Mercredi 1er Septembre 2021 - Le point du coronavirus le 30 août au soir :
Quelque 10 millions de personnes éligibles à la vaccination contre le Covid n'ont encore reçu aucune dose, a indiqué le ministère français de la Santé, disant porter une "attention particulière" aux 600.000 personnes de plus de 80 ans dans cette situation. Le gouvernement avait fixé comme objectif 50 millions de primo-vaccinés fin août. Ce seuil sera finalement atteint avec quelques jours de retard, alors que la campagne se poursuit au rythme d'environ 3 millions d'injections par semaine.
La pression hospitalière due au Covid-19 est restée contenue mardi, confirmant une stabilisation des principaux indicateurs sanitaires de l'épidémie, selon les chiffres de Santé publique France. Les hôpitaux français prennent actuellement en charge 11.120 malades du Covid, contre 11.245 lundi et 11.120 le mardi précédent. Après avoir franchi le seuil des 11.000 patients le 23 août, ce chiffre a cessé d'augmenter pour atteindre un plateau depuis plusieurs jours. En 24 heures, 941 patients ont été admis à l'hôpital, contre 725 la veille. Les services de soins intensifs, qui soignent les cas les plus graves, accueillent 2.292 malades, soit deux de plus que la veille, et 2.221 sept jours auparavant. Cet indicateur a légèrement progressé sur les sept derniers jours, mais de manière beaucoup moins rapide qu'entre la fin juillet et la mi-août. Le nombre quotidien de décès est néanmoins élevé: 136 personnes ont été emportées par le Covid en 24 heures, portant le bilan total à 114.494 morts depuis le début de la pandémie.
La situation reste préoccupante en Outremer, avec notamment 14 décès répertoriés en Martinique en 24 heures. Sur le front des contaminations, 19.425 nouveaux cas ont été enregistrés, contre 24.853 cas il y a une semaine. Depuis jeudi, cet indicateur est passé sous le seuil des 20.000 cas quotidiens. Le taux de positivité, qui mesure la proportion de cas positifs par rapport au nombre de personnes testées, se maintient à 2,8%.
Mercredi 1er Septembre 2021 - Jean-Louis Borloo fustige "la ségrégation urbaine en France" :
L'ancien ministre centriste Jean-Louis Borloo, considéré comme le père de la rénovation urbaine, dénonce dans un entretien mercredi à la revue Zadig le manque de moyens accordés aux quartiers pauvres, et la persistance d'une "ségrégation urbaine" en France.
"Dans les quartiers, il y a quatre fois moins de moyens qu'ailleurs, rapporté au nombre d'habitants (...) La République fait beaucoup moins pour ces zones en apesanteur que pour les autres", s'insurge celui qui avait été chargé par Emmanuel Macron de lui remettre un vaste plan pour les banlieues, finalement en partie rejeté par le chef de l'Etat en mai 2018.
Dans l'entretien, Jean-Louis Borloo revient sur les propositions de son plan, notamment une "cour d'équité territoriale" visant à corriger des inégalités de dotations budgétaires, le soutien aux associations et aux emplois aidés, ou encore des "campus numériques" destinés aux jeunes des quartiers populaires.
La jeunesse des quartiers "représente une forme d'avant-garde ! Mais on en fait l'inverse", selon lui. Et d'interroger: "Vous connaissez un pays qui peut se permettre d'avoir 150.000 jeunes en bas des immeubles, qui attendent ? C'est absurde ! Ces quartiers sont une chance ou un drame pour notre pays, il faut juste savoir ce qu'on veut."
L'ancien homme politique préconise entre autres de "défiscaliser toutes les créations d'entreprises, d'instaurer une baisse de la TVA", "de créer des places de crèche même si les villes sont pauvres".
Il insiste sur la "ségrégation urbaine", jugeant que "le séparatisme des élites est au moins aussi important que celui des banlieues". Et, à ses yeux, "le problème est le même dans ces quartiers que dans les zones rurales très délaissées, dans les DOM et dans les petites villes moyennes +en déprise+: les habitants y ont moitié moins d'espérance de réussite que sur le reste du territoire de la République".
