Mardi 26 Octobre 2021 - Le point du corona virus le 25 octobre au soir :
La France a de nouveau franchi la barre des 5.000 cas quotidiens de Covid-19, les chiffres de Santé publique France lundi confirmant que les contaminations repartent à la hausse depuis les alentours du 20 octobre. Si on lisse les chiffres sur une semaine, lundi a été le troisième jour consécutif au-dessus de 5.000 nouveaux cas quotidiens. Il y en avait 5.084 samedi, 5.259 dimanche, et 5.293 lundi, alors que cet indicateur était sous les 4.700 jusqu'au 19 octobre.
Le gouvernement et les épidémiologistes ont insisté ces dernières semaines sur la nécessité de maintenir les gestes barrières pour contenir la pandémie, malgré les bénéfices de la vaccination. La barre des 5.000 cas quotidiens avait été retenue en novembre 2020 comme une référence par le président Emmanuel Macron comme celle en dessous de laquelle il était possible de suivre finement la transmission de la maladie. Elle permettait selon lui une ouverture normale des commerces et lieux de loisirs.
Si l'épidémie repart quelque peu, les données hospitalières restent relativement rassurantes. Le nombre de patients hospitalisés, de 6.405 lundi, est quasi stable depuis mi-octobre. Et dans les services de soins critiques, qui traitent les cas les plus graves, le nombre de 1.023 lundi est parmi les plus bas depuis le début de la pandémie. D'après la Direction générale de la Santé, 49.856.632 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, soit 73,9% de la population totale. Au rythme actuel, la barre des 50 millions pourrait être atteinte aux alentours de la Toussaint.
Mardi 26 Octobre 2021 - Deux tiers des soignants suspendus sont maintenant vaccinés, selon Véran :
"Les deux tiers des soignants suspendus sont revenus au travail une fois vaccinés", a indiqué mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran, ajoutant que le "taux de suspension et de démission est extrêmement faible".
"Des premières remontées dont je dispose, les deux tiers des soignants suspendus sont revenus au travail une fois vaccinés. C'est bien", a annoncé le ministre lors d'une audition au Sénat sur le projet de loi "vigilance sanitaire".
"On est donc à un taux de couverture vaccinale des salariés des établissements sanitaires et médico-sociaux qui est extrêmement élevé et un taux de suspension et de démission qui est extrêmement faible", a-t-il poursuivi, sans avancer de nombre global pour les personnels encore suspendus.
La ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, avait précisé le 20 octobre à l'Assemblée nationale qu'à cette date, 7930 soignants étaient suspendus en France.
Déjà obligés depuis le 15 septembre de justifier d'au moins une injection, les salariés des hôpitaux, cliniques et maisons de retraite, ainsi que les soignants libéraux, aides à domicile, pompiers et ambulanciers, soit 2,7 millions de travailleurs, doivent depuis le 15 novembre attester d'un "schéma complet", sous peine de suspension de leur contrat de travail, sans rémunération.
Mardi 26 Octobre 2021 - COP26 : un gouffre à combler pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C :
A quelques jours de la conférence sur le climat COP26, le constat de l'ONU est sans appel : les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre devraient être plus de sept fois plus ambitieux pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C.
Malgré les nouveaux engagements de plus de 120 pays enregistrés au 30 septembre, l'écart avec ce qui serait nécessaire pour respecter l'Accord de Paris visant à limiter le réchauffement bien en deçà de +2°C, si possible à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, "reste important", conclut le rapport rendu public mardi par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Ainsi, les nouvelles promesses "réduisent les projections d'émissions pour 2030 de 7,5%, alors que (une baisse de) 30% serait nécessaire pour +2°C et 55% pour 1,5°C".
En clair, cette réduction "devrait être quatre fois plus importante pour être compatible avec +2°C et près de huit fois plus importante pour être compatible avec +1,5°C", explique à l'AFP Mme Anne Ohloff, un des auteurs du rapport. "Il y a eu des progrès (...) mais nous sommes très loin de là où nous devrions être", insiste-t-elle.
Les premières "contributions déterminées au niveau national" (NDC) des quelque 200 signataires de l'Accord de Paris menaient la planète vers un réchauffement de +3 ou 4°C.
Avec les nouvelles NDC déposées par 143 pays et les promesses pas encore formalisées d'économies majeures comme la Chine pour 2030, le monde se dirige désormais vers un réchauffement d'au moins +2,7°C.
