Mercredi 27 Octobre 2021 - Le point du corona virus le 26 octobre au soir :
6.603 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés mardi, selon les chiffres de Santé publique France. Sur les sept derniers jours, le taux de positivité se situe à 1,7% et 1553 personnes ont été hospitalisées, dont 403 admis en soins critiques. Mardi, 38 personnes ont été annoncées mortes à l’hôpital. Le bilan total du covid-19 s'élève à 117.555 morts depuis le début de l'épidémie en France.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé mardi à l'AFP avoir reçu sa troisième dose de vaccin contre le Covid, envoyant ainsi "un signal" à prendre rendez-vous pour les millions de personnes éligibles au rappel. M. Véran, qui est par ailleurs médecin neurologue, a reçu une injection de sérum Pfizer mardi en fin d'après-midi dans un hôpital parisien, après une première dose d'AstraZeneca en février puis de Moderna début mai. "J'en ai profité pour faire dans le même mouvement et dans l'autre bras la vaccination contre la grippe", quatre jours après avoir lancé la campagne saisonnière en France, a-t-il précisé. "Je me protège, je protège les personnes avec qui je suis en contact. Et j'envoie un signal en disant ‘allez-y’", a insisté M. Véran.
Pour l'heure, et alors que les chiffres de l'épidémie repartent très légèrement à la hausse, environ 2,5 millions de personnes sur les 6,8 millions pouvant y prétendre ont effectué leur rappel vaccinal, six mois après leur dernière injection. Cela concerne notamment les personnes de plus de 65 ans vivant à domicile, celles atteintes de maladies graves et de co-morbidités ou encore les résidents en EHPAD et le personnel soignant.
"Mais ça monte", a observé M. Véran, en pointant le rythme actuel de "100.000 doses de rappel par jour" et l'augmentation des prises de rendez-vous. Ainsi, les plus de 65 ans sont "majoritairement" vaccinés, a-t-il fait valoir, soit 64% de ceux vivant à domicile, 63% de ceux vivant en EHPAD, unité de soin longue durée ou résidence autonomie. Parmi les publics les plus difficiles à toucher, ceux, tous âges confondus, ayant choisi de recevoir le vaccin Janssen à injection unique. Soit un million de personnes, dont seulement 20% a pour l'heure sollicité une nouvelle dose. Le gouvernement reste encore dans l'attente de recommandations scientifiques concernant l'intégration du rappel dans le pass sanitaire. Selon M. Véran, qui a sollicité sur ce point la Haute autorité de Santé, le comité d'orientation pour la stratégie vaccinale et le conseil scientifique, les avis devraient parvenir "dans quelques jours".
Mercredi 27 Octobre 2021 - La pandémie repart à la hausse en Europe :
Alors que la pandémie stagnait en Europe depuis début août, la région connaît depuis début octobre un rebond épidémique tant en nombre de cas que de décès, selon un comptage de l'AFP à partir de bilans officiels. Durant les sept derniers jours, quelque 1.672.000 cas ont été enregistrés dans la région, 18% de plus que la semaine précédente.
Quelque 3.120 décès quotidiens ont été enregistrés en moyenne sur la semaine écoulée, en augmentation de 16% sur une semaine. Plus d'un tiers des décès recensés en Europe le sont actuellement en Russie (1.051 morts en moyenne chaque jour), suivie par l'Ukraine (485) et la Roumanie (420). La pandémie est "loin d'être terminée", a d'ailleurs affirmé mardi le comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), appelant les pays à reconnaître tous les vaccins homologués par l'agence.
Mercredi 27 Octobre 2021 - Emmanuel Macron appelle à ne pas oublier l'affaire Dreyfus :
Emmanuel Macron a inauguré mardi le musée consacré à l'affaire Dreyfus, installé dans la demeure d'Emile Zola dans les Yvelines.
