Dimanche 18 Juillet 2021 - Le point du coronavirus le 17 Juillet au soir :
Alors qu'une quatrième vague plane sur fond de poussée du variant Delta, le point sur l'épidémie en France avec les chiffres de Santé Publique France et du ministère de la Santé.
Ce samedi 17 juillet, 10.949 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24 heures, selon les chiffres de Santé publique France, soit un total de 5.855.198 cas confirmés depuis le début de l’épidémie.
Le taux de positivité sur les sept derniers jours, soit le pourcentage du nombre de personnes testées positives par rapport au total de personnes testées, s'établit à 1,6%.
Santé Publique France comptabilisait ce samedi 890 patients en réanimation. Et au total, 6.922 personnes étaient hospitalisées ce jour.
16 personnes ont succombé au Covid-19 dans les hôpitaux ces dernières 24 heures. Le bilan total fait état de 111.496 morts depuis le début de l'épidémie, dont 84.991 à l'hôpital.
Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 36.414.557 personnes ont reçu au moins une injection et 30.191.338 personnes ont un schéma vaccinal complet.
Dimanche 18 Juillet 2021 - Des députés demandent le départ de Martine Wonner de leur groupe :
La députée Martine Wonner a exhorté samedi les manifestants contre le pass sanitaire à "faire le siège des parlementaires" et "envahir leurs permanences".
Des membres du groupe parlementaire « Libertés et Territoires » ont demandé dimanche le départ de la députée Martine Wonner de leurs rangs après qu'elle a exhorté samedi les manifestants contre le pass sanitaire à "faire le siège des parlementaires" et "envahir leurs permanences". "Députés membres du groupe Libertés et Territoires, nous ne pouvons pas accepter les propos inadmissibles tenus par Martine Wonner", ont indiqué Olivier Falorni, Jeanine Dubié et Sylvia Pinel, dimanche dans un tweet.
"Nous l'avions déjà dit à de nombreuses reprises en interne mais en vain. Elle a récidivé lors de la manifestation d'hier. Cela n'est plus supportable. Madame Wonner a la liberté de s'exprimer mais nous ne voulons en aucun cas être associés à ses actes et propos. Nous demandons donc son départ du groupe Libertés et Territoires", écrivent les parlementaires.
Dimanche 18 Juillet 2021 - Plus de 300 élus territoriaux saluent le "courage" des décisions de Macron :
Plus de 300 élus territoriaux de gauche et de droite, en particulier des maires, saluent dans une tribune au Journal du Dimanche le "courage" des décisions sanitaires et des choix économiques annoncés ces derniers jours par le président Emmanuel Macron.
"Si nos sensibilités politiques sont différentes, nos parcours divers, nous nous retrouvons tous aujourd’hui pour saluer le courage des décisions prises, la clarté du cap fixé", écrivent notamment Christian Estrosi (maire de Nice, ex-LR), François Rebsamen (maire de Dijon, PS) et Martine Vassal (présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, LR).
Les signataires soutiennent l'objectif "ambitieux mais nécessaire" d'arriver à vacciner tous les Français : "Ce n’est en effet qu’en atteignant un taux de couverture vaccinale supérieur à 90% de la population que nous pourrons tourner durablement la page, retrouver une vie normale", écrivent-ils.
"Sur le plan économique, nous partageons également les orientations annoncées, la priorité donnée au travail, à la production et au mérite", poursuivent les auteurs de la tribune. Selon eux, "amplifier ce mouvement est primordial pour permettre à la France de retrouver son indépendance, reprendre le contrôle de notre destin et réinscrire le pays dans une trajectoire de plein emploi".
"Notre conviction", concluent-ils, "est que nous vivons un moment de bascule comme l’Histoire en offre parfois. L’alternative est simple : soit nous nous divisons dans des guerres picrocholines. Alors, la France passera à côté des révolutions en cours : numérique, technologique, écologique, démographique. Soit, nous faisons bloc, Etat et collectivités locales, dans un pacte de confiance renouvelé. Alors, notre Nation se donnera une chance de participer à l’invention du monde qui vient".
