Jeudi 16 décembre 2021 - Le point du corona virus le 15 décembre au soir :
La situation en France : Face à une vague de Covid-19 qui atteint son pic mais promet de longues et difficiles semaines dans les hôpitaux, le gouvernement s'apprête à annoncer de nouvelles mesures qui ne devraient toutefois pas aller jusqu'à des restrictions sévères. Un conseil de défense sanitaire se tiendra vendredi après-midi, a annoncé mercredi l'Elysée. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a, lui, évoqué de possibles "nouvelles décisions" imminentes. Elles viendraient s'ajouter à d'autres mesures prises récemment, notamment l'extension à tous les adultes de la dose de rappel de vaccin anti-Covid, face à une situation doublement problématique sur le plan de l'épidémie.
Celle-ci connaît une forte poussée depuis l'automne, en France comme dans la plupart de l'Europe, et l'envol des contaminations se traduit maintenant à l'hôpital où les services de réanimation sont mis à l'épreuve. Selon les derniers chiffres en date, près de 3.000 patients sont en réanimation et le chiffre devrait atteindre 4.000 au moment des fêtes de fin d'année, selon M. Attal. Certes, en matière de contaminations, "nous sommes presque à une situation d'équilibre: (...) on peut considérer qu'on est dans une forme de pic", a remarqué mercredi le ministre de la Santé, Olivier Véran, devant des députés. Mais si la vague atteint son sommet, on est loin d'un soulagement. D'abord, le pic est élevé, autour de 50.000 cas par jour. Ensuite, rien ne dit que les contaminations vont redescendre et non rester à un plateau élevé.
Surtout, et c'est le second grand péril au-delà de la vague actuelle, le nouveau variant Omicron s'étend en Europe et son essor fulgurant dans certains pays, comme le Royaume-Uni et le Danemark, laisse craindre une contagiosité accrue par rapport aux précédentes incarnations du coronavirus. Que prévoit le gouvernement français, alors que d'autres pays comme l'Allemagne et l'Autriche ont mis en place des mesures strictes qui se concentrent sur les non-vaccinés? En France, pas de confinement ou de couvre-feu au programme, que ce soit pour les non-vaccinés ou l'ensemble de la population, même si le gouvernement se garde de promettre qu'il ne reviendra plus jamais à de telles mesures.
Il préfère insister sur la vaccination et souligne que celle-ci a certainement évité le pire, en restant puissante contre les formes graves malgré une rapide perte d'efficacité sur les contaminations. "Si nous ne disposions pas d'une vaccination massive de la population, nous aurions déjà débordé nos hôpitaux depuis plusieurs semaines et la France serait en confinement généralisé", a estimé M. Véran. Parmi les mesures étudiées par le gouvernement pour vendredi figure donc une accélération de la campagne de vaccination. M. Véran a évoqué une piste: un raccourcissement du délai pour effectuer sa dose de rappel, actuellement fixé à cinq mois après la vaccination initiale. Mais, a-t-il insisté, rien n'est décidé.
Les autres hypothèses, évoquées par M. Attal, comprennent un renforcement des contrôles aux frontières, bien que nombre d'épidémiologistes doutent de l'efficacité d'une telle mesure face à l'essor d'Omicron, et la publication de recommandations pour les fêtes de fin d'année. Une chose apparaît en tout cas probable: le gouvernement ne pressera pas le pas pour ouvrir la vaccination à tous les 5-11 ans, bien qu'elle soit désormais accessible aux seuls enfants à risque de forme grave.
Une telle mesure viserait essentiellement à éviter que les enfants deviennent les principaux vecteurs de l'épidémie, les cas graves de Covid étant extrêmement rares chez les plus jeunes. Mais l'Etat attend l'avis de plusieurs instances: le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) - a priori jeudi, selon M. Véran -, la Haute autorité de santé (HAS) puis en dernier lieu le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) peu avant Noël.
Jeudi 16 décembre 2021 - Pécresse l’œcuménique :
Valérie Pécresse s'efforce de rassembler toutes les composantes des Républicains.
