Samedi 29 Janvier 2022 - Le point du corona virus le 28 janvier 2022 au soir :
Plus de 31.000 personnes étaient hospitalisées vendredi pour des cas de Covid-19, un nombre stable malgré la contagiosité du variant Omicron, selon les chiffres de Santé publique France, qui a recensé quelque 350.000 nouveaux cas en 24 heures. Les hôpitaux en France comptaient 31.271 patients du Covid, contre 30.982 la veille et 28.457 il y a une semaine.
Si les hospitalisations continuent de grimper, le nombre de patients en services de soins critiques (qui accueillent les cas les plus graves), lui, diminue : ils étaient 3.656 vendredi, contre 3.694 la veille et 3.792 le vendredi précédent. Les nouvelles hospitalisations sont elles aussi stables, avec 3.098 personnes admises vendredi (trois de plus que la veille), tandis que les entrées en soins critiques reculent (3.656 contre 3.694 jeudi
Depuis le début de la pandémie, la France a enregistré 102.875 décès à l'hôpital au total (dont 264 ces dernières 24 heures). Au total, 130.278 personnes sont mortes du Covid-19 à l'hôpital, en maison de retraite ou dans d'autres établissements médico-sociaux. La circulation du virus reste forte mais semble se stabiliser, avec 353.503 nouvelles contaminations, contre 392.168 la veille. Sur les sept derniers jours, la moyenne quotidienne s'établit à 353.622.
Face à la propagation du variant Omicron, désormais responsable d'au moins un décès sur deux avec Covid-19 à l'hôpital, la campagne de vaccination se poursuit: 53,937 millions de personnes ont reçu au moins une injection, soit 80% de la population. Plus de 78% ont un schéma vaccinal complet.
Samedi 29 Janvier 2022 - Eric Zemmour n'est «pas le bienvenu» à Lille, selon Martine Aubry :
La maire socialiste de Lille Martine Aubry a appelé samedi à participer à un rassemblement dans sa ville contre l'extrême droite le 5 février, jour où doit se tenir un meeting d'Eric Zemmour , soulignant que le candidat à la présidentielle n'était «pas le bienvenu».
«Soyons nombreux samedi 5 février (...), aux côtés de SOS Racisme, pour dire NON au racisme et à l'extrême droite», exhorte Mme Aubry dans un communiqué invitant à se rassembler à 11H00 le samedi 5 février place de la République, à Lille.
«Nous ne pouvons pas rester silencieux» alors que se tient dans la ville un meeting de la «campagne ultra-violente» d'Eric Zemmour, estime-t-elle. «Tout ce qu'il est, tout ce dont il se réclame, sape les fondements de la République fraternelle que nous défendons», déplore la maire.
L'entourage d'Eric Zemmour (Reconquête!) entend organiser un «gros meeting» à Lille le samedi 5 février, jour où la candidate du RN Marine Le Pen prévoit la tenue d'une «convention présidentielle» à Reims.
Samedi 29 Janvier 2022 - Valérie Pécresse veut un «plan de relance gaullien» énergétique, nucléaire en tête :
La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a plaidé samedi à Saint-Vulbas (Ain), commune accueillant la centrale du Bugey, pour un "plan de relance gaullien" en matière énergétique, fondé notamment sur une "remobilisation massive" de la filière nucléaire.
Dénonçant des "décisions irresponsables et incohérentes" comme la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) et celle programmée de 12 réacteurs supplémentaires d'ici 2035, Mme Pécresse a diagnostiqué "une vraie catastrophe énergétique" de la France.
La politique énergétique "en zig-zag" d'Emmanuel Macron nous "amène droit dans le mur" et "nous n'avons plus l'assurance d'être approvisionnés", a-t-elle lancé à l'issue d'une table ronde organisée par les élus locaux LR à laquelle participaient des industriels et des acteurs de l'énergie.
Elle a ainsi prôné "un plan de relance gaullien pour l'énergie avec une remobilisation massive du nucléaire", et s'opposera "formellement" aux fermetures programmées.
Sans ce "plan de relance du nucléaire", "nous n'atteindrons pas le zéro carbone en 2050", a affirmé la présidente de la région Ile-de-France, après une visite de la centrale du Bugey, devenue la plus ancienne de France depuis la fermeture de Fessenheim en 2020.
