Mardi 7 Septembre 2021 - Le point du coronavirus le 6 septembre au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés et de ceux en soins critiques restait stable lundi, selon les chiffres publiés par Santé publique France. Le nombre de patients hospitalisés a connu une légère hausse, à 10.757 (contre 10.644 dimanche), avec 661 malades admis dans les dernières 24 heures (contre 227 la veille), mais il reste en-deça de la barre des 11.000 depuis jeudi dernier. Sept jours auparavant, on comptait 11.245 patients. Du côté des soins critiques, qui reçoivent les malades les plus graves, une très légère hausse a été enregistrée également avec 2.249 patients (contre 2.217 la veille), dont 187 admis dans les dernières 24 heures. Une semaine auparavant, ces services comptaient 2.290 patients. Depuis une dizaine de jours, le nombre de patients admis dans les unités de soins intensifs oscille entre 2.200 et près de 2.300. Le nombre de cas détectés en 24 heures s'est élevé à 3.042, contre 10.410 la veille, un écart qui s'explique par la fermeture des laboratoires les week-ends. Le taux de positivité, qui mesure la proportion de cas positifs par rapport au nombre de personnes testées, est stable à 2,4%, contre 2,5%.
En 24 heures, 103 personnes ont été emportées par le Covid, portant le bilan total à 115.007 morts depuis le début de l'épidémie. Sur le front de la vaccination, 49.198.166 personnes ont reçu au moins une injection (soit 73% de la population totale) et 45.633.313 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 67,7% de la population totale). Les spécialistes insistent sur le fait que face au variant Delta, la vaccination seule ne suffira pas, même si elle reste essentielle. Les experts de l'Institut Pasteur ont rappelé lundi l'importance, même pour les personnes vaccinées, de "continuer à respecter les gestes barrières et porter un masque pour se protéger de l'infection et éviter de contaminer leurs proches". "Avec le variant Delta, les personnes vaccinées sont bien protégées contre l'hospitalisation mais courent toujours le risque d'être infectées", écrivent-ils dans une version actualisée de leurs modélisations sur la suite de l'épidémie. Le virus "pourrait continuer à provoquer une pression substantielle sur les systèmes de santé en l'absence d'autres mesures de contrôle, même avec une haute couverture vaccinale", préviennent ces spécialistes.
Mardi 7 Septembre 2021 - L'"enfarineur" de Mélenchon reconnu coupable mais dispensé de peine :
Le jeune homme jugé pour avoir lancé de la farine au visage du dirigeant de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a été reconnu coupable mardi par le tribunal correctionnel de Paris mais "dispensé de peine". Ni Jean-Luc Mélenchon, ni le jeune homme ou leurs avocats n'étaient présents à l'audience. Lors du procès début juillet, le procureur avait réclamé 140 heures de travail d'intérêt général (TIG) à l'encontre de Tilou M., 27 ans, un YouTubeur souverainiste âgé de 27 ans.
Jean-Luc Mélenchon n'avait pas porté plainte et ne s'était pas constitué partie civile. L'incident s'était déroulé en marge d'une manifestation contre l'extrême droite à Paris en juin dernier. Alors qu'il répondait à la presse, le patron des députés LFI et candidat déclaré à la présidentielle de 2022 avait reçu de la farine sur le visage.
La scène avait été filmée par un complice de Tilou M. et diffusée sur les réseaux sociaux. Le complice de Tilou M., Sami H., a également été reconnu coupable et dispensé de peine.
Mardi 7 Septembre 2021 - 1.500 ONG réclament le report de la COP26 sur le climat de novembre :
Face à la faible vaccination des pays pauvres contre le Covid-19, les ONG climat ont réclamé mardi le report de la conférence climat de l'ONU COP 26, estimant "impossible" la tenue d'une réunion "juste et inclusive" à Glasgow (Ecosse) en novembre.