La candidate des Républicains poursuit son travail de rassemblement de sa « famille » politique. Après la tournée chez ses ex-concurrents du congrès LR, Valérie Pécresse a rencontré cette semaine Copé à Meaux puis Baroin à Troyes. Elle a prévu aussi de se rendre en Corrèze, fief des Chirac et de sa belle-famille
Après Zemmour, elle se rendra à son tour en Arménie avant Noël. Retailleau, le patron des sénateurs LR, organise ce voyage pour soutenir les chrétiens d’Orient. Son premier déplacement à l’étranger en 2022 sera en Italie. D’ici là, son équipe (elle a fusionné la sienne avec celles de Bertrand, Ciotti, Barnier et Juvin) s’installera dans un nouveau QG.
Jeudi 16 décembre 2021 - Les oppositions ironisent sur la «longue page publicitaire» d'Emmanuel Macron :
Au lendemain de l'entretien télévisé d'Emmanuel Macron, diffusé sur TF1 et LCI, les oppositions sont très remontées.
"Interview Potemkine" d'un président "égocentré", "longue page publicitaire" et "propagande" hors décompte du temps de parole des candidats à la présidentielle: les oppositions sont très remontées jeudi au lendemain de l'entretien télévisé d'Emmanuel Macron, qui n'a pas officialisé sa candidature à la présidentielle.
Ses adversaires politiques lui reprochent aussi d'avoir passé sous silence des sujets importants, comme la crise climatique, et d'apparaître plus que jamais comme "un homme seul".
L'interview d'Emmanuel Macron diffusée sur TF1 et LCI, aréuni 4,2 millions de téléspectateurs sur TF1 et LCI, selon les données de Médiamétrie, un score d'audience bien en deçà des allocutions du chef de l'Etat. "Le Président 'égologique' ! Emmanuel Macron n'a parlé que de lui. Ni du climat ni du vivant ! Autosatisfaction, émotions surjouées, mensonges... mais rien sur notre plus grand défi: le climat. Ni bilan ni perspective!", a déploré sur Twitter le candidat écologiste Yannick Jadot.
Mêmes reproches de la part du candidat LFI Jean-Luc Mélenchon: "un moulin à paroles égocentré, tiède et sans souffle. Sans un mot sur la catastrophe en cours en Outre-mer. Sans un mot sérieux sur les crises écologiques et sociales. Ni la paix dans le monde, ni la guerre du Mali. Bavardage hors-sol", a-t-il cinglé dans un tweet.
"Macron devait parler de la France. Il parle de Macron. 67 millions d'absents ce soir: les Français, leurs colères, leurs attentes, leurs espoirs", a déploré aussi Ian Brossat, porte-parole du candidat PCF à la présidentielle Fabien Roussel.
"On attendait le Président sur l'essentiel: la France. On l'a eu sur l'accessoire: lui-même", a lâché le candidat d'extrême droite Eric Zemmour.
Plusieurs opposants ont fait remarquer que le président n'a jamais mentionné l'action de ses ministres ni le nom de ses deux chefs du gouvernement, Edouard Philippe et Jean Castex."On a eu un exercice d'autosatisfaction hier. Beaucoup de narcissisme, c'était moi, je, matin, midi et soir. Ça m'a frappé, l'image d'un homme seul", a souligné le patron des députés LR Damien Abad sur Europe 1.
Jeudi 16 décembre 2021 - Meeting d'Eric Zemmour : deux hommes mis en examen après l'agression de militants de SOS Racisme :
Soupçonnés d'être impliqués dans les violences contre des militants de SOS Racisme lors du meeting d'Eric Zemmour, deux hommes ont été mis en examen.
Deux hommes soupçonnés d'être impliqués dans les violences contre des militants de SOS Racisme lors du meeting début décembre du candidat d'extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis), ont été mis en examen pour violences volontaires, a indiqué jeudi le parquet de Bobigny.
L'un des mis en cause est le leader présumé du groupuscule d'ultradroite les "Zouaves Paris" Marc de Cacqueray-Valmenier, 23 ans, et l'autre un jeune homme âgé de 18 ans, a précisé le parquet.
Tous deux ont été mis en examen pour violences volontaires aggravées et violences volontaires en réunion et placés sous contrôle judiciaire.
Le 5 décembre, lors du premier meeting de campagne d'Eric Zemmour à Villepinte, plusieurs militants de SOS Racisme, qui avaient exhibé des t-shirts "Non au racisme", avaient été agressés à coups de poings et de jets de chaises par des soutiens du polémiste.
L’exploitation des vidéosurveillances et le travail des services d'enquête ont permis d'identifier plusieurs auteurs présumés.
