Mardi 2 Novembre 2021 - Le point du corona virus le 1er Novembre au soir :
Selon les chiffres de Santé publique France diffusés lundi, 6329 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24 heures, soit un total de 7 168 743 cas confirmés depuis le début de l’épidémie. Le taux de positivité des tests s'établit à 2,1%.
1520 hospitalisations ont été rapportées sur les 7 derniers jours dont 382 admissions en soins critiques et 280 en réanimation. En 24 heures, 6 personnes ont succombé au virus à l'hôpital. Le bilan total s'élève à 117 689 morts depuis le début de l'épidémie, dont 90 806 à l'hôpital.
Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 51 173 481 personnes ont reçu au moins une injection (soit 76,4 % de la population totale). A noter que les chiffres de lundi sont bas en raison du 1er novembre, jour férié, durant lequel de nombreuses pharmacies et laboratoires étaient fermés.
Mardi 2 Novembre 2021 - Match de l'exécutif : Macron stable :
Avec 39% de Français qui approuvent son action selon le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio, Emmanuel Macron se maintient à un haut niveau. Sa réaction rapide sur la hausse des prix de l’énergie lui évite de mauvaises surprises avec l’opinion.
Le président de la République l’a probablement échappée belle. En répondant rapidement aux inquiétudes des Français sur la hausse des prix de l’énergie, il a apaisé la grogne et maintenu intact son socle de popularité. Avec son « indemnité inflation » de 100 euros, il est parvenu à faire baisser, au moins momentanément, la pression. C’est la principale explication de la stabilité de sa cote d’approbation (39%), ce mois-ci dans l’enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio.
La mise en place de ce chèque carburant est, en effet, le sujet de conversation numéro un pour 70% des Français. En octobre, c’était la hausse des prix de l’énergie. Le gouvernement a donc bien fait de réagir avec promptitude. Depuis le début de l’année, Emmanuel Macron réussit à désamorcer les crises : du troisième confinement au printemps à la création du passe sanitaire cet été, du procès Benalla à la surchauffe des carburants. Rien n’entame cette stabilité autour de 40%, inédite pour une fin de mandat. Avant lui, Nicolas Sarkozy pointait à 36% (en novembre 2011) tandis que François Hollande sombrait à 16% dans une impopularité totalement paralysante. On connaît la suite. Le premier, qui mènera jusqu’au bout des réformes difficiles (mise en place de la TVA sociale), sera battu de justesse. Le second devra renoncer piteusement à se représenter laisser la place à… Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron reste fort chez les cadres supérieurs/professions libérales (52%) et faible chez les sans diplômes (35%). Il progresse chez les retraités (+7); les sympathisants écologistes (+17), les électeurs de Mélenchon (+9) mais il baisse chez ceux de Fillon (-5). Reste une tendance négative pour le futur président-candidat : les Français estiment pour le deuxième mois consécutif qu’il ne mène pas une bonne politique économique et, sans surprise, seul un tiers des personnes interrogées le jugent proche de leurs priorités. Jean Castex est, lui, à sa place: derrière le président avec 37% (-1) de Français qui approuvent son action et, comme Emmanuel Macron, le Premier ministre chute (-14) dans l’électorat filloniste.
Dernier enseignement de ce tableau de bord, l’éventuelle candidature d’Eric Zemmour est un sujet de conversation pour un Français sur deux. Une proportion exceptionnelle. Preuve que le phénomène médiatique et politique est bien réel et, sans doute, durable. A contrario, le grand discours du président de la République sur sa « France de 2030 » est passé totalement sous les radars. Comme la création par Edouard Philippe de son parti Horizons qui n’est mentionnée que par 13% des sondés.
Mardi 2 Novembre 2021 - Calais: Les migrants évacués seront "systématiquement" hébergés hors de la ville :
"On va proposer systématiquement un hébergement, qui sera essentiellement dans le Pas-de-Calais, dans les Hauts-de-France, mais pas à Calais", où le gouvernement "craint" la résurgence de la "jungle" démantelée il y a cinq ans, a expliqué M. Leschi, le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
Les migrants évacués de leurs campements de fortune à Calais seront "systématiquement" hébergés s'ils le souhaitent mais hors de la ville, a annoncé mardi à l'AFP le médiateur envoyé sur place par le gouvernement, Didier Leschi. "On va proposer systématiquement un hébergement, qui sera essentiellement dans le Pas-de-Calais, dans les Hauts-de-France, mais pas à Calais", où le gouvernement "craint" la résurgence de la "jungle" démantelée il y a cinq ans, a expliqué M. Leschi, le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
Ces annonces, qui seront formalisées mardi auprès des acteurs locaux, interviennent au 23e jour d'une grève de la faim initiée par trois militants associatifs, qui demandent notamment l'arrêt des démantèlements des camps de migrants en période hivernale. Pour tenir son engagement, l'Etat va devoir "augmenter son parc d'hébergement" de "plusieurs centaines de places", a souligné Didier Leschi.