"Avec seulement deux mois d'ici l'échéance, il est évident qu'une conférence mondiale sur le climat sûre, inclusive et juste est impossible, étant donné l'échec à soutenir l'accès aux vaccins à des milliers de personnes dans les pays pauvres, les coûts en hausse des voyages et du logement et de l'incertitude sur l'évolution de la pandémie de Covid-19", écrit le Climate Action Network, qui regroupe quelque 1.500 ONG dont Greenpeace, WWF, Action Aid, Oxfam ou encore Amnesty international
"Une COP en personne début novembre exclurait de facto de nombreux délégués des gouvernements, militants de la société civile et journalistes, en particulier des pays du Sud dont beaucoup sont sur la +liste rouge+ Covid du Royaume-Uni", poursuivent les organisations dans un communiqué, dénonçant cette "exclusion" dans des discussions sur des sujets capitaux pour l'avenir de l'humanité, en particulier pour les pays les plus pauvres, en première ligne contre le réchauffement climatique. "Cet appel au report de la COP26 ne signifie en aucun cas un report des actions climatiques urgentes ni un boycott des discussions climat", précise le groupe.
"La COP26 a déjà été reportée d'un an et nous ne savons que trop bien que le changement climatique ne prend pas de vacances", a commenté le président de la OP26 Alok Sharma.
"Le récent rapport du Giec (les experts climat de l'ONU, ndlr) met en évidence pourquoi la COP26 doit avoir lieu en novembre, pour permettre aux dirigeants mondiaux de s'unir et fixer des engagements décisifs pour s'attaquer au changement climatique", a-t-il ajouté, assurant que tout le monde travaillait "sans relâche" pour permettre une réunion accessible à tous.
Alors que les délégués venant de pays classés en zone Covid rouge devront passer 10 jours en quarantaine pour les non vaccinés, et cinq jours pour les vaccinés, le gouvernement britannique a notamment annoncé mardi un financement des séjours en hôtels pour ces quarantaines.
Mardi 7 Septembre 2021 - Lyon, Bordeaux et Montpellier vont recourir à l'encadrement des loyers :
Face à la flambée des loyers, Lyon, Bordeaux et Montpellier mettent en place un dispositif prévu par la loi Elan et déjà appliqué notamment à Paris et à Lille.
Les métropoles de Bordeaux, Montpellier et Lyon (Villeurbanne compris) vont pouvoir bénéficier du dispositif d'encadrement des loyers, d'après des décrets publiés vendredi au «Journal officiel». La ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, a validé la candidature des trois métropoles pour la mise en place de ce dispositif, prévu par la loi Elan (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) de 2018.
Jusqu'à présent, seules Paris et Lille disposaient de loyers plafonnés, avec neuf villes de Seine-Saint-Denis (Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, L'Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Stains, Villetaneuse) depuis le 1er juin.
Des études devront encore déterminer les zones concernées avant un arrêté préfectoral précisant le montant d'un loyer médian pour chaque zone, au second semestre 2022.
L'encadrement des loyers, testé en France à titre expérimental jusqu'en novembre 2023, interdit aux propriétaires de demander aux locataires un montant supérieur à une somme donnée, celle-ci variant selon les quartiers en fonction de l'état du marché.
Il s'applique dans des zones de plus de 50 000 habitants «où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements».
Bordeaux et son agglomération connaissent «des augmentations fortes des prix de l’immobilier et une tension locative très importante. (...) Bordeaux en particulier se classe, depuis quelques années, parmi les villes plus chères de France», ont relevé la Ville et la Métropole dans un communiqué.
Mardi 7 Septembre 2021 - Le Mexique va remplacer la statue de Christophe Colomb par celle d'une femme indigène :
Pour la célébration de la Journée internationale des femmes autochtones, une statue du navigateur et explorateur italien Christophe Colomb sera remplacée par celle d'une femme indigène dans un rond-point de l'avenue centrale Paseo de la Reforma, à Mexico.
Les autorités mexicaines ont confirmé lundi qu'une statue du navigateur et explorateur italien Christophe Colomb sera remplacée par celle d'une femme indigène, quelques jours avant le 200e anniversaire de l'indépendance du pays vis-à-vis de la domination espagnole. "La sculpture sera déplacée vers un lieu sûr, digne et adéquat", a indiqué l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) dans un communiqué.
À sa place sera placée une sculpture d'une "femme olmèque" réalisée par l'artiste mexicain Pedro Reyes, a déclaré la maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, lors d'un événement public qui a coïncidé dimanche avec la célébration de la Journée internationale des femmes autochtones. "Ce sont précisément les femmes indigènes qui ont peut-être eu le plus grand poids dans l'histoire du Mexique et qui ont été le moins reconnues", a-t-elle déclaré.
La décision représente également un acte de "justice sociale", a ajouté M. Sheinbaum, ainsi que la reconnaissance de 500 ans de "résistance indigène" depuis la conquête. La statue de Christophe Colomb, à qui l'on attribue la découverte de l'Amérique sous le patronage de la Couronne espagnole, a été placée dans un rond-point de l'avenue centrale Paseo de la Reforma en 1877, tout près des ruines du Templo Mayor, le cœur de la civilisation aztèque.
Le gouvernement du président Andrés Manuel López Obrador affirme que son gouvernement défend les causes indigènes et a demandé au gouvernement espagnol et au Vatican de présenter des excuses historiques pour les abus commis lors de la conquête et de l'évangélisation de leur territoire.
Mardi 7 Septembre 2021 - Vol MH17: les familles des victimes réclament justice à la Russie :
Les familles des 298 personnes tuées dans le crash du vol MH17 abattu en 2014 au-dessus de l'Ukraine ont réclamé justice à la Russie, en témoignant lundi dans le procès de quatre suspects jugés aux Pays-Bas par contumace. Les proches des victimes du crash de l'avion de la compagnie Malaysian Airlines ont expliqué aux juges ne pouvoir faire vraiment leur deuil tant que les responsables ne seraient pas jugés.
L'équipe internationale d'enquêteurs a établi en 2018 que l'avion avait été abattu par un missile russe au-dessus de la zone de conflit armé avec les séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine, mais Moscou a toujours nié avec véhémence toute implication dans le crash.
Ria van der Steen, qui a perdu son père Jan et sa belle-mère Nell, a cité l'écrivain russe Alexandre Soljenitsyne (1918-2008): "Ils mentent, nous savons qu'ils mentent, ils savent que nous savons qu'ils mentent". "Je suis remplie de sentiments de vengeance, de haine, de colère et de peur", a ajouté celle qui était la première à témoigner parmi les proches des victimes.
"Je sais qu'ils sont morts et que je ne les reverrai pas, mais je ne peux mettre un terme à ce processus d'adieu, certainement jusqu'à ce que ceux qui sont responsables de leur mort soient déclarés coupables pour ce qu'ils ont fait".
L'Australienne Vanessa Rizk dont les parents Albert et Maree avaient pris ce vol au retour de vacances en Europe, les responsables "méritent d'être punis pour leurs actes de haine". "Comment les auteurs se sentiraient-ils s'il s'agissait de leurs proches? Comment (le président russe Vladimir) Poutine et son gouvernement russe corrompu répondraient-ils à cela?", a-t-elle lancé, en liaison vidéo depuis l'Australie.
Les Russes Sergueï Doubinski, Igor Guirkine et Oleg Poulatov, ainsi que l'Ukrainien Leonid Khartchenko, quatre hauts gradés des séparatistes pro-russes de l'Est de l'Ukraine, sont poursuivis par le parquet néerlandais pour meurtre. Seul M. Poulatov a un représentant légal.
Environ 90 proches, tant des 196 victimes néerlandaises que des victimes australiennes ou malaisiennes, doivent s'exprimer devant le tribunal les jours prochains.
Mardi 7 Septembre 2021 - Le retour triomphal des médaillés paralympiques à Paris :
Les médaillés paralympiques ont pu aller à la rencontre de leur public dimanche au Trocadéro puis déployer lundi le drapeau à l’Hôtel de Ville.
La fête était belle, dimanche, au Trocadéro. Les médaillés paralympiques de retour de Tokyo ont pu célébrer leurs beaux résultats en présence du public venu les saluer. Au total, les Bleus ont remporté 54 médailles dont 11 en or, son meilleur bilan depuis 17 ans, donnant de grands espoirs pour les prochains Jeux de 2024, pour lesquels un objectif de 60 médailles a été fixé. C’est d’ailleurs à l’occasion de la passation de la flamme entre Tokyo et Paris que les champions étaient réunis au pied de la Tour Eiffel.
Les derniers athlètes, qui se trouvaient encore sur place dimanche pour notamment prendre part à la cérémonie de clôture dans le stade olympique, sont de leur côté arrivés lundi dans la journée. Ils étaient entourés de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui après avoir pris le relais du drapeau à Tokyo dimanche, l’a déployé lundi à l’Hôtel de Ville. Elle était entourée du patron de Paris 2024, Tony Estanguet. «Notre enjeu, c'est de réussir dans les trois prochaines années à embarquer les acteurs publics, la société civile, les fédérations, les athlètes pour faire évoluer les mentalités», a promis celui-ci, cité par LCI.
Mardi 7 Septembre 2021 - "Il restera à jamais Le Magnifique", Emmanuel Macron rend hommage à Jean-Paul Belmondo :
Via un court message sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a salué la mémoire de Jean-Paul Belmondo, décédé lundi à l'âge de 88 ans à son domicile parisien.
«Il restera à jamais Le Magnifique». Dans un message posté sur Twitter et Instagram, accompagné d'un joli portrait en noir et blanc de Jean-Paul Belmondo, Emmanuel Macron a rendu hommage au «trésor national» qu'il était, un homme «tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots. Il a fait le tour de l’homme en 80 films. En lui, nous nous retrouvions tous».
Le chef de l'Etat avait décoré Jean-Paul Belmondo en novembre 2019 à l'Elysée, en le faisant grand officier de la Légion d'honneur.
L'Elysée a ensuite publié un communiqué que voici dans son intégralité :
«Il restera à jamais le "Magnifique". Avec Jean-Paul Belmondo s’éteint un trésor national, tout en gaîté solaire et en éclats de rire. Parmi nos grands acteurs, il était celui qui remportait haut la main la palme du public. Enfant déjà, Jean-Paul Belmondo adorait jouer la comédie et passait ses vacances à monter des adaptations pour salon des Trois Mousquetaires ou des Malheurs de Sophie. Il dut néanmoins faire preuve de ténacité face aux couperets que des professeurs faisaient tomber sur sa vocation : "Nul!" lui avait dit l’un, "Pas fait pour ce métier!", avait renchéri un autre. Il fut pourtant reçu au Conservatoire, mais là encore, Pierre Dux, son maître, lui prédit qu’avec sa tête, "[il] ne [pourrait] jamais tenir une femme dans [ses] bras car cela ne serait pas crédible". On sait ce qu’il en fut !
À défaut d’être le favori des enseignants, il était la mascotte des élèves, et l’un des plus turbulents lurons de la fameuse "bande du Conservatoire" qu’il formait avec Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Claude Brasseur, Bruno Cremer ou Claude Rich. En coulisses comme sur la scène, il aimait amuser la galerie et faire les 400 coups. À l’examen de sortie, quand les pontes de l’art dramatique lui infligèrent un simple accessit, ses camarades protestèrent en le portant en triomphe, sous les acclamations des spectateurs. Dans l’échauffement de cette scène, il adressa un bras d’honneur à ce jury qui venait tout juste de lui fermer les portes de son rêve, celles de la Comédie Française. Pour la peine, il allait bientôt s’exiler sur les écrans et y faire souffler une bourrasque de modernité.
Le cinéma, pourtant, il n’y pensa pas tout de suite. Tout au long des années 50, c’est au théâtre qu’il chercha à se faire une place en jouant Molière et Racine, Courteline et Feydeau, Musset ou Claudel. Presque par hasard, il fit ses premières apparitions sur le grand écran, chez Marc Allégret et Marcel Carné. Claude Chabrol lui offrit son premier grand rôle dans À double tour, mais c’est Jean-Luc Godard qui, avec À bout de souffle, révéla au monde ce visage d'une beauté nouvelle, ce corps capable de tous les exploits, de gestes et d’élans inédits. D’une pierre deux coups, le film fit naître une icône et renaître le cinéma français.Dans ce film-étendard de la Nouvelle Vague, Belmondo crevait l’écran de naturel, de spontanéité cabotine, d’énergie insolite et insolente : il apostrophait les spectateurs, les regardait droit dans les yeux à travers la caméra, n’hésitant pas même à les injurier. Avec son profil de boxeur et ses mauvaises manières qui cachaient mal un romantisme brûlant, avec cette désinvolture qui allait jusqu’à la provocation, il incarnait une nouvelle jeunesse, décravatée, assoiffée de liberté. Filmé par Godard, il périmait en un seul film toutes les conventions de jeu et tous les codes du bon goût cinématographique qui commençaient alors à faire somnoler le cinéma tricolore.
