Samedi 17 Juillet 2021 - Le point du coronavirus le 16 Juillet au soir :
Les contaminations au Covid-19 continuent à grimper rapidement, repassant vendredi au dessus de la barre des 10.000 sous l'effet du variant Delta, alors que les hospitalisations étaient toujours en légère baisse, selon les chiffres de Santé publique France. 10.908 personnes ont été testées positives au virus en 24 heures, avec toutefois un effet de rattrapage du jour férié du 14 juillet, quand moins de tests ont été réalisés. Mais sur les 7 derniers jours, les cas de contamination ont presque doublé, s'élevant à près de 40.562, contre 23.039 les sept jours précédents. La barre des 10.000 nouveaux cas quotidiens n'avait plus été franchie depuis la fin mai. Le variant Delta, très contagieux, est responsable de la quasi-totalité de ces nouveaux cas en France aujourd'hui.
Les hôpitaux comptaient 6.971 patients (7.054 jeudi), dont 220 ont été admis au cours des dernières 24 heures. Ce chiffre d'hospitalisations est ainsi repassé pour la première fois depuis le début octobre sous la barre des 7.000, mais la décrue amorcée fin avril s'est ralentie depuis plusieurs jours. Les services de soins critiques, en charge des cas les plus graves, enregistraient une légère baisse, avec 899 malades contre 914 la veille et 33 nouvelles admissions.
Samedi 17 Juillet 2021 - "Les principaux dirigeants libanais ne semblent pas encore avoir intégré la gravité de la crise" :
Jeudi, le Premier ministre désigné Saad Hariri a renoncé à constituer un gouvernement, au bout de huit mois de tractations infructueuses, alors que le pays est en proie à une crise socio-économique sans précédent. Karim Bitar, directeur de l’Institut des sciences politiques à l’université Saint-Joseph de Beyrouth et chercheur rattaché à l’IRIS, revient sur cette situation.
En effet, Saad Hariri a renoncé à constituer un gouvernement, au bout de huit mois de tractations infructueuses. Quelle est la conséquence immédiate de cette décision ?
« Il s’agit d’une démoralisation croissante de la population libanaise, non pas à cause de la démission de Hariri elle-même mais parce que les Libanais sont proprement effarés de voir qu’alors que le pays traverse la pire crise socio-économique de son histoire, le président de la République et le Premier ministre désigné ont gaspillé neuf mois dans des tergiversations et marchandages stériles, tentant de voir quel ministre de quelle communauté pourrait intégrer le gouvernement... tout cela alors que tous les indicateurs montrent que la situation est véritablement intenable : selon les études de la Banque mondiale et des Nations uniques, plus de 55% des Libanais vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Selon le rapport de l’Unicef, 30% des enfants se sont couchés sans avoir dîné, doivent sauter des repas depuis près de six mois. La combinaison d’une récession économique très forte, d’une dévaluation de la livre libanaise et d’une hyperinflation créé un cocktail explosif qui pourrait aboutir à des incidents sécuritaires et une déstabilisation du pays.
Pourtant, les principaux dirigeants ne semblent pas encore avoir intégré la gravité de la crise. Il y a de telles inégalités sociales au Liban qu’une petite partie de la population de privilégiés, et encore plus les membres de la classe politique, vivent dans une bulle et ont laissé les questions d’égo, de rivalité personnelle prédominer sur l’intérêt national. Les conséquences de cette démission seront probablement une vacance institutionnelle qui pourrait durer jusqu’aux élections législatives prévues en mai 2022 : on voit mal aujourd’hui une autre personnalité sunnite que Saad Hariri accepter de former un gouvernement dans les circonstances actuelles.
Samedi 17 Juillet 2021 - Covid dans les Pyrénées-Orientales: fermeture des bars et restaurants à 23h00 :
Les bars, restaurants, établissements de plage et épiceries de nuit des Pyrénées-Orientales devront fermer à 23H00 à partir de dimanche soir et jusqu'au 2 août pour tenter d'enrayer l'explosion des cas de Covid-19, a annoncé samedi la préfecture.
