Jeudi 16 Septembre 2021 - Le point du coronavirus le 15 septembre au soir :
Le bilan en France : moins de 2.000 patients en réa, la décrue se poursuit. Le nombre des malades en soins critiques est passé mercredi sous la barre de 2.000 patients pour la première fois depuis le 17 août, les hospitalisations étant également en baisse, selon les chiffres publiés mercredi par Santé publique France. Avec 119 nouvelles admissions, les services de soins critiques qui soignent les cas les plus graves comptent 1.959 personnes contre 2.000 la veille. 9.555 malades sont actuellement hospitalisés dont 452 admis en 24 heures contre 9.739 mardi. La maladie a emporté 79 personnes en 24 heures (96 la veille) portant le bilan total à 115.829 depuis le début de l'épidémie. Les chiffres des contaminations traduisent également une amélioration, avec 9.144 nouveaux cas enregistrés contre 12.828 il y a une semaine. Le taux de positivité, qui mesure la proportion de cas positifs par rapport au nombre de personnes testées, reste stable, à 1,9%. Côté vaccins, depuis le début de la campagne de vaccination en France, 49.849.575 personnes ont reçu au moins une injection (soit 73,9% de la population totale) et 47.104.178 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, ce qui représente 69,9% de la population totale.
Obligation vaccinale pour les soignants. L'obligation vaccinale contre le Covid-19 est entrée en vigueur mercredi en France pour 2,7 millions de professionnels des hôpitaux et maisons de retraite ou soignants libéraux, aides à domicile, pompiers et ambulanciers. Mais une petite minorité n'a toujours pas reçu de première dose.
Confinement levé samedi à La Réunion. Le confinement en vigueur à La Réunion depuis le 31 juillet pour freiner une nouvelle vague de coronavirus sera complètement levé à partir de samedi et le couvre-feu repoussé à 23H00, a annoncé le préfet de cette île française de l'océan Indien.
Jeudi 16 Septembre 2021 - Obligation vaccinale des soignants: "3.000 suspensions" annonce Véran :
"Il y a eu hier quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé ou médico sociaux qui n'étaient pas encore rentrés dans un parcours de vaccination", a déclaré M. Véran sur RTL, ajoutant qu'il y avait eu également "quelques dizaines de démissions".
"Nous parlons d'un public de 2,7 millions de salariés", a ajouté le ministre, assurant que "la continuité des soins a été assurée". Selon lui, "un grand nombre de ces suspensions ne sont que temporaires" et concernent "essentiellement du personnel des services supports", "très peu de blouses blanches".
"Beaucoup d'entre eux ont décidé de se faire vacciner, voyant que l'obligation était une réalité", a affirmé Olivier Véran, précisant qu'il y avait eu "quelques dizaines de démissions à ce stade". L'obligation vaccinale contre le Covid-19 est entrée en vigueur mercredi pour 2,7 millions de professionnels: hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers.
D'après Santé publique France (SpF), qui se base sur des échantillons de l'Assurance maladie, au 12 septembre 89,3% des soignants avaient reçu au moins une dose dans les structures accueillant des personnes âgées dépendantes (Ehpad, USLD).
Jeudi 16 Septembre 2021 - Emmanuel Macron fait miroiter la levée des contraintes sanitaires :
Emmanuel Macron a salué jeudi les «résultats» du passe sanitaire et envisagé la levée de «certaines contraintes dès que les conditions sanitaires le permettront», y compris celle du passe par endroits.
Le passe sanitaire, qui a favorisé la vaccination, est «un instrument de gestion qui a permis d'éviter la fermeture et il est proportionné» et «on va le conserver dans la poche pour éviter partout la fermeture qui est la pire des choses», a défendu le président de la République lors des Rencontres de l'Union des entreprises de proximité (U2P). «Dès que les conditions sanitaires le permettront et, à mon avis, quand je vois les chiffres, ça ne va pas venir si tard», on pourra se «permettre sur les territoires où le virus circule moins vite de lever certaines contraintes et de revivre normalement», s'est réjoui le chef de l'Etat.
Revendiquant son «pragmatisme», il s'est ainsi dit prêt à «lever le passe, dans les endroits où on le met, là où le virus ne circule quasiment plus».
