Mercredi 1er décembre 2021 - Le point du corona virus le 30 Novembre au soir :
La situation sanitaire est "en train de s'aggraver", a souligné mardi le ministre de la Santé Olivier Véran, avec une moyenne de contaminations journalière qui pourrait bientôt dépasser celle du pic de la troisième vague de l'épidémie de Covid-19. Au cours des dernières 24 heures, 47.177 nouveaux cas ont été enregistrés contre 30.454 il y a une semaine, selon les statistiques de Santé publique France.
Avec 10.249 personnes à l'hôpital, la barre de 10.000 a été franchie mardi pour la première fois depuis le 12 septembre. 1.187 patients ont été admis en 24 heures. Cela "continue de marquer une augmentation de la diffusion du virus sur le territoire national, avec une moyenne du nombre de contaminations par jour qui dépasse les 30.000 et qui pourrait être, si on poursuit cette dynamique, de plus de 60% par semaine, supérieure au pic de la 3e vague d'ici à la fin de la semaine", a souligné le ministre. Le ministre de la Santé a répété que la vaccination permet de limiter le nombre de cas graves, d'hospitalisations, de réanimations et de décès: "c'est ce qui protège actuellement notre pays", "c'est aussi l'utilité du pass sanitaire" ."Mais le nombre de cas graves continue de monter (...), c'est pourquoi il faut amplifier la campagne de rappel", a-t-il plaidé.
Le nombre des patients en soins critiques est monté mardi à 1.824 avec 271 nouvelles admissions. D'autant qu'un nouveau risque plane: le variant Omicron, dont on ignore encore s'il sera plus contagieux que le Delta et s'il résistera en partie aux vaccins. Un premier cas positif à ce variant, qui se répand à travers le monde, a été identifié en France sur l'île de La Réunion. "D'autres cas pourraient être identifiés dans les heures à venir, je tiendrai évidemment les Français au courant", a promis Olivier Véran.
Mercredi 1er décembre 2021 - L'OMS juge inutile les interdictions de voyage :
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé inutiles mardi les interdictions de voyages pour endiguer la propagation du nouveau variant du coronavirus Omicron, dont des cas ont été détectés pour la première fois en Amérique latine. Officiellement signalé en Afrique du Sud le 24 novembre, ce nouveau variant très contagieux aurait en fait commencé à se propager dans le monde plusieurs jours plus tôt, les autorités sanitaires néerlandaises ayant annoncé mardi qu'Omicron circulait déjà aux Pays-Bas le 19 novembre. Omicron a été détecté aux Pays-Bas dans deux échantillons de test prélevés les 19 et 23 novembre et une des deux personnes concernées n'avait pas voyagé récemment, ce qui suggère que le variant circulait déjà dans le pays, selon l'Institut néerlandais de la santé et de l'environnement (RIVM).
Mardi soir, le Brésil a annoncé avoir enregistré ses deux premiers cas, les premiers aussi en Amérique latine, chez des voyageurs provenant d'Afrique du Sud. Mais "les interdictions générales de voyager n'empêcheront pas la propagation" de ce variant, a estimé l'OMS dans un document technique. Face à la panique qui semble s'emparer de la planète, le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé mardi au "calme" et demandé une réponse "rationnelle" et "proportionnelle".
Il s'est dit "préoccupé par le fait que plusieurs Etats membres prennent des mesures générales et brutales qui ne sont ni fondées sur des preuves ni efficaces en soi et qui ne feront qu'aggraver les inégalités" entre les pays. Depuis que l'Afrique du Sud a signalé l'apparition de ce nouveau variant la semaine dernière, de nombreux Etats ont fermé leurs frontières à ce pays et à ses voisins, provoquant la colère dans la région. Ces mesures "peuvent avoir un impact négatif sur les efforts de santé mondiaux pendant une pandémie en dissuadant les pays de signaler et de partager les données épidémiologiques et de séquençage", a prévenu l'OMS.