Vendredi, les services de l'Etat avaient déjà imposé à partir de samedi et jusqu'au 2 août dans tout le département le port du masque dans les espaces publics, sauf sur la plage et les grands espaces naturels ainsi que l'interdiction de la consommation de boissons alcoolisées sur l'espace public en dehors des restaurants et bars.
Il s'agit du premier département à adopter de telles mesures cet été en métropole. Le président Emmanuel Macron avait annoncé cette semaine que des "mesures de freinage" seraient prises chaque fois qu'un département dépasserait le seuil de 200 cas pour 100.000 habitants.
La préfecture rappelle que l’augmentation importante et rapide des cas de contamination par le variant Delta dans ce département frontalier de l'Espagne et très touristique "se traduit par un taux d’incidence en croissance forte et continue".
En l’espace d’une semaine, celui-ci est passé de 41,5/100.000 habitants à 258,8/100.000 habitants au 16 juillet. "Cette progression exponentielle commence à se traduire par un nombre d’hospitalisations également croissant", selon la préfecture.
Samedi 17 Juillet 2021 - Un vol spécial ramenant des Français et des Afghans a décollé d'Afghanistan :
Un vol spécial affrété par le gouvernement français pour ramener ses ressortissants qu'il a appelés à quitter l'Afghanistan, a décollé de Kaboul samedi matin, à destination de Paris, selon des journalistes de l'AFP. Une centaine de passagers ont embarqué sur ce vol, pour moitié des ressortissants français, pour l'autre des Afghans ayant travaillé pour la France en Afghanistan - à l'ambassade ou dans des organismes français - et leurs familles, selon une source diplomatique. L'ambassadeur de France en Afghanistan, David Martinon, était présent à l'aéroport pour saluer notamment les employés afghans de l'ambassade.
"C'est vraiment difficile de quitter l'Afghanistan, parce que d'un côté c'est mon pays, ma patrie, je quitte mes parents, ma famille, mes proches (...) j'ai passé toute ma vie ici en Afghanistan", a déclaré à l'aéroport Baker Ahmad Arefi, un Afghan employé depuis 2006 par l'ambassade de France à Kaboul. "Mais d'autre part la situation m'oblige vraiment à quitter l'Afghanistan parce que ces derniers mois la vie est devenue dangereuse en Afghanistan. Entre les deux il fallait choisir, donc j'ai choisi de quitter l'Afghanistan et de partir pour la France", a-t-il ajouté
La France a appelé le 13 juillet tous ses ressortissants à quitter l’Afghanistan, "en raison de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays et compte tenu des perspectives à court terme" et affrété ce vol pour "permettre le retour de l'ensemble de la communauté française". L'ambassade de France en Afghanistan avait averti mardi qu'"aucun vol spécial supplémentaire ne pourra être affrété" et qu'elle ne serait "plus en mesure d’assurer la sécurité du départ" des ressortissants ayant choisi de rester.
Entre 60 et 100 Français enregistrés au consulat de France en Afghanistan ont choisi de ne pas prendre ce vol, a confié une source proche du dossier à Paris. La représentation diplomatique française à Kaboul reste ouverte et continue de fonctionner dans l'immédiat. Les personnels afghans de l'ambassade, ceux des institutions qui en dépendent, ainsi que ceux de l'ONG française Amitié franco-afghane (Afrane), ont été évacués ces dernières semaines vers la France, en vertu du droit d'asile, a indiqué M. Martinon dans son discours à l'occasion de la fête nationale du 14 juillet.
Samedi 17 Juillet 2021 - JO-2020: à une semaine de l'ouverture, un premier cas de Covid-19 au village :
A une semaine du début des Jeux olympiques de Tokyo, les organisateurs ont annoncé samedi un premier cas de Covid-19 recensé au sein du village olympique, mais se sont voulus rassurants quant à l'efficacité des mesures drastiques employées pour juguler toute transmission du coronavirus. "Il y a une personne au sein du village. C'est le tout premier cas enregistré au sein du village, et qui a été détecté à l'arrivée", a indiqué en conférence de presse Takaya Masa, porte-parole du Comité d'organisation (TOCOG), sans préciser s'il s'agit d'un sportif ou d'un membre de l'encadrement, ni de quelle délégation la personne provient. Les Jeux olympiques de Tokyo, prévus du 23 juillet au 8 août, ont été reportés d'une année en raison de la pandémie, et de strictes mesures sanitaires ont été mises en place au Japon afin que le rendez-vous planétaire puisse se tenir.
Son cas porte à quinze le nombre de personnes testées positives parmi les 15.000 sportifs, délégations olympiques et journalistes arrivés au Japon depuis le 1er juillet, soit un "taux très bas" de 0,1%, a souligné de son côté Thomas Bach, le patron du Comité international olympique (CIO). Selon la presse japonaise, il s'agirait d'une personne étrangère, sans plus de précisions là non plus. "Cette personne a été testée positive au dépistage du village, nous ne savons pas si elle est vaccinée ou non", a déclaré le directeur général de Tokyo-2020 Toshiro Muto. "Au village, il va y avoir des mesures anti-Covid sévères: les sportifs vont être soumis à un test tous les jours, et si un sportif est testé positif, il sera isolé", a-t-il expliqué, se voulant rassurant. "La confiance se construit dans la rigueur", a renchéri dans l'après-midi Christophe Dubi, directeur des Jeux au sein du CIO, rappelant que le suivi des participants aux JO démarrait "quatorze jours" avant leur arrivée au Japon.
A moins d'une semaine de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, vendredi, la capitale japonaise n'a pas le coeur à fêter ce compte à rebours, alors que l'état d'urgence sanitaire a été mis en place lundi dernier et jusqu'au 22 août. La quasi-totalité des épreuves des JO se dérouleront à huis clos et les dizaines de milliers de participants - des sportifs aux officiels, en passant par les journalistes venant de l'étranger - sont soumis à des restrictions draconiennes en raison des risques sanitaires.
Samedi 17 Juillet 2021 - Inondations : mobilisation générale en Europe, le bilan s'alourdit :
Déblayer les communes sinistrées, rétablir l'électricité, chiffrer les dégâts: une tâche titanesque a débuté après les crues meurtrières dans l'Ouest de l'Europe, dont l'Allemagne où le bilan s'est encore alourdi samedi. Au moins 153 personnes au total ont trouvé la mort dans ces inondations d'une rare ampleur qui ont également tué en Belgique et causé des dégâts au Luxembourg ainsi qu'aux Pays-Bas. L'Allemagne paie le plus lourd tribut, avec au moins 133 décès, selon un nouveau bilan de la police samedi. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd au fil des heures. "Il est à craindre davantage de décès", a indiqué la police locale de Coblence, en Rhénanie-Palatinat, une des régions les plus touchées dans l'Ouest du pays. Dans ce seul Etat allemand, les autorités ont par ailleurs enregistré "environ 618 blessés".
Les habitants qui ont pu se mettre à l'abri mercredi soir, lorsque les inondations ont débuté, regagnent progressivement leur domicile. Des scènes de désolation les attendent: maisons défoncées, arbres arrachés, voitures retournées, routes et ponts effondrés, réseaux coupés. "Depuis 48 heures, c'est un cauchemar, on tourne ici mais on ne peut rien faire", explique Cornelia Schlösser en contemplant le triste état de la boulangerie familiale dans le village de Schuld, noyée sous les flots. "En quelques minutes, une vague était dans la maison", a confié cette quinquagénaire à l'AFP.
Dans toutes les localités sinistrées, pompiers, protection civile, responsables communaux, militaires -certains au volant de chars- ont débuté le colossal travail de déblaiement et nettoyage des amas de débris boueux qui obstruent souvent les rues. "La tâche est immense", a reconnu le maire de Solingen, une ville du Sud de la Ruhr. L'ampleur de la catastrophe commence seulement à apparaître. Il faut pomper l'eau, évaluer la solidité des bâtiments endommagés, dont certains devront être abattus, rétablir l'électricité, le gaz, le téléphone, héberger les personnes qui ont tout perdu. Les perturbations des réseaux de communication, qui rendent de nombreuses personnes injoignables, compliquent tout chiffrage du nombre de disparus.