De son côté, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait indiqué dans la matinée que la situation de l'épidémie de Covid-19 en France s'était «considérablement améliorée» et que si «cette dynamique» se poursuivait, «nous pourrons commencer à envisager d'alléger certaines mesures». «Il y a encore quelque 10 000 contaminations par jour, l'épidémie n'est pas terminée. En revanche, nous sommes sur un rythme de réduction d'au moins 30% en une semaine, la charge hospitalière en métropole diminue -moins de 2000 patients en réanimation-, nous sommes sur une bonne trajectoire», a-t-il déclaré sur RTL.
«La situation s'est considérablement améliorée grâce à la vaccination massive de la population française, au maintien des gestes barrières, à la vigilance des Français et à des outils précieux comme le passe sanitaire», a détaillé le ministre.
Pour autant, «nous ne sommes pas encore dans une situation qui permet de réduire» les «mesures de contrôle de l'épidémie», dont fait partie le passe sanitaire. «Ce serait un peu trop tôt», a souligné Olivier Véran.
Jeudi 16 Septembre 2021 - Présidentielle: Taubira ne veut pas "contribuer à l'éparpillement" à gauche :
L'ancienne ministre Christiane Taubira ne veut pas "contribuer à l'éparpillement à gauche" en devenant la "7e ou 8e" candidate, mais a assuré jeudi qu'elle prendrait part à la campagne de la présidentielle car "l'enjeu est colossal" face à la montée des discours d'exclusion."Même les personnes qui ont beaucoup d'enthousiasme sont capables d'être assez raisonnables pour comprendre que je ne peux pas venir contribuer à l'éparpillement", a justifié sur France Inter celle qui est en tête, avec François Ruffin, des parrainages citoyens pour désigner un candidat commun à gauche pour la présidentielle, dans le cadre de la "Primaire populaire". "L'enjeu est colossal, la gauche ne peut pas se permettre de perdre cette élection et je ne veux pas aller gentiment m'aligner en tant que 7e ou 8e candidate de la gauche", a insisté l'ancienne ministre de la Justice de François Hollande, tout en saluant cette initiative de la Primaire populaire "belle et audacieuse", "un pari sur la démocratie participative".
Selon elle, les personnalités de gauche déjà candidates sont "toutes des personnes intelligentes", "je les connais, je les respecte et je les estime toutes". "Les choses vont se clarifier" au fil de la campagne, a-t-elle ajouté. "Je ne vais pas rester distante, je ne vais pas rester une observatrice, je vais faire campagne, je vais trouver ma place d'une façon ou d'une autre", a-t-elle en tout cas assuré. A la différence de 2002, où Mme Taubira avait été candidate en faisant concurrence à Lionel Jospin, en 2022 "l'enjeu est colossal parce que la société a été travaillée ces vingt dernières années par des idées d'exclusion, de rejet", "par une xénophobie tranquille".
"On ne peut pas se permettre de jouer", a ajouté Mme Taubira en dénonçant notamment le polémiste Eric Zemmour, potentiel candidat, qui se complait selon elle dans les "objurgations". La clôture des parrainages de la Primaire populaire est prévue le 11 octobre, date à laquelle seront alors connus les cinq femmes et cinq hommes pré-sélectionnés par les citoyens inscrits sur la plateforme sécurisée Neovote "pour faire gagner l'écologie et la justice sociale en 2022". Les citoyens inscrits voteront ensuite parmi ces dix candidats, entre les 9 et 12 décembre, afin de désigner un potentiel candidat unique des forces de gauche pour l'élection présidentielle 2022.
Jeudi 16 Septembre 2021 - Mayenne: accident d'un car de collégiens, 28 blessés dont deux graves :
Un accident d'un car scolaire transportant des collégiens à Changé (Mayenne), près de Laval, a fait jeudi matin 28 blessés, dont deux graves, a annoncé la préfecture du département. "Le bilan actuel fait état de 2 collégiens dans un état sérieux, transportés au centre hospitalier de Laval et de 26 blessés légers répartis dans les établissements de santé du secteur", a indiqué la préfecture de la Mayenne dans un communiqué de presse. En marge d'un déplacement à Yvré-l'Evêque (Sarthe), Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education, a précisé que, "fort heureusement, il n’y a(vait) pas de pronostic vital engagé".