Mercredi 1er Septembre 2021 - Il reste "quelques dizaines" des anciens employés afghans de l'armée française à rapatrier :
La France doit encore mettre à l'abri "quelques dizaines" d'Afghans qui ont travaillé pour l'armée française entre 2001 et 2014, a déclaré mardi le porte-parole du ministère des Armées. "Il reste quelques dizaines d'anciens PCRL (personnels civils de recrutement local) afghans qui demandent la protection de la France", a indiqué Hervé Grandjean lors d'un point de presse du ministère. "Le maximum sera fait pour leur permettre de bénéficier de la protection de la France dans les jours et les semaines qui viennent", a-t-il ajouté, sans plus de précisions sur la façon dont ils pourraient quitter leur pays, relevant seulement que c'était "l'enjeu de discussions diplomatiques", notamment à l'ONU.
Une "trentaine" d'anciens employés (31 exactement plus leurs familles, soit 110 personnes au total) ont pu être sortis d'Afghanistan depuis la chute de Kaboul aux mains des talibans le 15 août, a-t-il encore précisé.
Le journaliste Quentin Müller et la sénatrice Nathalie Goulet, qui demande la création d'une commission d'enquête sur le sujet, affirment pour leur part que 170 auxiliaires demandaient en vain d'être accueillis par la France avant même la chute du Kaboul. Une évaluation très éloignée de celle avancée par le ministère des Armées, qui s'en tient à "quelques dizaines".
"La prise de Kaboul par les talibans aurait pu être l'occasion de rapatrier en priorité ces auxiliaires, or il n'en a rien été", regrette la sénatrice dans sa proposition de résolution demandant la création d'une commission d'enquête, évoquant "un sentiment de honte devant une trahison organisée et assumée".
Selon Hervé Grandjean, parmi les candidats au départ pour la France ces dernières années, certains ont ensuite finalement "souhaité rester en Afghanistan et d'autres ont bénéficié de la protection d'un autre pays pour lequel ils travaillaient également".
Au total, les armées ont employé 1.057 PCRL (traducteurs, chauffeurs, magasiniers..), dont 500 ont demandé ensuite une protection et environ 250 ont été accueillis par la France, a-t-il précisé.
Mercredi 1er Septembre 2021 - Passe sanitaire : Polémiques et décisions de justice pour les centres commerciaux :
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a suspendu un arrêté préfectoral imposant dans les Hauts-de-Seine le passe sanitaire pour deux grandes surfaces. D'autres décisions similaires ont déjà été prises, alors que la profession réclame une suspension au niveau national.
La mise en place du passe sanitaire dans des dizaines de grands centres commerciaux français, contestée par la profession qui se plaint d'une forte baisse de la fréquentation, a été suspendue mardi dans un nouveau département de la banlieue parisienne, après plusieurs décisions similaires ailleurs.
Après les Yvelines et l'Essonne en Ile-de-France, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a suspendu mardi l'arrêté préfectoral qui avait imposé le passe dans deux grandes surfaces des Hauts-de-Seine, département limitrophe de Paris, au motif qu'il empêchait l'accès des personnes à des biens et services de première nécessité. Le passe a également été suspendu dans le Haut-Rhin.
Une suspension a aussi été demandée dans la capitale; une audience est prévue mardi au tribunal administratif de Paris. Le passe reste en revanche exigé dans tous les autres lieux où il s'applique depuis le 9 août : restaurants, bars, cinémas, trains longue distance...
Le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) demande sa suspension nationale pour les grandes surfaces. Il évoque «une chute d'un quart de la fréquentation dans l'ensemble des centres commerciaux», par rapport à août 2019. Ce, «non seulement (dans) les grands centres commerciaux métropolitains soumis au contrôle du passe sanitaire dans lesquels elle atteint 30% à 40% mais également (dans) tous les centres dans l'ensemble des territoires».
