Vendredi 20 Août 2021 - Le point du coronavirus le 19 août au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés dans les services de soins critiques est toujours au-dessus des 2.000 patients, selon les données publiées jeudi par les autorités sanitaires. Avec 186 personnes placées en réanimation ces dernières 24 heures, les services de soins critiques accueillent jeudi 2.049 patients (2.054 mercredi). Cet indicateur, scruté de près par les autorités sanitaires, était passé sous la barre des 1.000 patients le 7 juillet.
Le nombre d'hospitalisations continue aussi d'augmenter avec 10.392 patients atteints du Covid (10.336 mercredi), dont 976 en 24 heures. Entre mercredi et jeudi, 127 malades du Covid sont morts dans les hôpitaux français (112 répertoriés mercredi) portant le bilan total à 113.182 décès depuis le début de l'épidémie. Les autorités sanitaires font en outre état de 23.973 nouveaux cas de Covid détectés en 24 heures. Sur le terrain de la vaccination, 47.127.195 personnes ont reçu au moins une injection (soit 69,9% de la population totale) et 40.508.406 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 60,1% de la population totale).
Depuis près d'un mois, la courbe des hospitalisations liées au Covid ne cesse de monter. A deux semaines de la rentrée scolaire, la forte contagiosité du variant Delta a poussé des scientifiques à réclamer jeudi des actions plus efficaces pour éviter une flambée du virus dans les écoles, même si une vaccination des moins de 12 ans est pour le moment exclue. En Guadeloupe et en Martinique, l'épidémie flambe. Le navire Dumont d'Urville de la Marine nationale est arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi en Martinique avec plus de 100 tonnes d'oxygène médical.
Vendredi 20 Août 2021 - Permanence incendiée à Poitiers : acte "d'une gravité extrême" pour Sacha Houlié :
Le député LREM de la Vienne Sacha Houlié a dénoncé vendredi un acte "d'une gravité extrême", qui aurait pu mettre en danger des vies, après l'incendie "criminel" perpétré dans la nuit de jeudi à vendredi contre sa permanence à Poitiers. Une grande poubelle enflammée "a été placée devant la permanence et a dégradé toute la facade. L'intérieur est inutilisable", a déclaré le député à l'AFP, fustigeant un acte "d'une gravité extrême. On aurait pu mettre en danger la vie des gens qui habitent au-dessus et à côté", dans ce quartier populaire. C'est un "incendie criminel volontaire", a assuré M. Houlié, dont "les auteurs ne sont pas connus".
Le député a rappelé avoir déposé un amendement concernant la vaccination des mineurs, qui lui a valu "une quarantaine de menaces de morts" par email, courrier et sur les réseaux sociaux". Il a également travaillé avec la police, à un démantèlement d'un trafic local de stupéfiants, a-t-il ajouté. Le député, dont c'est la 9e fois que la permanence est dégradée, a affirmé que son travail lui valait "régulièrement menaces et intimidations. Tout cela est inutile et c'est lâche. Je ferai mon travail jusqu’au bout, ça ne sert à rien, 'vous ne m’impressionnez pas'", a-t-il lancé à l'adresse des auteurs. Le parquet a indiqué à l'AFP qu'une enquête était en cours et "aucune piste écartée".
Des membres du gouvernement, et des responsables politiques de tous bords, ont assuré le député de leur soutien. "A Sacha Houlié et à ses collaborateurs, je veux dire mon soutien mais aussi la détermination totale du gouvernement à faire toute la lumière sur cet acte dont j'appelle chacun à mesurer la gravité. Tout sera mis en œuvre pour en identifier et interpeller les auteurs", a ainsi twitté le Premier ministre Jean Castex.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a exprimé "l’abjection que (m’)inspire le fait de s’en prendre à une permanence d’un représentant du peuple. Les services de la @PoliceNationale sont pleinement mobilisés." Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a adressé "au nom de la représentation nationale" son "soutien". "Les tentatives d’entraves à l’exercice du mandat parlementaire sont inadmissibles, les auteurs de cet acte antidémocratique seront poursuivis", a-t-il ajouté. Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), "mettre le feu à une permanence parlementaire est un double crime d'incendiaire et d'antiparlementarisme. La démocratie c'est le droit à la contradiction pacifique. Solidarité", a-t-il twitté.