D'après la préfecture, "21 enfants impliqués ont été pris en charge dans une salle municipale avec un soutien psychologique qui a également été proposé aux familles qui se sont rendues sur place". Le bus transportait 49 personnes, 48 enfants et une adulte, qui était la conductrice. Les enfants sont tous collégiens de l'établissement Jules Renard de Laval. Le dispositif "nombreuses victimes" (Novi) du plan Orsec a été activé par le préfet et le centre opérationnel départemental a été mis en place en préfecture.
Une centaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour cette intervention ainsi que des équipes médicales, les forces de sécurité, les services municipaux et départementaux et l'association départementale de protection civile de la Mayenne, d'après la même source. Un vidéaste de l'AFP présent sur les lieux vers midi a pu constater que le car était encastré dans une haie après un virage.
Jeudi 16 Septembre 2021 - "Rien de personnel": au procès du 13-Novembre, la froide justification de Salah Abdeslam :
Salah Abdeslam a froidement justifié mercredi sa participation aux attentats du 13-novembre par l'intervention militaire française contre l'Etat islamique en Syrie.
"On a visé la France, des civils, mais il n'y avait rien de personnel": glaçant l'audience, Salah Abdeslam a froidement justifié mercredi sa participation aux attentats du 13-novembre par l'intervention militaire française contre l'Etat islamique en Syrie. Un silence de plomb s'abat sur l'immense salle d'audience quand Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés, se lève dans le box, à l'invitation du président de la cour d'assises spéciale de Paris.
La cour, qui n'interrogera pas les accusés avant novembre sur leur personnalité, et en 2022 sur le fond du dossier, souhaite une "déclaration spontanée", "succincte" résumant leur position sur les faits qui leur sont reprochés. "Pas un discours", prévient le magistrat Jean-Louis Périès. "Bonjour à tous, je serai un peu plus long", lance Salah Abdeslam, 32 ans ce mercredi, semblant à l'aise derrière le box vitré quand il prend la parole à la suite de ses 13 coaccusés, demandant à se tourner vers le président.
D'une voix pesée, mesurée, qui contraste avec ses vitupérations des premiers jours d'audience, il discourt pendant cinq minutes sur la politique française au Moyen-Orient, de Jacques Chirac à François Hollande, ou donne sa propre définition des "terroristes, jihadistes, radicalisés". "En réalité, il ne s'agit que d'islam authentique, et ces terroristes, ces radicaux sont des musulmans", dit-il calmement, masque noir baissé sur sa barbe garnie, t-shirt sombre et veste polaire foncée sur le dos.
"Moi je vous dis: on a combattu la France, on a attaqué la France, on a visé la population, des civils, mais en réalité on n'a rien de personnel contre ces gens-là, on a visé la France et rien d'autre", continue Salah Abdeslam, blâmant les "avions français qui ont bombardé l'Etat islamique, les hommes, les femmes, les enfants". "François Hollande savait les risques qu'il prenait en attaquant l'Etat islamique en Syrie", accuse le Franco-Marocain.
A l'ouverture de ce procès hors norme, prévu pour durer neuf mois, Salah Abdeslam avait déclaré avoir "délaissé toute profession pour devenir combattant de l'Etat islamique", puis s'était arrogé le droit de prendre la parole à plusieurs reprises sans y être invité; des "provocations" pour les parties civiles.
"J'essaie d'être le plus clair possible, je sais que je peux choquer, heurter des gens, surtout les plus sensibles. On dit de moi que je suis provocateur, mais moi je veux être sincère avec ces gens-là et ne pas leur mentir", conclut Salah Abdeslam en assurant que "le but n'est pas de blesser".
A plusieurs mètres du box, les bancs où ont pris place des dizaines de parties civiles commencent à bruisser, des yeux rougissent au-dessus des masques. Des victimes s'étreignent, d'autres restent prostrées, semblant accuser le coup. Des membres de l'association Paris aide aux victimes circulent dans les travées.