«La confusion est totale dans l'esprit de nos concitoyens, entre la question des plus de 20 000 mètres carrés, celle du taux d'incidence, les endroits où le taux est bas et où les arrêtés ne sont pas retirés, les départements où les arrêtés ont été suspendus», regrettait lundi auprès de l'AFP le délégué général du CNCC, Gontran Thüring. «L'incertitude est l'ennemi de la confiance et de la consommation.»
A la demande du gouvernement, de nombreux préfets avaient commencé le 16 août à imposer le passe sanitaire pour les surfaces de plus de 20 000 m2 dans les départements où le taux d'incidence de l'épidémie dépassait les 200 pour 100 000 habitants sur une semaine.
Mercredi 1er Septembre 2021 - Une nouvelle rentrée masquée pour des millions d'élèves :
La rentrée des classes jeudi sera-t-elle la plus normale possible, comme l'espère Jean-Michel Blanquer? Elle se fera en tout cas avec le port du masque à partir du CP, comme l'an dernier, sous la menace du variant Delta.
Quelque 12,4 millions d'élèves français doivent retourner en classe après une année scolaire de nouveau chamboulée par la crise sanitaire et à l'heure où la circulation du variant Delta inquiète les autorités.
Cette rentrée doit s'opérer sous le régime du scénario 2 (sur quatre) du protocole sanitaire mis en place par le ministère, qui autorise tous les élèves à être accueillis en présentiel.
Selon ces règles, un cas de Covid-19 dans une classe en primaire entraîne une fermeture, comme en juin. Au collège et au lycée, en cas de contamination dans une classe, seuls les élèves qui seront cas contacts non vaccinés devront s'isoler une semaine.
"Nous avons travaillé tout l'été avec les préfets, les autorités régionales de santé, de façon à ce qu'il y ait une proposition vaccinale pour tous les plus de 12 ans de France en milieu scolaire ainsi que les adultes qui y travaillent tout au long du mois de septembre et jusqu'aux vacances de la Toussaint", a déclaré Jean-Michel Blanquer dimanche sur France 3.
Mercredi 1er Septembre 2021 - Les crimes racistes contre les personnes asiatiques et noires augmentent aux Etats-Unis :
La haine anti-asiatique a connu une impressionnante augmentation en 2020 aux Etats-Unis. Le FBI a révélé de nouvelles données montrant que les crimes racistes contre cette communauté ont fait un bon de 70% dans le pays par rapport à 2019. Cette hausse coïncide avec le début de la pandémie de covid-19 ayant d’abord explosé en Chine avant de toucher le monde entier. A l’époque, Donald Trump avait commencé à qualifier la maladie de «virus chinois», jetant le blâme sur la communauté asiatique et poussant notamment cette haine sur les réseaux sociaux, d'après une étude de l'université de Californie à San Francisco. Les médias américains ont fait l’écho ces derniers mois de nombreuses attaques et agressions contre des personnes asiatiques, forçant le gouvernement à prendre des dispositions afin de mettre fin à cette crise.
Les services de police ont ainsi créé des groupes de travail et des lignes d'assistance téléphonique, et les membres de la communauté ont organisé des manifestations et des programmes de surveillance de quartier. Au printemps dernier, le Sénat américain a adopté une loi visant à lutter contre les crimes haineux contre les Américains d'origine asiatique et les insulaires du Pacifique. «Nous ne pouvons pas nous taire face à la hausse des violences contre les Américains d'origine asiatique. C’est pourquoi, aujourd’hui, je prends des mesures supplémentaires pour réagir, notamment en créant une initiative au sein du ministère de la Justice pour lutter contre les crimes anti-asiatiques. Ces attaques ne devraient pas exister et doivent cesser», avait écrit sur Twitter le président Joe Biden.