Ce programme implique d'ores et déjà "une réflexion" sur la construction de nouveaux EPR, au-delà des six en projet à horizon 2035. "La première chose que je demanderai à mon Premier ministre, c'est d'établir un grand plan de sauvetage d'EDF, cette très grande entreprise" que "le gouvernement a mis à genoux en prélevant les recettes dont elle a besoin pour ses investissements et le renouvellement du parc nucléaire", a encore critiqué Mme Pécresse.
Alors que la présidence française de l'UE se poursuivra six semaines après son éventuelle élection, la candidate s'est engagée à y "porter l'inscription du nucléaire dans les énergies décarbonnées devant être financées par l'UE". "L'objectif est de faire reconnaître cette filière comme participant au défi écologique du siècle, le zéro carbone".
Elle s'est montrée réservée sur la "question très sensible" de l'éolien: "Sur certains territoires, nous avons atteint voire dépassé le seuil de tolérance de la population" et les éventuels nouveaux champs "doivent se faire" avec son "accord".
Samedi 29 Janvier 2022 - Présidentielle : ceux qui veulent quitter le RN doivent le faire «maintenant», lance Marine Le Pen :
Marine Le Pen , interrogée sur d'éventuelles nouvelles défections dans son camp au profit d'Eric Zemmour , a sommé ceux qui veulent partir de le faire "maintenant", en dénonçant une "taqiya insupportable", en marge d'un déplacement samedi à Madrid.
Au lendemain des déclarations de sa nièce Marion Maréchal qui a dit pencher plutôt du côté de son rival Eric Zemmour, la candidate du Rassemblement national à la présidentielle a mis en garde d'un ton ferme ceux qui voudraient imiter les eurodéputés RN Jérôme Rivière et Gilbert Collard qui ont déjà "franchi le Rubicon".
Que "ceux qui veulent partir partent. Mais ils partent maintenant !", a-t-elle lancé, interrogée sur l'eurodéputé Nicolas Bay qui l'accompagne à Madrid mais a refusé de dire samedi s'il serait à ses côtés jusqu'au premier tour de la présidentielle.
La candidate a précisé que ces propos ne visaient pas Nicolas Bay en particulier mais s'appliquaient "de manière générale" à ceux qui voudraient la quitter. "Parce que ce qui est insupportable, c'est la taqiya qu'ils reprochent eux-mêmes aux islamistes", a-t-elle ajouté lors d'un micro tendu avec la presse, en référence au concept dans la religion musulmane recommandant à dissimuler sa croyance en cas de danger.
"Je considère qu'on peut changer de camp, mais il faut le faire maintenant parce que nous avons 70 jours avant un événement majeur pour l'avenir des Français", a-t-elle ajouté en marge d'une réunion avec ses alliés d'extrême droite et souverainistes en Europe.
"Avoir des gens qui, aujourd'hui, font semblant d'être ici, alors qu'en réalité, leur cœur ou leur esprit est ailleurs, c'était insupportable. C'est un manque total de dignité, de respect à l'égard de l'ensemble de nos militants qui se battent, eux, avec conviction, avec coeur, avec courage, mais aussi l'ensemble de nos électeurs", a-t-elle encore dit.
Mme Le Pen avait jugé vendredi "violent" que sa nièce songe à rejoindre son rival, en insistant sur "l'aspect personnel" de leur relation et en assurant être "mieux placée" pour gagner en avril que M. Zemmour.
La candidate du RN (autour de 17%) est donnée dans les sondages à la deuxième place au premier tour, au coude à coude avec la candidate LR Valérie Pécresse, devant Eric Zemmour (13%).
Samedi 29 Janvier 2022 - Nouvelles manifestations contre le passe vaccinal. :
Des opposants au passe vaccinal ont manifesté samedi dans plusieurs villes de France, quelques jours après l'entrée en vigueur de ce dispositif, qui durcit le passe sanitaire déjà en vigueur depuis l'été 2021 pour inciter à la vaccination anti-Covid.
A Paris, où plusieurs manifestations avaient été déclarées, quelques centaines de personnes se sont rassemblées en début d'après-midi au Trocadéro, sans remplir l'esplanade qui donne sur la Tour Eiffel, à l'appel de l'homme politique d'extrême droite Florian Philippot.