Plusieurs médias avaient aussi identifié Marc de Cacqueray-Valmenier, comme l'un des agresseurs présumés. Ce dernier a déjà été condamné à six mois de prison avec sursis en janvier 2019 pour des violences commises lors d'une manifestation des "gilets jaunes" le 1er décembre 2018.
Eric Zemmour avait déclaré mercredi à propos des Zouaves et des violences ayant marqué son meeting: "Je ne maîtrise pas tous les gens qui viennent, je (ne) connais pas ces gens. Ils étaient là, pas là, la justice tranchera".
Le candidat à la présidentielle a cependant estimé que les violences dénoncées étaient "epsilonesques, marginales", en accusant "des gens de SOS racisme" de les avoir "provoquées".
Onze plaintes ont été déposées par les militants de SOS Racisme sur les 12 présents au meeting. Parmi eux, neuf se sont présentés aux unités médico-judiciaires qui ont délivré des certificats médicaux établissant des ITT allant de 0 à huit jours, a indiqué le parquet.
Gérald Darmanin a annoncé dimanche avoir engagé la procédure de dissolution des Zouaves, héritiers du GUD, l'ancien syndicat étudiant d'extrême droite.
Jeudi 16 décembre 2021 - Nouvelle éruption du volcan Semeru, les secours suspendus :
Le volcan Semeru est à nouveau entré en éruption alors qu'il a fait plus de 48 morts et des douzaines de disparus il y a quelques jours.
Le volcan indonésien Semeru, plus haut sommet de l'île de Java, a connu deux nouvelles éruptions jeudi, projetant dans le ciel une colonne de cendres suivie d'une coulée de lave qui a fait fuir des centaines de sauveteurs. Les cendres volcaniques se sont propagées jusqu'à 4,5 kilomètres du cratère.
La coulée de lave a atteint les villages où les sauveteurs étaient sur place pour creuser dans la boue et les débris volcaniques, à la recherche de plus d'une douzaine de personnes toujours portées disparues depuis l'éruption du 4 décembre qui a fait au moins 48 morts.
Cette double éruption a obligé les autorités à suspendre les opérations de sauvetage en cours jeudi, car les pluies des jours précédents ont accéléré l'écoulement de la lave vers les villages, a indiqué le secouriste Saiful Hasan. "C'est trop dangereux pour les secouristes de continuer", a-t-il dit à l'AFP.
Aucune victime ni blessé n'ont été signalés immédiatement, les sauveteurs ayant évacué les villages avant le début des opérations. Mais l'effondrement du dôme de lave après l'éruption précédente indique que ce genre d'incidents pourrait se reproduire plus fréquemment, d'autant plus maintenant, pendant la saison des pluies, a expliqué M. Hasan.
La catastrophe du 4 décembre a laissé des rues entières remplies de boue et de cendres, engloutissant maisons et véhicules et contraignant près de 10.000 personnes à fuir.
Jeudi 16 décembre 2021 - Après les tornades, un mur de poussière traverse le Midwest des Etats-Unis :
De violentes tempêtes de poussière se sont abattues sur la région du Midwest aux Etats-Unis mercredi soir, quelques heures après la visite du président Joe Biden dans l'Etat de Kentucky, frappé vendredi par une tornade meurtrière. Le service météorologique américain NWS a mis en garde contre un système orageux «extrêmement violent» mercredi soir, susceptible de «battre des records» et de provoquer une pléthore de phénomènes météorologiques dangereux dans plusieurs Etats du centre et du nord du pays, avec notamment des vents dangereux, de la neige, des orages, des tornades et des risques d'incendie.
Selon la presse américaine, une tempête de poussière s’est propagée dans l’Etat du Kansas et du Colorado grâce à des vents soufflants à près de 150 km/h. «Le centre des États-Unis n'a jamais vu une tempête de décembre comme celle-ci», a tweeté Bill Karins, météorologue pour la NBC. «Ces tempêtes auront le potentiel de produire des rafales de vent extrêmes pouvant atteindre 100 miles par heure (160 km/h, ndlr), ainsi qu'une ou deux tornades puissantes» dans l'Iowa et le Minnesota, avait prévenu le National Weather Service, dont les agences locales ont exhorté les personnes à se mettre à l'abri via leurs comptes Twitter.
