Jeudi 2 Septembre 2021 - Le point du coronavirus le 1er septembre au soir :
Près de 12,3 millions d'élèves font leur rentrée, jeudi, cette fois sous la menace du variant Delta qui suscite de nombreuses interrogations chez les parents et enseignants. "Il faut d'abord avoir un sentiment de sérénité, la rentrée est préparée, les élèves seront là, les professeurs aussi, le protocole (sanitaire) est clair", a déclaré mercredi le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, sur France Inter. Le ministère a retenu le protocole sanitaire de "niveau 2" (sur 4) qui autorise tous les élèves à être accueillis en présentiel et leur impose le port du masque en intérieur, sauf en maternelle. Un cas de Covid-19 dans une classe en primaire entraînera une fermeture, comme en juin. En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts qui ne sont pas vaccinés devront s'isoler une semaine.
Nouveauté en cette rentrée: collèges et lycées vont contribuer à la campagne de vaccination, ouverte seulement aux plus de 12 ans. Le gouvernement prévoit d'envoyer des "équipes mobiles" dans certains établissements et d'acheminer des groupes d'élèves volontaires vers les centres de vaccination. Environ 60% des adolescents et 89% des enseignants sont vaccinés en France, selon Jean-Michel Blanquer. Le ministre, qui veut maintenir le plus possible les établissements ouverts, fera un déplacement dans une école à Marseille dans la matinée, au côté du président Emmanuel Macron. "Il est possible qu'il y ait une augmentation des contaminations", a averti toutefois M. Blanquer, ce qui pourrait entraîner un durcissement du protocole sanitaire dans les écoles, avec une limitation plus stricte du brassage des élèves ou la mise en place d'une jauge limitant le nombre de présents en classe, à échelle locale ou nationale.
Campagne de troisième dose lancée en France
La campagne de rappel de vaccination anti-Covid-19, dite de troisième dose, a été lancée mercredi en France auprès des personnes les plus âgées et les plus vulnérables, afin de compenser la baisse d'efficacité des vaccins après plusieurs mois. "Avec ce rappel-là, vous serez armé pour les mois à venir", a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un centre de vaccination parisien, à une personne devant recevoir une nouvelle injection, après avoir déjà été vaccinée en début d'année.
Jeudi 2 Septembre 2021 - Edouard Philippe s’organise pour 2022 et… 2027 :
L’ancien Premier ministre lancera, au Havre, en octobre, un mouvement politique pour soutenir Emmanuel Macron l’an prochain et préparer son propre avenir.
Trois temps, trois ambiances. Édouard Philippe, qui n’a partagé de ses vacances que ses lectures, son «bonheur de l’été», fait sa rentrée par étapes. Invité le 27 août au Futuroscope, il a débattu sur «Les vertiges du monde» au côté de Jean-Pierre Raffarin. Mardi, il a parlé politique et séries à Lille avec son compère Gilles Boyer, alors que le duo est en train d’adapter en série son ouvrage «Dans l’ombre».
Le rendez-vous le plus politique s’est déroulé à Fontainebleau le 29 août, durant un week-end occupé par Pécresse, Wauquiez, Zemmour, Mélenchon, Hidalgo… L’ex-chef du gouvernement a retrouvé une quarantaine de maires de droite et centre-droit, ceux de La République des maires de son ami Christophe Béchu (Angers) et de La France audacieuse, portée par Christian Estrosi (Nice), pour une réunion à huis clos. Parmi eux, Arnaud Robinet (Reims), Hubert Falco (Toulon), Jean-Luc Moudenc (Toulouse), Delphine Bürkli (Paris IXe )…
De ce dimanche de retrouvailles entre maires aux atomes crochus, orphelins de leurs formations politiques, est née la volonté de se structurer. L’idée est de « transformer ce collectif en organisation politique, avec comme leader naturel Édouard Phillippe», explique Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau. Parti politique? Association? Think tank? La forme n’est pas encore décidée. Le nom encore moins. «Il y a besoin d’un grand parti de centre-droit», analyse l’hôte du jour, pointant les dérives des Républicains et l’inexistence de LREM. Le but est de peser dans la campagne présidentielle, mais aussi au-delà. «Édouard souhaite s’assurer que les idées que nous porterons dans les prochains mois soient mises en œuvre entre 2022 et 2027», explique le maire de Palaiseau, Grégoire de Lasteyrie.