Mercredi 1er décembre 2021 - L'entrée de Joséphine Baker au Panthéon :
Quarante-six ans après sa mort en 1975, Joséphine Baker revient en pleine lumière mardi en entrant au Panthéon pour y rejoindre les grandes figures françaises grâce à sa vie "incroyable" d'artiste de music-hall, de résistante et de militante antiraciste. "Me revoilà Paris": l'une des plus célèbres chanson de la diva a retenti pour lancer la cérémonie solennelle depuis le bas de la rue Soufflot en plein cœur de Paris. Le cortège a ensuite remonté le long d'un tapis rouge jusqu'au grandiose édifice néo-classique, considéré comme "le temple laïc de la République".
Au cours de la remontée, ont été rappelés les grands moments de la vie de la diva, née aux États-Unis en 1906, devenue française en 1937 et morte en 1975. Dix de ses douze enfants sont présents. La dépouille de Joséphine Baker n'est pas dans le cercueil, couvert du drapeau français, puisque sa famille a décidé de la laisser reposer dans le cimetière marin de Monaco, aux côtés de son dernier mari et de l'un de ses enfants, non loin de la princesse Grace qui l'avait soutenue dans les dernières années de sa vie. C'est donc un cénotaphe (tombeau ne contenant pas le corps) qui sera installé dans le caveau 13 de la crypte, où se trouve déjà l'écrivain Maurice Genevoix, entré au Panthéon l'an dernier. Le cénotaphe restera toute la nuit dans la nef. Il ne sera placé dans le caveau que mercredi au cours d'une cérémonie familiale.
Symboliquement, ce cénotaphe a été rempli de poignées des quatre terres qui "étaient chères à Joséphine Baker": sa ville natale de Saint-Louis, Paris où elle connut la gloire, le château des Milandes (Dordogne) où elle installa sa tribu "arc-en-ciel", et Monaco où elle termina sa vie.
"Ma France, c'est Joséphine", a lancé Emmanuel Macron en saluant une femme engagée qui a voulu "prouver aux yeux du monde que les couleurs de peau, les origines, les religions pouvaient non seulement cohabiter mais vivre en harmonie". "Sa cause était l’universalisme, l’unité du genre humain. L’égalité de tous avant l’identité de chacun. L’hospitalité pour toutes les différences réunies par une même volonté, une même dignité. L’émancipation contre l'assignation", a approuvé le président.
La célébration, prévue de longue date, lui donnait l'occasion d'un message plus politique contre les discours identitaires que prônent certains de ses rivaux pour 2022, en premier lieu le polémiste Eric Zemmour qui s'est déclaré candidat mardi. Mais le chef de l'Etat n'a pas oublié de saluer la première chanteuse et danseuse à entrer dans ce monument solennel. "Vous entrez dans ce Panthéon où s’engouffre avec vous un vent de fantaisie et d’audace. Pour la première fois ici une certaine idée de la liberté et de la fête", a dit Emmanuel Macron. "Vous entrez dans ce Panthéon parce que, née américaine, il n’y a pas plus française que vous".
Mercredi 1er décembre 2021 - Présidentielle : Nicolas Dupont-Aignan craint ne pas avoir assez de parrainages :
Nicolas Dupont-Aignan, le candidat de Debout la France à la présidentielle, concurrencé par Eric Zemmour, n'a pas exclu mercredi de ne pas avoir suffisamment de parrainages de maires pour pouvoir se présenter au premier tour du scrutin. Interrogé sur France Inter pour savoir où il en était dans le recueil des 500 parrainages requis, il a répondu que "ça avance", mais que "c’est dur, beaucoup plus dur". "Je ne les aurai peut-être pas, je les aurai peut-être, ça va être très juste", a-t-il ajouté. Le président de Debout la France a ainsi lancé "un appel" aux maires, leur demandant de "parrainer pour la démocratie". "Ca ne veut pas dire soutenir", a-t-il souligné.
Crédité en juillet de 4 à 6% d'intentions de vote, Nicolas Dupont-Aignan a depuis dégringolé dans les sondages autour de 2%, alors que le candidat d'extrême droite Eric Zemmour, qui mord sur son électorat, ainsi que sur ceux de Marine Le Pen (RN) et des Républicains, a été donné jusqu'à 15%.