En plus des NDC, qui détaillent les objectifs à court terme, 49 Etats représentant 57% des émissions mondiales se sont également officiellement engagés à la neutralité carbone pour le milieu du siècle (une majorité pour 2050, quelques-uns pour 2060 ou 2045). Ces engagements permettraient de raboter un demi degré supplémentaire et donc d'arriver à +2,2°C, note le rapport. Mais les chercheurs mettent en garde contre les risques de largement dépasser ces prévisions.
D'abord, elles partent de l'hypothèse que les engagements seront bien tenus, alors qu'un certain nombre de précédents engagements ne sont toujours pas atteints. Ainsi, en tant que groupe, les pays du G20 ne sont pas sur la voie de respecter leurs précédentes NDC. Quant aux stratégies vers la neutralité carbone, elles sont "vagues".
Mardi 26 Octobre 2021 - Chasses traditionnelles : les nouvelles autorisations suspendues par la justice :
Le juge des référés du Conseil d'Etat, saisi en urgence par les défenseurs de la nature, a suspendu lundi les nouveaux arrêtés gouvernementaux autorisant des chasses d'oiseaux traditionnelles.
Après une première annulation en août par la plus haute juridiction administrative du pays de plusieurs autorisations de chasse (grives, merles noirs, vanneaux, pluviers dorés, alouettes des champs avec des filets ou cages), le juge a estimé que le gouvernement avait pris mi-octobre ces nouveaux arrêtés sur la même base, risquant de contrevenir au droit européen, et qu'il existait ainsi "un doute sérieux quant à leur légalité".
"Le Conseil d’État statuera au fond sur les recours contre ces arrêtés dans les prochains mois"
Après cette décision rendue en urgence "le Conseil d’État statuera au fond sur les recours contre ces arrêtés dans les prochains mois", souligne l'institution dans un communiqué.
La directive européenne "oiseaux" de 2009 interdit les techniques de capture massive d'oiseaux sans distinction d'espèces. Une dérogation est possible "à condition d’être dûment motivée et dès lors 'qu'il n'existe pas d'autre solution satisfaisante' pour capturer certains oiseaux". Les gouvernements français prenaient donc chaque année des arrêtés autorisant ces chasses traditionnelles dans certaines régions déterminées, avec des quotas d'individus chassables.
La Cour de Justice de l’Union Européenne, saisie sur des arrêtés similaires concernant la très controversée et emblématique chasse à la glu, avait jugé cette dernière non conforme au droit européen en mars 2021, suivie en juin par le Conseil d’Etat qui avait confirmé son illégalité.
Le ministère de la Transition écologique (MTE) avait toutefois repris huit arrêtés pour 2021-2022 pour d'autres chasses, retoqués début août par le Conseil d'Etat puis reparus le 15 octobre, faisant valoir que les textes apportent "les motivations nécessaires sur l'absence de solution alternative, la sélectivité, l'usage judicieux et les faibles quantités" d'oiseaux tués. Les arrêtés ont été immédiatement attaqués par les associations One Voice et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), demandant leur suspension immédiate.
"La tradition ne saurait justifier le manquement aux exigences de la directive Oiseaux," s'est réjoui la LPO, en saluant une "belle et grande victoire". "Avec une telle jurisprudence constante, qui plus est portant sur les mêmes pratiques, on aurait dû en rester là. C’était sans compter la faiblesse du gouvernement face au lobby cynégétique", a regretté l'association. "Quand le Conseil d'État a déclaré ces techniques de chasses traditionnelles illégales, le 6 août dernier, on n'aurait jamais imaginé que le gouvernement ose les autoriser à nouveau", de son côté réagi One Voice, dénonçant "la servilité à l’égard du lobby chasse qui, rappelons-le, défend un loisir et pas une nécessité".
Mardi 26 Octobre 2021 - 150 personnes interpellées après un coup de filet mondial contre le dark web :
Un coup de filet mondial contre le commerce illégal sur le dark web a permis l'interpellation de quelque 150 suspects, l'une des plus grosses opérations à ce jour concernant la version clandestine d'internet, a annoncé mardi l'agence européenne de police Europol, basée à La Haye.
Un coup de filet mondial contre le commerce illégal sur le dark web a permis l'interpellation de quelque 150 suspects, l'une des plus grosses opérations à ce jour concernant la version clandestine d'internet, a annoncé mardi l'agence européenne de police Europol, basée à La Haye. Plusieurs millions d'euros en numéraire et bitcoins ainsi que de la drogue et des armes ont été saisis dans cette opération intitulée "DarkHunTOR" qui faisait suite au démantèlement en janvier sous la conduite de la police allemande de DarkMarket, l'une des principales places de marché sur le cyber-marché noir. L'opération DarkHunTOR "consistait en une série d'actions séparées mais complémentaires en Australie, Bulgarie, France, Allemagne, Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis", a précisé Europol.