Mercredi 1er Septembre 2021 - "La meilleure décision" : Biden défend le départ des troupes américaines d'Afghanistan :
Joe Biden a défendu mardi sa décision de mettre fin à la guerre américaine en Afghanistan, malgré les vives critiques autour des opérations d'évacuation.
Sur un ton déterminé, Joe Biden a défendu mardi sa décision de mettre fin à la guerre américaine en Afghanistan, malgré les vives critiques autour des opérations d'évacuation, chaotiques et endeuillées par un lourd attentat. "Je vous donne ma parole, du fond de mon coeur. Je suis convaincu que c'est la bonne décision, une sage décision, et la meilleure décision pour l'Amérique", a déclaré le président américain lors d'un discours solennel depuis la Maison Blanche. "Nous étions une nation en guerre depuis trop longtemps."
Le démocrate a affirmé que le choix avait été "simple" après l'accord passé par son prédécesseur Donald Trump avec les talibans en 2020: "Soit suivre l'engagement pris par la précédente administration et quitter l'Afghanistan, soit dire que nous ne partirions pas et renvoyer des dizaines de milliers de soldats à la guerre." "Le véritable choix était entre le départ ou l'escalade. Je n'allais pas prolonger cette guerre éternelle et je n'allais pas prolonger le retrait éternel." L'évacuation a été endeuillée jeudi par un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique au Khorasan (EI-K), qui a tué plus d'une centaine de personnes dont 13 militaires américains près de l'aéroport de Kaboul.
Mardi, Joe Biden a mis en garde le groupe jihadiste: "Nous n'en avons pas fini avec vous." Et a promis de mener "une stratégie dure, impitoyable, ciblée et précise, qui traque la terreur là où elle se trouve aujourd'hui, pas là où elle était il y a deux décennies". Les Etats-Unis avaient déclenché la guerre contre l'Afghanistan après les attentats du 11-Septembre perpétrés par Al-Qaïda. Lors de son discours mardi, le président américain a tenu à louer "l'extraordinaire succès" de la mission d'évacuation des Américains et de leurs alliés depuis l'Afghanistan.
A partir du 14 août, veille de la prise de Kaboul par les talibans, les avions américains et de leurs alliés ont évacué plus de 123.000 civils de l'aéroport de Kaboul, sur une période de 18 jours, selon le Pentagone. "Aucun pays n'a jamais rien réalisé de comparable dans toute l'Histoire", a-t-il souligné. "L'extraordinaire succès de cette mission est dû au talent incroyable, à la bravoure et au courage altruiste de l'armée américaine, de nos diplomates et de nos professionnels du renseignement." Les Etats-Unis restent déterminés à évacuer les Américains restant en Afghanistan, dont le nombre est évalué entre 100 et 200, a-t-il assuré. Les Américains ont annoncé dans la nuit de lundi à mardi le retrait de leurs derniers soldats présents en Afghanistan. Des coups de feu victorieux ont éclaté à Kaboul à cette annonce, saluée comme un succès "historique" par les talibans.
Mercredi 1er Septembre 2021 - Covid-19: nouveau record de contaminations en Israël :
Israël a atteint un nouveau record de contaminations quotidiennes au Covid-19 depuis le début de la pandémie, avec près de 11.000 cas enregistrés à la veille de la rentrée scolaire, a annoncé mardi le ministère de la Santé.
Au cours des dernières semaines, le nombre de cas de Covid n'a cessé d'augmenter en Israël sur fond notamment de propagation du variant Delta, plus contagieux, chez des adultes non vaccinés mais aussi chez des personnes vaccinées il y a plus de six mois ce qui a poussé les autorités à lancer une campagne pour l'administration d'une dose de rappel du vaccin.
Lundi, les autorités avaient annoncé plus de 9.000 cas, un nombre qui est passé à 10.947 mardi (7,65% de tests positifs), dépassant ainsi le précédent record de 10.118 cas en une journée enregistré le 18 janvier dernier, selon les données du ministère de la Santé, qui a toutefois fait état d'un léger recul du nombre de cas graves à travers le pays.