Interrogé mercredi sur l'officialisation la veille de la candidature d'Eric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan s'est voulu serein sur son impact sur sa propre campagne, et a estimé que celui-ci "a suffisamment de temps d'antenne" pour ne pas passer le sien à "commenter". Il avait lancé sa campagne début octobre avec le slogan "Sauvons la France". Eric Zemmour a affirmé mardi dans le clip officialisant sa candidature qu'il veut oeuvrer à "sauver la France".
Le député de l'Essonne pâtit en outre d'une vague de départs de cadres de son parti qui ont rejoint en 2020 l'orbite du RN, en dénonçant sa "stratégie d'isolement et de division". Candidat à l'Elysée pour la troisième fois en 2017, il avait réuni 4,7% des voix au premier tour (1,8% en 2012), avant de rallier Marine Le Pen, qui lui avait promis Matignon en cas de victoire. Il a depuis pris ses distances avec elle, la jugeant incapable de battre Emmanuel Macron en cas de nouveau duel en 2022.
Mercredi 1er décembre 2021 - Présidentielle: Les militants des Républicains votent pour désigner leur candidat :
Les militants des Républicains ont commencé à voter mercredi matin pour désigner leur candidat à la présidentielle, ouvrant un scrutin de quatre jours qui s'annonce serré après une campagne sur les chapeaux de roue. Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Valérie Pécresse et l'outsider Philippe Juvin se présentent à ce congrès de LR, dont le vainqueur sera connu samedi à 14H30.
Le premier des deux tours du scrutin électronique s'est ouvert à 08H00 et doit s'achever jusqu'à jeudi 14H00. Le second aura lieu de vendredi 08H00 à samedi 14H00 - la majorité des fédérations ont aussi un point de vote physique en soutien. Une conférence de presse suivra à chaque fois.
Côté pratique, le parti a tout fait pour sécuriser le processus, confié à la plateforme Neovote: "Chaque électeur doit fournir un numéro de portable, une adresse mail et une adresse postale pour pouvoir voter", rappelle le président de LR Christian Jacob.
Le vote s'annonce très ouvert, chacun des quatre "gros" candidats pouvant prétendre au second tour, d'autant que l'approche du congrès a attiré de nouveaux adhérents. Au total 140.000 personnes pourront voter - très loin des quelque 4 millions d'électeurs de 2016, mais il s'agissait alors d'une primaire ouverte où chacun, moyennant 2 euros et une profession de foi, pouvait voter.
Avant la fin de la campagne officielle, mardi soir, les candidats ont eu une dernière occasion d'exposer leurs programmes lors d'un débat télévisé et de faire oublier l'irruption d'Eric Zemmour dans la campagne. "Il n'a pas la stature pour rassembler les Français", a lancé Xavier Bertrand, tandis que Michel Barnier estimait qu'"il faut du sérieux, de la dignité, du respect". Valérie Pécresse a elle raillé la "fébrilité" du polémiste d'extrême droite, qu'elle oppose à une droite "de retour".
Si cette candidature d'Eric Zemmour n'est pas une surprise, la date semble avoir été choisie à dessein pour parasiter le scrutin LR, d'autant que le candidat identitaire tiendra un meeting dimanche au Zénith, au lendemain des résultats du congrès. La droite reste cependant distancée dans les sondages pour la présidentielle, derrière Emmanuel Macron et l'extrême droite. LR espère qu'une dynamique s'enclenchera une fois son candidat désigné.
Mercredi 1er décembre 2021 - Conflit en Ukraine : Zelensky appelle à des «négociations directes» avec Moscou :
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi à des "négociations directes" avec la Russie pour "arrêter la guerre" dans l'est de son pays, sur fond de tensions croissantes avec Moscou accusé de préparer une invasion.