Des premières pierres seront posées prochainement. Ce mois-ci, Édouard Philippe doit exposer ses projets dans une interview écrite ou télévisée. Dans la foulée, il a convié ses «potes » maires au Havre, le 8 octobre. «C’était un dimanche à la campagne avant le débarquement en Normandie», sourit Karl Olive, élu à Poissy. Il s’agira de se mettre d’accord sur les idées à porter (décentralisation, dette…) et de définir des lignes rouges. «Nous ne sommes pas en train de fomenter une nouvelle écurie présidentielle», prévient Valletoux.
Édouard Philippe, qui a toujours mis en avant sa loyauté envers le chef de l’État, ne sera pas candidat en 2022, confie un proche. L’homme politique préféré des Français mise sur 2027. «Ceux qui pensent qu’il fera un coup de Jarnac se trompent sur toute la ligne », martèle un élu, alors qu’Emmanuel Macron et son ex-Premier ministre se sont parlé durant l’été. Sans attendre, Hubert Falco a officialisé son soutien au président sortant, pas (encore) candidat. Une initiative personnelle qui divise. Les « philippistes » estiment qu’il est encore trop tôt pour se prononcer.
Jeudi 2 Septembre 2021 - Mort de Jean-Denis Bredin, avocat engagé et académicien :
L'avocat de renom et écrivain Jean-Denis Bredin, qui fut professeur et académicien, est mort à 92 ans, a annoncé mercredi le bâtonnier de Paris, Olivier Cousi.
L'avocat, professeur, écrivain et académicien Jean-Denis Bredin - dont le décès à 92 ans a été annoncé mercredi - a lutté sa vie durant contre les erreurs judiciaires et pour une "autre justice", plus rapide, moins formaliste. "Il fût l'un de nos plus brillants confrères possédant une plume à nulle autre pareille qui l'avait porté à l'Académie française" en 1990, a salué le bâtonnier de Paris, Olivier Cousi, dans un tweet. "Une très grand figure du barreau français vient de s'éteindre. Il aura marqué son époque de son talent et des nombreux combats qu'il a menés", a également écrit sur Twitter le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti.
Père de l'ancienne ministre socialiste de la Jeunesse et des Sports Frédérique Bredin, l'académicien français a signé une vingtaine d'ouvrages historico-judiciaires, dont un livre-référence ("L'affaire", 1983) sur Alfred Dreyfus, une des plus célèbres victimes d'erreur judiciaire de l'histoire de France. Figure de la "gauche caviar" parisienne, M. Bredin était un homme prévenant, d'une politesse exquise, mais cette urbanité parfois lui pesait. Ainsi, choisit-il d'intituler son autobiographie (2007) d'un lucide "Trop bien élevé", laquelle faisait suite à un roman au titre tout aussi explicite, "Un enfant sage" (1990). "Excusez-moi, oui, excusez-moi, si je suis là, car je vous gêne (...). Frapper avant d'entrer, s'effacer dans les portes, sourire, toujours sourire... Il ne suffira pas d'une vie entière pour se faire pardonner d'exister", écrit-il.
Né à Paris le 17 mai 1929 - son père, juif, porte le nom de Hirsch mais le couple divorce et le père décède en 1939; le petit garçon sera élevé dans la religion de sa mère, catholique -, il est reçu premier à l'agrégation de droit privé en 1957. J'étais "programmé pour être bon élève", dira-t-il. Il enseigne (il adorait cela) à la Faculté de droit de Rennes, de Lille, à l'université Paris-Dauphine puis, à partir de 1971, à Paris I où il demeure jusqu'en 1993 avant d'être nommé professeur émérite.
Jeudi 2 Septembre 2021 - Présidentielle 2022: Hervé Morin apporte son soutien à Valérie Pécresse :
Le président des Centristes Hervé Morin apporte son soutien à Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle via une éventuelle primaire de la droite et du centre, et qui a selon lui "toutes les qualités pour être chef de l'État".
La présidente (ex-LR) de Libres! "a le pragmatisme et le courage des femmes en politique, la pugnacité et l'endurance que requiert la fonction, et le souci de l'équilibre de la société française plus que jamais nécessaire dans un pays qu'Emmanuel Macron a profondément fracturé", assure M. Morin dans une interview au Point paru jeudi.