Vendredi 20 Août 2021 - "On peut acheter une Kalachnikov comme un pain au chocolat", la phrase-choc du maire de Marseille :
Le maire socialiste de Marseille Benoît Payan a réagi sur France Info à la mort d'un adolescent de 14 ans, tué par balle lors d'une fusillade mercredi soir.
«Si les gens se tuent à coups de Kalachnikov, c'est parce que les Kalachnikov sont en vente quasiment libre dans cette ville». Le maire de Marseille Benoit Payan n'a pas mâché ses mots sur France Info, jeudi, après la fusillade qui a fait un mort et deux blessés graves dans la ville phocéenne mercredi soir. «A Marseille, on peut acheter une Kalachnikov comme on achète un pain au chocolat», a-t-il ajouté. Le socialiste a demandé de l'aide à l'Etat et notamment au ministère de l'Intérieur. «La lutte contre le trafic d'armes, la lutte contre le trafic de Kalachnikov doit être une priorité de la République et de l'État français», a-t-il expliqué, ajoutant savoir que Gérald Darmanin est «sensible» au sujet. Ce dernier, en visite près de Marseille, a salué les familles endeuillées, dénonçant un acte «ignoble».
«Les enquêtes judiciaires sont en cours, mais a priori il apparaît assez évident que la guerre des territoires pour récupérer des points de deal (de drogue) rémunérateurs est sans doute une des raisons de ces attaques à main armée», qui se sont multipliées dans le département des Bouches-du-Rhône ces derniers mois, même si elles ont baissé par rapport à leur niveau d'il y a une dizaine d'années.
Vendredi 20 Août 2021 - "Ils ne représentent rien" : le coup de gueule de Michel Cymes contre les anti-vaccins :
Michel Cymes considère que l'on devrait arrêter de parler des anti-passe sanitaire et anti-vaccins qui défilent en France tous les week-ends.
C'est devant les caméras que Michel Cymes s'est fait vacciner début janvier par «devoir d'exemplarité». Aujourd'hui, le médecin du Paf pousse un coup de gueule contre les anti-vaccins et anti-passe sanitaire qui manifestent le week-end depuis fin juillet. «Nous sommes 66 millions de Français et il y en a 200 000 qui manifestent dans les rues dans toute la France. Je pense qu'il faudrait arrêter d'en parler parce qu'ils ne représentent rien. L'énorme majorité des Français est pour la vaccination, l'énorme majorité des Français est pour le passe sanitaire. Il n'y a pas d'autre solution aujourd'hui», a-t-il déclaré au micro du «Club de l'été» d'Europe 1 mercredi, fustigeant encore «ces personnes égoïstes (qui) se baladent dans les rues en criant des slogans dont certains dépassent complètement le cadre sanitaire, avec des pancartes antisémites ou anti Macron».
L'animateur des «Pouvoirs extraordinaires du corps humain» a également déploré que des politiciens tentent de «se refaire une santé» politique en donnant une visibilité aux anti-vaccins aux dépens de la santé des Français. «Moi je suis vacciné, j'ai mon passe sanitaire et je peux vous dire que si demain je vais au cinéma ou que je retourne au Parc des Princes, je préfère avoir à côté de moi des gens qui sont vaccinés et qui ont leur passe sanitaire et pas des égoïstes qui ne pensent qu'à eux et pas à la collectivité».
Samedi 21 août marquera le 5ème jour de mobilisation des anti-passe sanitaire, désormais requis dans la plupart des lieux accueillant du public en France. Le nombre de manifestants n'a fait que croître au fil des samedis, jusqu'à 214 845 personnes le 15 août. Le 17 juillet, premier jour de mobilisation, 114 000 personnes avaient manifesté dans toute la France.
Vendredi 20 Août 2021 - Incendie dans le Var : la crainte d'une reprise à cause du vent :
Les pompiers étaient "très concentrés" vendredi matin dans l'arrière-pays varois, attelés à noyer les lisières de feu avant une reprise du vent attendue dans la journée, au cinquième jour de lutte contre le plus gros incendie de l'année en France. "La nuit a été calme, sans vent, avec des températures fraîches, et une montée de l'humidité favorable à la lutte", a commenté auprès de l'AFP au petit matin le commandant Florent Dossetti, des pompiers du Var. L'incendie, qui a fait deux morts dans la région de Saint-Tropez, "n'a pas progressé en surface", s'est félicité M. Dossetti, qui dit rester "hyper vigilant" toutefois à d'éventuelles reprises de feu vendredi, à la faveur de vents changeants attendus dans la journée.