Dimanche 18 Juillet 2021 - Le chef des talibans promeut un accord "politique" en Afghanistan, malgré leurs succès militaires :
Le chef des talibans a répété dimanche, dans un message à l'occasion de l'Aïd el Adha, rester "résolument favorable à un règlement politique" en Afghanistan, "malgré l'avancée et les victoires militaires" enregistrées ces deux derniers mois par les insurgés. "Au lieu de compter sur les étrangers, résolvons nos problèmes entre nous (Afghans) et sauvons notre patrie de la crise qui prévaut", poursuit Hibatullah Akhundzada dans ce message à l'occasion de la fête musulmane du Sacrifice qui dure trois jours à partir du 20 juillet.
Sur fond d'offensive tous azimuts des insurgés contre les forces afghanes, des délégations du gouvernement afghan et des talibans ont repris samedi à Doha, au Qatar, des pourparlers entamés en septembre et restés jusqu'ici au point mort. "Nous sommes, de notre côté, déterminés à trouver une solution via des discussions, mais le camp d'en face continue de perdre du temps", affirme Hibatullah Akhundzada dans son message.
Lancée début mai, à la faveur de l'entame de retrait définitif des forces étrangères du pays, l'offensive des insurgés n'a rencontré qu'une faible résistance de la part des forces afghanes et leur a permis de s'emparer de vastes territoires ruraux d'Afghanistan et d'importants postes-frontière avec l'Iran, le Turkménistan, le Tadjikistan et le Pakistan. Privées du crucial soutien aérien américain, les forces du gouvernement afghan ne contrôlent plus essentiellement que les axes majeurs et les capitales provinciales.
Certaines sont encerclées par les insurgés mais ceux-ci n'ont pas lancé récemment d'offensive majeure contre ces villes, à l'exception d'une brève incursion en juillet dans Qala-i-Naw, capitale de la province de Badghis, dont ils ont été chassés après plusieurs jours de combats. Le message du chef des talibans ne fait aucune mention d'un cessez-le-feu à l'occasion de l'Aïd el Adha. Au cours des années, les insurgés ont parfois annoncé des trêves à l'occasion des fêtes musulmanes.
Dans son message, le chef des talibans déroule ensuite une série d'engagements d'un futur "Emirat islamique" au pouvoir à Kaboul. L'Emirat islamique était le nom du régime taliban qui dirigea l'Afghanistan entre 1996 et 2001 et en fut chassé par une coalition internationale menée par les Etats-Unis, après son refus de livrer le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, dans la foulée des attentats du 11-Septembre. "Nous voulons de bonnes et fortes relations diplomatiques, économiques et politiques (...) avec tous les pays du monde, dont les Etats-Unis" et "nous assurons totalement les pays voisins, de la région et du monde, que l'Afghanistan ne permettra à personne de menacer la sécurité d'aucun autre pays depuis son sol", affirme Hibatullah Akhundzada.
Il fait la promotion de l'alphabétisation et assure que "l'Emirat islamique veillera particulièrement et s'efforcera de créer un environnement approprié à l'éducation des filles dans le cadre de la grandiose loi islamique", alors que sous leur régime les filles étaient interdites d'école et les femmes de travailler. Même si elles n'ont jamais été revendiquées, de nombreuses attaques contre des écoles ont également été attribuées aux talibans ces 20 dernières années.
Dimanche 18 Juillet 2021 - Cas contact, Boris Johnson en isolement à la veille de la levée des restrictions :
Le Premier ministre britannique Boris Johnson est contraint de s'isoler et son ministre de la Santé est lui positif au Covid-19, à la veille de la levée des restrictions liées à la pandémie en Angleterre, ajoutant à l'inquiétude et à la confusion. Un porte-parole de Downing Street a annoncé dimanche que Boris Johnson ainsi que le ministre des Finances Rishi Sunak étaient cas contact. Ils s'étaient réunis cette semaine avec le ministre de la Santé Sajid Javid, qui a annoncé samedi être positif au Covid-19.