Des manifestants de différents âges, certains accompagnés d'enfants, arboraient dans le calme des pancartes aux slogans opposés au passe vaccinal, au nom de la liberté, ou aux vaccins anti-Covid en eux-mêmes.
Le passe vaccinal, en vigueur depuis lundi, impose d'être vacciné contre le Covid pour accéder à de nombreux lieux comme les restaurants. Contrairement à sa précédente version, le passe sanitaire introduit l'été dernier, un test négatif ne permet plus d'en bénéficier. «Français libre est un pléonasme, il ne faudrait pas que ça devienne un oxymore», «À chaque injection, nous risquons notre vie, nos enfants aussi», pouvait-on lire sur des banderoles. «Macron, ton passe, on n'en veut pas», ont scandé les participants, à l'appel d'un animateur, qui leur a également fait applaudir la mobilisation de centaines de camionneurs au Canada, rassemblés ce week-end en convoi pour manifester contre la vaccination obligatoire.
A Lille, une manifestation anti-passe a rassemblé quelque 250 personnes, selon la préfecture. «Ils ont suspendu l'Etat de droit, la Constitution et on a l'impression que les Français s'en foutent», a regretté auprès de l'AFP Alex, un Parisien sexagénaire habitué aux manifestations dans la capitale mais de passage à Lille.
A Strasbourg, environ 650 personnes, selon la préfecture, ont manifesté calmement dans le centre-ville. «Nous ne nous arrêterons pas tant que le passe sanitaire ne sera pas aboli», a déclaré au micro un manifestant avant le départ du cortège dont la moyenne d’âge était relativement avancée.
Samedi 29 Janvier 2022 - Faux passes sanitaires : trois mises en examen à Paris :
Trois hommes soupçonnés d'avoir usurpé l'identité numérique de médecins et établi plus de 60.000 passes sanitaires falsifiés ont été mis en examen vendredi à Paris, a-t-on appris de source judiciaire. Ces trois hommes, interpellés mardi, ont été mis en examen notamment pour «atteintes à un système de traitement automatisé de données», «faux administratif», «blanchiment aggravé» et «association de malfaiteurs». Deux d'entre eux ont été placés en détention provisoire, le troisième a sollicité un débat différé devant le juge des libertés et de la détention et incarcéré dans l'attente.
Deux autres personnes avaient aussi été interpellées mardi en région parisienne mais elles ont été remises en liberté sans être présentées à la justice. Les trois mis en examen sont soupçonnés d’être des pirates informatiques, avait indiqué dans un communiqué la gendarmerie, estimant à plus de 62.000 le nombre total de faux passes sanitaires créés.
L'enquête, notamment confiée aux gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), a établi que les trois suspects, âgés de 22 à 29 ans, auraient usurpé l’identité numérique de 35 médecins répartis dans toute la France. Ils auraient ensuite généré les certificats de vaccination frauduleux puis les auraient revendus directement à leurs bénéficiaires ou au profit de complices faisant office de revendeurs, expliquait-elle. Par ailleurs, huit suspects ont aussi été interpellés mardi et mercredi dans la région lyonnaise, dans le cadre d'une autre enquête.
Cette dernière est partie du signalement de l’Ordre des infirmiers de la Loire et d’un médecin de la Caisse primaire d’assurance maladie, portant sur des milliers de passes sanitaires établis au nom d’un infirmier de la région d’Angers (Maine-et-Loire), lequel n’avait jamais effectué de vaccinations anti-Covid, avait indiqué mercredi une source judiciaire, confirmant une information du Monde.
En réalisant que son compte professionnel avait été piraté, un infirmier avait déposé plainte à Angers. Mais les investigations se sont orientées vers la région lyonnaise, entraînant la saisine de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Lyon.
Samedi 29 Janvier 2022 - En Italie, les partis de la coalition prêts à réélire le président sortant :
Les partis de la coalition au pouvoir en Italie ont annoncé samedi être tombés d'accord pour réélire le président sortant Sergio Mattarella , craignant pour la stabilité politique du pays en cas d'échec à lui trouver un successeur.
Agé de 80 ans, le président Mattarella a cependant dit à plusieurs reprises qu'il ne comptait pas continuer dans ses fonctions. En dépit de cela, il a obtenu près de 400 voix lors du septième tour de scrutin.