Malgré ce record du nombre de cas, le gouvernement israélien a décidé de ne pas retarder la rentrée des classes pour les 2,4 millions d'élèves prévue mercredi, le Premier ministre Naftali Bennett ayant toutefois annoncé que le personnel des écoles refusant la vaccination devrait présenter un test négatif deux fois par semaine.
L'Etat hébreu avait été l'un des premiers pays à lancer, dès la mi-décembre, une vaste campagne de vaccination à la faveur d'un accord avec Pfizer qui lui avait livré rapidement des millions de doses payantes en échange de données sur l'efficacité du vaccin sur sa population, ce qui avait permis de faire chuter le nombre de cas jusqu'à la propagation du variant Delta.
Près de 5,5 millions de personnes ont reçu deux doses de vaccin en Israël, soit environ 60% de la population totale, dont plus de 80% des adultes, le vaccin n'étant pas autorisé pour les enfants âgés de moins de 12 ans.
Mercredi 1er Septembre 2021 - "Galileo 2 " : le plus grand catamaran du monde :
On pensait avoir tout vu, mais cet « hyper » yacht a la taille d’un village. Il peut aussi se transformer en port où viendraient accoster des voiliers. Flottera-t-il un jour ? C’est un autre débat…
Leur ambition est claire. Les très sérieux Allemands de Beiderbeck Designs, studio établi à Brême, veulent redéfinir les limites de ce qui est faisable sur la mer. « Nous vivons dans ce que nous appelons la “Superyacht Valley”, explique Dagmar Kessler, designer. L’étude de marché démontre une demande pour quelque chose de nouveau. Les acheteurs se lassent des yachts qui deviennent de plus en plus gros et n’offrent pas vraiment de fonctionnalités très différentes de celles existantes. Ils veulent voir et expérimenter les endroits reculés de cette planète d’une manière flexible, durable et confortable. »
Le catamaran géant « Galileo 2 » sera équipé d’une grande piscine et d’un héliport… pour les invités qui auront manqué l’embarquement. Reste à savoir si les manchots de la banquise pourront profiter eux aussi du cinéma en plein air, grâce à l’écran rétractable prévu sur le navire. Autre pari osé, la marina de 80 mètres de long, située entre les deux coques du catamaran, à laquelle pourront s’amarrer des bateaux à voile ou à moteur, des Jet-Ski et autres sous-marins, puisque l’on est au pays doré des « jouets » aquatiques. Les hangars de stockage équipés de stations de carburant ne devraient pas chômer. À bord, cet hôtel 5 étoiles abritera jusqu’à 38 clients et 75 employés. Le design sera moderne et luxueux, avec de nombreuses parois en verre.
Mercredi 1er Septembre 2021 - Le nombre de catastrophes naturelles a été multiplié par cinq en 50 ans :
Le nombre de catastrophes d'origine météorologique, climatique ou hydrologique a bondi au cours des 50 dernières années et elles ont causé plus de dégâts mais moins de décès grâce à de meilleurs systèmes d'alerte, a indiqué l'ONU jeudi dans un rapport. Selon l'Atlas de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) qui répertorie le nombre de morts et les pertes économiques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes de 1970 à 2019, ces catastrophes ont été multipliées par cinq durant cette période.
"Le nombre de phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes continue de progresser. Du fait du changement climatique, ils deviendront plus fréquents et plus violents dans de nombreuses parties du monde", a affirmé le secrétaire général de l'agence onusienne, Petteri Taalas, dans un communiqué.
Au total, plus de 11.000 catastrophes attribuées à ces phénomènes ont été signalées au cours de ces cinq dernières décennies dans le monde, faisant un peu plus de deux millions de morts et des dégâts matériel s'élevant à 3.640 milliards de dollars (plus de 3.080 milliards d'euros).