"L'Etat ne peut pas laisser s'organiser sciemment une base de départ clandestine vers l'Angleterre, alors que les gens risquent, en plus, leur vie en traversant la Manche", a-t-il ajouté.
Le directeur général de l'Ofii a été envoyé par le ministère de l'Intérieur la semaine dernière à Calais pour une "mission de contact et de médiation" auprès des grévistes, le prêtre Philippe Demeestère, aumônier du Secours catholique âgé de 72 ans, et deux militants associatifs, Anaïs Vogel et Ludovic Holbein.
Mardi 2 Novembre 2021 - Financement du terrorisme: la mère de l'un des kamikazes du Bataclan jugée à Paris :
La mère de Foued Mohamed Aggad, un des trois kamikazes du Bataclan, doit être jugée pour "financement du terrorisme" jeudi à Paris avec la compagne de son fils, poursuivie pour "association de malfaiteurs terroriste", a appris l'AFP mardi de source judiciaire. Fatima Hajji, âgée de 53 ans, doit comparaître devant le tribunal correctionnel pour avoir versé de l'argent à son fils et à sa femme, alors installés en zone irako-syrienne, en 2014 et 2015. Hajira Belkhir est poursuivie pour "association de malfaiteurs terroriste" lorsqu'elle était en Turquie, en Irak et en Syrie entre 2014 et 2017. La jeune femme, née en janvier 1992, est présumée morte: elle aurait été tuée début 2018 dans un bombardement avec la fille qu'elle a eue en 2015 en Irak avec le kamikaze, selon le quotidien Les Dernières nouvelles d'Alsace.
Originaire de Wissembourg (Bas-Rhin), Foued Mohamed Aggad était parti en Syrie en décembre 2013 avec d'autres membres de la filière dite strasbourgeoise. Hajira Belkhir, originaire de Strasbourg, l'avait rejoint en mars 2014 et épousé religieusement. Après son départ, Foued Mohamed Aggad avait conservé des contacts réguliers avec sa mère et sa famille. En juin, six membres de sa famille, dont sa mère et sa tante, avaient été interpellés dans le Bas-Rhin et en Gironde dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet national antiterroriste pour "financement du terrorisme". Ils étaient soupçonnés d'avoir transféré des fonds au couple en 2014 et 2015.
A l'issue de leur garde à vue, ils avaient été relâchés sans poursuite, le temps que les supports numériques saisis lors des perquisitions soient exploités. Finalement, l'enquête n'a retenu que l'implication de la mère de Foued Mohamed Aggad. "Dans ses échanges avec sa mère, il indiquait que, s'il devait rentrer en France, ce serait uniquement pour commettre un attentat", selon des éléments de l'enquête sur les attentats du 13-Novembre, dont le procès se déroule actuellement devant la cour d'assises spéciale. Foued Mohamed Aggad avait coupé les ponts avec sa famille à la fin du mois d'août 2015, après lui avoir annoncé qu'il allait "mourir en martyr", selon des notes de la police. Il était rentré clandestinement en France à l'été 2015 pour devenir l'un des trois assaillants morts lors de l'attentat au Bataclan.
Mardi 2 Novembre 2021 - Procès des sondages de l'Elysée- Nicolas Sarkozy :
"J'ai toujours respecté l'institution judiciaire" : L'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, sommé de venir témoigner mardi au procès à Paris de ses anciens proches dans l'affaire des sondages de l'Elysée, a tenu parole. Il est arrivé au tribunal judiciaire aux alentours de 13h40, accompagné de ses avocats. "Je respecte et j'ai toujours respecté l'institution judiciaire", a-t-il déclaré, appréciant la décision du mandat d'amener comme "inconstitutionnelle et disproportionnée". "En tant que président de la République, je n'ai pas à rendre de compte devant un tribunal mais devant les Français", a-t-il ajouté. "La séparation des pouvoirs n'est pas à géométrie variable", a-t-il encore défendu, expliquant qu'il ne répondrait à aucune question. Protégé par la Constitution, l'ancien chef de l'Etat n'a jamais été poursuivi, ni entendu à propos des soupçons de favoritisme et de détournement de fonds publics sur lesquels s'expliquent depuis le 18 octobre ses anciens collaborateurs. Il a quitté le tribunal peu avant 15h.