Valérie Pécresse sera l'invitée d'honneur de la "fête de la pomme" qui marque la rentrée politique d'Hervé Morin, dimanche à Epreville-en-Lieuvin (Eure). Samedi elle assistera à l'université d'été des jeunes de LR au Parc Floral de Paris.
La présidente de la région Ile-de-France, qui se décrit comme "deux-tiers Merkel, un tiers Thatcher", porte selon M. Morin une synthèse mêlant "respect des libertés, qu'elles soient individuelles, locales ou économiques", et "économie sociale de marché". "C'est le temps des femmes", estime en outre le président de la région Normandie qui "préfère la solidité et le pragmatisme d'Angela Merkel aux envolées lyriques d'Emmanuel Macron".
Jeudi 2 Septembre 2021 - La Norvège se rapproche des 75% d'électriques parmi les voitures neuves :
"L'évolution a été beaucoup plus rapide que prévu et cela est dû au fait que de plus en plus de constructeurs proposent des modèles électriques bons et intéressants", a expliqué le directeur du Conseil d'information sur le trafic routier.
Bientôt trois quarts des nouvelles immatriculations en Norvège seront des voitures entièrement électriques, a estimé mercredi un organisme spécialisé après un record enregistré en août dans le pays, leader mondial en la matière. Selon le Conseil d'information sur le trafic routier (OFV), 71,9% des voitures neuves vendues le mois dernier dans le pays scandinave --paradoxalement le plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest-- étaient des véhicules à batterie.
Neuf des dix modèles les plus vendus étaient électriques, avec le Model Y, dernier-né de chez Tesla, la Ford Mustang Mach-E et la Volkswagen ID.4 formant le trio de tête. Le seul modèle non-électrique en haut du tableau est un véhicule hybride, la Toyota RAV4. "Si la tendance que nous avons observée ces derniers mois continue, trois nouvelles voitures individuelles neuves sur quatre seront bientôt des voitures électriques", a indiqué l'OFV dans un communiqué. Selon l'OFV, la Norvège est sur la bonne voie pour atteindre son ambition, à savoir que toutes ses voitures neuves soient "zéro émission" - électriques et à hydrogène - à compter de 2025.
"Si on n'y arrive pas complètement parce qu'il y a toujours des endroits dans le pays qui ont besoin d'autres formes de carburant, on n'en sera pas loin", a déclaré le directeur de l'OFV, Øyvind Solberg Thorsen, à l'AFP. "L'évolution a été beaucoup plus rapide que prévu et cela est dû au fait que de plus en plus de constructeurs proposent des modèles électriques bons et intéressants", a-t-il expliqué. Le recours à la propulsion électrique est jugé d'autant plus pertinent dans le pays nordique que celui-ci tire la quasi-totalité de son électricité de barrages hydrauliques qui ne produisent pas d'émissions de gaz à effet de serre.
En Norvège, la "elbil" bénéficie de multiples avantages même si les autorités ont commencé à rogner certains des passe-droits qui lui sont accordés, tels que la gratuité des péages urbains ou la possibilité d'emprunter les couloirs de transport collectif. Contrairement aux voitures diesel ou essence très lourdement taxées, les voitures propres y sont exemptes de quasiment toute taxe, ce qui les rend plus compétitives à l'achat. Du côté des constructeurs, plusieurs comme Volvo, DS et Lancia ont annoncé qu'ils passeraient au tout-électrique dans les années à venir.
Jeudi 2 Septembre 2021 - La Cour suprême refuse de suspendre la loi du Texas restreignant l'avortement :
Une fin de non-recevoir et un coup sévère contre le droit à l’avortement aux Etats-Unis. Mercredi, la Cour suprême a refusé de suspendre la loi entrée en vigueur le jour-même à minuit au Texas, qui interdit toute interruption volontaire de grossesse après six semaines (un délai auquel de nombreuses femmes ignorent encore qu'elles sont enceintes). En comparaison avec les données sur les IVG précédemment réalisées au Texas, cette loi en empêcherait 85%, selon la «Texas Tribune».