En moyenne, une catastrophe d'origine météorologique, climatique ou hydrologique a été enregistrée chaque jour au cours des 50 dernières années, entraînant quotidiennement le décès de 115 personnes et des dégâts se chiffrant à 202 millions de dollars. Plus de 91% de ces décès sont survenus dans des pays en développement.
Les sécheresses ont été responsables des plus grandes pertes de vies humaines au cours de ces 50 dernières années, faisant quelque 650.000 morts, suivies par les tempêtes (plus de 577.000 morts) et les inondations (58.700 morts) et les températures extrêmes (près de 56.000 morts).
Néanmoins, l'amélioration des systèmes d'alerte précoce et de la gestion des catastrophes s'est traduit par une réduction considérable de la mortalité. Le nombre de morts a été ramené de plus 50.000 par an dans les années 1970 à moins de 20.000 dans les années 2010. "Nous sommes simplement mieux armés que jamais pour épargner des vies", a souligné M. Taalas. Mais beaucoup reste encore à faire: la moitié seulement des 193 membres de l'OMM disposent de systèmes d'alerte précoce multidangers. L'OMM appelle également à améliorer les réseaux d'observation météorologique et hydrologique en Afrique, dans certaines zones d'Amérique latine et dans les Etats insulaires du Pacifique et des Caraïbes.
Mercredi 1er Septembre 2021 - L'Union européenne a atteint son objectif de 70% des adultes complètement vaccinés :
L'Union européenne a atteint son objectif de 70% des adultes complètement vaccinés, a annoncé mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur Twitter.
L'UE visait la vaccination de 70% des plus de 18 ans avant la fin de l'été. Mais "nous devons aller plus loin! Davantage d'Européens doivent se faire vacciner", a estimé Mme von der Leyen. En outre, "nous devons soutenir la vaccination dans le reste du monde avec nos partenaires", a-t-elle ajouté, alors que l'UE participe notamment au mécanisme Covax qui vise à fournir des vaccins aux pays les plus pauvres.
Mercredi 1er Septembre 2021 - Martine Aubry apporte son soutien à Anne Hidalgo :
La maire de Lille, Martine Aubry, a apporté mercredi son soutien à Anne Hidalgo pour représenter le Parti socialiste à la présidentielle d'avril 2022, estimant que la maire de Paris avait «une vraie vision de la France aujourd'hui».
«Je pense que c'est vraiment la personne aujourd'hui qui à la fois par son histoire, par son parcours, par sa façon de travailler (...) connaît la situation des Français, parce qu'elle a montré à Paris qu'elle avait des convictions, qu'elle passait très vite des discours aux actes, et qu'elle a une vraie vision de la France aujourd'hui», a déclaré Martine Aubry sur franceinfo. «On devrait être contents d'avoir quelqu'un qui est reconnu sur le plan international» a-t-elle poursuivi, rappelant au passage leur amitié «de 30 ans».
L'actuelle maire de Paris est une ancienne membre du cabinet de Martine Aubry au ministère de l'Emploi, entre 1997 et 2002.
Si Anne Hidalgo n'a pas encore officialisé sa candidature, Martine Aubry dit avoir «peu de doutes» qu'elle se lance. Elle assure qu'«Anne a fait déjà le plein» au PS, alors qu'une primaire interne doit avoir lieu après le congrès du parti (18-19 septembre).
La candidature de la maire de Paris, accueillie favorablement par les militants socialistes, est également soutenue par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Mais d'autres voix souhaitent «un débat» dont Stéphane Le Foll, candidat à la primaire interne. «Il faut qu'on arrête de se parler entre nous, entre nos primaires, et on engueule le voisin, et cætera. Ce n'est plus possible. Ils en ont marre, les Français, de toutes ces mises en scène, de tous ces égos», a tancé Martine Aubry.
«Je crois qu'il faut laisser maintenant Anne faire, c'est-à-dire, le jour où elle annonce sa candidature, qu'elle puisse parler aux Français. Qu'on reparle enfin de leurs problèmes au lieu de parler de nos problèmes à nous», a-t-elle conclu.