Les autorités restent sur le qui-vive. Dans le district de Heinsberg, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un barrage sur la rivière Rour, un affluent de la Meuse, s'est rompu vendredi soir, conduisant à l'évacuation de 700 personnes. "Nous devons présumer que nous allons trouver d'autres victimes", a prédit Carolin Weitzl, maire d'Erfstadt, non loin de Cologne, où un énorme glissement de terrain a emporté des terrains et des maisons.
Samedi 17 Juillet 2021 - Contre la vaccination et la "dictature sanitaire", des dizaines de milliers de personnes dans les rues :
Elles fustigent la vaccination, la "dictature" ou le pass sanitaire: plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient samedi après-midi à travers la France, de Marseille à Lille et de Montpellier à Paris, ont constaté les bureaux de l'AFP. "Liberté", "Macron dictateur"... Du nord au sud, les slogans se ressemblent. "On a des doutes sur les vaccins contre le Covid, ce n'est pas que l'on pense que la Terre est plate mais on ne connaît pas les effets à long terme de ces vaccins bricolés à la va-vite que Macron veut nous imposer", résume Rita, une aide-soignante de 39 ans, croisée dans le cortège à Montpellier où, selon la Préfecture, 5.500 personnes ont manifesté.
Sur le Vieux Port de Marseille, ils étaient environ 4.250 selon la préfecture de police, pointant "les moutons" qui se font vacciner, les "mauvaises informations" données selon eux à la télévision. A Nice, environ 1.600 manifestants, gilets-jaunes, opposants au pass sanitaire, au vaccin obligatoire ou à la vaccination en général, défilaient depuis plusieurs heures dans le centre-ville. Dans la moitié ouest, la mobilisation semblait un peu moindre. A Bordeaux, la préfecture, qui avait pris une interdiction de manifester en centre ville, a dénombré 1.200 personnes ; les manifestants bloquant à certains endroits la circulation des trams et des voitures.
A Toulouse, la préfecture a dénombré 2.500 manifestants, tout comme à Metz, dont quelques gilets jaunes et blouses blanches sur les épaules. "Non au pass nazitaire", "fausse pandémie, vraie dictature" "Pays de Pasteur, pas de passepeur" ou "Je ne suis pas un QR code", pouvait-on lire sur les pancartes du cortège. A Strasbourg, la manifestation a rassemblé 2.800 personnes (préfecture), où quelques personnes portaient une étoile jaune, a constaté un journaliste de l’AFP. A Nancy, ils étaient 1.200 au plus fort de la mobilisation.
Dans la capitale, plusieurs milliers de personnes étaient divisées dans au moins trois rassemblements, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le premier cortège s'est élancé du Palais-Royal (1er arr.) avant de traverser la Seine aux cris de "Liberté", "Non à la dictature sanitaire" ou "Macron démission. En tête du cortège, où fleurissaient les drapeaux français, figuraient l'ex-numéro 2 du Front national Florian Philippot, la députée ex-LREM covidosceptique Martine Wonner, le chanteur Francis Lalanne ou encore l'ex-égérie "gilets jaunes" Jacline Mouraud.
Dans le même temps, environ 1.500 personnes manifestaient dans les rues du sud de la capitale, au sein d'un cortège disparate, précédé d'un cordon policier. Parti vers 14h30 du XIVe arrondissement, le cortège s'est dirigé vers le quartier de Jussieu (Ve arr.), accompagné de banderoles comme "wanted République Française démocratie, disparue le 12 juillet 2021", "non au pass sanitaire, stop à la dictature", et de slogans "Liberté", "Macron dictateur".