Dans un coup de théâtre judiciaire, le président de la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris avait ordonné le 19 octobre la comparution comme témoin de l'ancien président de la République, au besoin "par la force publique".
Protégé depuis le début de cette affaire par son immunité, Nicolas Sarkozy n'a jamais été poursuivi ni entendu concernant les soupçons de favoritisme et de détournement de fonds publics sur lesquels s'expliquent depuis deux semaines ses anciens collaborateurs, notamment Claude Guéant, ancien secrétaire général de l'Elysée. Cité comme témoin par l'association Anticor, partie civile, il avait d'abord fait savoir, dans une missive à la juridiction, qu'il n'entendait pas venir, comme il l'avait déjà fait pendant l'instruction.
Si Nicolas Sarkozy ne peut être poursuivi, la Constitution n'interdit pas son audition comme témoin, a estimé le tribunal, jugeant que l'entendre était "nécessaire à la manifestation de la vérité".
Mardi 2 Novembre 2021 - L’Inde veut rentabiliser le désert grâce à l'énergie solaire :
Pour l'heure, l'Inde est le troisième plus gros émetteur de carbone du monde. Environ 70% de son électricité provient de centrales à charbon.
Derrière les dromadaires qui broutent l'herbe sèche à la lisière du désert de Thar, une oasis de panneaux photovoltaïques bleu cobalt s'étend à perte de vue. La ferme solaire géante de Bhadla est la pièce maîtresse du plan de l'Inde pour devenir un champion de l'énergie propre.
Mais le Premier ministre Narendra Modi a annoncé lundi que le pays allait porter, d'ici 2030, sa part d'énergies renouvelables de 100 gigawatts (GW) actuellement à 500 GW, soit plus que toute sa production électrique actuelle. A cette date, 50% de l'énergie du pays devra être propre, a-t-il promis, tout en affirmant que l'Inde visait la neutralité carbone à l'horizon 2070.
D'une surface équivalente à la République de Saint-Marin, la ferme de Bhadla est située dans l’État désertique du Rajasthan. Avec ses 325 jours d'ensoleillement par an, c'est l'endroit idéal pour entamer cette révolution énergétique indienne. Le projet est présenté par ses promoteurs comme un modèle de haute technologie, d'innovation et de collaboration public-privé.
La construction de Bhadla, en plein désert, a eu un impact minimal sur l'habitat humain et l'agriculture. Quelques centaines de personnes veillent sur les installations mais ce sont des robots qui enlèvent la poussière et le sable sur les 10 millions de panneaux photovoltaïques.
D'autres méga-projets sont en cours. Au Gujarat, Narendra Modi a lancé l'an dernier, dans un autre désert, la construction d'un parc d'énergies renouvelables de la taille de Singapour. Plusieurs des plus grandes fortunes d'Inde, comme Mukesh Ambani et Gautam Adani, les deux hommes les plus riches d'Asie, commencent à investir lourdement dans le secteur.
Mardi 2 Novembre 2021 - Les dirigeants promettent 19 millards de dollars pour enrayer la déforestation d'ici 2030 :
Une déclaration commune devrait être adoptée par plus de cent pays abritant 85% des forêts mondiales, dont la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne au Brésil ou encore la forêt tropicale du bassin du Congo.
Les dirigeants mondiaux réunis à Glasgow pour la COP26 devaient s'engager mardi au deuxième jour du sommet sur le climat à enrayer la déforestation d'ici 2030, mais leur promesse est déjà jugée trop lointaine par les défenseurs de l'environnement. Selon le gouvernement britannique, hôte de la conférence climat, cette déclaration commune sera adoptée par plus de cent pays abritant 85% des forêts mondiales, dont la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne au Brésil ou encore la forêt tropicale du bassin du Congo.