Le huitième tour démarrera samedi à 16h30 locales (15h30 GMT), et pour être élu M. Mattarella devrait réunir au moins 505 voix.
Le poste de président est en Italie largement protocolaire, mais il a un rôle important en cas de crise politique, dans un pays dont le paysage politique est très morcelé. C'est lui en effet qui a le pouvoir de dissoudre le Parlement, de nommer le Premier ministre et il peut refuser le mandat de gouverner à des coalitions qu'il juge trop fragiles. L'élection de son successeur s'éternise depuis le début de la semaine, en l'absence d'accord sur un nom.
Bien que tous les partis politiques représentés au Parlement, à l'exception du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, fassent partie de la coalition soutenant le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi, la droite, la gauche et le Mouvement 5 Etoiles ne parviennent pas à trouver un consensus.
M. Draghi, ancien chef de la Banque centrale européenne, faisait figure avant l'élection de favori pour le poste de président, mais nombreux sont les parlementaires qui rechignent à voter pour lui, craignant que son départ du gouvernement ne déstabilise l'exécutif au point de provoquer des élections anticipées avant la fin de la législature prévue en 2023.
L'ancien Premier ministre et milliardaire Silvio Berlusconi, qui s'était lui aussi porté candidat mais a échoué, a dit que son parti serait prêt à voter pour M. Mattarella.
"Nous savons que nous lui demandons un grand sacrifice, mais nous savons aussi que nous pouvons le lui demander dans l'intérêt du pays", a commenté M. Berlusconi.
M. Mattarella, qui a déjà effectué un mandat de sept ans particulièrement tumultueux, entre crises politiques et coronavirus, semble toutefois peu décidé à rester. Selon les médias samedi, M. Draghi l'a longuement rencontré pour tenter de le convaincre d'accepter un nouveau mandat.
Ce juge sicilien peu connu avant son accession au poste de président en 2015 a su gérer avec diplomatie un éclatement politique difficile, un rôle apprécié par l'ensemble des partis italiens.
Samedi 29 Janvier 2022 - En Turquie, Erdogan limoge son statisticien en chef après la publication de l'inflation :
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a limogé le chef de l'agence nationale des statistiques, selon un décret paru samedi, après la publication des chiffres annuels records de l'inflation à dix-huit mois de l'élection présidentielle.
Le chef de l'Office national des statistiques, Sait Erdal Dincer, a été critiqué après avoir publié début janvier des données qui placent le taux d'inflation annuel à 36,1%, son plus haut niveau en 19 ans.
"J'ai une responsabilité vis-à-vis de 84 millions de personnes", avait fait valoir Sait Erdal Dincer, expliquant au quotidien économique Dunya qu'il était tout simplement impossible de publier des chiffres de l'inflation différents de ceux constatés par ses services.
L'opposition a néanmoins déclaré que le chiffre officiel était sous-estimé, affirmant que l'augmentation réelle du coût de la vie était au moins deux fois plus élevée.
Le président Erdogan n'a pas expliqué sa décision de nommer Erhan Cetinkaya, ancien vice-président du régulateur bancaire turc, au poste de chef des statistiques de l’État, à la place de M. Dincer.
"Cette décision ne fera qu'accroître le manque de confiance dans les données officielles dans un contexte où la politique économique est déjà une source d'inquiétude", a estimé l'analyste Timothy Ash de Blue Bay Asset.
L'inflation s'est envolée à plus de 36% sur un an en décembre en Turquie, un record depuis septembre 2002, dû à la dégringolade de la livre turque.
La hausse des prix à la consommation, plus de sept fois supérieure à l'objectif initial du gouvernement, à 13,58% sur le seul mois de décembre, s'explique par la chute de près de 45% de la livre turque face au dollar en un an, malgré des mesures d'urgence annoncées par le chef de l’État mi-décembre.
Samedi 29 Janvier 2022 - Une nouvelle œuvre commémorant Tiananmen retirée dans une université de Hong Kong :
Une nouvelle inscription rendant hommage aux victimes de la répression de Tienanmen a été retirée d'une université de Hong Kong.
Une université de Hong Kong a masqué samedi une inscription qui rendait hommage aux victimes de la répression de Tiananmen, quelques semaines après les retraits d'œuvres similaires dans différents campus de la ville .