Plus de 400.000 personnes étaient privées d'électricité dans plusieurs Etats mercredi soir, dont le Colorado, le Kansas, le Missouri et l'Iowa, selon le site Poweroutage. Ces derniers évènements météorologiques surviennent quelques jours après que de violentes tornades ont frappé plusieurs Etats du centre et du sud, dont le Kentucky, où M. Biden s'est rendu plus tôt mercredi.
Jeudi 16 décembre 2021 - Perpétuité pour un chauffard ayant foncé dans la foule en Allemagne :
Déclaré coupable d'avoir blessé 89 personnes en fonçant au volant de sa voiture dans la foule, un Allemand de 31 ans a été condamné à la prison à perpétuité.
Un homme de 31 ans a été condamné jeudi à la réclusion à perpétuité par la justice allemande pour avoir, au volant de son véhicule, foncé à dessein sur la foule lors d'un défilé du carnaval, faisant quelque 90 blessés.
Le condamné, qui a gardé le silence durant toute la durée de son procès, n'a jamais expliqué ses motivations.
Les juges d'un tribunal de Cassel (centre) l'ont notamment reconnu coupable de tentative de meurtre dans 89 cas et de blessures corporelles graves dans 88 cas. Ils l'ont en outre privé de la possibilité de demander une libération anticipée au bout de 15 ans d'emprisonnement.
Le 24 février 2020, à Volkmarsen (ouest), Maurice P. avait foncé sur des badauds qui assistaient au "défilé des Roses", sommet des festivités du carnaval. Sur 42 mètres, son véhicule lancé entre 50 et 60 kilomètres/heure, avait fauché la foule dans laquelle se trouvaient de nombreux enfants, suscitant la panique puis la consternation.
Selon l'expertise psychiatrique demandée par la justice, l'auteur pourrait souffrir d'un grave trouble de la personnalité mêlant narcissisme, schizophrénie et paranoïa même si son placement dans un établissement psychiatrique n'a pas été ordonné.
Jeudi 16 décembre 2021 - Omicron : la France annonce des mesures pour les voyageurs du Royaume-Uni :
Le gouvernement français a annoncé jeudi rétablir à compter de samedi l'obligation de "motifs impérieux" pour les voyageurs en provenance et à destination du Royaume-Uni face à "la diffusion extrêmement rapide du variant Omicron" dans ce pays. La validité des tests au départ du Royaume-Uni est réduite de 48 heures à 24 heures, et un système d'isolement à l'arrivée en France est également instauré, a confirme Matignon dans un communiqué, tout en appelant tous les voyageurs à "reporter leur voyage" au Royaume-Uni.
Confronté à une flambée des contaminations liée au variant Omicron du coronavirus, le Royaume-Uni a fait état mercredi de 78.610 cas positifs enregistrés en 24 heures, du jamais vu depuis le début de la pandémie en 2020, selon des chiffres officiels. "Selon les propres termes du gouvernement britannique, le Royaume-Uni va se confronter à un +raz-de-marée+ lié au variant Omicron dans les prochains jours", a justifié Matignon. Ainsi, "à compter de ce samedi matin 0 heure", il y aura "obligation de disposer d'un motif impérieux pour se rendre ou venir du Royaume-Uni, pour les personnes non vaccinées comme les personnes vaccinées", mais ces motifs "ne permettront pas de se déplacer pour raisons touristiques ou professionnelles", a précisé le gouvernement dans son communiqué.
Pourront se rendre au Royaume-Uni ou entrer en France pour "motif impérieux" tout "ressortissant français, ainsi que son conjoint (marié, pacsé et concubin) et ses enfants", et tout "ressortissant britannique et membres de sa famille bénéficiaires de l'accord" sur le Brexit. De même pour les "ressortissant(s) de l'Union européenne ou assimilé" ainsi que leurs conjoints et leurs enfants ayant leur résidence principale en France", et les "ressortissants de pays tiers, titulaires d'un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen" résidant en France.
Peuvent également bénéficier d'un "motif impérieux" les voyageurs "en transit de moins de 24 heures en zone internationale dans les aéroports", certains étudiants inscrits "dans des cours de français langue étrangère (FLE)" ou bien encore certains professionnels de santé. En outre, les voyageurs, y compris les personnes vaccinées, devront présenter au départ un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h. Cela "équivaut à un alignement avec les règles valant d'ores et déjà pour les personnes non vaccinées", a fait valoir le gouvernement.