Aux Etats-Unis, quelque 65 personnes ont été arrêtées dans cette opération qui a également permis, entre autres, 47 arrestations en Allemagne, 24 au Royaume-Uni, quatre en Italie et quatre aux Pays-Bas. Plusieurs des personnes arrêtées "constituaient des cibles d'importance" pour Europol. Les forces de l'ordre ont également saisi 26,7 millions d'euros en numéraire et monnaies électroniques ainsi que de la drogue, notamment 25.000 comprimés d'ecstasy, et 45 armes à feu.
En Italie, la police a également fermé des places de marché illégales nommées "DeepSea" et "Berlusconi" qui présentaient à elles deux "plus de 100.000 annonces de produits illégaux", selon Europol dont l'opération était coordonnée avec Eurojust, l'agence européenne pour la coopération judiciaire. "L'objet d'opérations comme celle-ci est de signifier aux criminels opérant sur le dark web (que) la communauté chargée de faire respecter la loi dispose des moyens et des partenariats internationaux pour les démasquer et leur faire rendre compte de leurs activités illégales, même dans des zones du dark web", a déclaré le directeur adjoint des opérations à Europol, Jean-Philippe Lecouffe.
Mardi 26 Octobre 2021 - Tir accidentel : Donald Trump Jr vend des t-shirts se moquant d'Alec Baldwin :
Entre vengeance personnelle et marketing politique. Donald Trump Jr, le fils aîné de l'ancien président américain, propose à la vente sur son site officiel des t-shirts et sweats se moquant d'Alec Baldwin, qui a accidentellement tué Halyna Hutchins, la directrice de la photographie du film «Rust», et blessé le réalisateur Joel Souza lors du tournage jeudi dernier. Les circonstances du drame sont encore troubles -l'acteur pensait semble-t-il manipuler une arme non chargée ou chargée à blanc, et des failles de sécurité avaient été dénoncées par plusieurs membres de l'équipe dans les jours précédents-, mais cela n'a pas empêché «Jr» de saisir l'occasion : «Les pistolets ne tuent pas les gens, Alec Baldwin si», est-il écrit sur des produits vendus entre 27,99 et 44,99 dollars.
Sur Instagram, où il partage de nombreux «memes» anti-démocrates parfois violents, il s'est de nouveau moqué de ce drame, qui implique un acteur honni par sa famille pour avoir incarné Donald Trump pendant des années dans l'émission humoristique «Saturday Night Live» : «Donald Trump répétant pour jouer Alec Baldwin dans SNL», peut-on lire sur une image publiée par Donald Trump Jr, montrant son père mimant une mise en joue. «Pour ceux qui prennent leurs airs de sainte nitouche à propos d'Alec Baldwin, n'oublions pas qu'Alec Baldwin serait le premier à pisser sur la tombe de tout le monde si la situation était inversée. Qu'il aille se faire foutre!», a-t-il ajouté en légende.
«Quand un taré anti-armes tue plus de gens avec un pistolet que ta vaste collection d'armes à feu», peut-on lire sur une autre image partagée par Donald Trump Jr, qui se pose ainsi en défenseur du droit au port d'armes, un droit cher aux électeurs conservateurs de l'ancien président. «Alec Baldwin : pense que personne ne devrait avoir d'arme, gagne des millions grâce à une industrie qui glorifie les armes, tue quelqu'un avec un pistolet. Propriétaire lambda d'une arme : possède plusieurs armes, ruiné et dépense tout son argent en armes/pièces/munitions, a tué littéralement zéro personne», a-t-il également partagé en story.
Mardi 26 Octobre 2021 - La France a commandé 50.000 doses du traitement anti-Covid de l'Américain Merck :
La France a commandé 50.000 doses de la pilule anti-Covid 19 du laboratoire américain Merck, a annoncé mardi Olivier Véran, ministre de la Santé, alors que les autorités sanitaires européennes examinent ce traitement qui pourrait être crucial dans la lutte contre l'épidémie. "50.000 doses de ce médicament vont être livrées à la France à compter des derniers jours de novembre ou des premiers jours de décembre, c'est-à-dire dès que les traitements sortiront des chaînes de production", a déclaré M. Véran lors d'une audition au Sénat. Merck, appelé MSD en dehors de l'Amérique du Nord pour le distinguer d'un homonyme allemand, a fait état début octobre de résultats très encourageants pour cet antiviral.