Hong Kong a longtemps été avec Macao le seul endroit en Chine où la commémoration du massacre du 4 juin 1989 à Pékin était tolérée.
Mais Pékin a imprimé sa marque autoritaire sur l'ex-colonie britannique après les gigantesques et parfois violentes manifestations de 2019, en imposant une loi sur la sécurité nationale qui a criminalisé pratiquement toute forme de dissidence.
En décembre, le "Pilier de la honte", une statue à la mémoire de Tiananmen, avait été déboulonnée sur le campus de l'Université de Hong Kong (HKU).
Le lendemain, des sculptures commémorant le mouvement pro-démocratie de 1989 avaient été retirées de deux autres universités de la ville.
Samedi, sur le campus de la HKU, une grande inscription en hommage aux "martyrs" de Tiananmen, qui avait échappé jusqu'à présent à la censure, a été cachée à l'aide de tôles.
Un journaliste de l'AFP a vu des ouvriers recouvrir ce graffiti qui disait: "L'esprit héroïque des martyrs massacrés de sang-froid vivra à jamais, le feu de la démocratie qui vainc le mal ne s'éteindra jamais".
Selon des médias, cette phrase avait été inscrite sur le sol d'une passerelle peu après les événements de Tiananmen. Depuis, chaque année, des leaders étudiants en repeignaient les caractères en blanc en signe de deuil.
Samedi 29 Janvier 2022 - Covid-19 : une forte augmentation des syndromes inflammatoires chez les enfants :
Un vrai sujet d'inquiétude. Dans son dernier rapport hebdomadaire, Santé publique France fait le point sur les cas de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS ou MIS-C), avec une mauvaise nouvelle : une très nette augmentation depuis la semaine du 11 octobre 2021 et surtout au cours des trois premières semaines de 2022. L’amplitude de la vague actuelle pourrait s’avérer supérieure à celle de la vague antérieure (liée uniquement à la circulation du variant Delta), avec remplacement progressif du variant Delta par le variant Omicron parmi les cas de Covid-19 , rappelle SpF, qui souligne aussi que le délai moyen de survenue des PIMS est de quatre à cinq semaines après l’infection par le Covid-19.
En tout, du 2 mars 2020 au 23 janvier 2022, 932 cas de PIMS ont été recensés dont 849 en lien avec le Covid-19, pour une incidence cumulée de 5,9 cas pour 100 000 habitants dans la population des moins de 18 ans. 372 cas (40%) ont concerné des filles. L’âge médian des cas était de 7 ans (25% des cas avaient ≤ 4 ans et 75% ≤ 11 ans). Parmi ces 849 patients, un séjour en réanimation a été nécessaire pour 353 enfants (42%) et en unité de soins continus pour 250 (29%). Les autres enfants ont été hospitalisés en service de pédiatrie. Un enfant âgé de 9 ans est décédé dans un tableau d’inflammation systémique avec myocardite. «Malgré une maladie initiale qui peut être sévère, les données de la littérature montrent que très peu de séquelles sont observées lors des suivis des cas de PIMS à 6 mois, et il n’est pas exclu que les formes cliniques des PIMS liés au variant Omicron se révèlent moins sévères», rassure néanmoins Santé publique France.
Samedi 29 Janvier 2022 - Joe Biden sur les lieux de l’effondrement d’un pont à Pittsburgh :
Le timing n’était pas idéal : à quelques heures d’un discours vantant les ambitieux projets sur les infrastructures, un pont s’est effondré à Pittsburgh . Joe Biden s’est rendu sur les lieux pour constater les dégâts, notamment un bus et des voitures pris au piège des décombres de cet incident qui n’a fait aucun mort. Trois personnes ont été hospitalisées, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. «C’est incroyable», a dit le président américain devant le pont effondré, recouvert de neige. «C’est un miracle», a assuré un membre des équipes de secours face au léger bilan de l’impressionnant effondrement. «Il y a plus de ponts à Pittsburgh que dans n’importe quelle ville du monde. Nous allons tous les réparer», a promis Joe Biden, qui a réussi à faire adopter en novembre dernier un vaste plan de réformes des infrastructures de 1200 milliards de dollars , notamment concentré sur les routes, ponts et accès à internet à haut débit.