Un système d'isolement est par ailleurs instauré. Avant le départ du Royaume-Uni, il faudra "s'enregistrer sur une plateforme numérique" et identifier l’adresse du séjour en France. "Cette plateforme permettra de générer des arrêtés préfectoraux fixant l’obligation d’isolement dans le lieu de leur choix à tous les voyageurs, non vaccinés comme vaccinés", mais cet isolement pourra être levé "à compter de 48h" en cas de test négatif.
Jeudi 16 décembre 2021 - La dette mondiale a grimpé en 2020 au niveau record de 226.000 milliards de dollars :
La dette mondiale a atteint l'an passé le niveau record de 226.000 milliards de dollars, soit 256% du Produit intérieur brut mondial, sous l'effet de la crise provoquée par la pandémie, a annoncé mercredi le Fonds monétaire international. Cela représente une hausse de 28%, la plus forte depuis la Seconde Guerre mondiale.
"Les emprunts des gouvernements ont représenté un peu plus de la moitié de cette hausse" se hissant aussi à un record (99% du PIB mondial) tandis que "la dette privée des sociétés non financières et des ménages a également atteint de nouveaux sommets", ont détaillé Vitor Gaspar et Paulo Medas, responsables des affaires budgétaires du FMI et Roberto Perrelli, économiste du Fonds dans un article de Blog.
La seule dette des gouvernements représente désormais près de 40% la dette mondiale totale, "soit la part la plus élevée depuis le milieu des années 1960", précisent-ils. L'accumulation de dette publique est la conséquence directe de deux crises économiques majeures, la crise financière mondiale de 2008, puis la pandémie de Covid-19.
La forte augmentation de la dette était justifiée par la nécessité de protéger la vie des personnes
En 2020, "la forte augmentation de la dette était justifiée par la nécessité de protéger la vie des personnes, de préserver les emplois et d'éviter une vague de faillites", soulignent-ils. "Si les gouvernements n'avaient pas agi, les conséquences sociales et économiques auraient été dévastatrices".
S'exprimant mercredi au cours d'une présentation vidéo au Cercle des économistes, la cheffe économiste de l'OCDE Laurence Boone a de son côté affirmé que "s'il y a un sujet de dette il est avant tout dû à la gestion des finances publiques pendant les années, parfois les décennies, qui ont précédé la crise du Covid".
"Il est temps de gérer différemment nos finances publiques pour favoriser les priorités", a-t-elle encore affirmé, en prenant l'exemple des investissements dans les secteurs de la santé, de l'éducation et du climat suggérant qu'ils sont aujourd'hui insuffisants.
Les experts du FMI observent par ailleurs que ce niveau de dette amplifie les vulnérabilités, d'autant plus que les conditions de financement seront, à l'avenir, moins favorables avec des hausses de taux d'intérêt attendues dans un contexte de forte inflation.
"Les niveaux élevés d'endettement limitent, dans la plupart des cas, la capacité des gouvernements à soutenir la reprise et la capacité du secteur privé à investir dans le moyen terme", rappellent-ils.
Jeudi 16 décembre 2021 - France Loisirs a trouvé un repreneur mais va perdre 90% de ses salariés :
Le tribunal de commerce de Paris a tranché lundi en faveur d'une reprise de France Loisirs, placé en liquidation judiciaire le 25 octobre, par la société Financière Trésor du patrimoine mais va perdre 469 de ses 516 salariés. Sur les 122 points de vente de France Loisirs, seuls 14 seront conservés, indique également le jugement consulté par l'AFP. Une autre offre avait été présentée par le groupe de presse Reworld Media et proposait de reprendre plus de salariés, 123 sur les 516 postes, mais toutes les parties se sont prononcées contre. Les administrateurs judiciaires ont notamment considéré que le projet de Reworld Media n'était "pas abouti".
De leur côté, les représentants des salariés se sont dit "déçus" par les deux offres et ont soutenu celle de la Financière Trésor du patrimoine en considérant qu'elle était "la moins mauvaise". "C'est un gros sacrifice, énormément de salariés vont être licenciés avant Noël", regrette Sylvie Labourse, déléguée Force ouvrière. "Nous sommes quand même soulagés qu'il y ait une reprise, que le tribunal n'ait pas choisi l'offre de Reworld Media, et on espère que la Financière Trésor du patrimoine arrivera à faire perdurer la marque France Loisirs", ajoute-t-elle.