Sur place, 1.200 personnels étaient toujours mobilisés, et les moyens aériens s'apprètent à reprendre leur ballet de largages. Le feu a parcouru depuis lundi 8.100 hectares et brûlé 7.100 hectares de forêt. Jeudi, la gendarmerie du Var a publié un appel, dans le cadre de l'enquête judiciaire en cours, pour recueillir "le témoignage de personnes ayant des informations à communiquer sur les circonstances du départ du feu".
"Il s'agit d'être sûr qu'on n'est pas passé à côté de quelqu'un qui aurait vu quelque chose", a indiqué à l'AFP le procureur de Draguignan, Patrice Camberou. Deux corps calcinés ont été retrouvés dans une propriété de Grimaud, dans un hameau d'une vallée encaissée. Cet incendie, en plein coeur de l'été, dans un département très touristique, a nécessité l'évacuation de quelque 10.000 personnes, qui pour certaines ont passé quatre nuits déjà dans un centre d'hébergement. Le bilan de l'incendie est également très lourd pour les producteurs de rosé de Provence, très prisé aux Etats-Unis et en Europe, certains viticulteurs ayant vu leur matériel ou hangars réduits en cendres, et pour la faune sauvage, la plaine des Maures étant un havre de biodiversité. Plusieurs pays du pourtour méditerranéen, d'Israël au Maroc, en passant par l'Algérie ou l'Espagne, ont été touchés par de graves incendies cet été.
Vendredi 20 Août 2021 - Il y avait 823 Afghans dans l'avion militaire américain parti de Kaboul... et non 640 :
L'avion de transport militaire parti de Kaboul, dont la photo est devenue emblématique, avait en réalité transporté un nombre total record de 823 passagers.
Le Pentagone a révélé vendredi qu'un avion de transport militaire parti de Kaboul, objet d'une photo devenue emblématique montrant des centaines d'Afghans entassés à même le sol de l'appareil, avait transporté un nombre total record de 823 passagers.
Une première estimation qui faisait état de 640 passagers amenés par autocar sur le tarmac ne tenait pas compte des 183 enfants, pour beaucoup assis sur les genoux de leurs parents, a justifié le commandement militaire aérien.
Il s'agit d'un record pour un avion de transport militaire C-17 Globemaster III, plus du double de la capacité normale de ce gros porteur. Le Pentagone n'a pas précisé le nombre de membres d'équipage présents dans l'avion bondé, qui a décollé dimanche, dans un contexte d'urgence.
L'avion «a transporté en toute sécurité 823 Afghans de l'aéroport international Hamid Karzai», a assuré le commandement militaire américain qui, déjà mardi, avait tenté d'adoucir l'idée de précipitation et de chaos régnant autour de ces évacuations. Cette image «témoigne de l'humanité de nos soldats dans leur mission», avait affirmé le général Hank Taylor au nom du Pentagone.
Vendredi 20 Août 2021 - Marseille: l'AP-HM confirme chercher un successeur à Didier Raoult à la tête de l'IHU :
Le directeur-général de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, François Crémieux, a confirmé jeudi à l'AFP la volonté de l'AP-HM de "tourner la page" Didier Raoult à la tête de l'IHU Méditerranée Infection et de lui trouver un successeur après sa retraite fin août.
Joint par l'AFP, le nouveau patron des hôpitaux public marseillais, a confirmé les informations du journal Le Monde selon lesquelles l'AP-HM mais aussi Aix-Marseille-Université (AMU), membres fondateurs de l'IHU et membres de son conseil d'administration, entendaient lancer dès septembre la procédure de recrutement pour trouver un successeur au controversé professeur Raoult.
Si M. Crémieux a refusé de faire le moindre commentaire supplémentaire sur ce dossier, il a confirmé à l'AFP la teneur de l'article du Monde dans lequel il explique qu'"il y a un besoin de tourner une page et d'organiser l'avenir de l'IHU pour les vingt ans à venir".
Au 31 août, M. Raoult, promoteur d'un traitement controversé des malades du Covid-19 via une bithérapie associant hydroxychloroquine et azithromycine, aura officiellement atteint l'âge de la retraite en tant que professeur des universités-praticien hospitalier.
Si Didier Raoult, âgé de 69 ans, a bien fait une demande pour cumuler emploi et retraite et continuer à diriger l'IHU, comme l'a confirmé l'AP-HM à l'AFP jeudi, celle ci serait donc refusée du côté des hôpitaux de Marseille et d'AMU. Mais la décision finale sur cette demande devra être prise par les 18 membres du conseil d'administration de l'IHU, parmi lesquels l'AP-HM et AMU donc, mais aussi ses quatre autres membres fondateurs, l'Institut de recherche pour le développement, le Service de santé des armées, l'Institut Mérieux et l'Etablissement français du sang.
Joint par l'AFP, Philippe Douste-Blazy, membre de ce conseil d'administration en tant que personnalité qualifiée, n'a pas souhaité se prononcer sur le sujet, expliquant qu'il entendait "d'abord en parler avec François Crémieux, M. Raoult et les autres membres du conseil" et qu'il s'exprimerait à la rentrée.
Vendredi 20 Août 2021 - Vaccins: Pfizer perdrait son efficacité plus rapidement qu'AstraZeneca face au variant Delta :
Après quatre à cinq mois, le niveau de protection offert par les vaccins AstraZeneca et Pfizer deviendrait similaire selon des chercheurs de l'université d'Oxford.
Le vaccin de Pfizer/BioNtech est plus efficace pour lutter contre les infections liées au variant Delta du coronavirus que celui d'Oxford/AstraZeneca, mais son efficacité décline plus rapidement, révèle jeudi une étude britannique. Les chercheurs de l'université d'Oxford, qui a codéveloppé l'un des deux sérums, ont examiné entre décembre 2020 et août 2021 des prélèvements effectués sur plus de 700.000 participants. Cette analyse a révélé que, pour les infections à charge virale élevée, un individu ayant reçu sa deuxième dose de vaccin Pfizer un mois auparavant était 90% plus protégé contre le variant Delta qu'une personne non vaccinée. Ce chiffre tombe à 85% après deux mois, puis à 78% après trois mois.
Les personnes ayant reçu les deux injections du vaccin AstraZeneca sont elles protégées à 67% après un mois, 65% après deux mois et 61% après trois mois. Après quatre à cinq mois, le niveau de protection offert par les deux vaccins devient similaire selon l'étude, qui n'a pas encore été validée par des pairs. Ces chiffres "représentent vraiment un déclin" d'efficacité pour le vaccin de Pfizer, a expliqué le docteur Koen Pouwels, qui a travaillé sur l'étude, tandis que pour AstraZeneca "les différences (d'un mois à l'autre) sont liées au hasard, c'est-à-dire qu'il pourrait n'y avoir aucun changement dans la protection".
Le chercheur a tout de même insisté sur le fait que malgré "ces baisses légères de protection", "l'efficacité globale (des deux vaccins) reste très élevée", soulignant que les chercheurs avaient étudié la protection globale et non le niveau de protection contre les formes graves et hospitalisations, "deux données très importantes pour évaluer l'efficacité des vaccins".
Cette étude intervient alors que plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, envisagent de lancer une campagne de rappel avec une troisième dose du vaccin. Le gouvernement britannique a ainsi annoncé fin avril avoir acquis 60 millions de nouvelles doses du vaccin Pfizer afin de mettre en place à l'automne un programme de rappel à destination des personnes les plus vulnérables.
Vendredi 20 Août 2021 - Les talibans "intensifient" leur recherche des Afghans ayant collaboré avec les Etats-Unis :
Les talibans ont intensifié leur recherche des personnes ayant travaillé avec les forces américaines et de l'Otan, affirme un document confidentiel des Nations unies, malgré la promesse des insurgés de ne pas chercher à se venger de leurs opposants.
Le rapport, rédigé par un groupe d'experts d'évaluation des risques pour l'ONU et consulté par l'AFP, affirme que les talibans possèdent des "listes prioritaires" d'individus qu'ils souhaitent arrêter. Les plus à risque sont ceux qui possédaient des postes à responsabilité au sein des forces armées afghanes, de la police et des unités de renseignement, selon le document.
Les talibans ont effectué des "visites ciblées porte-à-porte" chez les individus qu'ils veulent arrêter ainsi que chez les membres de leur famille, précise le rapport. Selon ce dernier, les insurgés filtrent les individus qui souhaitent accéder à l'aéroport de Kaboul, et ont mis en place des points de contrôle dans les plus grandes villes, y compris dans la capitale et à Jalalabad.