L’adoption de ce projet est pour l’instant une des réussites majeures du mandat de Joe Biden, qui n’a pas réussi à convaincre les républicains de voter d’autres réformes -dont la loi sociale et environnementale de 1750 milliards de dollars-, un échec pour celui qui vantait ses talents de négociateurs avec ses adversaires politiques, acquis avec ses plus de trois décennies au Sénat.
Samedi 29 Janvier 2022 - Quatrième fugue en dix jours d'un service psychiatrique à Toulouse :
Un nouveau patient s'est enfui de l'hôpital psychiatrique Gérard Marchant de Toulouse vendredi, a indiqué l'Agence régionale de santé d'Occitanie à propos de cette quatrième fugue d'un individu dangereux en dix jours dans cette ville.
Ce patient toujours en fuite, âgé de 43 ans, est connu pour des faits de viol, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête. Il est le troisième, en moins de deux semaines , à s'échapper de cet hôpital psychiatrique situé au sud de Toulouse.
"Des mesures supplémentaires de sécurisation avaient été demandées par le directeur général de l’ARS Occitanie dans les services de psychiatrie à Toulouse, pour éviter toute nouvelle fugue de patient", explique pourtant l'ARS dans un communiqué.
Ces mesures, qui visaient directement l'hôpital Gérard Marchant et le centre hospitalier universitaire Purpan de Toulouse, impliquaient entre autres "la sécurisation des entrées et sorties" et "le renforcement de la surveillance des patients", précise l'institution.
La semaine dernière, deux patients de ce même hôpital psychiatrique de Toulouse avaient également fugué, avant d'être localisés quelques heures plus tard, et internés à nouveau. Ces deux hommes, soupçonnés de meurtres, avaient été considérés pénalement irresponsables et n'avaient pu être jugés.
Le premier, un ancien militaire de 34 ans surnommé le "cannibale des Pyrénées", s'est échappé de l'hôpital Marchant le 19 janvier, avant d'agresser une femme de 72 ans qui promenait son chien dans un quartier résidentiel de Toulouse. Il avait été mis examen en 2013 pour homicide volontaire et actes de cannibalisme.
Le deuxième, âgé de 48 ans, impliqué dans un homicide en 2010, s'est enfui dimanche, avant d'être interpellé par la police.
Jeudi, un troisième patient en psychiatrie s'était échappé d'un autre établissement toulousain, l'hôpital Purpan, avant d'être retrouvé quelques heures plus tard en centre-ville pour être ramené à l'hôpital.
Samedi 29 Janvier 2022 - La Russie passe la barre des 100 000 infections quotidiennes au Covid, un record :
La Russie a dépassé samedi pour la première fois la barre symbolique des 100 000 infections quotidiennes au Covid-19, un record qui illustre la force de la nouvelle vague due au variant Omicron , très contagieux.
Selon les chiffres du gouvernement, 113 122 nouveaux cas ont été enregistrés ces dernières 24 heures, et 668 personnes sont mortes. La capitale, Moscou, reste le principal foyer de l'épidémie en Russie avec 26 488 nouvelles infections et 76 nouveaux décès.
Il s'agit d'un record de nouvelles infections pour le neuvième jour consécutif dans le pays le plus endeuillé d'Europe par le coronavirus.
La pandémie a sérieusement aggravé la crise démographique que connaît depuis trente ans la Russie, qui a perdu plus d'un million d'habitants au cours de l'année 2020.
Si les autorités recensent 330 111 morts du Covid-19 depuis le début de la pandémie, l'agence statistiques Rosstat, qui a une définition plus large, en a dénombré plus de 660 000, soit presque le double du bilan officiel.
Ce bilan s'explique par une campagne de vaccination très poussive, la quasi-absence de mesures de confinement depuis le printemps 2020 et un non-respect généralisé de mesures sanitaires comme le port du masque dans les transports publics.
Alors même que ce pays dispose de plusieurs vaccins de sa propre conception, dont le Spoutnik V, moins de la moitié des 145 millions de Russes sont complètement immunisés à ce jour, selon le site internet spécialisé Gogov.
Après un confinement strict au printemps 2020, les autorités russes ont refusé de remettre en place de telles restrictions, malgré de nouvelles vagues épidémiques, afin de limiter les pertes économiques.