"On est là pour les revendications des gilets jaunes et les restrictions des libertés. C'est pas une loi liberticide de plus qui nous fait sortir dans la rue. On a toujours été dans la rue", a déclaré le "gilet jaune" Jérôme Rodrigues. "Nous ne sommes pas du tout des anti-vaccins. On veut juste que chacun ait la liberté de se faire vacciner ou pas. Les tests PCR peuvent suffire et alors il faut les laisser gratuits", ont lancé Aurélie et Tiphaine, la trentaine, toutes les deux employées dans un centre commercial en région parisienne.
Samedi 17 Juillet 2021 - Covid: la France impose des tests de moins de 24 heures à l'entrée depuis plusieurs pays européens :
La France va imposer des tests du Covid-19 de moins de 24 heures à l'entrée sur son territoire en provenance du Royaume-Uni, de l'Espagne, du Portugal, de Chypre, de la Grèce et des Pays-Bas, a annoncé Matignon samedi. Cette mesure, qui concerne les voyageurs non vaccinés, entrera en vigueur dimanche à 00H00 (samedi 22H00 GMT), précise un communiqué du Premier ministre Jean Castex.
Les services du Premier ministre français confirment par ailleurs l'élargissement de la liste des pays "rouges" à la Tunisie, au Mozambique, à Cuba et à l’Indonésie. Les personnes arrivant du Royaume-Uni sont soumises jusqu'à présent à la présentation d'un test de moins de 48 heures. Le délai est de 72 heures pour celles venant d'Espagne, du Portugal, de Chypre, des Pays-Bas et de la Grèce.
"Dans le même temps, et parce que les vaccins sont efficaces contre le virus, et notamment son variant Delta, les contraintes pesant sur les voyageurs bénéficiant d'un schéma vaccinal complet avec un vaccin reconnu par l'Agence européenne du médicament (Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Janssen) seront levées à compter de ce samedi 17 juillet, quel que soit le pays de provenance", poursuit Matignon.
Jean Castex confirme par ailleurs que le schéma vaccinal est désormais considéré complet sept jours après l'injection d'une seconde dose, ou d'une dose pour les personnes ayant déjà contracté le virus, contre 14 jours précédemment. Toutefois, pour le vaccin monodose Janssen, le schéma demeure complet après l’injection et une période de 28 jours.
Samedi 17 Juillet 2021 - Monaco : un enfant de 4 ans au volant d'une limousine blesse grièvement un piéton :
Un garçon de quatre ans qui avait réussi vendredi soir à se glisser au volant de la voiture de luxe de son père, garée place du Casino à Monaco, a heurté et blessé grièvement un piéton, a indiqué samedi la police monégasque. La victime, un directeur de société de nationalité belge, résident monégasque, a été hospitalisée en urgence absolue à Nice, a-t-on ajouté de même source. Opéré dans la nuit, ses jours n'étaient plus en danger samedi midi, selon ses proches.
La scène s'est déroulée devant l'Hôtel de Paris, où logeait la famille du propriétaire de la limousine, une Bentley. Il s'agit d'Arméniens vivant à Prague. "Le conducteur est descendu de voiture pour donner les clés au voiturier de l'hôtel et c'est à ce moment-là que, selon des témoins, l'enfant qui était assis à l'arrière du véhicule en est sorti, a fait le tour de la voiture et s'est retrouvé au volant. Il a alors appuyé sur l'accélérateur et la voiture a fait un bond en avant, écrasant le piéton qui sortait de l'hôtel au même moment", a expliqué le commissaire Laurent Braulio, chef de la division de police urbaine de la Sûreté publique de Monaco.
La victime, coincée sous les roues arrière de la limousine qui a fini sa course contre le trottoir, a été rapidement extraite par des témoins, alors que devait avoir lieu dans la soirée, sur la place du Casino, un concert organisé par la Croix-Rouge monégasque. L'enquête, confiée à la police monégasque, devra déterminer dans quelles conditions le véhicule a pu avancer alors que les clés de contact avaient été retirées. Selon son témoignage, le conducteur ne se souvient plus s'il avait ou non coupé le moteur de son véhicule.