"Nous devons dire la vérité, que nous ne pourrons pas arrêter la guerre sans négociations directes avec la Russie", a déclaré M. Zelensky dans une adresse au Parlement. "Je n'ai pas peur d'une conversation directe avec" le président russe Vladimir Poutine.
L'est de l'Ukraine est depuis 2014 en proie à une guerre avec des séparatistes prorusses dont Moscou est largement considéré comme le parrain militaire et financier, malgré ses dénégations. Ce conflit, qui a fait plus de 13 000 morts, a éclaté peu après l'annexion par Moscou de la péninsule ukrainienne de Crimée.
M. Zelensky a appelé toutes les forces politiques du pays à s'unir pour faire retourner ses territoires sous le contrôle de Kiev. "Luttons pour cela, pour ces territoires, avec tous nos moyens, tous ensemble", a-t-il lancé devant les députés. "Nous savons que notre armée est la meilleure au monde et nous protégera", a encore ajouté le chef de l'Etat, alors que Kiev et l'Occident s'inquiètent de mouvements de troupes russes à la frontière ukrainienne, craignant une éventuelle invasion.
La Russie a plusieurs fois nié tout projet en ce sens, accusant l'Ukraine et ses alliés occidentaux de multiplier les "provocations".
Mercredi 1er décembre 2021 - La communauté internationale va négocier pour aider l'OMS à mieux combattre les pandémies :
Les 194 membres de l'OMS ont lancé mercredi un processus de négociation en vue d'aboutir à un accord international pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie, en pleine 5e vague de Covid. La décision a été adoptée à l'unanimité à l'issue d'une réunion exceptionnelle de trois jours de l'Assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel suprême de l'Organisation mondiale de la santé qui rassemble l'ensemble de ses membres. Cet accord "représente un engagement commun à renforcer la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, en tenant compte des leçons que nous avons apprises", a déclaré l'ambassadrice australienne auprès de l'ONU, Sally Mansfield, en présentant le texte.
Le texte était proposé par plusieurs dizaines de pays, dont ceux de l'Union européenne et les Etats-Unis. Les pays s'étaient déjà mis d'accord dimanche de façon informelle sur l'adoption du document. Désormais, les membres de l'OMS vont devoir plancher sur l'élaboration de ce cadre juridique et décider si cet instrument international sera contraignant - à l'instar d'un traité - ou pas. Certains pays, dont les Etats-Unis, ont déjà fait part de leur réticence à l'idée d'un traité.
Une proposition d'instrument international contraignant - soutenu par le directeur général Dr Tedros - avait été présentée fin mars dans une tribune signée par les dirigeants de pays répartis sur les cinq continents, dont le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique Boris Johnson et les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa et chilien Sebastian Pinera. La chemin reste toutefois encore long avant qu'un traité ou un autre instrument international sur les pandémies puisse voir le jour.
Le projet d'accord prévoit dans un premier temps la création d'"un organe intergouvernemental" en vue de rédiger et de négocier "une convention, un accord ou un autre instrument international de l'OMS sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies". Un rapport intermédiaire est attendu pour mai 2023, suivi de conclusions en mai 2024.
Mercredi 1er décembre 2021 - Afghanistan : rencontre à Doha entre talibans et représentants de l'UE et de Washington :
Des responsables de l'Union européenne et des Etats-Unis tiennent mardi au Qatar une réunion avec des dirigeants talibans au moment où ces islamistes radicaux au pouvoir en Afghanistan poursuivent leurs efforts diplomatiques pour obtenir un soutien international.
Arrivé au pouvoir en Afghanistan en août, le nouveau régime n'a été reconnu par aucun pays. Confronté à la paralysie de l'économie et l'imminence d'une grave crise humanitaire dans ce pays entièrement dépendant de l'aide internationale après vingt ans de guerre, il s'évertue à rompre son isolement diplomatique.
Les représentants américains et européens ont entamé mardi matin une réunion avec des délégués des talibans, selon un photographe de l'AFP. C'est la première rencontre tripartite de ce genre depuis la prise de Kaboul par les talibans.