"N’oubliez rien de ces combats passés, car ils disent que le monde dans lequel nous vivons, comme notre pays, comme notre République, ne sont pas des acquis", a lancé Emmanuel Macron mardi en inaugurant le musée consacré à l'affaire Dreyfus, installé dans la demeure d'Emile Zola à Médan (Yvelines).
Ce lieu de mémoire, qui ouvre ses portes au public jeudi, veut perpétuer le souvenir du célèbre écrivain français Emile Zola et d'Alfred Dreyfus, victime d'une machination judiciaire et antisémite datant de 1894. Le capitaine avait finalement été réhabilité en 1906.
"Vous redites l’importance de ce destin si particulier, de cet homme qui a subi le pire, l’humiliation, le silence, l’isolement. Rien ne réparera ces humiliations mais ne les aggravons pas en les laissant oubliées, aggravées ou répétées", a-t-il plaidé devant les descendants d'Alfred Dreyfus et d'Emile Zola.
Accompagné notamment de l'ex-Premier ministre Manuel Valls et du Grand Rabbin de France Haïm Korsia, le chef de l'Etat a visité ce musée qui présente plus de 500 documents sur "l'Affaire", dont une fac-similé du célèbre faux bordereau qui avait incriminé le capitaine, ainsi que de nombreux affiches antisémites ou insultant Emile Zola, qui lança le célèbre "J'accuse". "Zola, c'est aussi ce combat pour lequel il a pris des risques fous, un combat éminemment républicain", a ajouté Emmanuel Macron.
Le musée est installé dans une aile de la Maison Zola, la majestueuse villa restaurée après dix ans de travaux, acquise par l'écrivain en 1878 et où il a écrit nombre de ses plus grandes oeuvres.
Mercredi 27 Octobre 2021 - Olivier Véran reconnaît que "la situation est compliquée" dans les hôpitaux :
"La situation est compliquée" dans les hôpitaux, reconnaît le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui évoque "une hausse de près d'un tiers des postes vacants chez les paramédicaux par rapport à l'automne 2019", dans une interview à "Libération" mercredi. "Nous venons de donner un coup de sonde dans seize CHU et effectivement, si on extrapole les données, on constate une hausse de près d'un tiers des postes vacants chez les paramédicaux par rapport à l'automne 2019", détaille le ministre, ajoutant qu'"un certain nombre d'unités dans des hôpitaux sont obligées de fermer temporairement, ou de réduire la voilure, faute de soignants, faute surtout de pouvoir en recruter".
Olivier Véran note également une augmentation de l'absentéisme "d'un peu moins d'un point sur la même période pour les personnels non médicaux", ainsi que des démissions, mais "dans des proportions modérées".
Par ailleurs, entre 2018 et 2021, un peu plus d'un millier d'étudiants infirmiers en formation ont "démissionné avant la fin de leurs études" et "une enquête sera lancée" pour qu'on "en comprenne les raisons".
La Fédération hospitalière de France (FHF) avait fait état, le 20 octobre, d'"un taux d'absentéisme de l'ordre de 10%" et de "2 à 5% de postes vacants de soignants" au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics. Et dans son avis du 5 octobre, le Conseil scientifique faisait état d'"un pourcentage important de lits fermés chiffré à environ 20%" malgré un "recours déjà important et en augmentation aux heures supplémentaires et à l'intérim".
Ces données recueillies "auprès des grandes structures hospitalières du pays dans les plus grandes régions françaises" mettent également en lumière "un grand nombre d'emplois vacants avec notamment 5 professions en tension": infirmiers, infirmiers de bloc opératoire, infirmiers anesthésistes, manipulateurs de radiologie et masseurs-kinésithérapeutes. Fin septembre, une étude de la Drees indiquait que fin décembre 2020 les hôpitaux enregistraient 5.700 lits d'hospitalisation complète fermés de plus qu'à fin décembre 2019.
Mercredi 27 Octobre 2021 - Election présidentielle : carnet de campagne :
Première nouvelle : il paraît que la campagne électorale n’a pas commencé. Les festivités ne débuteraient qu’en février prochain. Ça promet. Les têtes d’affiche sont déjà sur les écrans du matin au soir. De vrais autocollants. Remontés comme des bretelles, ils ont commencé à nous ensevelir sous des gravats de promesses. Rien de très nouveau, je vous rassure. Dans nos débats politiques, toute idée originale s’est depuis longtemps dissoute comme le sucre dans l’eau. Il faudrait un cric pour en imposer une. On se croirait revenu dans la Chine d’avant Deng Xiaoping, quand ils avaient un milliard de voix et un million d’idéogrammes mais ne savaient psalmodier que « Mao, Mao »…
Lové à l’Élysée comme un chat dans son panier, Emmanuel Macron observe. De toute façon, dans notre monarchie républicaine, lui aussi est tous les soirs au journal télévisé, comme s’il avait planté sa tente dans nos salons. S’il nous ressemble, il ne doit pas être très inquiet. Seul Éric Zemmour, à la droite de la droite, agite la muleta. Il s’y connaît en économie comme moi en tuyaux d’arrosage et il est aux petits soins pour déplaire, mais ses sondages gonflent comme des ballons. Apparemment personne n’ose dire qu’il va voter pour lui, sauf les électeurs. Son truc : débiter le racisme ordinaire en tranches beurrées de hautes lectures. C’est triste : comparer du matin au soir la France éternelle à une cathédrale et n’en garder que les gargouilles. Mais le résultat est là : Marine Le Pen compte ses abattis. Après tant d’efforts pour avoir l’air sérieuse et amicale, la voilà bientôt obligée de renfiler sa cape de sorcière.Franchement, je suis triste pour elle. Ses pauvres électeurs vont devoir glisser deux moteurs sous le capot de leur petite cylindrée. S’il en est encore temps, qu’ils méditent cette observation de Bonaparte : « Sur un terrain de bataille, je préfère un général nul que deux inspirés. »
Cela dit, comme tout observateur, je suis plus désolé encore pour la droite. Ses électeurs savent très bien qui ils veulent : Nicolas Sarkozy ou, à défaut, Édouard Philippe. Et là, on leur offre Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Michel Barnier. Ils rêvaient de suivre un aigle et on leur propose des alouettes. Ce serait à pleurer si on ne réservait nos larmes pour plus à plaindre encore : la gauche. Elle n’a qu’un maigre capital de 30 % à se partager et ses vedettes s’arrachent le plat. Pour rien. Comment convaincre un pays qui a aboli l’esclavage, inventé le féminisme et fétichisé l’antiracisme qu’il est raciste, machiste et colonialiste ? Réponse : en augmentant les impôts. Bon courage. À force de tout badigeonner de morale, ils réveillent les moqueurs à la Baudelaire qui disait : « Je ne supporte pas Paris, tout le monde y parle comme Voltaire. »
Il faudrait que ses leaders se secouent, mais Yannick Jadot, qui se prend pour notre conscience (et je lui donne raison), est sage comme un arbre. Ne parlons pas d’Anne Hidalgo : on ne tire pas sur une ambulance. Elle a affirmé elle-même qu’elle était « à la croisée des chemins et au pied du mur ». C’est tout dire ! Juchée sur les échasses municipales de la poubelle-ville de France, elle a trouvé une martingale : ne pas régler les problèmes mais les déplacer. Franchi le périphérique, personne n’entend sa petite voix langoureuse et traînante. Pas plus que celle d’Arnaud Montebourg qui a traversé le quinquennat Hollande comme un rayon de soleil passe une vitre sans salir son ambition quasi virginale. Ses propositions souvent emballantes sont malheureusement couvertes par le bruit de fond de Jean-Luc Mélenchon qui, dans l’orchestre électoral, tient une fois pour toutes la grosse caisse. C’est le plus brillant, le plus informé et le plus cultivé. Son cerveau fume comme une locomotive. Mais on dirait qu’il se prend déjà pour le roi. Il doit y avoir une double portière pour pénétrer dans sa chambre. Je crains qu’elle ne reste fermée en mai.
Mercredi 27 Octobre 2021 - À Budapest, Marine Le Pen soutient Viktor Orban et critique l'UE :
Contre «l'asservissement» de l'UE et la «submersion migratoire», Marine Le Pen a fait bloc mardi à Budapest avec le dirigeant ultraconservateur hongrois Viktor Orban, à l'occasion de leur premier tête-à-tête. C'était pour la candidate du Rassemblement national (RN) un rendez-vous très attendu, un mois après la visite du polémiste Eric Zemmour, son rival potentiel mais non encore déclaré à la présidentielle française de 2022, et de sa nièce Marion Maréchal.
Escorte policière, tapis rouge, déjeuner en petit comité et conférence de presse «officielle» : Mme Le Pen s'est dite «honorée» de l'accueil que M. Orban lui a réservée au monastère des Carmélites, aujourd'hui bureau du Premier ministre, surplombant le Danube. M. Zemmour n'avait eu, lui, droit qu'à un entretien privé.
Menacée d'être écartée dès le premier tour de la présidentielle d'avril 2022 selon certains sondages récents, Marine Le Pen a cherché à asseoir sa stature en s'affichant aux côtés du Premier ministre hongrois, défenseur des valeurs «illibérales» en Europe. Interrogé sur le scrutin à venir, Viktor Orban s'est cependant gardé de «prendre position», «la décision revenant au peuple français».
Devant la presse, tous deux ont martelé leur message souverainiste, à quelques mois d'élections nationales délicates pour elle, très serrées pour lui. A l'unisson de M. Orban, Marine Le Pen a vivement critiqué la «brutalité idéologique» de l'Union européenne, refusant tout principe de primauté du droit européen en référence au récent bras de fer polonais.
Et de fustiger un «pouvoir centralisé bruxellois enivré de sa propre existence, de sa puissance et de son omnipotence», une «volonté d'asservissement» de l'Union européenne. Dans ce contexte, les deux figures souverainistes ont prôné une alliance des nations.
M. Orban, dont le parti a quitté en mars le groupe PPE (droite) au Parlement européen, a expliqué être «en quête de partenaires pour coopérer dans cette nouvelle ère». Et le camp de Marine Le Pen est «incontournable», a-t-il dit, saluant son «soutien» inébranlable au fil des ans.
Au sujet de cette alliance des nations, la visite n'a toutefois donné lieu à aucune annonce concrète. «Je pense que tant que les forces patriotes et souverainistes ne sont pas alliées au sein du Parlement européen, elles ont évidemment moins de poids que si nous arrivons à constituer ce grand groupe que nous appelons de nos vœux depuis déjà un certain nombre de temps», a-t-elle insisté ensuite devant la presse. Le sujet n'a guère avancé depuis la publication, en juillet, d'une «déclaration commune» entre la candidate du RN et une quinzaine d'alliés en Europe, dont le Premier ministre hongrois.
Mercredi 27 Octobre 2021 - Violences urbaines durant la nuit à Alençon, treize véhicules incendiés :
Treize véhicules ont été incendiés et des policiers ont été la cible de tirs de mortiers d'artifice dans la nuit de mardi à mercredi dans un quartier d'Alençon lors de violences urbaines, a-t-on appris de sources concordantes.
"On évoque des tirs de mortiers (d'artifice, ndlr) sur des policiers et des destructions par incendie de véhicules", a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Alençon François Coudert, précisant qu'aucun policier n'avait été blessé. Une enquête de flagrance est ouverte pour "destruction par incendie et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique".
"Une dizaine de véhicules a été incendiée, nécessitant l'intervention des sapeurs pompiers, avec l'appui des forces de l'ordre. Ils ont fait l'objet de tirs de mortiers, sans faire de blessés", indique aussi dans un communiqué la préfète de l'Orne Françoise Tahéri.
Ces violences ont eu lieu dans le quartier de Perseigne, selon plusieurs sources.
Selon une source policière, les "violences ont débuté vers 23 heures mardi, treize voitures ont été brûlées à la suite de l'interpellation dans la journée de deux personnes pour trafic de stupéfiants".
Mais le procureur ne "confirme pas qu'il puisse y avoir un lien entre cette interpellation et les faits". "C'est trop simple de faire une interpellation et de dire après que c'est à cause de ça", a-t-il insisté. Les enquêteurs n'explorent "pas plus une piste qu'une autre", a ajouté le magistrat.
Selon la préfète de l'Orne, "des renforts seront déployés pour sécuriser le quartier". Elle "condamne avec la plus grande fermeté les violences urbaines commises".
"Conformément à la stratégie départementale de lutte contre la délinquance, les services de l’État poursuivront les actions renforcées qui ont été engagées pour assurer la tranquillité publique dans ce quartier et perturber les trafics de stupéfiants", ajoute-t-elle.
Mercredi 27 Octobre 2021 - France: le moral des ménages repart à la baisse en octobre :
Le moral des ménages repart à la baisse en octobre, les Français s'inquiétant davantage pour leur situation financière à venir et leur capacité d'épargne future, a rapporté l'Insee mercredi. L'indicateur synthétique mesurant cette confiance est retombé à 99, soit en-dessous de sa moyenne de longue période qui est de 100, contre 101 en septembre, détaille l'Institut national des statistiques. "En octobre, la part des ménages qui considèrent que le niveau de vie en France va s'améliorer au cours des douze prochains mois est en baisse", constate l'Insee dans son communiqué, sur fond de rebond de l'inflation et de très forte hausse des prix de l'énergie.
La part des ménages qui considère que les prix ont augmenté au cours des 12 derniers mois est "en très forte hausse" et atteint son plus haut niveau depuis 2012. "Les ménages estimant que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois sont eux aussi plus nombreux en octobre", précise le communiqué. Résultat, ceux qui estiment que leur situation financière va se dégrader sont plus nombreux et la proportion des ménages qui envisagent de faire des achats importants diminue, même si elle reste encore légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période.
Et la part de ceux qui jugent que leur capacité d'épargne future va diminuer augmente fortement. Une nouvelle positive vient du front de l'emploi, avec une nouvelle baisse de la crainte du chômage, qui continue à décroître fortement, cette peur étant "très au-dessous de sa moyenne de longue période".
Mercredi 27 Octobre 2021 - Le Covid sera le "défi numéro un" des JO, reconnaît Pékin :
La prévention épidémique sera "le défi numéro un" des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, ont reconnu mercredi les organisateurs, à cent jours du début des épreuves dans la capitale chinoise. La cité impériale va devenir la première ville du monde à accueillir à la fois des jeux d'été (en 2008) et d'hiver, du 4 au 20 février prochains. La semaine dernière, la flamme olympique a été remise à la Chine lors d'une cérémonie à Athènes, qui a donné lieu à une manifestation de militants dénonçant la présence du régime communiste au Tibet. Mais outre les questions de droits de l'Homme, les compétitions risquent d'être dominées par la lutte contre le Covid-19, six mois après les jeux d'été de Tokyo repoussés d'un an pour cause d'épidémie.
Dans ce contexte, les autorités chinoises, qui suivent une politique de zéro contamination, ont ressorti les grands moyens pour éradiquer une flambée épidémique très limitée ces derniers jours dans le nord du pays. Mardi, la grande ville de Lanzhou, située à 1.700 km à l'ouest de Pékin, a placé en quarantaine ses 4 millions d'habitants, invités à rester chez eux sauf nécessité impérieuse, à la suite de la découverte de quelques dizaines de cas. "La pandémie est le défi numéro un pour le déroulement des jeux d'hiver", a résumé devant la presse le vice-président du comité d'organisation, Zhang Jiandong. Une dizaine de provinces, soit le tiers du total, ont renforcé les mesures de prévention, y compris la ville de Pékin où 20 cas de contamination ont été dénombrés depuis une semaine.
Les mesures prévues lors des jeux "réduiront le risque et l'impact du coronavirus", a ajouté M. Zhang, tout en avertissant que les participants qui n'observeraient pas les règles seraient sanctionnés.Les jeux 2022 se dérouleront dans une "bulle" destinée à enrayer tout risque de contamination au reste de la Chine.Les 2.900 athlètes attendus devront soit avoir été entièrement vaccinés soit se soumettre à une quarantaine stricte de 21 jours à leur arrivée dans le pays. Seuls les spectateurs déjà présents en Chine pourront assister aux épreuves.
Les autorités ont prévu 300 ambulances à pression négative pour transporter d'éventuels patients, sans risque de propagation d'air contaminé vers l'extérieur. Premier pays touché par la pandémie, la Chine a pratiquement enrayé le virus dès le printemps 2020 après l'adoption de mesures drastiques de contrôle des habitants. Le pays a quasiment fermé ses frontières au reste du monde. Mercredi, le pays a fait état de 50 nouvelles contaminations au cours des dernières 24 heures. Le bilan officiel depuis le début de l'épidémie est inférieur à 100.000 cas, dont 4.636 mortels.
Mercredi 27 Octobre 2021 - Au Soudan, les manifestations continuent, le Premier ministre ramené chez lui :
Des manifestants sont encore dans les rues mercredi au Soudan pour protester contre un coup d'Etat militaire et l'arrestation de hauts dirigeants civils, notamment le Premier ministre Abdallah Hamdok, brièvement retenu puis ramené chez lui mardi soir, sur fond d'intense pression internationale.
De nombreux pays ont dénoncé un coup d'Etat militaire après l'annonce lundi par le général Abdel Fattah al-Burhane de la dissolution de toutes les institutions du Soudan et l'arrestation de leurs dirigeants civils par des soldats. Ces événements ont coupé court à une transition démocratique entamée en 2019.
A la suite du coup de force lundi, Washington a suspendu une part de son aide à ce pays d'Afrique de l'Est parmi les plus pauvres du monde, et l'Union européenne a menacé de suivre. Moscou a en revanche estimé que ces développements étaient "le résultat logique d'une politique ratée".
Tôt mercredi, après de nouveaux tirs de gaz lacrymogène sur des manifestants -dont quatre ont déjà été tués par balles, selon des médecins-, le Conseil de sécurité de l'ONU a renoncé à utiliser "les termes les plus forts" pour dénoncer le putsch. Et le Fonds monétaire international (FMI), dont les aides et l'allègement de la dette sont vitales pour le Soudan, a estimé qu'il était "prématuré" de se prononcer.
Dans les rues de la capitale Khartoum, les manifestations se poursuivent mercredi matin, mais la police et les forces de sécurité démantèlent certains barrages routiers installés par les manifestants et arrêtent des participants autour des barricades, selon des correspondants de l'AFP.
En 2018 et 2019 déjà, des manifestants avaient campé pendant des mois jusqu'à forcer l'armée à démettre le dictateur Omar el-Béchir -au prix de plus de 250 morts dont les familles attendent toujours justice.
La capitale soudanaise est depuis lundi une ville morte, coupée de ses banlieues de l'autre côté du Nil par des soldats et des blindés déployés sur tous les ponts et coupée du reste du monde avec la fermeture jusqu'à samedi de son aéroport.
La "désobéissance civile" décrétée lundi sous le choc d'un coup d'Etat que tout le monde pressentait mais que personne n'imaginait si rapide est suivie. La plupart des syndicats ont déclaré la "grève générale", les magasins non essentiels sont fermés et ceux qui voudraient briser le mouvement ne peuvent pas rejoindre leur travail en raison des barricades et du danger à s'aventurer dans une ville où internet et les télécommunications vont et viennent.
Pour manifestants et experts, l'option d'un retour à la dictature dans ce pays d'Afrique de l'Est, l'un des plus pauvres au monde, devient de plus en plus réaliste.
Pour dénoncer ces violences et le coup d'Etat, les ambassadeurs soudanais à Paris, Bruxelles et Genève ont fait défection, proclamant mardi leurs ambassades comme celles du "peuple et de sa révolution".
Mercredi 27 Octobre 2021 - Chômage : L'embellie se confirme au 3e trimestre :
Après le choc du Covid-19 et sur fond de reprise "robuste", le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi a continué de diminuer au troisième trimestre. Selon les chiffres publiés par le ministère du Travail, le nombre de chômeurs (catégorie A) a enregistré une baisse de 5,5% au troisième trimestre en France (hors Mayotte) par rapport au trimestre précédent, soit 206.000 inscrits en moins, à 3,544 millions.
En incluant l'activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi est en baisse de 1,9% et s'établit à 5,871 millions, selon la Direction des statistiques (Dares). La catégorie B baisse très modérément (-0,1% en France métropolitaine), tandis que la catégorie C augmente (+6,5%).
Le nombre de chômeurs en catégorie A se situe juste en dessous de son niveau d'avant-crise, avec 5.200 demandeurs d'emploi en moins par rapport au 4e trimestre 2019. Pour les catégories A, B et C dans leur ensemble, il reste supérieur à son niveau d'avant-crise (+124.100).
La baisse en catégorie A est plus forte chez les jeunes de moins de 25 ans au 3e trimestre (-8,4% en France métropolitaine) que pour les autres tranches d'âge (-5,9% pour les 25-49 ans et -4,1% pour les 50 ans et plus). Sur le front du chômage longue durée, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis un an ou plus diminue de 3,3% au 3e trimestre (-0,4% sur un an), à 2,92 millions (catégories A, B et C). La proportion des demandeurs d'emploi de longue durée repasse sous la barre des 50% à 49,8%.
Pour Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, ces chiffres sont "plutôt positifs". Il souligne auprès de l'AFP le "paradoxe de cette crise" avec un rebond plus rapide que prévu, encore davantage pour l'emploi. Les sorties de Pôle emploi pour "reprise d'emploi déclaré" atteignent "un niveau particulièrement élevé", observe l'économiste, ce qui "correspond bien avec le dynamisme du marché du travail". La baisse du chômage longue durée est "un autre élément assez positif pour montrer que c'est une vraie reprise", alors que "c'est en général la dernière roue du carrosse", dit-il, y voyant un signe de redémarrage "robuste".
Mercredi 27 Octobre 2021 - Assigné à résidence, il retourne en prison pour ne plus vivre avec sa femme :
Un homme assigné à résidence en Italie s'est présenté dans un commissariat en demandant à être mis en prison car il trouvait insupportable la vie à la maison aux côtés de son épouse, a expliqué dimanche la gendarmerie.
L'homme, un Albanais âgé de 30 ans vivant à Guidonia Montecelio près de Rome, "ne parvenait plus à faire face à la cohabitation forcée avec son épouse", selon un communiqué des carabiniers de Tivoli, ville voisine.
"Exaspéré par cette situation, il a préféré s'enfuir et se présenter spontanément aux carabiniers afin de demander à purger sa peine derrière les barreaux", poursuivent-ils.
L'homme était assigné à résidence depuis plusieurs mois pour des crimes liés à la drogue et il devait le rester encore plusieurs années, a dit à l'AFP le capitaine Francesco Giacomo Ferrante des carabiniers de Tivoli.
"Il vivait chez lui avec son épouse et sa famille. Cela ne se passait plus bien", a-t-il ajouté. "Il a dit: +écoutez, ma vie domestique est devenue un enfer, je n'en peux plus, je veux aller en prison".
L'homme a été immédiatement arrêté pour violation de son assignation à résidence et les autorités judiciaires ont ordonné son transfert en prison.