Ce porte-parole avait indiqué dans un premier temps que Boris Johnson et Rishi Sunak échapperaient à un isolement complet car "ils participeront à un programme pilote de dépistages quotidiens" qui "leur permet de continuer à travailler depuis Downing Street". Toutefois, devant la furie provoquée, l'opposition dénonçant un gouvernement "au dessus des lois", Downing Street a finalement annoncé deux heures plus tard que les deux hommes observeront bien leur période d'isolement.
Boris Johnson "continuera à mener des réunions avec les ministres à distance", depuis Chequers, la résidence de campagne des chefs de gouvernement, au nord-ouest de Londres. Un des pays les plus touchés en Europe par le Covid-19, qui y a fait plus de 128.600 morts, le Royaume-Uni voit les contaminations grimper en flèche depuis des semaines, dépassant les 54.000 cas quotidiens samedi. Malgré ces chiffres, Boris Johnson a confirmé cette semaine la levée de quasi toutes les restrictions restantes en Angleterre à partir de lundi, y compris l'obligation de porter le masque ou la distanciation sociale, préférant s'en remettre à la "responsabilité individuelle" de chacun.
Dimanche 18 Juillet 2021 - Inondations: le bilan s'alourdit à 183 morts :
Le bilan des inondations dévastatrices a grimpé à 156 morts en Allemagne, a indiqué dimanche matin la police, portant au total à au moins 183 le nombre de décès dans ces intempéries dans l'Ouest de l'Europe. Dans le seul Etat régional allemand de Rhénanie-Palatinat, la police locale a fait état de 110 morts dans un communiqué, contre 98 dans le bilan précédent.
"Il est à craindre que d'autres victimes viennent s'ajouter", a souligné la police dans son communiqué, parlant aussi d'au moins 670 personnes blessées dans cette seule zone. Par ailleurs une personne a péri lors de crues dans le Sud de l'Allemagne, en Bavière à la frontière autrichienne, où des pluies diluviennes sont aussi tombées samedi.
En Autriche, les pompiers sont en état d'alerte dans les régions de Salzbourg et du Tyrol, tandis que la vieille ville de Hallein est sous les eaux. "De fortes pluies et des tempêtes causent malheureusement de graves dégâts en plusieurs endroits en Autriche", a tweeté le Premier ministre Sebastian Kurz. Enfin, plus à l'Est, à la frontière entre l'Allemagne et la République tchèque, des cours d'eau se sont aussi soulevés dans la région germanique de Saxe samedi soir, provoquant des dégâts.
Dimanche 18 Juillet 2021 - L'Amérique en feu :
La catastrophe était annoncée. Mais elle dépasse en ampleur ce que l’on avait imaginé. Un « dôme de chaleur » aux dimensions et température inédites a mis sous cloche l’ouest des États-Unis et la Colombie-Britannique au Canada. La multiplication des incendies est la conséquence inévitable du dérèglement climatique qui menace la planète.
Une petite ville de Colombie-Britannique est en passe de donner son nom à un nouveau phénomène, conséquence directe du changement climatique. Le 30 juin, Lytton pulvérise, avec 49,6 °C, le record de chaleur au Canada – le dernier datant de 1937 avec 45 °C. Trois jours plus tard, la bourgade est détruite à 90 %. Une combustion quasi spontanée a saisi la petite localité de 250 habitants, érigée pendant la ruée vers l’or au confluent de deux rivières et dominée par des montagnes. Pas vraiment une zone désertique.
Le « dôme de chaleur » installé au-dessus du Nord-Ouest américain a transformé Lytton en une gigantesque boîte d’allumettes. L’air chaud emprisonné dans les hautes pressions sous une bulle ardente s’est focalisé sur cette zone rurale, recensée comme un « hot spot » (« point chaud ») en été. Avant l’incendie, les manifestations physiques étaient déjà spectaculaires : arbres se desséchant et s’étiolant, sols surchauffés irradiant de chaleur, murs lézardés et charpentes disloquées, absence de refroidissement nocturne… Un « effet Lytton » qui, combinant bulle de chaleur et brasier, risque selon les spécialistes de se multiplier à l’avenir. Quel a été le facteur déclencheur ? Certains avancent qu’une étincelle produite par le passage d’un train aurait mis le feu aux poudres. Un événement anodin… qui, sur fond de réchauffement global, devient apocalyptique.
Dimanche 18 Juillet 2021 - "Eradiquer la variole aurait été impossible avec la désinformation actuelle", selon Fauci :
Le conseiller anti-Covid de la Maison Blanche, Anthony Fauci, a critiqué samedi les médias véhiculant des fausses informations sur les vaccins, affirmant que "éradiquer la variole et la poliomyélite aurait été impossible avec la désinformation actuelle". Le scientifique s'exprimait quelques jours après la passe d'armes entre Joe Biden et Facebook, le président américain accusant le réseau social de véhiculer de fausses informations sur les vaccins et de "tuer des gens".
Facebook avait balayé ces critiques, se targuant plutôt de "sauver des vies" avec des mesures qui permettent, selon le réseau social, à ses utilisateurs d’avoir un meilleur accès au vaccin. Le Dr Fauci répondait à un journaliste de CNN qui lui demandait s'il pensait que "nous aurions pu vaincre la variole ou éradiquer la polio si Fox News avait, nuit après nuit, mis en garde les gens contre ces problèmes de vaccins".
La chaîne Fox News, qui a longtemps soutenu l'ancien président Donald Trump, multiplie sur son antenne les messages de scepticisme à l'égard de la vaccination anti-Covid. Après une première vague de vaccinations dans tout le pays, le rythme s'est fortement ralenti aux Etats-Unis. Les cas de Covid-19 augmentent dans les États où les taux de vaccination sont les plus faibles au moment même où le contagieux variant Delta se propage rapidement.
L'objectif annoncé par Joe Biden, à savoir que 70% des adultes soient vaccinés pour le 4 juillet, jour de fête nationale, n'a pas été atteint. Le scepticisme initial à l'égard des vaccins dans de nombreuses régions des Etats-Unis a évolué vers de l'hostilité, le message anti-vaccins étant amplifié par les théories conspirationistes régulièrement diffusées par des médias conservateurs.
Dimanche 18 Juillet 2021 - Pass sanitaire: seuls les grands centres commerciaux seront concernés :
Seuls les centres commerciaux d'une superficie supérieure à 20.000 mètres carrés devraient être concernés par l'obligation de contrôler le pass sanitaire à partir de début août, a annoncé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans le Journal du Dimanche. "Les chefs d'entreprise ont des inquiétudes, je souhaite les rassurer : nous ferons preuve de compréhension. Nous proposons ainsi que seuls les plus grands centres commerciaux, d'une superficie supérieure à 20.000 mètres carrés, soient concernés", a indiqué le ministre. "Un consensus de la profession sur ce seuil est à portée de main", a-t-il relevé.
Un projet de loi doit être adopté en Conseil des ministres lundi, une semaine après les annonces d'Emmanuel Macron. Ce seuil élevé de 20.000 mètres carrés était celui sur lequel la profession tablait depuis plusieurs jours. C'est le même qui avait été choisi en février, quand le gouvernement avait fermé les centres commerciaux non alimentaires de plus de 20.000 mètres carrés, soit environ 400 centres en France, un seuil qui avait été abaissé le mois suivant à 10.000 mètres carrés dans les départements à risque.
Les centres commerciaux ont discuté toute la semaine avec le gouvernement pour définir les modalités d'application du pass sanitaire, et notamment de l'endroit où il serait contrôlé. "Comment contrôler, dans les magasins? A priori à l'entrée du centre, encore une fois à confirmer, a priori demain", a avancé jeudi Jacques Creyssel, de la Fédération du Commerce et de la Distribution, sur BFM Business. "Le passe sanitaire ne devrait pas affecter le chiffre d'affaires des secteurs concernés, que nous continuons par ailleurs à soutenir tout au long de l'été grâce au fonds de solidarité. Présenter un QR code, ça ne prend que quelques secondes et ça préserve du risque de contamination", a poursuivi Bruno Le Maire dans le JDD.