Après un entretien avec des représentants américains durant le weekend à Doha, Amir Khan Muttaqi, ministre taliban par intérim des Affaires étrangères, avait annoncé lundi une rencontre le lendemain avec des "représentants de l'UE".
"Nous voulons des relations positives avec le monde entier. Nous croyons en des relations internationales équilibrées. Nous pensons qu'une telle relation équilibrée peut sauver l'Afghanistan de l'instabilité", avait-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
La rencontre à Doha inclura aussi des représentants des Etats-Unis, a déclaré la porte-parole de l'UE, Nabila Massrali. Selon Mme Massrali, ces entretiens devraient "permettre aux Etats-Unis et aux Européens d'aborder des problèmes" tels que la liberté de déplacement pour les personnes désirant quitter l'Afghanistan, l'accès à l'aide humanitaire et les droits des femmes.
Lundi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dénoncé des promesses non tenues par les talibans à l'égard des femmes et des filles. Il les a exhortés à "remplir leurs obligations en vertu du droit international des droits humains et du droit humanitaire."
Autre sujet devant être abordé selon la représentante européenne: les moyens pour empêcher l'Afghanistan de devenir un sanctuaire pour les groupes "terroristes". Un attentat suicide revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a fait vendredi plus de 60 morts dans le nord-est du pays, le plus meurtrier depuis le départ des troupes américaines du pays le 30 août.
"Il s'agit d'un échange informel, au niveau technique. Il ne constitue pas une reconnaissance du +gouvernement par intérim+", a en outre insisté Mme Massrali.
L'UE cherche avant tout à prévenir un "effondrement" de l'Afghanistan, a déclaré de son côté le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en amont des discussions de mardi. "Nous ne pouvons pas nous contenter de regarder et d'attendre. Nous devons agir, et rapidement", a-t-il ajouté.
Mercredi 1er décembre 2021 - Covid: les autorités sanitaires recommandent la vaccination aux 5-11 ans à risque :
Mardi, la Haute autorité de santé (HAS) a rendu un premier avis sur le sujet: elle recommande la vaccination chez les 5-11 ans pour "tous ceux qui présentent un risque de faire une forme grave de la maladie et de décéder et pour ceux vivant dans l'entourage de personnes immunodéprimées ou vulnérables non protégées par la vaccination". Il s'agit notamment d'enfants souffrant de maladies hépatiques chroniques, maladies cardiaques et respiratoires chroniques, maladies neurologiques, d'obésité, de diabète, d'immunodéficience primitive ou encore atteints de trisomie 21. Cela concerne au total un peu plus de 360.000 enfants en France, détaille-t-elle.
Pour les autres, elle "se prononcera ultérieurement sur la pertinence d'élargir cette vaccination après avoir auditionné les parties prenantes". "Ces auditions viseront à éclairer le rapport bénéfice/risque individuel de la vaccination des enfants pour lesquels le risque de survenue de forme sévère ou de décès est faible au regard du risque possible de survenue d'effets indésirables rares", ajoute-t-elle. Depuis quelques semaines, l'épidémie de Covid-19 connaît une reprise très rapide, avec un taux d'incidence en forte augmentation dans toutes les classes d'âge, y compris chez les enfants.
Du fait de la vaccination des enfants âgés de 12 à 17 ans, la classe d'âge des 6 à 11 ans est désormais celle, parmi les enfants scolarisés, qui enregistre le taux d'incidence le plus élevé, rappelle la HAS. En plus de la HAS, le gouvernement a saisi le Comité national d'éthique (CCNE) pour se prononcer sur l'opportunité de vacciner les enfants. Dans tous les cas, si elle était décidée, cette vaccination ne commencerait pas en France avant le début de l'année 2022", a récemment indiqué le ministre de la Santé.
Mercredi 1er décembre 2021 - Bonne audience pour Zemmour sur TF1 malgré une interview «mitigée» pour son communicant :
Si sa cote s'effrite dans les sondages, le polémiste d'extrême-droite Eric Zemmour continue d'attirer les téléspectateurs. Mardi soir, ils étaient 7,3 millions de téléspectateurs devant son interview au journal télévisé de TF1 pour 31,3% de part d'audience. Malgré cette audience, son consultant en stratégie politique Olivier Ubéda a jugé «mitigé l'exercice». «J’attendais que l’on parle de ce moment rare dans sa vie. Il est candidat à l’élection présidentielle. C’est vrai que les questions étaient un peu frustrantes au début. C’est toujours un exercice difficile et il est de l’autre côté de la barrière aujourd’hui. Ce n’est plus un journaliste… ce n’est plus le même statut. C’est vrai qu’il est peut être frustré de ne pas avoir dit plus», a commenté le directeur national des événements d’Éric Zemmour, interrogé sur BFMTV.
Et pour cause... Sitôt l'échange avec Gilles Bouleau sur le plateau de TF1 terminé, Eric Zemmour s'est emporté contre le journaliste, un «procureur» selon lui. «Si vous voyez toutes les interviews de Mr Bouleau pour tous les autres candidats, vous verrez la différence de ton, de questions. Devant les autres, il s'efface poliment humblement (...) parfois de façon larvaire.» Mais face à lui, il «s'est révélé un procureur pugnace, de mauvaise foi, me sortant des phrases de mon livre hors de leur contexte», a regretté le polémiste. «Monsieur Bouleau n'a pas fait son travail, il a voulu faire le malin devant ses confrères», a-t-il ajouté, après avoir qualifié les questions «d'escroquerie intellectuelle». «Je connais le travail de journaliste (...), je sais ce qu'il aurait dû faire et ce n'est pas ce qu'il a fait», a-t-il conclu. Des insultes auraient même fusé, selon «Le Parisien», alors même que son doigt d'honneur à une passante à Marseille avait déclenché une première polémique samedi dernier
Mercredi 1er décembre 2021 - Christian Estrosi rejoint le parti "Horizons" d'Edouard Philippe :
Le maire (ex-LR) de Nice, Christian Estrosi, fondateur du mouvement "la France audacieuse", a annoncé mercredi son ralliement au parti "Horizons" d'Edouard Philippe, lors d'une réunion publique à laquelle participait l'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron.
"En rejoignant aujourd'hui Edouard Philippe au sein d'Horizons, je m'inscris au sein de la seule organisation qui peut aujourd'hui légitimement revendiquer" l'héritage du RPR et de l'UMP, a déclaré Christian Estrosi. Le maire de Nice avait quitté Les Républicains en mai dernier avant d'annoncer son soutien à Emmanuel Macron début octobre.
Le parti "Horizons" est l'une des composantes de la "maison commune" de la majorité présidentielle, baptisée "Ensemble citoyens!", officiellement inaugurée mardi et qui regroupe sous une même bannière différents partis gravitant autour d'Emmanuel Macron, dont LREM et le MoDem, en vue des élections de 2022.
Pour Christian Estrosi, "il n'y a aucune incompatibilité à témoigner (ma) reconnaissance" à Emmanuel Macron et "à vous dire: 'oui je suis de droite et je ne m'en excuse plus'". "Je m'engage avec toi mon cher Edouard (Philippe) et vous mes amis partout en France à défendre notre héritage et à porter nos valeurs de la droite et du centre", a ajouté Christian Estrosi.
Edouard Philippe s'est "réjoui" du ralliement du maire de Nice. Le maire du Havre, qui a estimé que la France a "besoin d'ordre, de mouvement et de projets" a prévenu que "le prochain quinquennat, même si le président (Macron) est réélu, sera difficile".
Mercredi 1er décembre 2021 - Variant Omicron: «13 cas suspects» en France, indique Attal :
Il y a actuellement "13 cas suspects du variant Omicron sur le territoire" français" et il y aura des cas avérés "dans les prochaines heures ou les prochains jours", a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. "A l'heure à laquelle je vous parle, il y a 13 cas suspects du variant Omicron sur notre territoire, ce sont des cas suspects, c'est-à-dire pour lesquels un criblage a laissé penser qu'il y avait une possibilité de variant Omicron. Tous ces cas sont en train d'être séquencés", a expliqué le secrétaire d'Etat à la sortie du Conseil des ministres.
"Ne soyons donc ni dupes ni naïfs, il y aura très probablement des cas sur notre territoire dans les prochaines heures ou les prochains jours", a-t-il ajouté. Précisant "qu'aucune donnée consolidée ne nous permet de conclure que ce variant serait plus dangereux ou plus résistant aux vaccins", il a souligné qu'il "n'y a pas de panique, mais une vigilance maximale" sur ce sujet. Concernant l'actuelle vague de contaminations, "la situation sanitaire s'aggrave très nettement, et très rapidement sur notre territoire", a souligné M. Attal, constatant une "reprise massive de l'épidémie" avec mardi 47.177 nouveaux cas, "un niveau jamais atteint depuis le printemps".
"La tension hospitalière augmente nettement", a-t-il aussi relevé, et même si "elle reste heureusement plus mesurée que lors des précédentes vagues grâce au vaccin, elle pourrait rapidement devenir une contrainte forte pour l'hôpital". "Les admissions ont augmenté de 40% cette dernière semaine, il y a aujourd'hui 20% de patients hospitalisés, 25% de patients en réanimation de plus que la semaine dernière, le nombre d'hospitalisations vient de franchir la barre des 10.000 pour la première fois depuis le mois d'août", a-t-il ajouté. "Toutes les régions à l'exception de la Normandie sont au-dessus du seuil d'alerte maximale de 200 pour 100.000 habitants, dans 15 départements, dont Paris, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le taux d'incidence dépasse 400, en Ardèche, il frôle même les 600" dans "l'un des départements où la couverture vaccinale est nettement en dessous de la moyenne nationale", a-t-il encore détaillé.
Mercredi 1er décembre 2021 - Allemagne: Olaf Scholz fera sa première visite officielle à Paris :
Le social-démocrate et futur chancelier d'AllemagneOlaf Scholz déclare qu'il réservera sa première visite officielle à Paris, soulignant que l'amitié franco-allemande est à la "base" de la construction européenne, dans une interview publiée mercredi.
Une fois élu chancelier par la chambre basse du Parlement allemand, probablement au cours de la semaine prochaine, Olaf Scholz fera son premier voyage à l'étranger "à Paris", affirme-t-il dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Die Zeit.
L'amitié entre l'Allemagne et la France "est à la base" de la réussite de la "coopération au sein de l'Union européenne" dans son ensemble, aussi ce premier voyage est "non seulement très judicieux, mais aussi d'une grande importance émotionnelle", explique-t-il.
Ses prédécesseurs à la chancellerie avaient aussi effectué comme une tradition leur premier déplacement étranger à Paris
Avant M. Scholz, ses prédécesseurs à la chancellerie ont aussi effectué comme une tradition leur premier déplacement étranger à Paris. L'Union européenne figure vers la fin seulement du programme de près de 180 pages adopté la semaine dernière par les trois partis formant une coalition dite "feu tricolore", entre sociaux-démocrates, libéraux et écologistes.
Présentant ce programme, Olaf Scholz avait affirmé la volonté de son prochain gouvernement de "rendre possible (une) Europe souveraine, la promouvoir et la faire progresser". Cet accord de coalition offre une "base de travail extrêmement solide" pour réformer l'Europe, s'est félicité depuis le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, alors que la France prendra au 1er janvier la présidence tournante de l'UE.
Les autorités françaises ont souligné leur volonté de commencer à travailler très vite avec le nouveau gouvernement allemand. Le président Emmanuel Macron, qui a au fil du temps bâti une solide relation de confiance avec Angela Merkel, selon de nombreux témoins, va se retrouver face à un partenaire qui se définit comme "sobre, pragmatique et déterminé" dans cette interview au Zeit.
Après seize années marquées par le style tout en sobriété d'Angela Merkel, M. Scholz semble incarner la continuité, son "style" consistant, selon ses dires, à vouloir "agir et non faire du show".