Yannick Jadot a réagi à la « question ukrainienne » et plus particulièrement le déploiement de 5,000 hommes en Europe pour aider les Ukrainiens. Le candidat EELV a parlé de «premier pas indispensable quand on voit l’instabilité de notre environnement immédiat, quand on voit comment les Etats-Unis se sont retirés des affaires du monde » et ajouté qu’il « nous faut une grande politique européenne étrangère et donc une défense européenne. C’est un premier pas qui est important.»
Favorable à «imposer un embargo sur le gaz et le pétrole russe», Yannick Jadot a également fustigé certains candidats, à l’instar de Jean-Luc Mélenchon, lequel a, selon lui, «depuis longtemps démissionné sur ce dossier. Effectivement, au fond, il dit qu’il faut tout faire pour obtenir un cessez-le-feu et la paix, mais tout faire ce n’est rien faire. Il faut être actif à hauteur des crimes de guerre qui sont perpétrés.»
Le gouvernement en a ensuite repris pour son grade : « Quand je vois que le gouvernement soutient Total qui sont complices de guerre en Russie, Renault qui relance ses usines en Russie, peut-on arrêter ce cynisme absolu ? » Emmanuel Macron en tête : « Qui a aidé Total à être en Russie ? Macron quand il était ministre de l’Economie. En 2018, avec son ami Poutine – il le tutoie -, il signe des contrats pour favoriser la présence de Total. J’ai des concurrents qui soutiennent Total et le gaz russe. Je trouve cela indécent. »
Mais est-il possible, aujourd’hui, de sortir du nucléaire ? La Belgique a par exemple décidé de rempiler pour dix ans : «Je serai extrêmement pragmatique sur la fermeture des réacteurs nucléaires. Je veux miser sur l’isolation des logements, mettre en avant le renouvelable. Le problème c’est qu’on a treize réacteurs à l’arrêt car déjà vieillissants […] Il nous faut déployer le renouvelable, et plutôt que de dépendre de l’uranium qui est sous tutelle russe…»