Daté de mercredi, le rapport a été écrit par le Centre norvégien d'analyses globales, une organisation fournissant des rapports de renseignement aux agences onusiennes. "Ils ciblent les familles de ceux qui refusent de se rendre, et poursuivent et punissent les familles selon la charia", a déclaré à l'AFP le directeur du groupe Christian Nellemann. "Nous nous attendons à ce que les individus ayant travaillé pour les forces américaines et de l'Otan et leurs alliés, ainsi que les membres de leurs familles, soient menacés de torture et d'exécutions", a-t-il ajouté. "Cela mettra davantage en péril les services de renseignement occidentaux, leurs réseaux, leurs méthodes, et leur capacité à contrer à la fois les talibans, l'EI, et les autres menaces terroristes dans le futur", a également soutenu Christian Nellemann.
Selon le rapport, les insurgés "recrutent rapidement" de nouveaux informateurs pour collaborer avec le régime taliban et étendent leurs listes de cibles en contactant des mosquées et des courtiers. Les talibans ont lancé une vaste opération de séduction médiatique depuis leur retour au pouvoir dimanche, promettant notamment une amnistie totale pour ceux ayant travaillé pour le gouvernement afghan élu. Mais les Afghans, en particulier les femmes et les minorités religieuses, gardent le souvenir du brutal régime fondamentaliste qu'ils avaient instauré lorsqu'ils étaient au pouvoir entre 1996 et 2001 et que les individus étaient fouettés et lapidés à mort en cas d'adultère notamment.
Vendredi 20 Août 2021 - Les Américains ont évacué environ 7000 personnes d'Afghanistan depuis le 14 août :
Environ 7.000 personnes ont été évacuées d'Afghanistan par l'armée américaine depuis le 14 août, a indiqué jeudi un haut responsable du Pentagone, ajoutant que l'armée était prête à augmenter la cadence des évacuations au moment où des milliers d'Afghans tentent de quitter le pays
«Depuis le début des opérations d'évacuation le 14 août, nous avons transporté par avion environ 7.000 évacués», a dit le général Hank Taylor, lors d'une conférence de presse.
Au total, près de 12.000 personnes ont été évacuées depuis la fin juillet, a-t-il ajouté. Parmi eux, des citoyens américains, des membres de l'ambassade américaine, et des Afghans ayant travaillé pour les Etats-Unis, notamment en tant qu'interprètes pour l'armée américaine, demandant un visa d'immigration spéciale (SIV) par crainte des représailles des talibans.
Face à l'afflux de candidats au départ qui se pressent à l'aéroport de Kaboul depuis la prise du pouvoir par les talibans, l'armée «est prête» à augmenter les rotations aériennes et a l'intention de «maximiser la capacité de chaque avion» pour évacuer le plus grand nombre de personnes, a expliqué le général Taylor.
Vendredi 20 Août 2021 - L'homme qui menaçait de faire exploser une bombe devant le Capitole s'est rendu :
Un homme à bord d'un véhicule a menacé jeudi de faire exploser une bombe près du Capitole, provoquant le déploiement d'un fort dispositif de sécurité autour du siège du Congrès américain, où le souvenir du violent assaut du 6 janvier et d'une attaque meurtrière à la voiture-bélier cette année reste à vif. Il s'est rendu et a été appréhendé "sans incident" jeudi après-midi, a annoncé la police après plusieurs heures de négociations.
Le suspect "est sorti de son véhicule et s'est rendu", a déclaré le chef de la police du Capitole, Thomas Manger, en conférence de presse. Il a été placé "en détention sans incident", a-t-il précisé en indiquant ne pas encore savoir si des explosifs se trouvaient bien dans le véhicule.
"Le conducteur de la camionnette a dit à l'agent arrivé sur les lieux qu'il avait une bombe et il semblait, selon l'agent, qu'il y avait un détonateur dans la main de cet individu", a déclaré le chef de la police du Capitole, Thomas Manger.
Un homme blanc au crâne rasé et barbu, qui semble être le suspect, avait posté une vidéo sur Facebook sur un compte au nom de Ray Roseberry, en proférant des menaces. "Je ne bougerai pas d'ici", disait l'homme sur l'enregistrement. "Tirez-moi dessus", lançait-il en défiant du regard la caméra et en menaçant de détoner sa bombe. "Il faut qu'ils fassent venir Joe Biden ici."