Cinq des neuf juges de la Cour suprême -les trois nommés par Donald Trump, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett, ainsi que Samuel Alito et Clarence Thomas– ont pris partie contre la suspension de la loi, précisant qu’ils ne statuaient pas sur sa constitutionnalité mais refusaient de la suspendre en attendant que d’autres recours soient examinés. Le président de la Cour, John Roberts, avait voté pour une suspension temporaire du texte et que les cours locales déterminent «si un Etat peut échapper à la responsabilité de ses lois» en «déléguant l’application à la population», a-t-il écrit. Le texte de loi a en effet été rédigé pour complexifier tout recours devant la Cour suprême puisqu’il permet à tout citoyen de porter plainte devant une cour civile contre un établissement ou un personnel médical pour la réalisation d’IVG après six semaines.
Signe de la dissension au sein de la Cour, les trois autres juges, Sonia Sotomayor, Elena Kagan et Stephen Breyer ont également rédigé un avis personnel pour répondre à la décision. «La loi texane donne aux individus le pouvoir d’empêcher une femme d’avorter durant la première période de la grossesse. Mais cette femme a un droit constitutionnel d’avorter durant cette première période», a rappelé Elena Kagan, en référence à la décision de 1973 Roe v. Wade, plus en danger que jamais. «La décision de la Cour est choquante. Face à une loi manifestement inconstitutionnelle faite pour empêcher les femmes d’exercer leurs droits constitutionnels sans un examen approfondi de la justice, une majorité de juges a choisi de faire l’autruche», a pour sa part écrit Sonia Sotomayor, fustigeant, dans son texte d’une rare franchise, «l’incapacité de la Cour face à des stratégies conçues pour éviter un examen juridique et infliger un préjudice significatif aux demandeurs et aux femmes cherchant à avorter au Texas».
Jeudi 2 Septembre 2021 - Taïwan reçoit une première livraison très politique de vaccin Pfizer :
Taïwan a reçu jeudi une première cargaison du vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19, une livraison qui a dû être organisée par deux grandes entreprises et une fondation afin de surmonter les obstacles diplomatiques dressés par la rivalité avec Pékin.
Ces 930 000 premières doses font partie d'un accord portant sur 15 millions de doses achetées par Foxconn et Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), deux géants des nouvelles technologies, ainsi que par la fondation bouddhiste de bienfaisance Tzu Chi, qui ont passé un accord avec le distributeur chinois Fosun Pharma après des mois d'âpres négociations.
Taïwan a rencontré d'immenses difficultés pour acquérir suffisamment de vaccins pour l'ensemble de sa population en grande partie à cause de sa précaire position diplomatique sur la scène internationale.
Taipei avait essayé de se procurer des produits Pfizer-BioNTech directement depuis l'Allemagne, en vain car Fosun Pharma, basé à Shanghai, possède les droits de distribution pour la Chine, Hong Kong, Macao et Taïwan.
Taipei et Pékin s'accusant mutuellement d'entraver un accord sur les vaccins, des entreprises privées ont proposé une solution pour sauver la face: acheter elles-mêmes les doses de Pfizer-BioNTech auprès du distributeur chinois Fosun Pharma et les offrir à Taïwan.
Jeudi 2 Septembre 2021 - Le hard-discounter russe Mere arrive en France en octobre :
Le hard-discounter d'origine russe Mere, déjà présent en Europe en Allemagne, Espagne, Roumanie, Pologne et Lituanie, va ouvrir trois magasins dans l'Est de la France en octobre, a-t-il annoncé sur son site internet, repéré mardi par le spécialiste de la distribution LSA et confirmant des informations de L'Express. L'entreprise indique sur son site internet vouloir "ouvrir des magasins dans toutes les grandes villes de France" et "établir des liens avec des fournisseurs dans toute l'Europe".
Dans l'immédiat, c'est la "région Grand Est (qui) est choisie pour démarrer le développement du réseau" en France, avec des magasins à Pont-Sainte-Marie, commune de l'Aube connue pour ses magasins d'usines (Marques City), Sainte-Marguerite, dans les Vosges, et Thionville, en Moselle.
Mere est le nom utilisé à l'étranger par le groupe Svetofor (feu de circulation en russe), qui a démarré en 2009 à Krasnoïarsk, en Sibérie. Il s'agit d'un groupe contrôlé en majorité par la famille Schneider qui l'a fondé, et qui revendique aujourd'hui 1.500 magasins en Russie.