L'initiative, qui bénéficiera d'un financement public et privé de 19,2 milliards de dollars (16,5 milliards d'euros), est essentielle pour parvenir à l'objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Premier ministre britannique, Boris Johnson. "Ces formidables écosystèmes fourmillant - ces cathédrales de la nature - sont les poumons de notre planète", absorbant une part importante du carbone rejeté dans l'atmosphère, doit-il dire mardi selon ses services. Les forêts "sont essentielles à notre survie même", doit-il ajouter. Pourtant, elles sont en train de reculer au "rythme alarmant" de 27 terrains de football chaque minute.
Parmi les signataires figurent le Brésil et la Russie, pays pointés du doigt pour l'accélération de la déforestation sur leurs territoires, ainsi que les Etats-Unis, la Chine, l'Australie ou la France.
Le gouvernement brésilien, sous le feu des critiques pour sa politique environnementale, a d'ailleurs annoncé lundi à l'occasion de la COP26 des objectifs plus ambitieux en matière de réduction des émissions de CO2 et de lutte contre la déforestation. "Nous présentons un objectif climatique plus ambitieux, passant de 43% à 50% d'ici 2030" de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et "de neutralité carbone d'ici 2050", a annoncé le ministre brésilien de l'Environnement, Joaquim Leite.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a pour sa part annoncé un objectif de zéro émission nette pour 2070. Cette annonce était très attendue, l'Inde étant le quatrième émetteur au monde de gaz à effet de serre derrière la Chine, les Etats-Unis et l'Union européenne. La militante suédoise Greta Thunberg a exhorté les dirigeants réunis pour la COP26 à agir et à cesser leur "bla bla", lors d'une manifestation à Glasgow.
Les patrons de plus de 30 institutions financières comme Aviva ou Axa vont de leur côté s'engager à ne plus investir dans les activités liées à la déforestation, selon Downing Street. Actuellement, près d'un quart (23%) des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent d'activités comme l'agriculture ou l'industrie forestière.
Mardi 2 Novembre 2021 - Affaire des sous-marins : colère française après la fuite d'un SMS de Macron à Morrison :
La fuite mardi d'un SMS adressé par Emmanuel Macron au Premier ministre australien Scott Morrison sur le méga-contrat de sous-marins a irrité l'entourage du président français, qui a dénoncé des "méthodes très inélégantes" et répété n'avoir pas été prévenu de la dénonciation du contrat. La presse australienne a fait état mardi d'un SMS d'Emmanuel Macron envoyé à l'Australien deux jours avant la dénonciation du contrat mi-septembre. Le président français lui demande, en anglais : "Dois-je m'attendre à de bonnes ou de mauvaises nouvelles pour notre ambition conjointe sur les sous-marins ?"
Cette fuite veut laisser entendre que le président français aurait été au courant d'une menace sur le contrat avant l'annonce officielle de sa rupture.
La fuite pourrait être une riposte australienne à la déclaration du Français dimanche, qui a dit qu'il "savait" que Scott Morrison lui avait menti, en lui cachant son intention de rompre ce contrat de 55 milliards d'euros, au prétexte d'un changement de stratégie en faveur de sous-marins à propulsion nucléaire. "Ce SMS montre qu'au contraire le président ne savait pas qu'ils dénonceraient le contrat", a protesté l'entourage d'Emmanuel Macron, faisant valoir que "s'il y avait eu un SMS plus clair en ce sens ils en auraient fait état".
"Nous savions que les Australiens avaient des interrogations mais seulement sur des aspects techniques et de calendrier, comme dans tout gros contrat de ce type", poursuit la même source, en expliquant que le SMS présidentiel portait sur ces points avant une revue d'étape avec le constructeur Naval Group prévue le lendemain. "Fin août, lors d'une réunion des ministres en Australie on leur a dit que tout allait bien. Le lendemain du SMS du président, Naval Group reçoit encore un courrier où on leur dit que tout va bien. Et le surlendemain, nous recevons la lettre de Morrison qui dénonce le contrat, trois heures avant la conférence de presse qui dévoile l'accord AUKUS" entre Australie, Etats-Unis et Royaume-Uni, a précisé l'entourage du président.