Selon le laboratoire américain, qui a effectué des essais sur près de 800 patients mais doit encore en rendre public les détails, le molnupiravir diminue par deux les risques d'hospitalisation quand il est donné à des patients qui viennent d'être testés positivement au Covid-19. Le groupe a demandé l'autorisation du traitement aux autorités sanitaires américaines comme européennes, ces dernières ayant annoncé lundi qu'elles entamaient une procédure accélérée. Selon M. Véran, ce médicament pourrait changer la donne dans la lutte contre l'épidémie: il a comme intérêt majeur d'être pris sous forme orale et pourrait donc être utilisé de manière bien plus facile que les traitements intraveineux comme, par exemple, ceux à base d'anticorps de synthèse.
"Imaginez que nous ayons eu (au début de la crise sanitaire) un traitement antiviral qui réduisait de 50% le nombre de cas graves, imaginez l'impact sanitaire dans notre pays au coeur de la première et de la deuxième vagues, on aurait eu beaucoup moins de décès et beaucoup moins de cas graves", s'est félicité le ministre. Il a toutefois rappelé que ce traitement ne saurait constituer la seule réponse à l'épidémie, insistant sur l'importance de la vaccination contre le Covid-19. Le coût du traitement sera a priori élevé. M. Véran n'a pas précisé le montant de la commande mais à titre d'exemple, les Etats-Unis ont commandé cette année 1,7 million de doses pour 1,2 milliard de dollars, soit environ 700 dollars pour chacune. "Vaccination, plus traitement antiviral, plus anticorps monoclonaux, égal impact sanitaire bien moindre", a-t-il insisté. Cet ensemble "nous mettrait aussi (...) à l'abri en cas de vague épidémique liée à un nouveau variant dont on ignore encore les dégâts qu'il pourrait provoquer", a-t-il conclu.
Mardi 26 Octobre 2021 - Jeff Bezos veut construire sa station spatiale commerciale :
Blue Origin, qui a le milliardaire Jeff Bezos pour patron, a annoncé vouloir construire une station spatiale privée pouvant accueillir jusqu'à 10 personnes.
Les sociétés Blue Origin et Sierra Space ont annoncé lundi vouloir construire une station spatiale privée pouvant accueillir jusqu'à 10 personnes, avec pour but qu'elle soit opérationnelle durant "la deuxième moitié de la décennie". Baptisée "Orbital reef" (récif orbital), elle est décrite comme un "parc commercial" destiné à accueillir de multiples clients.
"Agences spatiales expérimentées, consortiums dans les hautes technologies, nations sans programme spatial, médias et agences de voyages, entrepreneurs et inventeurs subventionnés, investisseurs portés vers l'avenir, tous ont leur place" à bord, ont énuméré les entreprises dans un communiqué.
Ce nouveau projet est un signe supplémentaire de la course effrénée pour la commercialisation de l'orbite terrestre basse. Blue Origin, qui a le milliardaire Jeff Bezos pour patron, a déjà des activités dans le tourisme spatial avec sa fusée New Shepard.
"Depuis plus de six décennies, la Nasa et d'autres agences spatiales ont développé des vols orbitaux et un habitat dans l'espace, nous mettant sur la voie pour que les entreprises privées prennent leur essor cette décennie", a déclaré dans un communiqué Brent Sherwood, responsable chez Blue Origin. "Nous allons étendre l'accès, faire baisser les coûts."
Plusieurs entreprises seront partenaires du projet, notamment Boeing, qui sera en charge du module scientifique et fournira le moyen de transport vers cette station: la capsule Starliner, toujours en phase de test actuellement. La station évoluera à 500 km d'altitude -- soit un peu plus haut que l'actuelle Station spatiale internationale (ISS) -- et mesurera 830 m3, soit "presque autant" que l'ISS.
L'architecture de la station sera "centrée sur l'humain", avec de "larges fenêtres", ont promis Blue Origin et Sierra Space. Cette dernière entreprise, filiale de Sierra Nevada Corporation, a notamment imaginé un module d'habitation gonflable. "En tant qu'ancienne astronaute de la Nasa, j'ai attendu depuis longtemps le moment où travailler et vivre dans l'espace serait accessible à davantage de gens dans le monde, et ce moment est arrivé", a déclaré Janet Kavandi, présidente de Sierra Space.