Selon l'agence d'analyse russe Infoline, notamment spécialisée dans la distribution, Svetofor était en 2020 une des deux chaînes de distribution avec la plus forte croissance de chiffre d'affaires (+40% à 189 milliards de roubles). Une progression qui s'explique par la crise engendrée par la pandémie, mais qui s'inscrit plus généralement dans le déclin à plus long terme des revenus des consommateurs russes.
Revendiquant des "prix en magasin de 10 à 20% inférieurs à la moyenne du marché", l'entreprise a commencé à se développer hors de Russie en 2015, et est désormais présente, outre les pays européens déjà évoqués, en Chine, au Kazakhstan, en Ukraine et en Biélorussie. Elle prévoit un "développement actif dans les pays de l'Union européenne et en Asie".
Elle s'appuie notamment sur un modèle particulier, ne payant les fournisseurs que pour les marchandises vendues, leur renvoyant celles qui ne le seraient pas. Une pratique qui a fait son chemin dans le e-commerce russe également, introduite notamment par Wildberries, le numéro un du secteur dans le pays.
Jeudi 2 Septembre 2021 - Rentrée contrariée pour les Bleus, accrochés par la Bosnie :
Les Bleus ont raté leur rentrée mercredi à Strasbourg contre la Bosnie-Herzégovine (1-1), un accroc sur la route des qualifications au Mondial-2022 avec des conséquences certes limitées sur le plan comptable, mais qui ravive le souvenir douloureux de l'Euro manqué. Peu inspirés en attaque, parfois inquiétants en défense, indisciplinés à l'image de Jules Koundé exclu rapidement en seconde période, les Bleus sont loin d'avoir trouvé le "nouvel élan positif" que le capitaine Hugo Lloris était venu chercher en Alsace deux mois après l'échec continental.
Avant d'aller à Kiev samedi, l'équipe de France conserve cependant la tête du groupe D avec huit points en quatre matches, devant l'Ukraine (4 pts en 4 matches) qui a subi un accroc mercredi au Kazakhstan (2-2). La Finlande, son adversaire mardi à Lyon, compte deux points après deux rencontres disputées. Dans un stade de la Meinau à guichets fermés, avec 21.750 spectateurs recensés, les champions du monde ont peiné à se montrer dangeureux face au bloc à cinq défenseurs de la Bosnie, déjà difficile à manoeuvrer fin mars à Sarajevo (1-0).
Sans grande idée offensive, ils s'en sont remis aux longs ballons de Paul Pogba (4e, 8e, 14e, 20e, 68e), principalement pour Karim Benzema et Kylian Mbappé, auteur par ailleurs d'un poteau sortant dans un angle très fermé (27e) et de deux actions où il a réclamé en vain un penalty (21e, 59e). Surtout, ils ont de nouveau affiché une fébrilité inquiétante en défense, leur point faible à l'Euro avec six buts encaissés en quatre matches, dont la moitié durant le huitième de finale perdu aux tirs au but contre la Suisse (3-3, 4-5 tab).
Jeudi 2 Septembre 2021 - Des pluies torrentielles emportent tout sur leur passage en Espagne.
De fortes pluies qui se sont abattues mercredi dans l'Est de l'Espagne ont entraîné des inondations dans certaines villes prises de court par de puissants torrents emportant voitures et arbres sur leur passage. En une demi-heure à peine, les trombes d'eau qui sont tombées sur la ville d'Alcanar, à quelque 200 kilomètres au sud de Barcelone, ont donné naissance à un gigantesque flot boueux qui s'est répandu dans la ville, selon les images spectaculaires diffusées sur les réseaux sociaux. Aucune victime n'a été signalée à ce stade.
Les autorités locales ont demandé aux riverains de ne pas sortir dans la rue et deux routes de la zone ont été coupées tout comme certaines lignes de train. La capitale, Madrid, le centre-Nord et la côte méditerranéenne du pays sont en situation de «risque important» de pluies et d'orages, selon l'agence nationale de météorologie (AEMET), et la situation continuera à être instable jeudi.
De fortes précipitations ont également été enregistrées dans la région de Madrid et en Navarre, dans le Nord. Les épisodes de pluies torrentielles sont de plus en plus habituels en Espagne. En septembre 2019, sept personnes sont décédées lors de crues dans le Sud-Est du pays et, en 2018, treize personnes sont mortes sur l'île de Majorque, dans l'archipel des Baléares.
Jeudi 2 Septembre 2021 - La Corée du Nord refuse 3 millions de doses de vaccins contre le Covid :
Nouveau refus de la Corée du Nord. Mercredi, le régime nord-coréen a refusé la proposition de Covax, l’organisme distribuant les vaccins aux pays les plus défavorisés, d’un don de trois millions de doses de vaccin Sinovac Biotech (Chine) contre le Covid-19, demandant à ce que ces vaccins «soient renvoyés vers des pays durement touchés étant donné la limite d’accès aux vaccins contre le Covid-19 et les récentes vagues dans certains pays», a expliqué un porte-parole de l’Unicef cité par le «Korea Herald». En juin dernier, déjà, la Corée du Nord avait refusé 1,9 million de vaccins AstraZeneca, avançant des inquiétudes sur les effets secondaires.
Officiellement, la Corée du Nord ne compte toujours aucun cas de Covid-19. Dès le début de la pandémie en Chine, le pays a fermé ses frontières et limité les déplacements internes, mais la situation sanitaire demeure mystérieuse. En juin dernier, Kim Jong Un a limogé plusieurs hauts responsables du régime, accusés d’un «grave incident» lié à la pandémie de Covid-19 mais sans être précisé. Le dictateur avait dénoncé un «manque de compétence» et une «irresponsabilité» de la part des responsables limogés, à qui il reprochait également leur «passivité» et des «négligences» qui ont causé «une grande crise avec des conséquences graves en matière de sécurité de l’Etat et de la population».
Si la fermeture des frontières depuis janvier 2020 est présentée comme une des raisons de l’absence de contaminations au Covid-19 en Corée du Nord, elle a eu de sévères conséquences sur une économie déjà considérablement affaiblie par les sanctions internationales. Avant l’été, Kim Jong Un a reconnu que la Corée du Nord faisait face à une «situation alimentaire tendue», mais qu’il ne liait pas à ces deux causes, accusant le secteur agricole de n’avoir «pu atteindre son objectif de production de céréales en raison des dégâts causés l’an dernier par les typhons».
La semaine dernière, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré que le régime nord-coréen aurait redémarré le réacteur nucléaire de Yongbyon, qui était à l’arrêt depuis décembre 2018. Cette annonce, basée sur les images satellite car les experts de l’AIEA ont été expulsés du pays en 2009, survient à l'issue de plusieurs déclarations musclées de Kim Jong Un, qui avait notamment l'an dernier annoncé «renforcer» la dissuasion nucléaire nord-coréenne face à l'échec des négociations avec les États-Unis, dont il espérait tirer une levée des lourdes sanctions économiques. En janvier dernier, le dictateur avait déclaré les États-Unis «plus grands ennemis» de la Corée du Nord, justifiant ainsi une fois de plus les programmes nucléaires et balistiques comme une réponse aux Américains. Il avait ajouté que «de nouvelles recherches de planification pour un sous-marin nucléaire ont été menées à bien et sont sur le point d'entrer dans le processus d'examen final».
Jeudi 2 Septembre 2021 - Eric Zemmour en retrait du "Figaro", mais toujours sur CNews :
Le polémiste d'extrême droite a annoncé mercredi qu'il ne tiendrait plus ses chroniques dans «Le Figaro» et «Le Figaro Magazine», selon lui parce qu'il va aller «à la rencontre des Français pour leur présenter [son] nouveau livre». Il reste en revanche à l'antenne de CNews.
Eric Zemmour va aller «à la rencontre des Français», a-t-il tweeté mercredi. Le polémiste d'extrême droite, dont les soutiens s'échinent de jour en jour à favoriser la candidature à l'élection présidentielle, ne serait pas officiellement en campagne électorale, puisqu'il s'agira de «présenter [son] nouveau livre», «La France n'a pas dit son dernier mot», à paraître le 16 septembre. Pour mener à bien «ces échanges avec les Français», le journaliste a fait savoir qu'il ne tiendrait plus sa chronique dans «Le Figaro». Paris Match avait annoncé ce week-end qu'il allait s'abstenir désormais de signer son autre chronique, dans «Le Figaro Magazine». A l'AFP, Alexis Brézet, directeur des rédactions du «Figaro», a confirmé que les deux chroniques ne paraîtraient plus «jusqu'à la fin de la promotion de son livre». Selon les propos du patron du «Figaro», Eric Zemmour serait actuellement en «congé sans solde». A l'issue de sa campagne promotionnelle, a-t-il précisé à l'AFP, soit Eric Zemmour «annonce qu'il n'y va pas et il revient au journal, soit il annonce qu'il y va et le congé a vocation à se prolonger». Les chroniques d'Eric Zemmour avaient déjà cessé durant l'été, pour une interruption estivale. Selon nos informations, la direction du journal avait convenu avec Eric Zemmour qu'il ne reprendrait pas leur rédaction à la rentrée. «C’est une évidence : on ne peut pas être en même temps journaliste au "Figaro" et candidat à l’élection présidentielle», avait répondu Alexis Brézet début juin aux journalistes du «Figaro» qui s'interrogeaient alors sur le cas Zemmour, selon «Le Monde».