Depuis, lors du G20 de Rome ce week-end, "Joe Biden s'est excusé et a reconnu une maladresse. On va rebâtir la confiance avec les Etats-Unis. Mais Scott Morrison ne s'est absolument pas excusé", poursuit l'entourage du président français. "Nous ne savions pas qu'ils voulaient changer de stratégie en optant pour le nucléaire, sinon nous aurions fait une proposition. Nous dire qu'ils voulaient changer de stratégie était la moindre des choses", conclut la même source. La rupture de ce contrat conclu en 2016 avait provoqué une crise entre la France et les Etats-Unis et l'Australie, allant jusqu'au rappel des ambassadeurs français pendant quelques jours.
Mardi 2 Novembre 2021 - Présidentielle : cinq candidats LR sur six ont obtenu leurs parrainages pour le congrès :
Cinq candidats sur six, parmi les prétendants à l'investiture des Républicains pour la présidentielle, ont obtenu les 250 parrainages d'élus requis pour se présenter devant le congrès début décembre, d'après les décomptes des candidats. Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin, Denis Payre et Valérie Pécresse ont jusqu'à ce mardi 18h00 pour déposer les 250 signatures d'élus requises, qui doivent provenir de 30 départements différents, s'ils veulent participer au congrès prévu du 1er au 4 décembre, au cours duquel les adhérents LR désigneront leur candidat à l'élection présidentielle.
L'ancien négociateur du Brexit, Michel Barnier, a annoncé mardi avoir déposé dans la matinée 702 parrainages d'élus, essentiellement LR, dont 62 parlementaires, en provenance de plus de 80 départements, selon son entourage. Pour le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, le député du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont avait annoncé mercredi sur Twitter avoir déposé les parrainages de 427 élus, ce qui devrait le faire dépasser mardi les 500 signatures, selon lui.
Quant à Valérie Pécresse, son entourage rappelle que la présidente de la région Ile-de-France a été "la première" à avoir déposé, il y a 15 jours, "bien plus" de parrainages que les 250 requis, mais qu'elle ne souhaitait "pas rentrer dans une course aux chiffres" même si elle a "les 500 parrainages requis pour la présidentielle".
Le député Eric Ciotti devrait de son côté déposer mardi environ 400 parrainages d'élus, dont 21 parlementaires, issus de 75 départements. Le médecin et maire Philippe Juvin a déposé vendredi 271 parrainages issus de 65 départements.
L'entrepreneur Denis Payre n'a recueilli qu'une "trentaine" de signatures et déposera un recours
L'entrepreneur Denis Payre est le seul à n'avoir pas réuni les 250 parrainages, n'ayant recueilli qu'une "trentaine" de signatures. Il a annoncé mardi sur Sud Radio qu'il déposerait un recours auprès de la direction du parti, jugeant son comportement "totalement anti-démocratique".
La direction de LR annoncera officiellement jeudi les noms des candidats remplissant les conditions de parrainage. Le président de LR, Christian Jacob, réunira ensuite les prétendants à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne) le 9 novembre, date anniversaire de la mort, il y a 51 ans, du général de Gaulle, père spirituel de la droite française.
Mardi 2 Novembre 2021 - Attaque contre un hôpital à Kaboul : au moins 19 morts et 50 blessés :
Une attaque à la bombe suivie de coups de feu a visé mardi à Kaboul le plus grand hôpital militaire d'Afghanistan, faisant au moins 19 morts et 50 blessés, dans un climat de violence croissante entre les talibans et le groupe jihadiste rival de l'Etat islamique. "Selon nos informations initiales, une explosion est survenue à la porte de l'hôpital militaire et une deuxième aux abords de l'hôpital", a déclaré un responsable taliban à l'AFP.
La première explosion a été entendue à proximité de l'hôpital militaire Sardar Mohammad Dawood Khan vers 13 heures heures locales (8h30 GMT). Elle a été suivie de tirs, puis d'une deuxième explosion et de nouveaux tirs entendus par des journalistes de l'AFP depuis le quartier voisin.
Depuis l'hôpital, où le personnel s'est réfugié dans une pièce de sécurité, une source médicale a confirmé à l'AFP avoir entendu une explosion et des "tirs en cours". "Je peux encore entendre des coups de feu dans l'immeuble. Je pense que les assaillants vont de chambre en chambre", a précisé plus tard cette source.
Au centre-ville de Kaboul, des journalistes de l'AFP ont vu des combattants talibans se précipiter sur les lieux à bord d'au moins deux véhicules blindés de transport de troupes et de camionnettes. Des sirènes ont aussi été entendues dans les rues et des ambulances vues se dirigeant à toute vitesse vers le lieu des explosions.