Dès lors, il enchaina les rôles et les succès. Et ce n’est qu’à grands bonds que l’on peut retracer une carrière riche de tant de sommets. Ivrogne magnifique dans Un Singe en hiver d’Henri Verneuil, il nous offrit des scènes de beuveries existentielles, pleines d’argot et de poésie, de philosophie et d’amitié. Il dansait le flamenco sur un bar, improvisait une corrida de voitures au milieu d’un carrefour, tandis que Gabin remontait le Yang-tsé-Kiang à la force de son verbe et de ses rêves, et lui lançait cette réplique qui était un adoubement : "Embrasse-moi, mec. T’es mes 20 ans". À l’évidence, Gabin, le monstre sacré, s’adressait à sa personne autant qu’à son personnage.
Mardi 7 Septembre 2021 - Attentats du 13 Novembre : Gérald Darmanin appelle à la vigilance maximale durant le procès :
A la veille de l'ouverture du procès historique des attentats du 13 novembre 2015, le ministre de l'Intérieur a demandé aux responsables de la sécurité du territoire "un haut niveau de vigilance", particulièrement autour des lieux classés sensibles.
Gérald Darmanin a demandé aux responsables de la sécurité du territoire "un haut niveau de vigilance", particulièrement autour des lieux classés sensibles, pendant le procès des attentats du 13 novembre 2015 qui débute mercredi,a appris l'AFP mardi auprès de son entourage.
Dans ce télégramme adressé lundi aux préfets de police de Paris et des Bouches-du-Rhône, ainsi qu'aux préfets des zones de défense de métropole et d'outre-mer, le ministre de l'Intérieur requiert leur "vigilance collective (...) totale tant à l'égard de la menace (terroriste) endogène qu'exogène".
Il y rappelle que, l'an dernier, le procès des attentats de janvier 2015 avaient été l'occasion d'une "succession d'attaques sur le territoire national" (contre les anciens locaux de Charlie Hebdo, assassinat de Samuel Paty mi-octobre) après la republication par l'hebdomadaire satirique de caricatures de Mahomet.
Le ministre a ordonné en conséquence à ses cadres de maintenir "un haut niveau de vigilance, tout particulièrement aux abords des lieux de culte, des lieux d'enseignements, de grands rassemblements dans un contexte de retour à la normale et des anciens lieux d'attentats". "Vous mobiliserez en conséquence les forces de sécurité intérieure pour une présence visible et dissuasive", ajoute Gérald Darmanin.
Le procès des attentats jihadistes du 13-Novembre, les plus meurtriers commis sur le territoire français, s'ouvre mercredi pour neuf mois devant la cour d'assises spéciale de Paris. Vingt accusés y sont poursuivis, dont Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés autour du Stade de France, sur des terrasses de bistrots parisiens et dans la salle de concert du Bataclan.
Mardi 7 Septembre 2021 - Attentats du 13 Novembre : Gérald Darmanin appelle à la vigilance maximale durant le procès :
A la veille de l'ouverture du procès historique des attentats du 13 novembre 2015, le ministre de l'Intérieur a demandé aux responsables de la sécurité du territoire "un haut niveau de vigilance", particulièrement autour des lieux classés sensibles.
Gérald Darmanin a demandé aux responsables de la sécurité du territoire "un haut niveau de vigilance", particulièrement autour des lieux classés sensibles, pendant le procès des attentats du 13 novembre 2015 qui débute mercredi,a appris l'AFP mardi auprès de son entourage.
Dans ce télégramme adressé lundi aux préfets de police de Paris et des Bouches-du-Rhône, ainsi qu'aux préfets des zones de défense de métropole et d'outre-mer, le ministre de l'Intérieur requiert leur "vigilance collective (...) totale tant à l'égard de la menace (terroriste) endogène qu'exogène".
Il y rappelle que, l'an dernier, le procès des attentats de janvier 2015 avaient été l'occasion d'une "succession d'attaques sur le territoire national" (contre les anciens locaux de Charlie Hebdo, assassinat de Samuel Paty mi-octobre) après la republication par l'hebdomadaire satirique de caricatures de Mahomet.
Le ministre a ordonné en conséquence à ses cadres de maintenir "un haut niveau de vigilance, tout particulièrement aux abords des lieux de culte, des lieux d'enseignements, de grands rassemblements dans un contexte de retour à la normale et des anciens lieux d'attentats". "Vous mobiliserez en conséquence les forces de sécurité intérieure pour une présence visible et dissuasive", ajoute Gérald Darmanin.
Le procès des attentats jihadistes du 13-Novembre, les plus meurtriers commis sur le territoire français, s'ouvre mercredi pour neuf mois devant la cour d'assises spéciale de Paris. Vingt accusés y sont poursuivis, dont Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés autour du Stade de France, sur des terrasses de bistrots parisiens et dans la salle de concert du Bataclan.
Mardi 7 Septembre 2021 - Une réforme des retraites avant 2022 ?
L'exécutif temporise : L'hypothèse d'une relance de la réforme des retraites avant la fin du quinquennat resurgit au grand dam des syndicats, le gouvernement assurant lundi que rien n'est arbitré. Jean Castex a calmé le jeu devant la presse en marge d'un déplacement à Roussillon (Isère). "Le Président de la République a été très clair, il a indiqué que la réforme des retraites n'interviendrait pas tant que la situation sanitaire n'était pas largement maîtrisée et que la reprise économique n'était pas suffisante. Aujourd'hui, la crise sanitaire n'est pas encore complètement sous contrôle et la reprise mérite encore d'être affermie", a insisté le Premier ministre.
Selon "Les Echos", Emmanuel Macron voudrait pourtant "supprimer les régimes spéciaux de retraite et instaurer le minimum de pension à 1.000 euros" avant la fin de son mandat. Un objectif confirmé au Monde par "l'entourage du chef de l'Etat". Contacté par l'AFP, ce même entourage insiste pourtant sur le fait que "rien n'est arbitré", quand l'Elysée se refuse formellement à tout commentaire.
"On n'a jamais rien exclu par principe", a rappelé de son côté le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Ballon d'essai ou véritable intention? "Effet d'annonce électoraliste", réagit Michel Beaugas, secrétaire confédéral de Force ouvrière, qui y voit avant tout "de l'affichage politique pour draguer à droite". Sur le fond, il rappelle que tous les syndicats ont été reçus la semaine dernière à Matignon et qu'"on a tous dit non à une nouvelle concertation" sur les retraites avant l'élection présidentielle d'avril 2022.
Son homologue de la CFTC, Pascale Coton, précise que Jean Castex et la ministre du Travail, Elisabeth Borne, ont bien "parlé en quelques secondes des 1.000 euros, mais absolument pas des régimes spéciaux". Hautement inflammable, la réforme des retraites, qui avait donné lieu à une forte mobilisation fin 2019 et un long conflit social, avait été stoppée net par le Covid-19 en mars 2020. Depuis, les rumeurs sur d'éventuelles mesures avant la présidentielle de 2022 ressurgissent régulièrement, alimentées par le chef de l'Etat lui-même.
Il avait laissé planer le doute en juillet sur le lancement de la réforme avant la présidentielle de 2022 en indiquant qu'elle serait "engagée dès que les conditions sanitaires seraient réunies" et en demandant au gouvernement de "travailler avec les partenaires sociaux sur ce sujet à la rentrée".
A Bercy, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire abonde: "rien n'est possible tant que l'épidémie (de Covid-19) n'est pas derrière nous", mais "déjà qu'on en discute, c'est pas mal", a-t-il déclaré sur RMC et BFMTV.
Des tiraillements subsistent aussi au sein de la majorité: le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, considère que "des décisions devront être prises dans les semaines qui viennent" et qu'il faut dès à présent "tout mettre sur la table et dire ce qu'on veut faire". "La réforme des retraites reste essentielle à mener", affirme également la présidente déléguée du parti présidentiel, Aurore Bergé, qui met en avant "la détermination de démontrer que jusqu'à la fin du quinquennat on peut continuer à réformer le pays".
Mais "le temps parlementaire est très restreint et très contraint", nuance Marc Fesneau (MoDem), ministre chargé des relations avec le Parlement, tandis que le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) répète que la "réforme des retraites "est une excellente réforme de début d'un deuxième quinquennat".