Mardi 26 Octobre 2021 - "Radioactivité anormale" mais "sans danger" dans une usine du Nord :
Un incident de faible importance (niveau 1) s'est produit vendredi dans une fonderie d'une usine de Trith-Saint-Léger (Nord), entraînant l'interruption de son exploitation, a indiqué mardi la préfecture dans un communiqué. L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a confirmé "l'absence de danger pour les populations", selon le communiqué. "Une alarme de détection de radioactivité dans le procédé de fonderie de l’usine" s’est déclenchée vendredi matin et "un niveau de radioactivité anormal a ensuite été détecté sur des résidus (poussières) provenant de la chaîne de production", a expliqué la préfecture.
Les contrôles radiologiques effectués attestent "de la fonte accidentelle de Césium 137", a-t-elle ajouté, sans que "l'origine et les caractéristiques de cette source" n'aient pu être déterminés.
Aucun des 98 salariés de l'usine contrôlés par les experts de l'IRSN n'a été contaminé. Mais parmi les "nombreuses mesures de radioactivité" effectuées "dans l’environnement proche de l’usine", "l’une d’elle s’est révélée positive", selon la préfecture. Des investigations complémentaires sont toujours en cours. "L’incident a été classé 1 sur l’échelle INES par l’Autorité de sûreté nucléaire", qui comporte 8 niveaux. Une centaine d'évènements de niveau 1 sont enregistrés chaque année en France.
Mardi 26 Octobre 2021 - Facebook retire une vidéo où Bolsonaro lie vaccin contre le Covid-19 et sida :
Facebook a retiré de la plateforme une vidéo dans laquelle le président brésilien Jair Bolsonaro citait une fausse information associant la vaccination contre le Covid-19 au sida.
Lors de son dernier direct hebdomadaire sur Facebook, jeudi, Bolsonaro avait relayé les informations d'un article selon lequel des rapports officiels du gouvernement britannique montreraient que les personnes ayant reçu les deux doses de vaccin anticovid pourraient "développer le syndrome d'immunodéficience acquise (sida)". "Je vous recommande la lecture de cet article. Je ne vais pas le lire ici parce que je risque d'avoir de problèmes avec mon direct (sur Facebook)", avait-il déclaré, semblant anticiper la possible suppression de ce contenu par le réseau social.
En mars, Facebook avait déjà retiré une vidéo dans laquelle on pouvait voir Jair Bolsonaro provoquer un rassemblement en pleine deuxième vague de contaminations au Brésil, avec plus de 2500 morts en moyenne par jour. Mais c'est la première fois qu'un de ses directs hebdomadaires du jeudi est affecté par une telle mesure.
Les informations de l'article en question sur les vaccins et le sida ont été démenties par le gouvernement britannique auprès d'AFP factuel, le service de fact-checking de l'AFP.
Mardi 26 Octobre 2021 - "Visage féminin" de la République : Yannick Jadot répond à Anne Hidalgo :
Yannick Jadot a critiqué mardi les propos de la candidate socialiste Anne Hidalgo arguant de la nécessité d'incarner le "visage féminin" de la République pour rejeter tout ralliement au candidat EELV à la présidentielle. "Ça suffit, quoi ! la République, son visage il est aussi féminin. Quand vous entendez les leaders des Verts ou Yannick Jadot expliquer qu'ils tendent la main pour un accord mais qu'il faut que ce soit derrière eux, ça s'appelle vraiment tendre la main ça ?", avait lancé la maire de Paris lundi sur franceinfo, alors que Yannick Jadot la devance dans les sondages. Réponse du candidat écologiste mardi sur LCI: "Si la seule élection doit se faire sur la question +c'est une femme+, alors à ce moment-là on choisit la mieux placée, on choisit (la candidate du RN) Marine Le Pen ?".
Le vainqueur de la primaire écolo a assuré ne pas avoir "de leçons à recevoir" en matière de lutte contre les discriminations: "J’ai (porté) le combat pour le féminisme, contre les discriminations, et j’ai fait des propositions beaucoup plus fortes que ce qu’elle (Anne Hidalgo) fait", a-t-il ajouté.
Et de mettre en avant un système au parlement de "parité de sortie, comme en Amérique latine, où à la fin, quand l’Assemblée est élue, c’est 50% de femmes" dans l'hémicycle, ainsi que l'inscription "dans la loi" de l'égalité femmes-hommes dans les entreprises, comme en Islande, où ce sont "les entreprises qui doivent justifier qu’elles ne paient pas moins une femme qu’un homme", tandis qu'actuellement en France la preuve d'un revenu moindre que les hommes doit être apportée par les femmes, a-t-il expliqué. Quant à Anne Hidalgo, "j’ai toujours tendu la main, je continue à tendre la main, mais je tends la main d'abord la main aux Françaises et aux Français", a-t-il conclu.