Outre France Loisirs, quatre autres entités du groupe situées dans le nord de la France étaient concernées par la procédure. Il s'agit de prestataires de services logistiques et informatiques, d'un centre d'appel et d'une usine d'impression, tous très dépendants de France Loisirs. Sur les 211 salariés que représentent au total ces quatre sociétés, 91 seront gardés par le repreneur. Au total, la Financière Trésor du patrimoine a mis sur la table un peu plus de deux millions d'euros pour les cinq sociétés
France Loisirs connait des difficultés depuis 2011 à cause notamment de la concurrence des ventes en ligne et des changements d'habitudes des consommateurs. Racheté en 2015 par l'entreprise Actissia, France Loisirs avait entrepris une transformation de son modèle en renforçant sa présence en ligne. Mais en raison des crises récentes ("gilets jaunes", grèves, Covid-19), la société n'a jamais pu consolider réellement une situation restée fragile.
"Ces changements importants commençaient à donner des résultats, mais nous n'avons pas eu suffisamment de temps", déplore Sylvie Labourse (FO). Déjà passé tout près de la disparition en 2018, France Loisirs, qui a fêté en 2020 son 50e anniversaire, ne compte plus que 800.000 membres, contre plus de deux millions dans les années 70 et 80.
Jeudi 16 décembre 2021 - Les matchs de foot seront «définitivement arrêté» en cas de blessure due à un projectile :
Les matches de football professionnel en France seront "systématiquement et définitivement interrompu(s)" lorsqu'un joueur ou un arbitre sera blessé par un projectile lancé depuis les tribunes, a annoncé jeudi le gouvernement.
Les matches de football professionnel en France seront "systématiquement et définitivement interrompu(s)" lorsqu'un joueur ou un arbitre sera blessé par un projectile lancé depuis les tribunes, a annoncé jeudi le gouvernement à l'issue d'une réunion avec les représentants du football français. En cas d'incident dans un stade, une cellule de crise ne comprenant pas les présidents des clubs concernés devra se prononcer en 30 minutes maximum sur le sort de la rencontre, précise un communiqué signé des ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Roxana Maracineanu (Sports) et Éric Dupond-Moretti (Justice). Le trio exécutif avait réuni jeudi matin le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Vincent Labrune, le patron de la Fédération Française de football (FFF), Noël le Graët, ainsi que des représentants du corps arbitral, des représentants de clubs français et plusieurs préfets.
Il s'agissait de dévoiler les conclusions des groupes de travail lancés le 23 novembre, deux jours après l'interruption de la rencontre Lyon-Marseille, lors de laquelle le capitaine marseillais Dimitri Payet a été touché à la tête par une bouteille d'eau en plastique lancée des tribunes. "Je suis surpris que les acteurs - le gouvernement, la Ligue, les clubs - n'assument pas un peu plus leur responsabilité", avait regretté Payet mercredi dans une tribune publiée en ligne par Le Monde, dénonçant au passage "une forme de démission collective insupportable". A ce sujet, le gouvernement a annoncé que la vente et le port de bouteilles en plastique seront interdits dans les stades de football "au plus tard le 1er juillet 2022". Concernant les interdictions de stades, les participants à la réunion interministérielle ont jugé que le dispositif actuel était "suffisant", mais qu'il pouvait encore être "mieux appliqué".
Jeudi 16 décembre 2021 - 4,2 millions de téléspectateurs devant Emmanuel Macron sur TF1 et LCI :
L'interview d'Emmanuel Macron diffusée sur TF1 diffusée sur TF1 et LCI mercredi soir a rassemblé 4,2 millions de téléspectateurs, selon les données publiées par le groupe TF1, un score d'audience bien en-deçà de ceux enregistrés lors des précédentes allocutions du chef de l'Etat.
Cet entretien, d'une durée de deux heures, durant lequel le président de la République a notamment exposé son bilan de quinquennat aux journalistes Audrey Crespo-Mara et Darius Rochebin a réalisé une part d'audience de 18,3% sur la première chaîne. Au plus haut, les téléspectateurs ont été jusqu'à 4,6 millions à regarder l'entretien, mentionne dans un tweet le groupe TF1. L'émission, intitulée "Emmanuel Macron, où va la France ?", a été suivie par 384.000 téléspectateurs sur LCI, la chaîne d'information en continu du groupe, enregistrant une part d'audience de 1,8%.