Les ambitions présidentielles d'Eric Zemmour ont déjà causé la rupture avec son éditeur, Albin Michel, qui a refusé de publier «La France n'a pas dit son dernier mot» et que le journaliste édite à travers sa propre société. «Nous avons eu un échange très franc avec Eric Zemmour qui m'a récemment confirmé son intention de s'engager dans la présidentielle et de faire de son prochain livre un élément clé de sa candidature», avait déclaré fin juin le président de la maison d'édition, Gilles Haéri. «Eric Zemmour a décidé de changer de statut, il veut devenir un homme politique, engagé dans un combat idéologique personnel qui ne correspond tout simplement pas à la ligne éditoriale d'une grande maison généraliste comme Albin Michel», avait-il ajouté. Début juillet, l'avocat d'Eric Zemmour avait indiqué avoir initié des poursuites en justice contre l'éditeur. «Il n'y a jamais eu d'accord entre Albin Michel et mon client pour rompre le contrat», avait alors indiqué Me Arnaud de Senilhes dans un communiqué.
Un député écrit au CSA pour que cessent les chroniques du vrai-faux candidat Zemmour sur CNews
Jeudi 2 Septembre 2021 - Un trésor composé de 239 pièces d'or découvert dans un manoir du Finistère :
C'est un véritable trésor, composé de 239 pièces d'or, frappées sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV, qui ont été découvertes lors de travaux dans un manoir du Finistère, a-t-on appris jeudi auprès de la maison Ivoire Angers qui va les vendre aux enchères fin septembre. La découverte de ces pièces royales remonte à 2019, mais vient tout juste d'être révélée.
Un couple décide de faire restaurer le manoir qu'il a acquis en 2012 à Plozévet, à l'ouest de Quimper, au coeur du pays bigouden, indique la maison de vente dans un communiqué. Il décide de réunir les trois bâtiments de la propriété en un seul et confie les travaux à des tailleurs de pierre. Trois artisans découvrent alors, à l'intérieur d'un mur, une boîte en métal remplie de pièces d'or.
"La boîte était encastrée dans le mur, coincée entre les pierres", se souvient auprès de l'AFP François Mion, 63 ans, le propriétaire avec son épouse du manoir. Quelques jours plus tard, "ils ont trouvé au-dessus d'une poutre ce qui devait être une bourse avec un deuxième lot de pièces", poursuit-il.
Au total, ce sont 239 pièces d'or, dont des Louis d'or et des doubles Louis d'or, certaines très rares, qui ont été découverts. Parmi celles-ci, "un double Louis d'or à la mèche longue de 1646", une pièce estimée à 15.000 euros. "C'est très rare, il n'y en a quasiment pas sur le marché", note, interrogé par l'AFP, Florian D'Oysonville, commissaire priseur chez Ivoire Angers, à propos de cette pièce illustrant Louis XIV de profil avec une mèche lui tombant jusqu'en bas du cou. Ce trésor "est considéré comme le fruit d'une épargne sans doute d'un riche commerçant ou d'un exploitant agricole", explique l'expert qui mettra les pièces en vente le 29 septembre.
Le fruit de la vente, estimé entre 250.000 et 300.000 euros, sera partagé en deux, moitié pour les trois artisans qui ont découvert le trésor, moitié pour les propriétaires, selon la loi en vigueur jusqu'en juillet 2016.
Depuis, selon une nouvelle loi, le patrimoine archéologique appartient à 100% à l'État. Mais, dans le cas présent, c'est la date d'achat du manoir, en 2012, qui fait foi et non la date de la découverte.