Jeudi 16 Septembre 2021 - A Londres, les sirènes d’Extinction Rebellion défient la police :
Des militants du mouvement écologique Extinction Rebellion (XR) ont manifesté devant le département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales de Londres pour protester contre la pêche au chalut de fond.
Plusieurs militants écologistes du mouvement Extinction Rebellion (XR) ont démarré une nouvelle campagne de manifestation à Londres. Des hommes et des femmes, grimés en sirènes, ont joué une scène pendant laquelle ils se faisaient attraper par des filets de pêche d’un chalutier. Devant le département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales, près de l’Abbaye de Westminster, les militants jonchaient le sol et faisaient semblant de mourir, tandis que des policiers les surveillaient. L’objectif de la performance était de protester contre la politique marine du Royaume-Uni et le recours au chalut de fond.
Cette technique consiste à piéger les animaux marins au fond d’un filet en forme conique remorqué par un navire. En général, il peut faire jusqu'à 150 mètres de large pour les navires-usines et peut capturer environ 60 tonnes de poissons en vingt minutes. Les bateaux peuvent les traîner jusqu'à trois heures. Pour l'Ifremer, le chalut de fond manque de sélectivité. «Dans la majorité des pêcheries, cet engin capture simultanément plusieurs espèces de dimensions et de morphologie différentes. Même s'il ne pénètre pas le sédiment, le chalut de fond détériore les habitats et les organismes posés sur le fond», explique l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. «Imaginez les dégâts causés par un filet lesté de 4 kilomètres de long lorsqu'il traîne sur les fonds marins. Il attrape tout sur son passage (quel qu'il soit), détruit les habitats et libère le carbone qui été enfoui. La pêche au chalut de fond émet plus de gaz à effet de serre que l'aviation», a tweeté Extinction Rebellion.
Depuis fin août, le mouvement écologiste radical utilise à Londres ce qu’il appelle «la désobéissance civile» pour mettre en lumière l'inaction des gouvernements face au changement climatique. Les manifestants réclament notamment que le gouvernement britannique cesse tout investissement dans les combustibles fossiles, alors que le Royaume-Uni doit accueillir en novembre le sommet de l'ONU sur le climat COP26, à Glasgow (Écosse). De nombreux militants écologistes estiment que cette rencontre constitue la dernière chance pour les dirigeants mondiaux de s'accorder sur des politiques radicales afin d'éviter un trop important réchauffement de la planète, après «l'avertissement sévère» début août du GIEC.
Jeudi 16 Septembre 2021 - Covid-19: Vladimir Poutine révèle un cluster au Kremlin :
Vladimir Poutine contraint à l'solement. Le président russe a expliqué jeudi que des dizaines de personnes de son entourage souffraient du Covid-19.
Le président russe Vladimir Poutine a révélé jeudi que des dizaines de personnes de son entourage souffraient du Covid-19, l'obligeant à s'isoler, une illustration des difficultés du pays à enrayer l'épidémie. "Dans mon entourage (...) ce n'est pas une, ni deux, mais plusieurs dizaines de personnes qui sont tombées malades du coronavirus", a-t-il annoncé lors d'une réunion par visioconférence à l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), réunie en sommet au Tadjikistan. "J'ai dû annuler au dernier moment ma visite à Douchanbé, j'en suis vraiment désolé", a-t-il ajouté. M. Poutine, 68 ans, vacciné depuis mars, a déclaré qu'il allait devoir rester à l'isolement encore "plusieurs jours" du fait de ce foyer sans précédent depuis le début de l'épidémie dans le cercle rapproché du maître du Kremlin.
Mardi, il avait indiqué devoir s'isoler en disant avoir été en contact de "manière très rapprochée" avec un seul de ses collaborateurs, vacciné mais malade. Immunisé depuis près de six mois par le vaccin russe Spoutnik V, Vladimir Poutine a dit alors "espérer que tout se passera comme il se doit" et que ce vaccin "démontrera vraiment son haut niveau de protection."
L'irruption du Covid dans l'entourage rapproché du président souligne les difficultés de Moscou à lutter efficacement contre l'épidémie, entre une vaccination qui patine et le respect très aléatoire des règles de distanciation et du port du masque. La Russie est d'ailleurs l'un des Etats au monde où la pandémie a fait le plus de morts, phénomène qui s'est accéléré les Russes ne se faisant pas vacciner par les produits élaborés dans le pays, sur fond de méfiance à l'égard des assurances des autorités. Le pays a été tout particulièrement endeuillé par le variant Delta, qui fait des ravages depuis le mois de juin. Selon l'agence des statistiques Rosstat, quelque 350.000 Russes étaient morts du Covid-19 à la fin juillet 2021.
Selon un décompte du site Gogov, seuls 27,5% des Russes étaient totalement vaccinés à ce jour et depuis décembre 2020. Initialement, le Kremlin, qui dispose de quatre vaccins nationaux, s'était fixé comme objectif d'atteindre 60% de vaccination d'ici septembre. Avant d'annoncer son isolement, M. Poutine a reçu lundi à Moscou le président syrien Bachar al-Assad et de nombreux athlètes paralympiques de retour de Tokyo.
Jeudi 16 Septembre 2021 - Emmanuel Macron annonce la mort du chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara :
Adnan Abou Walid al-Sahraou, le chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane.
Les forces françaises ont tué le chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, un "succès majeur", a annoncé le président Emmanuel Macron dans la nuit de mercredi à jeudi.
"Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel", a déclaré le président français sur Twitter. Cet été, en juin et juillet, Paris avait déjà annoncé la mort ou la capture de plusieurs cadres de haut rang de l'EIGS par la force française Barkhane et ses partenaires, dans le cadre de sa stratégie de cibler les dirigeants et les cadres des organisations jihadistes.
Le chef de l'EIGS "est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane", a tweeté de son côté la ministre française des Armées Florence Parly, en saluant également "un coup décisif contre ce groupe terroriste. Notre combat continue".
L'EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ancien membre du Front Polisario, puis de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), avait été désigné comme "ennemi prioritaire" au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020.
Il est en effet considéré comme étant à la manoeuvre de la plupart des attaques dans la région des "trois frontières", un vaste espace aux contours vagues à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso, des pays qui comptent parmi les plus pauvres du monde.
Cette zone constitue la cible récurrente d'attaques de deux groupes armés jihadistes: l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.
Jeudi 16 Septembre 2021 - Remaniement au Royaume-Uni : Johnson remercie son chef de la diplomatie après la crise afghane :
C'est le grand perdant d'un remaniement visant à serrer les rangs en vue de l'après-pandémie: le Premier ministre britannique Boris Johnson a remercié mercredi son chef de la diplomatie Dominic Raab, critiqué pour sa gestion de la crise afghane.
Le ministre des Affaires étrangères, 47 ans, est remplacé par Liz Truss, 46 ans, personnalité réputée pour sa popularité auprès de la base conservatrice et jusqu'alors chargée du Commerce extérieur. Elle accède à un poste stratégique, alors que le Royaume-Uni cherche à renforcer sa place sur la scène internationale après le Brexit.
Dominic Raab s'était vu reprocher son inaction face à l'arrivée des talibans au pouvoir, restant en vacances en Crète alors que Kaboul tombait en août. Il avait ensuite semblé rejeter sur l'armée la responsabilité de certaines erreurs commises lors des évacuations, menées dans une impréparation apparente qui a provoqué la colère dans les rangs conservateurs.
Lot de consolation: il devient ministre de la Justice avec le titre de vice-Premier ministre, fonction qu'il occupait de facto jusqu'alors, dirigeant le gouvernement au printemps 2020 quand Boris Johnson, malade du Covid-19, avait été hospitalisé.
Après un départ d'Afghanistan dans la douleur et un an et demi de pandémie, mais aussi à un moment où le Brexit provoque la pagaille dans les approvisionnements du Royaume-Uni, Boris Johnson cherche à donner un second souffle à son action.
Downing Street a présenté le remaniement comme un moyen de "mettre en place une équipe forte et unie pour reconstruire en mieux après la pandémie", avec pour "objectif d'unir et de niveler par le haut le pays tout entier", promesse de campagne à destination des régions défavorisées du nord de l'Angleterre ravies aux travaillistes en 2019.
Au-delà du chef de la diplomatie, plusieurs poids lourds ont été remerciés, notamment le ministre de l'Education Gavin Williamson, dont le départ faisait peu de doutes après de multiples gaffes et le fiasco des examens post-confinement.
Chouchou de la presse conservatrice, le jeune et populaire ministre des Finances Rishi Sunak, 41 ans, a en revanche été confirmé, de même que ceux de la Défense Ben Wallace et de l'Intérieur Priti Patel, pourtant donnée sur la sellette étant donné son incapacité à réduire les arrivées de migrants illégaux par la Manche.
Jeudi 16 Septembre 2021 - En raison du Brexit, la chaîne britannique Marks and Spencer va fermer 11 magasins en France :
La chaîne britannique Marks and Spencer va fermer 11 magasins en France, soit plus de la moitié de ses 20 sites dans le pays, blâmant les problèmes d'approvisionnement liés au Brexit. "Les procédures d'exportation longues et complexes désormais en place à la suite de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne limitent considérablement l'approvisionnement en produit frais et réfrigérés du Royaume-Uni vers l'Europe" et pèsent sur la disponibilité des produits" en France, justifie le groupe jeudi.
Le partenariat de M&S avec SFH, l'un de ses deux partenaires dans l'Hexagone, "va s'arrêter, ce qui aura pour conséquence la fermeture de ses 11 magasins en franchise", majoritairement situés à Paris, d'ici la fin de l'année, précise le communiqué. Marks and Spencer, contacté par l'AFP, n'était pas dans l'immédiat en mesure de dire combien d'emplois seraient concernés par ces fermetures.
En revanche, les neuf magasins Marks and Spencer détenus par Lagardere Travel Retail, le deuxième partenaire du groupe en France, resteront ouverts. Il s'agit de boutiques situées dans les aéroports, gares ou stations de métro qui "continueront à fonctionner normalement".
"M&S a une longue histoire au service de ses clients en France et ce n'est pas une décision que nous, ou notre partenaire SFH, avons prise à la légère", a regretté Paul Friston, responsable de Marks and Spencer pour l'international.
Le site internet du groupe en France, géré directement par M&S et qui vend principalement des vêtements et des produits pour la maison, ne sera lui pas affecté par les fermetures de magasins. Le titre du groupe à la Bourse de Londres perdait 1,56% à 183,25 pence en milieu de journée.
En dépit de l'accord commercial signé entre Londres et Bruxelles juste avant Noël, la sortie effective britannique du Royaume-Uni a compliqué et renchéri les procédures d'import-export, notamment pour les produits frais et carnés, avec de nombreuses nouvelles formalités.
Dans la foulée du Brexit devenu réalité au premier janvier, le groupe avait déjà annoncé en avril retirer tous les produits frais de ses magasins en République Tchèque, pour se concentrer sur les produits surgelés et ceux pouvant se conserver à température ambiante.
En 2001 le groupe, en difficulté, avait pris la décision radicale de fermer tous ses magasins.
Jeudi 16 Septembre 2021 - Les premiers touristes spatiaux de SpaceX se sont envolés :
La fusée Falcon 9 a décollé à l'heure prévue, 20H02 locales (00H02 GMT jeudi) depuis le centre spatial Kennedy en Floride, dans un grondement et une boule de feu illuminant la nuit.
Quatre touristes spatiaux américains ont débuté mercredi un incroyable voyage en apesanteur dans un vaisseau de SpaceX, où ils doivent passer trois jours en orbite autour de la Terre sans aucun astronaute professionnel à bord, une première historique.
La fusée Falcon 9 a décollé à l'heure prévue, 20H02 locales (00H02 GMT jeudi) depuis le centre spatial Kennedy en Floride, dans un grondement et une boule de feu illuminant la nuit. Quelques minutes plus tard, le premier puis le second étage de la fusée se sont séparés, laissant la capsule Dragon et ses passagers seuls dans le cosmos.
"Peu y sont allés avant et beaucoup vont suivre. La porte s'ouvre maintenant, c'est assez incroyable", a déclaré le milliardaire Jared Isaacman, commandant de la mission, depuis l'intérieur de la capsule après avoir atteint l'espace.
Ils doivent voyager plus loin que la Station spatiale internationale (ISS), à une orbite visée de 575 km. Ils feront chaque jour environ 15 fois le tour du globe
Baptisée Inspiration4, la mission est censée incarner un pas vers une démocratisation de l'espace, en prouvant que le cosmos n'est pas réservé qu'à des équipages d'astronautes triés sur le volet et formés durant des années.
Après avoir reçu la visite du patron de SpaceX Elon Musk, les quatre passagers s'étaient rendus sous le soleil et les applaudissements d'une petite foule vers le bâtiment où ils ont ensuite enfilé leur combinaison faite sur mesure. Puis ils ont rejoint le mythique pas de tir 39A -- d'où décolla notamment la mission Apollo 11 vers la Lune -- où ils ont embarqué, et, après une série de vérifications des systèmes, l'écoutille de la capsule a été fermée.
La mission a été affrétée par Jared Isaacman, 38 ans, patron d'une entreprise de services financiers et pilote aguerri. Le prix qu'il a payé à SpaceX n'a pas été dévoilé, mais se compte en dizaines de millions de dollars. Il a offert trois autres sièges à des inconnus.
Hayley Arceneaux, rescapée d'un cancer pédiatrique, est une assistante médicale de 29 ans. Elle est la plus jeune Américaine à se rendre dans l'espace, et la première personne avec une prothèse (de fémur).
Chris Sembroski, 42 ans, est un ancien de l'armée de l'Air américaine qui travaille désormais dans l'industrie aéronautique.
Enfin, Sian Proctor, professeure de 51 ans, avait failli en 2009 devenir astronaute pour la Nasa. Elle est seulement la quatrième femme Afro-Américaine à aller dans l'espace.
Jeudi 16 Septembre 2021 - Macron reçoit le prince héritier d'Abou Dhabi, partenaire clé dans le Golfe :
Le président français Emmanuel Macron a reçu mercredi le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane (MBZ), dirigeant de facto des Emirats arabes unis et partenaire stratégique majeur de Paris dans la région. MBZ est arrivé au château de Fontainebleau, à l'est de Paris, pour un déjeuner avec le président français vers 11H45 GMT. Chacun a loué l'importance de leur coopération à l'issue de la rencontre.
"Les deux dirigeants se sont félicités de la relation bilatérale solide et ancienne qui unit leurs pays (...), ainsi que de leur partenariat stratégique, qui leur permet de coopérer dans tous les domaines afin de résoudre ensemble les problèmes internationaux et régionaux communs et d’étudier de nouveaux moyens de renforcer la paix et la prospérité", selon un communiqué commun diffusé par l'Elysée.
"Les deux parties ont souligné qu’elles étaient fermement résolues à surmonter les difficultés régionales et qu’elles étaient toutes deux déterminées à lutter contre l’extrémisme et le terrorisme et à renforcer leur coopération en matière de sécurité et de défense", ont-ils poursuivi. Les Emirats sont un partenaire clé de la France dans cette zone et les coopérations multiples.
La France utilise, par exemple, une base aérienne militaire mise à sa disposition par les Emirats sur son territoire, qui est employée par l'armée de l'Air pour ses opérations au Levant, et qui a servi lors du pont aérien mis en place pour évacuer des étrangers et des Afghans de Kaboul après la prise de pouvoir des talibans en août. Les Emirats sont aussi des clients de l'industrie militaire française, possédant par exemple des chars de combat Leclerc.
Dans le domaine culturel, la France et les Emirats ont créé le Louvre Abou Dhabi, et à Fontainebleau même, où a lieu la rencontre, Abou Dhabi a financé la restauration du théâtre impérial, dont la construction avait été ordonnée par Napoléon III, désormais également nommé "Théâtre Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane", du nom du président des Emirats. Les deux dirigeants se retrouvent aussi dans leurs relations compliquées, voire tendues, avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. MBZ est par ailleurs très proche d'un autre homme clé de la région, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, surnommé lui MBS.