Egalement diffusé sur les plateformes LCI.fr et MYTF1, l'entretien-débat "a touché plus de 1 million de personnes et plus de 500.000 vues", indique TF1 dans un communiqué.
Sur Twitter, le programme a généré 140.472 messages sur les dernières 24 heures, neuf tweets par seconde au plus haut pic d'activité, soit "2 fois plus de messages que l'annonce officielle de la candidature d'Éric Zemmour le 30 novembre" sur TF1, a indiqué à l'AFP Visibrain, société spécialisée en veille numérique.
Cette émission, à quatre mois de l'élection présidentielle, a suscité de vifs débats entre opposants et soutiens au chef de l'Etat sur le respect du principe d'équité du temps de parole entre candidats, Emmanuel Macron ne s'étant pas déclaré officiellement candidat. Ce score d'audience est bien inférieur à celui des précédentes allocutions du chef de l'Etat liées à la gestion de la crise sanitaire. Sa dernière intervention du 10 novembre avait ainsi été suivie par 8,1 millions de téléspectateurs uniquement sur TF1.
Jeudi 16 décembre 2021 - «Pas de coup de pouce» pour le smic au-delà de la hausse automatique du 1er janvier :
Le gouvernement n'accordera "pas de coup de pouce" au Smic au-delà de la hausse automatique de 0,9% prévue en janvier pour compenser l'inflation, a indiqué jeudi la ministre du Travail, Elisabeth Borne. "On ne va pas faire de coup de pouce, je vous le confirme", a déclaré Mme Borne sur CNews, soulignant qu'en un an, le Smic "aura augmenté de 3,1% pour s'établir à 1.603 euros brut mensuels, soit "48 euros de plus par mois".
"On a un système unique au monde, qui est très protecteur pour les salariés au niveau du Smic puisqu'il prévoit une revalorisation automatique en tenant compte de l'inflation", a-t-elle souligné. La ministre a défendu "le choix, depuis le début du quinquennat, d'augmenter le pouvoir d'achat en augmentant la prime d'activité (et) en supprimant certaines cotisations, pour augmenter le revenu sans peser sur le coût du travail, ce qui peut détruire des emplois". "C'est ce qui nous amène à suivre (les) économistes spécialistes du Smic, qui ne recommandent pas un coup de pouce", a-t-elle ajouté.
Mme Borne a cependant promis de "continuer à mettre la pression sur les secteurs professionnels qui ont un certain nombre de niveaux dans leurs grilles salariales qui sont en dessous du Smic", citant en exemple les hôtels, cafés et restaurants qui emploient "plus de 800.000 salariés". Une "réunion de négociation" dans ce secteur est prévue jeudi après-midi et la ministre "compte sur les organisations patronales pour trouver un accord avec les organisations syndicales".
Jeudi 16 décembre 2021 - «Pas de coup de pouce» pour le smic au-delà de la hausse automatique du 1er janvier :
Le gouvernement n'accordera "pas de coup de pouce" au Smic au-delà de la hausse automatique de 0,9% prévue en janvier pour compenser l'inflation, a indiqué jeudi la ministre du Travail, Elisabeth Borne. "On ne va pas faire de coup de pouce, je vous le confirme", a déclaré Mme Borne sur CNews, soulignant qu'en un an, le Smic "aura augmenté de 3,1% pour s'établir à 1.603 euros brut mensuels, soit "48 euros de plus par mois".
"On a un système unique au monde, qui est très protecteur pour les salariés au niveau du Smic puisqu'il prévoit une revalorisation automatique en tenant compte de l'inflation", a-t-elle souligné. La ministre a défendu "le choix, depuis le début du quinquennat, d'augmenter le pouvoir d'achat en augmentant la prime d'activité (et) en supprimant certaines cotisations, pour augmenter le revenu sans peser sur le coût du travail, ce qui peut détruire des emplois". "C'est ce qui nous amène à suivre (les) économistes spécialistes du Smic, qui ne recommandent pas un coup de pouce", a-t-elle ajouté.
Mme Borne a cependant promis de "continuer à mettre la pression sur les secteurs professionnels qui ont un certain nombre de niveaux dans leurs grilles salariales qui sont en dessous du Smic", citant en exemple les hôtels, cafés et restaurants qui emploient "plus de 800.000 salariés". Une "réunion de négociation" dans ce secteur est prévue jeudi après-midi et la ministre "compte sur les organisations patronales pour trouver un accord avec les organisations syndicales".