Dimanche 18 Juillet 2021 - Les JO de Tokyo face à la crainte d'un cluster au Village olympique :
Deux joueurs de l'équipe sud-africaine de football ainsi qu'un membre de l'encadrement, installés dans le Village olympique des JO de Tokyo, ont été testés positifs au Covid-19 dimanche, faisant craindre un foyer de contamination au sein du Village olympique.
Dans la matinée de dimanche, le comité d'organisation Tokyo-2020 avait annoncé que trois cas positifs au Covid-19 au sein du "même pays et du même sport" avaient été identifiés au Village olympique, sans donner plus de précisions.
L'Afrique du Sud doit affronter le Japon, la France et le Mexique dans la phase de groupes du tournoi olympique messieurs qui débute jeudi, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux.
"Trois membres de la délégation de l'équipe sud-africaine de football ont fait l'objet d'un contrôle positif au Covid-19 et sont à l'isolement dans un établissement adéquat de Tokyo-2020", explique le comité olympique sud-africain dans son communiqué qui précise que les autres autres membres de l'équipe de football avaient été testés négatifs.
De son côté, Tokyo-2020 avait expliqué plus tôt que les deux sportifs positifs et leur accompagnant ont été "isolés dans leur chambre", alors que leurs "contacts rapprochés ont été identifiés".
Ces "contacts" ont aussitôt subi des tests nasopharyngés, s'ajoutant au contrôle salivaire quotidien des participants aux Jeux, ils devront "manger dans leur chambre, s'entraîner à part et prendre des transports séparés", a expliqué Pierre Ducrey, directeur adjoint des JO au sein du Comité international olympique (CIO).
Dimanche 18 Juillet 2021 - 0Bolsonaro quitte l'hôpital après quatre jours de traitement :
Le président brésilien Jair Bolsonaro a quitté dimanche l'hôpital de Sao Paulo où il avait été soigné quatre jours durant pour une occlusion intestinale. "J'ai dû me soumettre à un régime, j'ai fais ce qu'il fallait. Je voulais partir dès le premier jour, mais ils ne m'ont pas laissé. J'espère que d'ici quelques jours je pourrai manger une entrecôte", a déclaré M. Bolsonaro en sortant à pied de l'hôpital privé Vila Nova Star.
Le président d'extrême droite, âgé de 66 ans, avait été hospitalisé mercredi "pour traiter un cas de sub-occlusion intestinale. Il continuera à être suivi en ambulatoire par une équipe médicale", selon le dernier bulletin de santé de l'hôpital.
Malgré son hospitalisation, M. Bolsonaro a continué d'assumer ses fonctions et s'est montré très actif sur les réseaux sociaux, publiant des photos et des commentaires politiques. Il avait été admis en urgence dans la nuit de mardi à mercredi à l'hôpital des Forces armées à Brasilia en raison de violentes douleurs abdominales et d'une crise de hoquet persistant depuis plus de dix jours.
Il a alors été placé dans une unité de soins intensifs et "intubé par précaution", selon les explications d'un de ses fils, le sénateur Flavio Bolsonaro. Une fois le diagnostic d'occlusion intestinale posé, il a été transféré à l'hôpital privé Vila Nova Star à Sao Paulo.
Depuis qu'il a été poignardé à l'intestin en septembre 2018, en pleine campagne pour l'élection présidentielle, M. Bolsonaro a subi six opérations chirurgicales, dont cinq au système digestif, et souffre d'adhérences intestinales.
"Mon estomac semblait en feu. La raison en était une obstruction intestinale, parce que les adhérences sont une chose commune pour quelqu'un qui a subi comme moi une opération chirurgicale, après l'attaque au couteau", a expliqué M. Bolsonaro en répondant aux questions des journalistes pendant plus d'une demi-heure.