Mais depuis leur arrivée au pouvoir le 15 août, les talibans, qui font du retour de la sécurité dans le pays leur priorité après 20 ans de guerre, sont confrontés à une vague d'attentats sanglants menés par le groupe État islamique (EI). Sa branche locale, l'EI-K, rival et principal adversaire du mouvement islamiste au pouvoir, a ciblé ces dernières semaines aussi bien les talibans que la minorité chiite afghane.
Mardi 2 Novembre 2021 - Thomas Pesquet ne peut pas (encore) retourner sur Terre :
Les multiples reports de décollage de la fusée de la mission Crew-3 a également décalé le retour sur Terre de Thomas Pesquet, qui est dans l'ISS depuis avril.
La mission de Thomas Pesquet dans la Station spatiale internationale (ISS) commence à être longue. Le retour sur Terre de l’équipage Crew-2 dont il fait partie était normalement prévu «début novembre» mais l’Agence spatiale américaine (Nasa) a expliqué lundi «continuer à évaluer les dates» possibles de retour.
Car, la Nasa et SpaceX ont reporté lundi pour la deuxième fois en quelques jours le décollage de la mission Crew-3 à bord d’une fusée Falcon 9 qui doit emmener quatre astronautes vers l’ISS, en raison d'un «problème de santé mineur» chez l'un des membres de l'équipage. Le problème «n'est pas une urgence médicale et n'est pas lié au Covid-19», a déclaré la Nasa dans un communiqué, sans donner plus de détails. Les astronautes américains Raja Chari, Kayla Barron et Tom Marshburn, ainsi que l'astronaute allemand Matthias Maurer, resteront en quarantaine au centre spatial Kennedy en attendant, a ajouté l'agence. Ils devaient initialement décoller tôt dimanche matin. Mais à cause du mauvais temps, le vol avait déjà été reporté à mercredi.
Le lancement est désormais prévu samedi à 23H36 heure locale (03H36 GMT dimanche), depuis Cap Canaveral, en Floride. Les astronautes doivent remplacer les quatre membres de Crew-2, dont le Français Thomas Pesquet, qui se trouvent dans l'ISS depuis avril. La Nasa a annoncé ne pas exclure une «passation indirecte» plutôt que directe entre les deux équipages.
Mardi 2 Novembre 2021 - Couac à la COP26 : une ministre israélienne handicapée n’a pu assister aux conférences :
Karine Elharrar, la ministre israélienne de l'Énergie, n'a pas pu assister aux conférences de la COP26 à Glasgow, faute d'accès pour les personnes à mobilité réduite.
Une situation «inacceptable». Lundi, Karine Elharrar, la ministre israélienne de l'Énergie, n'a pas pu assister aux conférences de la COP26 à Glasgow : les lieux n'étaient pas accessibles aux personnes à mobilité réduite. Atteinte de dystrophie musculaire, elle se déplace en fauteuil roulant mais aucune rampe ni accès ne permettait son entrée, comme l'a expliqué la journaliste du «Jerusalem Post», Lahav Harkov : «Elle a été conduite d'une entrée à l'autre pendant deux heures, puis s'est vu demander de monter à bord d'une navette qui ne lui était pas accessible, non plus, et elle a manqué le discours». La ministre a confirmé à Channel 12 News que la seule façon d'accéder à la salle où avait lieu la conférence était de «marcher pendant près d'un kilomètre ou de monter à bord d'une navette qui n'était pas accessible aux fauteuils», les organisateurs ayant refusé qu'elle utilise son véhicule, qui est lui adapté.
Karine Elharrar a déploré la situation sur Twitter : «Je suis venue à la conférence internationale sur le climat pour promouvoir la lutte commune contre la crise climatique en participant à des réunions avec mes homologues du monde entier. Malheureusement, cela n'a pas été possible à cause de problèmes d'accessibilité injustifiables en cette année 2021.» «C'est un comportement scandaleux qui n'aurait pas dû arriver. Je suis venue avec des objectifs, que je n'ai pas pu atteindre aujourd'hui», a-t-elle poursuivi auprès de YNet News. «Les Nations unies demandent à tout le monde d'adhérer au traité international, donc c'est adéquat que leurs événements soient accessibles», a-t-elle ajouté, évoquant la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées.